Lire

Vaccins Covid : augmentation sensible des décès et incapacités de travail chez les pilotes

Source : Essentiel News

Par Senta Depuydt – 21 août 2025

Les nouvelles données le confirment : la sécurité aérienne est toujours à risque.

Dans un entretien récent, l’épidémiologiste Nicolas Hulscher, administrateur de la Fondation McCullough, a fait le point avec le Dr Kevin Stillwagon – un enseignant en immunologie, ostéopathe et… commandant de bord durant 33 ans – sur les décès et incapacités au travail chez le personnel naviguant depuis le début des campagnes de vaccination Covid.

Les chiffres qu’il présente sont alarmants. Selon Stillwagon, les décès survenus avant le départ à la retraite ont augmenté de 40% depuis le début de la vaccination en 2021. Stillwagon a obtenu ses données en se basant sur les registres officiels lorsqu’elles étaient disponibles, mais aussi sur une collection d’avis de décès.

Selon ses observations, les injections endommagent les systèmes vasculaires et neurologiques, entraînant des myocardites, des crises d’épilepsie, un brouillard cérébral et des accidents cardiaques soudains qui menacent directement la sécurité des vols.

D’après les données qu’il a recueillies, l’on observe également que :

Les incapacités de travail à long terme ont triplé. Malheureusement la FAA, l’administration fédérale de l’aéronautique, a cessé de tenir le registre des statistiques d’incapacités de travail en 2022, ce qui complique le suivi de la santé des maladies professionnelles du personnel aérien.

Les « quasi accidents » ont également explosé: d’une seule collision manquée par an avant 2021 à 28 cas en ce qui concerne l’aéroport international de Washington. Ce sont les événements au cours desquels deux avions ou plus sont dangereusement proches de la collision mais n’entrent pas en contact. Ces incidents sont relevés et analysés car ils constituent un risque potentiel fort pour la sécurité. Dans la majorité des cas il s’agit de défaillance humaines: manque de conscience de la situation, problème de communication ou de coordination entre les pilotes, ou avec les contrôleurs aériens ou d’autres parties impliquées dans les aspects opérationnels de vol.

Car, malgré le fait que tout soit à peu près monitoré en temps réel, la seule chose à laquelle on ne porte pas d’attention dans le cockpit est son personnel.

Ces nouvelles données confirment que les vaccins ARNm ont déclenché une crise sanitaire qui menace directement la sécurité aérienne.

Comment améliorer la santé et la sécurité

Kevin Stillwagon émet un certain nombre de propositions pour remédier à cette situation désastreuse :

  • Bannir tout type d’injection à base d’ARNm pour le personnel naviguant et les contrôleurs aériens.
  • Ouvrir la possibilité de signalements spontanés de troubles de santé pour le personnel navigant, sans que cela porte préjudice à leur emploi.
  • Reprendre la tenue de statistiques de santé des pilotes via les registres de la FAA.
  • Etablir un protocole d’évaluation des risques cardiaques

Les pilotes ne sont pas sacrifiables. Ils sont l’épine dorsale du transport mondial. Les traiter comme des «boîtes noires» – que l’on n’étudie qu’en cas de catastrophe – est imprudent et insoutenable.

Il est donc temps d’agir: interdire les injections d’ARNm dans l’aviation, mettre en œuvre une stratification rigoureuse des risques cardiaques, rétablir le suivi des données d’incapacité et protéger les pilotes qui signalent des problèmes de santé. La vie des passagers, des équipages et l’intégrité du transport aérien en dépendent.

En Europe aussi, le risque pour le personnel aérien a déjà été soulevé: des pilotes de différents pays ont notamment saisi la justice en se joignant à la procédure de Frédéric Baldan contre Ursula von der Leyen, lancée dans le cadre du SMSgate. Le site ‘Navigants libres‘, qui relaye la plainte introduite par maître Diane Protat, publie des témoignages édifiants, en particulier en ce qui concerne les troubles cardiaques et myocardites. Rappelons qu’il s’agit d’une catégorie professionnelle soumise à une surveillance médicale régulière.

Vaccins Covid : augmentation sensible des décès et incapacités de travail chez les pilotes Lire la suite »

Corruption scientifique vaccins : comment les conflits d’intérêts faussent la recherche

Source : Éditions Marco Pietteur

Lorsqu’on évoque la « corruption scientifique vaccins », beaucoup pensent à un phénomène marginal, à quelques dérapages isolés. Pourtant, il s’agit d’un problème systémique qui gangrène la recherche médicale et influence directement les décisions de santé publique.

Derrière les apparences d’objectivité, de rigueur et de neutralité, des forces économiques et politiques orientent les études, sélectionnent les données et contrôlent la narration.
Les conséquences sont immenses : perte de confiance du public, politiques sanitaires biaisées, et surtout, risques pour la santé des populations.

Comprendre la corruption scientifique vaccins

Corruption scientifique pour les vaccins

La corruption scientifique dans le domaine des vaccins se manifeste de plusieurs façons.
Elle peut être flagrante, comme la falsification délibérée de données ou la dissimulation de résultats gênants, mais elle est souvent plus subtile : biais méthodologiques, financement orienté, choix des critères d’évaluation favorisant un résultat attendu.

Dans ce contexte, le conflit d’intérêts devient un moteur invisible qui pousse à privilégier la rentabilité ou l’agenda politique plutôt que l’intérêt général.

Un conflit d’intérêts survient lorsque les chercheurs, les institutions ou les autorités sanitaires entretiennent des liens financiers ou idéologiques avec les fabricants de vaccins, compromettant leur indépendance.

Les grandes firmes investissent des sommes colossales dans les essais cliniques, le marketing scientifique et la communication médiatique.
Les études financées par l’industrie tendent alors à présenter les produits sous un jour favorable, minimisant les risques et amplifiant les bénéfices.

Pourtant, il ne faut pas confondre erreur scientifique et corruption scientifique.
La première est inévitable et corrigée par le processus de révision par les pairs ; la seconde est intentionnelle, orientée et souvent cachée.
C’est cette dimension volontaire et systématique qui rend la corruption si dangereuse.

Silence et censure : quand la science devient un outil politique

L’un des aspects les plus inquiétants de la corruption scientifique vaccins est la mise en place d’un contrôle narratif.
Les médias traditionnels, dépendants des budgets publicitaires des grandes firmes pharmaceutiques, servent de relais aux messages institutionnels sans les remettre en question. C’est ce qu’on appelle communément la « propagande » officielle.

Quant aux réseaux sociaux, ils appliquent des politiques de modération qui effacent ou déclassent toute information jugée « non conforme », même lorsqu’elle émane de scientifiques reconnus.

C’est dans ce climat que les débats ouverts, nécessaires au progrès scientifique, se voient remplacés par une pensée unique imposée.
Ceux qui osent interroger les données officielles, publier des résultats divergents ou simplement demander plus de transparence se voient rapidement marginalisés, diffamés ou privés de leur droit à la parole.

La vidéo ci-dessous, avec le Professeur Perronne illustre parfaitement ce problème :

Anthony Fauci Bill Gates et Big Pharma

Dans cet extrait, un échange direct met en lumière l’absence d’études sur la transmission pour certains vaccins, malgré les affirmations répétées des autorités et des médias.
Ce genre de révélation devrait susciter un débat public massif.
Pourtant, il est souvent accueilli par le silence… ou la caricature.

Ci-contre, le livre passionnant de RF Kennedy dont parle le Pr Perronne, 40 ans d’enquêtes sur toutes les fraudes de Big Pharma incontestées et parfaitement décrites dans ce livre. Si vous avez encore des doutes, lisez-le, vous saurez!

L’impact direct sur la confiance publique

Quand les citoyens découvrent que des données essentielles ont été occultées ou manipulées, leur confiance envers les institutions médicales s’effondre. Et cet effondrement ne touche pas seulement le domaine vaccinal: il s’étend à l’ensemble du système de santé.

Les exemples les plus frappants de corruption scientifique vaccins

Certaines affaires ont marqué au fer rouge la relation entre science, industrie et opinion publique.
Parmi elles, les scandales liés à la gestion des données cliniques, aux essais financés par les laboratoires eux-mêmes, et aux conflits d’intérêts non déclarés de chercheurs influents.

On retrouve régulièrement les mêmes schémas:

  • Des études financées par les fabricants qui concluent quasi systématiquement à l’innocuité et l’efficacité du produit.
  • Des résultats défavorables cachés ou minimisés dans les publications.
  • Des pressions exercées sur les revues scientifiques pour éviter la publication de données dérangeantes.
Labo P4 Wuhan - Que nous a-t-on caché?

L’affaire du laboratoire P4 de Wuhan, par exemple, illustre comment certaines informations cruciales sur l’origine d’un virus peuvent être soigneusement filtrées ou retardées.
Les enjeux politiques et économiques passent alors avant la vérité scientifique.
Ce sujet est traité en profondeur dans l’ouvrage Labo P4 Wuhan : que nous a-t-on caché ?, indispensable pour comprendre les ramifications internationales de ces pratiques.

De la même façon, le livre Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma : leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique de Robert F. Kennedy Jr. dévoile, preuves à l’appui, comment une poignée de décideurs peut orienter la politique sanitaire mondiale en leur faveur, au détriment de la population.

Pour ceux qui veulent analyser les données factuelles derrière le débat vaccinal, Vacciné, non-vacciné : un livre essentiel pour comprendre les véritables enjeux de la vaccination propose une comparaison rigoureuse et documentée qui remet en perspective les discours officiels.

Enfin, pour approfondir ces thématiques avec une vision globale et cohérente, vous pouvez profiter de notre offre spéciale 3 livres de Robert F. Kennedy Jr + 1 offert permet d’obtenir une vue d’ensemble de ses enquêtes explosives sur la santé publique mondiale.

Livre Vacciné Non-Vacciné

Reprenons ensemble les points clés mis en lumière dans cette vidéo du Pr Perronne

  1. Absence d’études sur la transmission avant la mise sur le marché
    Lors d’une audition au Parlement européen, un cadre de Pfizer a admis que l’entreprise n’avait jamais mené d’étude pour vérifier si le vaccin réduisait la transmission.
    Malgré cela, l’argument principal des campagnes politiques et médiatiques en France était que la vaccination empêchait de transmettre le virus, justifiant ainsi les obligations imposées aux soignants, pompiers, militaires et autres professions.
  2. Manipulation et dissimulation de données
    Plusieurs études publiées dans de grands journaux médicaux (comme The Lancet ou New England Journal of Medicine) ont été rétractées après avoir été reconnues comme biaisées ou frauduleuses.
    Des chercheurs et lanceurs d’alerte ont témoigné de pratiques d’exclusion de données, de définition arbitraire des « non-vaccinés » (personnes vaccinées depuis moins de 15 jours), ou encore de la suppression des groupes placebo en cours d’étude.
  3. Conflits d’intérêts et financement des agences
    L’exemple le plus marquant est celui de la FDA (l’agence américaine du médicament) ayant reçu, selon certains témoignages, des financements massifs de Pfizer pour accélérer l’autorisation du vaccin.
    Des experts estiment que cela constitue un problème majeur d’indépendance scientifique.
  4. Répression des voix dissidentes
    Des médecins, chercheurs et professeurs ayant exprimé des doutes ou demandé un débat contradictoire ont été marginalisés, radiés ou poursuivis par les ordres professionnels.
    Les médias dominants ont largement ignoré ou ridiculisé ces critiques, souvent sans répondre sur le fond scientifique.
  5. Risque d’extension de la technologie ARN messager
    Au-delà du vaccin Covid, il est désormais question de développer et d’imposer cette technologie dans d’autres vaccins, y compris pour des maladies infantiles ou saisonnières, sans recul suffisant sur la sécurité à long terme.
Pack Kennedy Promo 3+1

Pour finir :

L’affaire mise en lumière dans cette vidéo n’est pas simplement une controverse sur un produit médical: elle interroge profondément sur la manière dont la science est produite, validée et diffusée.
Quand les agences de régulation, les gouvernements, les laboratoires pharmaceutiques et les médias fonctionnent en cercle fermé, sans contrôle indépendant réel, la confiance du public est inévitablement ébranlée.

Il ne s’agit pas ici d’être « pro » ou « anti » vaccin, mais d’exiger transparence, débats ouverts et preuves solides avant toute décision qui engage la santé de millions de personnes.


Appel à l’action citoyenne: vérifiez tout par vous-même !

Ne vous contentez pas de ce que vous entendez aux journaux télévisés ou sur les réseaux sociaux.
Cherchez les sources.
Lisez les études originales.
Comparez les points de vue, même ceux qui dérangent.
Posez des questions à vos médecins, à vos élus, à vos journalistes.
Et surtout, gardez à l’esprit que la responsabilité de s’informer ne peut pas être déléguée entièrement à d’autres.

Ce n’est qu’en cultivant un esprit critique actif que nous pourrons éviter que la science soit dévoyée au service d’intérêts particuliers — et qu’elle retrouve enfin sa mission première : servir l’humain.

Et vous, qu’en pensez-vous ?
Avez-vous remarqué, comme dans cette vidéo, des incohérences ou contradictions dans les discours officiels sur les vaccins ?
Pensez-vous que la science est aujourd’hui libre et indépendante… ou trop influencée par les intérêts financiers et politiques ?
Partagez votre avis, vos expériences ou vos sources d’information dans les commentaires : chaque témoignage compte pour nourrir un vrai débat public.

Corruption scientifique vaccins : comment les conflits d’intérêts faussent la recherche Lire la suite »

Japon: 21 millions de dossiers révèlent une augmentation massive de décès dûs aux vaccins Covid

Source : Essentiel News

Un ensemble de données inédites provenant du Japon montre que les effets indésirables mortels différés sont réels.

Traduction de l’article de Nicolas Hulscher, MPH, épidémiologiste et administrateur de la Fondation McCullough, publié sur Focalpoints.com

Le groupe japonais United Citizens for Stopping mRNA Vaccines (Citoyens unis pour stopper les vaccins à ARNm) a obtenu plus de 21 millions de dossiers de vaccination officiels par le biais de demandes d’accès à l’information, ce qui constitue l’un des plus grands ensembles de données réelles de ce type.

L’analyse menée par le professeur Yasufumi Murakami (Université des sciences de Tokyo) révèle un pic massif de décès cachés survenant 90 à 120 jours après l’injection d’ARNm, un plus grand nombre de doses étant lié à des décès plus précoces.

Il y a quelques semaines, l’équipe du professeur Murakami a tenu une conférence de presse (en anglais) pour présenter ces résultats inquiétants, voir la vidéo ci-dessus (pour activer la traduction en français, cliquer pour voir la vidéo sur Youtube, puis sur la roue paramètres en bas à droite puis sur sous-titres, japonais, traduction automatique, français).

Masako Ganaha, chercheuse indépendante et journaliste japonaise, membre de United Citizens for Stopping mRNA Vaccines, ainsi que les autres intervenants, échangent sur ces données révolutionnaires, à propos du rejet par le public des vaccins ARNm auto-amplifiants et de la lutte en cours pour dénoncer les effets néfastes de ces injections au Japon.


Comment les données ont-elles été recueillies?

Le gouvernement japonais ne fournit pas ouvertement de données détaillées sur les vaccinations et les décès au niveau individuel. Pour percer le secret, 350 volontaires à travers le Japon ont déposé des demandes locales de type « FOIA » auprès des bureaux municipaux, afin d’obtenir les dossiers officiels qui relient les numéros de lots, les dates de vaccination et les dossiers de décès (mortalité toutes causes confondues).

  • Le nombre total de documents obtenus à ce jour est de 25 millions
  • Les champs comprennent: la date de vaccination, la marque du vaccin, le numéro de lot, le groupe d’âge et le fait que la personne soit décédée ou non (toutes causes confondues).
  • La collecte des données se poursuit, certaines municipalités continuant à communiquer les dossiers tandis que d’autres s’y opposent.

Vous pouvez consulter la base de données à l’adresse suivante : https://stop-mrna.sakura.ne.jp/db/lot_totalization.php


Principales conclusions

1. Pic de décès retardé: 3-4 mois après la vaccination

Au lieu de regrouper les décès immédiatement après l’injection, le taux de mortalité le plus élevé a été enregistré 90 à 120 jours après l’injection. Dans les groupes de non vaccinés, ce pic n’a pas été observé.

2. Plus de doses = pic de mortalité plus précoce

Dans les données de la ville de Sagamihara, plus le nombre d’injections reçues était élevé, plus le pic de mortalité apparaissait tôt. Chez les personnes ayant reçu 4 à 5 doses, les pics de mortalité sont apparus bien avant les 90 jours.

3. Variabilité des lots

Les données confirment des différences massives entre les lots en ce qui concerne les effets indésirables, ce qui corrobore la littérature évaluée par les pairs.


L’injection d’ARNm Replicon rejetée par le public

Bien que le ministère japonais de la santé ait approuvé l’injection d’ARNm auto-amplifié de Meiji Seika Pharma (développée en partenariat avec CSL Seqirus et Arcturus Therapeutics), l’utilisation a été microscopique – seulement 15 000 doses administrées en avril 2025. La sensibilisation du public à leurs dangers, sous l’impulsion du groupe United Citizens, a probablement empêché une utilisation massive.

L’attaque des Réplicons par Nicolas Hulscher, MPH – 7 novembre 2024

Le fabricant poursuit maintenant le député Kazuhiro Haraguchi, qui a développé un lymphome après trois injections d’ARNm et qui a trouvé la protéine spike dans ses cellules lymphatiques longtemps après sa guérison. Il a été l’un des rares législateurs à demander l’arrêt de la vaccination à l’ARNm.


Le gouvernement japonais admet les décès

Depuis le 2 juin 2025, le gouvernement japonais a admis que plus de 1 000 décès avaient été causés par la vaccination Covid-19, mais les produits à base d’ARNm restent sur le marché.


Les données japonaises prouvent que la mortalité post-vaccinale retardée est réelle – et largement invisible pour les systèmes actuels de surveillance de la sécurité. Étant donné que de nombreux décès surviennent des mois après l’injection, ils sont rarement liés au vaccin, ce qui masque l’ampleur réelle des dommages. Ce point aveugle a de profondes implications pour les programmes d’injection massive d’ARNm.

Le retrait immédiat de ces injections mortelles est absolument impératif.


Nicolas Hulscher, MPH

Épidémiologiste et administrateur de la Fondation McCullough

www.mcculloughfnd.org

Suivre la Fondation McCullough et son compte personnel sur X (anciennement Twitter) pour plus d’informations.

Japon: 21 millions de dossiers révèlent une augmentation massive de décès dûs aux vaccins Covid Lire la suite »

Association entre le statut vaccinal contre le SRAS-CoV-2 et le risque de syndrome grippal et de perte de journées de travail chez les professionnels de santé

Source : Nature

Abstrait

Arrière-plan

Dans la phase post-pandémique, l’intérêt d’une vaccination de rappel annuelle contre le SRAS-CoV-2 chez les professionnels de santé reste incertain. Dans cette étude de cohorte multicentrique, nous avons cherché à déterminer l’association entre le statut vaccinal contre le SRAS-CoV-2 et d’autres facteurs de risque, d’une part, et la survenue d’un syndrome respiratoire grippal et d’autre part, les journées de travail perdues en raison de ce syndrome.

Méthodes

Durant une période de forte transmission communautaire du SRAS-CoV-2 (de novembre 2023 à mai 2024), nous avons recueilli des données hebdomadaires sur les symptômes et les congés maladie, et utilisé une régression binomiale négative pour identifier les facteurs de risque de ces résultats chez 1 745 professionnels de santé. Afin de mettre en évidence l’effet du vaccin et de tenir compte des facteurs de confusion potentiels, une analyse de probabilité inverse pondérée a été réalisée.

Résultats

Dans les deux analyses, nous montrons qu’un plus grand nombre de vaccinations contre le SRAS-CoV-2 est associé à un risque accru de maladie respiratoire pseudo-grippale et d’absentéisme. Pour ce qui est de la maladie respiratoire pseudo-grippale, l’association est plus forte avec une vaccination plus récente qu’avec le nombre de vaccinations, ce qui suggère que l’effet s’atténue avec le temps. En revanche, la vaccination contre la grippe saisonnière est associée à une diminution du risque pour ces deux événements.

Conclusions

Sur la base de nos données, nous concluons que la vaccination de rappel contre le SRAS-CoV-2 ne contribue pas à la protection du personnel soignant dans un contexte post-pandémique. La vaccination contre le SRAS-CoV-2 pourrait même augmenter temporairement le risque d’infection symptomatique et d’absentéisme.

Résumé en langage clair

Dans les années qui ont suivi la pandémie de COVID-19, la nécessité d’un rappel annuel de la vaccination contre la COVID-19 pour les populations à faible risque, comme le personnel soignant, reste incertaine. Dans cette étude, 1 745 professionnels de santé en Suisse ont été suivis pendant plusieurs mois afin d’évaluer l’impact de leur statut vaccinal sur leur risque de développer un syndrome grippal et d’être absents du travail. L’étude a révélé que les personnes ayant récemment reçu un rappel de la COVID-19 étaient plus susceptibles de signaler des symptômes et de prendre un arrêt maladie. En revanche, les personnes vaccinées contre la grippe saisonnière étaient moins susceptibles de signaler des symptômes ou de s’absenter du travail. Ces résultats suggèrent que les rappels de la COVID-19 pourraient ne pas offrir de bénéfices clairs à court terme dans un contexte post-pandémique, et pourraient même augmenter le risque de maladie à court terme. Cela soulève des questions quant à la meilleure utilisation des rappels à l’avenir.

Introduction

Le vaccin contre le SRAS-CoV-2 a largement contribué à mettre fin à la pandémie dans le monde et des doses de rappel ont été recommandées pour les populations à risque. 1 , 2 Les professionnels de santé, en première ligne face à la pandémie, étaient initialement considérés comme une population à risque en raison de leur forte exposition aux patients infectieux. Dans le contexte actuel de transition vers l’endémicité du SRAS-CoV-2, l’intérêt d’une nouvelle vaccination pour cette population est sujet à débat, car la protection contre les souches virales du SRAS-CoV-2 actuellement en circulation est incertaine et la COVID-19 est généralement une maladie bénigne touchant les personnes jeunes ou d’âge moyen en bonne santé. De plus, les effets indésirables potentiels de la vaccination doivent être pris en compte. Les réactions immédiates après la vaccination, telles que douleur au point d’injection, maux de tête ou fièvre, sont fréquentes et, bien que généralement bénignes, peuvent être d’une gravité invalidante. 3 . Des études observationnelles récentes ont également suggéré un risque plus élevé de réinfection après une vaccination de rappel 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9 et bien que cela puisse être attribué à un biais de sélection 7 , 10 , une évaluation attentive des risques et des bénéfices est justifiée. D’autre part, une prévention efficace des infections pourrait préserver le personnel soignant en tant que ressource sociétale précieuse et, grâce à la prévention de la transmission, protéger également les patients.

Dans une cohorte de professionnels de santé, nous avons cherché à identifier les facteurs associés à la survenue d’épisodes de syndrome respiratoire grippal (SRG) et aux journées de travail perdues pour cause de SRG pendant une période de forte transmission communautaire du SRAS-CoV-2. Nous avons notamment cherché à identifier l’impact du statut vaccinal contre le SRAS-CoV-2 sur ces résultats. Les résultats suggèrent que, dans une population de professionnels de santé, la vaccination de rappel contre le SRAS-CoV-2 est associée à un risque temporairement accru de SRG et de journées de travail perdues, tandis que la vaccination contre la grippe est associée à un risque réduit.

Méthodes

Cadre et participants

Dans notre cohorte prospective multicentrique de professionnels de santé, les participants ont été recrutés dans neuf réseaux de soins de santé du nord et de l’est de la Suisse et suivis depuis août 2020. Tous les employés hospitaliers, en contact ou non avec les patients, âgés de 16 ans ou plus, étaient éligibles à l’inclusion et recrutés après avoir donné leur consentement éclairé. L’étude et le protocole ont été approuvés par le Comité d’éthique de la Suisse orientale (n° 2020–00502).

Collecte de données

En octobre 2023, tous les participants, nouveaux ou en cours d’inscription, ont fourni ou mis à jour leurs données de base (âge, sexe, déterminants de santé, facteurs liés à la vie professionnelle et sociale), ainsi que des informations sur leurs antécédents d’infection par le SARS-CoV-2 (nombre et date des résultats positifs) et leurs vaccinations contre le SARS-CoV-2 (nombre, date et type). Il leur a également été demandé de fournir un échantillon de sérum testé pour la recherche d’anticorps anti-spike (anti-S) et anti-nucléosides (anti-N) anti-SARS-CoV-2. Les anticorps anti-S et anti-N ont été détectés grâce au test immuno-électrochimiluminescence Roche Elecsys (Roche Diagnostics, Rotkreuz, Suisse). 11 . Dans les questionnaires de suivi hebdomadaires entre le 1er novembre St 2023 et 30 avril ème En 2024, les participants ont indiqué la présence de l’un des 22 symptômes respiratoires, gastro-intestinaux et généraux (tableau supplémentaire 1 ) avec une apparition aiguë (nouvelle apparition au cours des 7 jours précédents) au cours des 7 derniers jours, des jours d’absence du travail attribuables aux symptômes et ont documenté toute vaccination contre le SRAS-CoV-2 ou la grippe saisonnière, y compris des détails sur le type de vaccin.

Pour cette analyse, nous avons inclus uniquement les 1 745 participants (87,6 %) ayant fourni au moins 50 % des questionnaires de suivi (soit 13 ou plus). De plus, nous avons exclu les personnes ayant déclaré avoir reçu plus de quatre doses de vaccin, car ≥ 5 doses n’étaient recommandées que pour des populations hautement sélectionnées par le gouvernement suisse, ainsi que les personnes ayant reçu une vaccination contre le SRAS-CoV-2 pendant la période de suivi.

Prédicteurs et résultats

Le statut vaccinal a été utilisé comme principal prédicteur et traité comme une variable catégorielle, car nous avons supposé un effet non linéaire du nombre de vaccinations sur le résultat. Les participants ont été répartis selon qu’ils étaient non vaccinés ; qu’ils avaient reçu une ou deux doses de vaccin contre le SRAS-CoV-2 (car après la première vague de COVID-19, les personnes ayant reçu une dose de vaccin et une infection documentée étaient considérées comme complètement vaccinées), trois vaccinations (la majorité avec un premier rappel) ; ou quatre vaccinations (la majorité avec un deuxième rappel). Parmi les personnes ayant reçu quatre vaccinations, 85,2 % ont reçu le vaccin bivalent. Les définitions exactes des autres prédicteurs sont présentées dans le tableau supplémentaire 2 .

Le syndrome grippal a été choisi comme critère d’évaluation principal car il peut indiquer l’activité du SRAS-CoV-2 pendant les périodes de niveaux élevés de transmission communautaire. 12 , 13 Les tests de dépistage du SARS-CoV-2 ont été largement supprimés depuis la pandémie. Durant la période d’étude, 21,1 % des personnes testées en Suisse atteintes d’un syndrome grippal étaient positives au SARS-CoV-2 et 20,0 % à la grippe. 14 . Conformément aux Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) 15 et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) 16 Le syndrome grippal a été défini comme l’apparition de fièvre (≥ 38,0 °C) ou une sensation de fièvre ET un symptôme respiratoire (toux, mal de gorge, rhinite ou perte d’odorat) ET un début aigu ≤ 7 jours avant la date de déclaration respective. Des analyses de sensibilité ont été réalisées en utilisant deux définitions de cas différentes, l’une étant plus clémente (début aigu de fièvre ≥ 38,0 °C ou sensation de fièvre ET tout autre symptôme demandé), l’autre étant plus restrictive (fièvre ≥ 38,0 °C ou sensation de fièvre ET ≥ 1 symptôme général parmi fatigue, maux de tête et malaise ET ≥ 2 autres symptômes). Comme critère secondaire, le nombre de journées de travail perdues en raison de ces symptômes a été examiné.

Analyses statistiques

Les caractéristiques de base et les résultats selon le statut vaccinal ont été comparés à l’aide de tests du Chi carré bilatéraux pour les variables catégorielles et d’un test de Kruskal-Wallis bilatéral pour les variables continues (en supposant une distribution non normale).

Français Pour identifier les facteurs associés au nombre de syndromes grippaux et aux journées de travail perdues, une analyse de régression uni- et multivariée a été réalisée à l’aide de modèles binomiaux négatifs avec le nombre de questionnaires de suivi répondus comme terme de décalage (analyse de cas complète). Les ratios de taux d’incidence (IRR) avec les intervalles de confiance (IC) à 95 % correspondants ont été calculés avec ajustement pour les facteurs de confusion définis a priori sélectionnés en fonction des connaissances scientifiques des facteurs de risque et des associations trouvées précédemment dans notre cohorte. Il s’agissait de l’âge, du sexe, de l’indice de masse corporelle (IMC), du statut tabagique, de la présence de toute comorbidité pertinente (c.-à-d. cancer, troubles immunosuppresseurs, maladie cardiovasculaire, maladie pulmonaire), du fait de vivre avec des enfants de moins de 12 ans, du nombre total de prélèvements positifs au SRAS-CoV-2 signalés depuis le début de la pandémie et jusqu’en octobre 2023, du contact avec les patients et de la réception du vaccin contre la grippe saisonnière pour 2023/2024 (tableau supplémentaire 2 ). En raison d’une suspicion de multicolinéarité entre le statut vaccinal et la date de la dernière vaccination, deux modèles différents (modèle 1 : sans date de la dernière vaccination ; modèle 2 : avec date de la dernière vaccination) ont été ajustés. Afin de tenir compte du statut vaccinal contre la grippe comme facteur de confusion potentiellement le plus important, une analyse de sous-groupe pour le résultat SG a été réalisée, incluant uniquement les professionnels de santé non vaccinés contre la grippe saisonnière. Pour étudier l’effet des formulations de vaccins bivalents, une analyse de sensibilité supplémentaire a été réalisée, où les participants ayant reçu 3 ou 4 vaccins ont été regroupés afin d’éviter la multicolinéarité (les personnes ayant reçu des vaccins bivalents étant principalement celles ayant reçu 4 vaccins).

Afin de tester la robustesse de nos résultats et de réduire les facteurs de confusion potentiels lors de l’étude de l’effet du vaccin contre le SRAS-CoV-2, nous avons procédé à une pondération de la probabilité inverse du traitement (IPTW). Dans un premier temps, les scores de propension ont été calculés à l’aide d’une régression généralisée (fonction mnps du package R « twang ») avec comme critère d’évaluation le nombre de vaccins administrés et comme variables indépendantes connues pour influencer le risque d’infection par le SRAS-CoV-2 : l’âge, le sexe, l’IMC, les comorbidités, les contacts avec le patient, la présence d’enfants à domicile, les prélèvements positifs antérieurs et le statut tabagique. Pour tenir compte des scores de propension extrêmes et améliorer la robustesse, nous avons utilisé la méthode de pondération par chevauchement. 17 a été utilisé pour calculer les pondérations. L’équilibre des covariables après pondération a été évalué à l’aide des différences moyennes standardisées (DMS), les DMS inférieures à 0,1 indiquant un équilibre suffisant. Dans l’analyse IPTW, les deux modèles binomiaux négatifs ont été réalisés, ce qui a permis une estimation plus précise de l’effet moyen du traitement de la réception d’un certain nombre de vaccins sur le nombre de syndromes grippaux. Nous avons utilisé le logiciel statistique R (version 4.4.0) avec les packages « tableone », « nlme », « MASS » et « twang » pour les analyses. Le niveau de signification statistique a été défini à α = 0,05.

Résumé du rapport

De plus amples informations sur la conception de la recherche sont disponibles dans le résumé du rapport Nature Portfolio lié à cet article.

Résultats

Population

Français Sur les 2113 professionnels de santé ayant rempli le questionnaire de référence en septembre 2023, 1745 (82,6 %) ont été inclus, avec un âge médian de 46 ans (entre 17 et 70 ans) et 81,6 % étaient des femmes (Fig. 1 ). Parmi eux, 175 (10,0 %) n’étaient pas vaccinés, 364 (20,9 %) avaient reçu 1 ou 2 doses de vaccin, 895 (51,3 %) en avaient déclaré 3 et 311 (17,8 %) avaient déclaré 4 doses de vaccin. Les personnes ayant reçu 3 ou 4 doses de vaccin contre le SRAS-CoV-2 avaient tendance à être plus âgées, plus susceptibles de déclarer des comorbidités et d’avoir été vaccinées contre la grippe saisonnière. Elles ont également déclaré moins d’infections antérieures par le SRAS-CoV-2 et étaient moins susceptibles de présenter des anticorps antinucléosidiques (anti-N) détectables (Tableau 1 ). Français Parmi les personnes vaccinées contre le SRAS-CoV-2, 1’534 (97,7 %) avaient reçu ≥1 vaccin basé sur la technologie de l’ARN messager (ARNm) et 319 (18,3 %) avaient reçu ≥1 rappel avec un vaccin bivalent (Fig. 1 supplémentaire ). Parmi celles ayant reçu 4 doses de vaccin, 265 (85,2 %) avaient reçu le vaccin bivalent contre 54 (4,3 %) de celles ayant reçu moins de 4 doses.

figure 1
Fig. 1

Tableau 1 Caractéristiques de base des professionnels de santé en octobre 2023 ( n et %, sauf mention contraire)

Table pleine grandeur

Contexte épidémiologique et analyse univariée des résultats

Français La distribution de fréquence des syndromes grippaux (SG) – définis selon les CDC et l’ECDC – a suivi l’épidémiologie locale du SRAS-CoV-2 et de la grippe dans la population générale (Fig. 2 supplémentaire ), avec 748 (42,9 %) professionnels de santé déclarant au moins un SG pendant le suivi et 35,7 % (267/748) ayant connu plus d’un épisode. Au total, 853 (48,9 %) ont déclaré au moins un jour d’absence en raison de symptômes de SG, la majorité (76,6 %) étant en arrêt maladie pendant plusieurs jours. Dans l’analyse univariée, le statut vaccinal avec 3 et 4 doses était significativement associé au nombre de syndromes grippaux (IRR 1,34, IC à 95 % 1,05–1,74 et 1,41, IC à 95 % 1,06–1,87 respectivement), et, pour 3 doses également aux journées de travail perdues (IRR 1,38, IC à 95 % 1,01–1,85), (Fig. 2 ; pour les chiffres bruts, voir le tableau supplémentaire 3 ).

figure 2
Fig. 2 : Participants ayant connu des épisodes de syndrome grippal et journées de travail perdues pendant le suivi par groupe de vaccination.

Analyse multivariée des facteurs de risque associés au syndrome grippal

Français Dans le modèle de régression multivariable (binomiale négative) 1 (sans la variable heure de la dernière vaccination contre le SRAS-CoV-2), le risque de syndrome grippal était significativement associé au statut vaccinal pour les personnes ayant reçu 3 ou 4 vaccinations (aIRR 1,56, IC à 95 % 1,22-2,03 et 1,70, IC à 95 % 1,27-2,28, respectivement). De plus, le nombre de tests positifs au SRAS-CoV-2 et la présence de comorbidités étaient positivement associés au nombre d’épisodes de syndrome grippal, tandis que la vaccination contre la grippe saisonnière et l’âge étaient associés à une diminution du risque. Après l’inclusion du moment de la dernière vaccination (variable catégorielle basée sur les recommandations du gouvernement suisse dans le modèle 2), le risque de syndrome grippal n’était plus associé au nombre de vaccinations, mais une vaccination plus récente était significativement associée au nombre de syndromes grippaux (aIRR 1,32, IC à 95 % 1,07-1,62). Pour les autres variables, des résultats similaires à ceux du modèle 1 ont été observés (tableau 2 ). Les analyses de sensibilité, avec des définitions plus ou moins restrictives du syndrome grippal, ont montré les mêmes tendances (tableaux supplémentaires). 4 , 5 ) comme l’a fait une analyse de sensibilité évaluant l’effet des formulations de vaccins bivalents (tableau supplémentaire 6 ). La restriction de l’analyse aux personnes non vaccinées contre la grippe n’a pas non plus montré de différences (tableau supplémentaire 7 ). Tableau 2 Analyse de régression multivariée pour les facteurs associés au nombre d’épisodes de syndrome grippal comme résultat

Table pleine grandeur

Pondération de la probabilité inverse du traitement (IPTW)

Français Pour tester la robustesse de nos résultats, nous avons effectué une analyse de sensibilité en utilisant l’IPTW qui tient compte davantage des facteurs de confusion potentiels en équilibrant les caractéristiques des participants entre les catégories de statut vaccinal. Après application de la pondération de chevauchement, toutes les covariables incluses dans les modèles ci-dessus, à l’exception du nombre d’écouvillons positifs, ont été équilibrées avec succès (Fig. 3 supplémentaire ). Les résultats des modèles binomiaux négatifs dans la population IPTW avec un syndrome grippal comme résultat étaient similaires à ceux du modèle 2, l’heure de la dernière vaccination (aIRR 1,26, IC à 95 % 1,12-1,43) et la vaccination contre la grippe saisonnière (aIRR 0,87, IC à 95 % 0,79-0,96) étant significativement associées au résultat, contrairement au statut vaccinal (Tableau 3 ). Tableau 3 Modèle binomial négatif pour l’association de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 avec le nombre d’épisodes de syndrome grippal après application d’une pondération de probabilité inverse

Table pleine grandeur

Résultat secondaire : perte de journées de travail

Français Dans l’analyse multivariée, le statut vaccinal contre le SRAS-CoV-2 a également montré une association avec le nombre cumulé de jours de travail perdus en raison d’un syndrome grippal (aIRR pour 1 ou 2 vaccinations 1,13, IC à 95 % 0,80–1,58 ; pour 3 vaccinations 1,49, IC à 95 % 1,08–2,01 ; pour 4 vaccinations 1,50, IC à 95 % 1,04–2,13), tout comme la présence de comorbidités, le nombre d’écouvillons positifs au SRAS-CoV-2 et l’IMC. La vaccination contre la grippe et le contact direct avec les patients étaient associés à un nombre réduit de jours perdus (tableau 4 ). Tableau 4 Analyse de régression multivariée des facteurs associés aux journées de travail perdues

Table pleine grandeur

Discussion

Dans cette étude des facteurs associés aux épisodes de syndrome grippal post-pandémique et à l’absentéisme au travail, nous avons constaté que le nombre de vaccinations contre le SRAS-CoV-2 et les infections antérieures par le SRAS-CoV-2 étaient positivement associés à ces deux résultats. En revanche, la vaccination contre la grippe saisonnière était corrélée à une diminution du risque. Concernant la vaccination contre le SRAS-CoV-2, la forte association avec une vaccination plus récente par rapport au nombre absolu de doses de vaccin suggère un effet temporel. Ce signal était cohérent dans l’analyse IPTW et les analyses de sensibilité.

Avec plus d’un tiers des professionnels de santé souffrant de syndrome grippal pendant l’hiver et une perte moyenne de deux jours de travail par employé, les infections respiratoires constituent un fardeau important dans notre cohorte. La vaccination contre le SARS-CoV-2 n’a pas été associée à un effet protecteur contre le syndrome grippal. Au contraire, nous avons observé un risque cliniquement significatif de syndrome grippal, avec une augmentation pouvant atteindre 70 %. Ces résultats concordent avec plusieurs études récemment publiées qui se sont concentrées sur le risque de réinfection par le SARS-CoV-2. 7 , 8 , 9 , 18 Ils ont rapporté des rapports de risque compris entre 1,4 et 3,6 pour les personnes vaccinées contre le SRAS-CoV-2 par rapport à celles qui n’en avaient pas reçu (ou moins de doses). 4 , 7 , 8 , 9 . Dans nos données, cette association de risque était plus forte avec une vaccination plus récente qu’avec le nombre de doses reçues, ce qui suggère que l’association est temporaire et s’atténue avec le temps.

L’association entre la vaccination de rappel contre le SRAS-CoV-2 et un risque accru de réinfection par le SRAS-CoV-2 a été émise comme hypothèse, en raison d’un biais de sélection survenant lors de l’analyse des individus ayant déjà été infectés et qui pourraient être plus sensibles en moyenne. 10 Afin de tenir compte de ces facteurs liés aux données observationnelles, l’IPTW a été réalisée, et les résultats suggèrent une relation de cause à effet entre la vaccination contre le SRAS-CoV-2 et les résultats. De plus, l’association est restée significative même après ajustement en fonction du nombre d’infections antérieures par le SRAS-CoV-2, ce qui pourrait servir de substitut à la sensibilité individuelle. De plus, l’association entre la vaccination contre la grippe saisonnière et la diminution du risque de résultats est conforme aux données largement acceptées. 19 , 20 , 21 . De plus, la taille de l’effet correspond aux preuves rassemblées 19 , 20 , 21 Ce qui confirme la validité de nos résultats. Plusieurs études en laboratoire suggèrent une empreinte immunitaire lors d’une vaccination de rappel contre le SRAS-CoV-2 ; cependant, les données sur les mécanismes biologiques explicatifs sont rares. Certaines études suggèrent que les vaccins contre le SRAS-CoV-2 pourraient avoir des effets immunologiques hétérologues et altérer la réponse immunitaire innée. 22 , 23 , 24 Il est intéressant de noter que la variabilité et l’étendue des changements métaboliques et transcriptomiques des cellules immunitaires innées face à divers stimuli se sont avérées accrues après la vaccination contre le SRAS-CoV-2 à transmission vectorielle. 22 , mais atténué après la vaccination à ARNm contre le SRAS-CoV-2 25 , qui a été reçu par la majorité de notre cohorte. De plus, des altérations du système immunitaire adaptatif ont été mises en évidence dans des modèles animaux avec des nanoparticules lipidiques hautement immunogènes issues de vaccins à ARNm contre le SARS-CoV-2. 26 , 27 , induisant l’épuisement des lymphocytes T 27 Comme pour nos résultats, une diminution de cet effet au fil du temps a été observée. De plus, la protection contre la réinfection est différemment influencée par l’immunité acquise grâce à l’infection, à la vaccination ou à une combinaison des deux. 6 , 28 L’infection naturelle, également reflétée par un taux d’anti-N plus élevé, semble être corrélée à la protection 29 , et la proportion de personnes anti-N-positives observée dans les groupes les moins vaccinés de notre cohorte pourrait ainsi contribuer à l’association observée. De plus, il a été démontré que l’application de calendriers vaccinaux hétérologues (c.-à-d. formulations vaccinales à ARNm et à vecteur) est associée à une diminution du risque de COVID-19. 30 . Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour élucider la présence et la nature des mécanismes sous-jacents à l’association observable.

Il est intéressant de noter que les professionnels de santé impliqués dans les soins directs aux patients ont déclaré moins de jours d’arrêt maladie, malgré l’absence de différence dans le nombre de syndromes grippaux. Des études antérieures ont montré qu’une grande proportion de professionnels de santé atteints de syndromes grippaux travaillent malgré des symptômes. 31 , 32 . Pendant la pandémie, aucune différence n’a été observée entre les personnes en contact avec les patients et celles qui n’y étaient pas en contact. 33 , le comportement post-pandémique pourrait être plus comparable aux habitudes pré-pandémiques 34 lorsque le sens du devoir envers les patients a conduit de nombreux professionnels de santé à travailler malgré les symptômes 35 , 36 Cela expose non seulement les patients, mais aussi les autres professionnels de santé à un risque d’infection. 37 , 38 , 39 et pourrait contribuer à la perte moyenne de deux jours de travail par travailleur de la santé au cours d’une seule saison hivernale. Conformément aux rapports précédents 31 , 34 Ces chiffres représentent un fardeau important pour les systèmes de santé. Cela souligne la nécessité d’identifier des stratégies pour protéger les professionnels de santé contre les syndromes grippaux.

Un point fort important de notre étude réside dans la disponibilité d’informations détaillées sur les symptômes hebdomadaires, issues d’une cohorte présentant une réponse élevée et un faible taux d’attrition. De plus, le groupe relativement important de personnes non vaccinées offre des opportunités uniques et constitue un atout majeur. Le statut vaccinal est par ailleurs clairement défini pour chaque individu et, bien qu’autodéclaré, sa fiabilité a été démontrée par des validations antérieures. 11 , 40 Cependant, notre étude présente des limites. Premièrement, nous n’avons pas testé les agents pathogènes ; les étiologies virales ne peuvent donc être extrapolées qu’à partir d’une corrélation avec les données épidémiologiques locales. Bien que les professionnels de santé puissent avoir une exposition accrue aux agents pathogènes respiratoires en raison de leur profession, nous n’avons pas constaté de lien entre le contact avec les patients et le nombre de syndromes grippaux. Deuxièmement, la dernière vaccination contre le SRAS-CoV-2 remontait à plus d’un an pour la grande majorité de notre cohorte, tandis que la vaccination contre la grippe saisonnière pouvait également être administrée pendant la période de suivi. Cela pourrait fausser les résultats ; cependant, une analyse de sensibilité incluant uniquement les personnes non vaccinées contre la grippe n’a montré aucune divergence. Troisièmement, l’effet des vaccins bivalents n’a pas pu être inclus dans notre modèle principal en raison de la multicolinéarité. Cependant, selon les résultats de notre analyse de sensibilité, nous n’avons observé aucun effet supplémentaire du vaccin bivalent. Quatrièmement, nous n’avons inclus que des professionnels de santé majoritairement en bonne santé et de sexe féminin, ce qui limite la généralisabilité à d’autres populations, et la population étudiée est relativement petite. Cinquièmement, bien que l’IPTW soit une méthode reconnue et doublement robuste pour la pseudo-randomisation des études observationnelles, seuls les facteurs de confusion connus peuvent être pris en compte, laissant la possibilité d’un facteur de confusion non mesuré. Enfin, nous ne pouvons que spéculer sur les mécanismes immunologiques susceptibles d’être à l’origine de ces résultats. N’ayant obtenu aucun échantillon cellulaire des participants, nous n’avons pas pu approfondir les mécanismes qui impliquent très probablement les voies de l’immunité cellulaire. De plus, les facteurs de confusion résiduels et les limites posées par la conception de l’étude pourraient contribuer aux effets observés.

Sur la base de nos données, nous concluons que la vaccination de rappel contre le SRAS-CoV-2 n’a pas contribué à une protection mesurable des personnels de santé étudiés et pourrait même augmenter temporairement le risque d’infection symptomatique et d’absentéisme. Cependant, des recherches complémentaires confirmant nos résultats et examinant les mécanismes immunologiques supposés à l’origine de ce phénomène sont nécessaires.

Disponibilité des données

Les données de la figure 2 sont présentées dans le tableau supplémentaire 3. Les données brutes de l’étude ne sont pas encore accessibles au public, car des analyses complémentaires sont en cours. Cependant, elles sont disponibles auprès de l’auteur correspondant sur demande raisonnable.

Disponibilité des codes

Les codes statistiques sont disponibles sur le référentiel de données dryad ( https://doi.org/10.5061/dryad.v41ns1s88 ) 41 .

Références

  1. Organisation mondiale de la Santé. Feuille de route SAGE de l’OMS pour la priorisation des utilisations des vaccins contre la COVID-19. https://www.who.int/publications/i/item/WHO-2019-nCoV-Vaccines-SAGE-Prioritization-2023.1 (2023).
  2. Office fédéral de la santé publique (OFSP). Directives et recommandations pour la vaccination contre la Covid-19 [allemand]. https://backend.bag.admin.ch/fileservice/sdweb-docs-prod-bagadminch-files/files/2025/03/18/7109ca20-df42-4a90-a84b-9d356f217877.pdf (2023).
  3. Patel, R., Kaki, M., Potluri, VS, Kahar, P. & Khanna, D. Une revue complète des vaccins contre le SRAS-CoV-2 : Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson. Hum. Vaccin Immunother. 18 , 2002083 (2022). PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  4. Reynolds, CJ et al. Le renforcement immunitaire par B.1.1.529 (Omicron) dépend de l’exposition antérieure au SARS-CoV-2. Science 377 , eabq1841 (2022). CAS   PubMed   Google Scholar  
  5. Roltgen, K. et al. Empreinte immunitaire, étendue de la reconnaissance des variants et réponse du centre germinatif dans l’infection et la vaccination humaines par le SARS-CoV-2. Cellule 185 , 1025–1040.e1014 (2022). CAS   PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  6. Hoffmann, M. et al. Effet de l’immunité hybride et de la vaccination de rappel bivalente sur la neutralisation de la sous-lignée omicron. Lancet Infect. Dis. 23 , 25–28 (2023). PubMed   Google Scholar  
  7. Chalupka, A. et al. Efficacité d’une quatrième dose de vaccin contre le SRAS-CoV-2 chez des personnes précédemment infectées en Autriche. Eur. J. Clin. Invest 54 , e14136 (2024). CAS   PubMed   Google Scholar  
  8. Chemaitelly, H. et al. Historique de la vaccination primaire et de rappel et protection contre la réinfection par Omicron. Sci. Adv. 9 , eadh0761 (2023). PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  9. Eythorsson, E., Runolfsdottir, HL, Ingvarsson, RF, Sigurdsson, MI & Palsson, R. Taux de réinfection par le SARS-CoV-2 lors d’une vague Omicron en Islande. JAMA Netw. Open 5 , e2225320 (2022). PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  10. Monge, S., Pastor-Barriuso, R. & Hernan, MA L’effet d’empreinte des vaccins contre la covid-19 : un biais de sélection attendu dans les études observationnelles. BMJ 381 , e074404 (2023). PubMed   Google Scholar  
  11. Kahlert, CR et al. Facteurs non professionnels et professionnels associés à des anticorps spécifiques contre le SRAS-CoV-2 chez les travailleurs hospitaliers – Une étude transversale multicentrique. Clin. Microbiol. Infect. 27 , 1336–1344 (2021). CAS   PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  12. Cobb, NL et al. Systèmes mondiaux de surveillance de la grippe pour détecter la propagation de maladies pseudo-grippales négatives à la grippe pendant la pandémie de COVID-19 : analyses des valeurs aberrantes des séries chronologiques de 2015 à 2020. PLoS Med. 19 , e1004035 (2022). CAS   PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  13. Dietz, E. et al. Positivité du SARS-CoV-2, de la grippe A/B et du virus respiratoire syncytial et association avec un syndrome grippal et des symptômes autodéclarés, au cours de la saison hivernale 2022/23 au Royaume-Uni : une cohorte de surveillance longitudinale. BMC Med. 22 , 143 (2024). CAS   PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  14. Office fédéral de la santé publique (OFSP). Tableau de bord des maladies infectieuses : Grippe saisonnière. https://www.idd.bag.admin.ch/diseases/influenza/overview (2024).
  15. Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). Surveillance de la grippe aux États-Unis : objectif et méthodes. https://www.cdc.gov/fluview/overview/?CDC_AAref_Val=https://www.cdc.gov/flu/weekly/overview.htm (2025).
  16. Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Décision d’exécution (UE) 2018/945 de la Commission du 22 juin 2018 relative aux maladies transmissibles et aux problèmes sanitaires particuliers connexes devant faire l’objet d’une surveillance épidémiologique, ainsi qu’aux définitions de cas pertinentes (Journal officiel de l’Union européenne, 2018). https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32018D0945&from=FR#page=24 .
  17. Li, F., Thomas, LE & Li, F. Aborder les scores de propension extrême via les pondérations de chevauchement. Am. J. Epidemiol. 188 , 250–257 (2019). PubMed   Google Scholar  
  18. Shrestha, NK et al. Vaccination de rappel contre la maladie à coronavirus 2019 chez les personnes précédemment infectées ou vaccinées. Clin. Infect. Dis. 75 , 2169–2177 (2022). PubMed   Google Scholar  
  19. Thomas, RE, Jefferson, T. & Lasserson, TJ Vaccination contre la grippe pour les professionnels de santé qui travaillent avec les personnes âgées. Cochrane Database Syst. Rev. , CD005187 (2010). https://doi.org/10.1002/14651858.CD005187.pub3 .
  20. Li, T. et al. Une revue systématique et une méta-analyse de la vaccination contre la grippe saisonnière des agents de santé. Vaccins 9 , 1104 (2021). PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  21. Imai, C. et al. Une revue systématique et une méta-analyse des effets épidémiologiques et économiques directs de la vaccination contre la grippe saisonnière sur les professionnels de santé. PLoS One 13 , e0198685 (2018). PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  22. Murphy, DM et al. Une immunité entraînée est induite chez l’homme après immunisation avec un vaccin à vecteur adénoviral contre la COVID-19. J. Clin. Invest. 133 , e162581 (2023). CAS   PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  23. Noe, A. et al. La vaccination BNT162b2 contre la COVID-19 chez les enfants modifie les réponses des cytokines aux agents pathogènes hétérologues et aux agonistes des récepteurs de type Toll. Front. Immunol. 14 , 1242380 (2023). CAS   PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  24. Arunachalam, PS et al. Vaccinologie systémique du vaccin à ARNm BNT162b2 chez l’homme. Nature 596 , 410–416 (2021). CAS   PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  25. Fohse, K. et al. L’impact du vaccin à ARNm BNT162b2 sur les réponses immunitaires adaptatives et innées. Clin. Immunol. 255 , 109762 (2023). CAS   PubMed   Google Scholar  
  26. Li, C. et al. Mécanismes de l’immunité innée et adaptative au vaccin Pfizer-BioNTech BNT162b2. Nat. Immunol. 23 , 543–555 (2022). CAS   PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  27. Qin, Z., Bouteau, A., Herbst, C. & Igyarto, BZ La pré-exposition à l’ARNm-LNP inhibe les réponses immunitaires adaptatives et modifie la forme immunitaire innée de manière héréditaire. PLoS Pathog. 18 , e1010830 (2022). CAS   PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  28. Babouee Flury, B. et al. Risque et symptômes de la COVID-19 chez les professionnels de santé en fonction du statut immunitaire de base et de la vaccination de rappel pendant les vagues Delta et Omicron en Suisse – Une étude de cohorte multicentrique. PLoS Med. 19 , e1004125 (2022). CAS   PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  29. Dowell, AC et al. Anticorps spécifiques de la nucléocapside comme corrélat de protection contre la réinfection par le SARS-CoV-2 chez les enfants. J. Infect. 87 , 267–269 (2023). CAS   PubMed   Google Scholar  
  30. Andersson, NW et al. Efficacité comparative des schémas vaccinaux hétérologues à troisième dose contre la COVID-19 sévère pendant la prédominance d’omicron dans les pays nordiques : analyses de cohorte basées sur la population. BMJ 382 , e074325 (2023). PubMed   Google Scholar  
  31. Blanchet Zumofen, MH, Frimpter, J. & Hansen, SA Impact de la grippe et des syndromes grippaux sur les résultats de productivité au travail : une revue systématique de la littérature. Pharmacoeconomics 41 , 253–273 (2023). PubMed   Google Scholar  
  32. Kuster, SP et al. Absentéisme et présentéisme chez les professionnels de santé en raison de maladies respiratoires. Infect. Control Hosp. Epidemiol. 42 , 268–273 (2021). PubMed   Google Scholar  
  33. Linsenmeyer, K. et al. Présentéisme pour maladie chez les professionnels de la santé pendant la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) : une étude de cohorte observationnelle. Infect. Control Hosp. Epidemiol. 44 , 1693–1696 (2023). PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  34. Chiu, S. et al. Travailler avec un syndrome grippal : présentéisme parmi le personnel de santé américain pendant la saison grippale 2014-2015. Am. J. Infect. Control 45 , 1254–1258 (2017). PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  35. Peter, KA et al. Étendue et facteurs prédictifs du présentéisme chez les professionnels de santé travaillant dans les hôpitaux, les maisons de retraite et les organismes de soins à domicile suisses. Sci. Rep. 13 , 12042 (2023). CAS   PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  36. Hoang Johnson, D. et al. Obstacles et facteurs favorisant l’absentéisme dû à un syndrome grippal chez les professionnels de santé dans un système de soins de santé tertiaires, saison grippale 2017-2018. Infect. Control Hosp. Epidemiol. 42 , 1198–1205 (2021). PubMed   Google Scholar  
  37. Huttunen, R. & Syrjanen, J. Les professionnels de santé comme vecteurs de maladies infectieuses. Eur. J. Clin. Microbiol. Infect. Dis. 33 , 1477–1488 (2014). CAS   PubMed   Google Scholar  
  38. Vanhems, P. et al. Risque de syndrome grippal dans un contexte de soins de santé aigus lors des épidémies de grippe communautaire en 2004-2005, 2005-2006 et 2006-2007 : une étude prospective. Arch. Intern Med. 171 , 151–157 (2011). PubMed   Google Scholar  
  39. Yassi, A., McGill, M., Holton, D. et Nicolle, L. Morbidité, coût et rôle de la transmission par les professionnels de la santé lors d’une éclosion de grippe dans un hôpital de soins tertiaires. Can. J. Infect. Dis. 4 , 52–56 (1993). CAS   PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  40. Kohler, P. et al. Impact du statut d’anticorps anti-SARS-CoV-2 de base sur la surveillance syndromique et le risque de COVID-19 ultérieur – une étude de cohorte multicentrique prospective. BMC Med 19 , 270 (2021). CAS   PubMed   PubMed Central   Google Scholar  
  41. Code statistique pour modèles multivariables. Dépôt de données numériques Dryad. https://doi.org/10.5061/dryad.v41ns1s88 .

Télécharger les références

Remerciements

Ce travail a été soutenu par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (numéro de subvention 31CA30_196544 ; numéro de subvention PZ00P3_179919 à Philipp Kohler) et l’Académie suisse des sciences médicales (numéro de subvention YTCR 12/22 à Tamara Dörr).

Informations sur l’auteur

Notes de l’auteur

  1. Ces auteurs ont contribué de manière égale : Tamara Dörr, Joanne Lacy.

Auteurs et affiliations

  1. HOCH, Hôpital cantonal de Saint-Gall, Service des maladies infectieuses, de la prévention des infections et de la médecine des voyages, Saint-Gall, Suisse Tamara Dörr, Fabian Grässli, Matthias Schlegel, Christian R. Kahlert, Stefan P. Kuster, Philipp Kohler & Simone Kessler
  2. Institut d’épidémiologie, de biostatistique et de prévention (EBPI), Université de Zurich, Zurich, Suisse Joanne Lacy, Tala Ballouz, Sarah Haile, Milo A. Puhan et Philipp Kohler
  3. Hôpital cantonal des Grisons, Coire, Suisse Alexia Cousins
  4. Clinique gériatrique de Saint-Gall, Saint-Gall, Suisse Emina Kocan
  5. Centre de réadaptation neurologique de Zihlschlacht, Zihlschlacht, Suisse J. Carsten Möller
  6. Clinique Hirslanden Stephanshorn, Saint-Gall, Suisse Matthias von Kietzell
  7. Groupe hospitalier Fuerstenland Toggenburg, Wil, Suisse Markus Rütti
  8. Clinique Hirslanden de Zurich, Zurich, Suisse Reto Stocker, Joelle Keller, Maja F. Müller & Philip Rieder
  9. Groupe hospitalier de Thurgovie, Service des maladies infectieuses et d’épidémiologie hospitalière, Münsterlingen, Suisse Danielle Vuichard Gysin
  10. Département de recherche et développement, Centre national suisse de prévention des infections (Swissnoso), Berne, Suisse Danielle Vuichard Gysin
  11. Département des maladies infectieuses et d’épidémiologie hospitalière, Hôpital pédiatrique de Suisse orientale, Saint-Gall, Suisse Christian R. Kahlert
  12. Services de psychiatrie du canton de Saint-Gall, Saint-Gall, Suisse Stephan Goppel
  13. Centre de médecine de laboratoire Dr Risch Suisse orientale SA, Buchs, Suisse Lorenz Risch
  14. Université privée de la Principauté du Liechtenstein, Triesen, Liechtenstein Lorenz Risch
  15. Centre de médecine de laboratoire, Institut de chimie clinique, Université de Berne, Hôpital de l’Île, Berne, Suisse Lorenz Risch

Consortiums

pour le groupe d’étude SURPRISE+

  • Alexia Cousins
  • , Tamara Door
  • , Stephan Goppel
  • , Fabian Grässli
  • , Christian R. Kahlert
  • , Joëlle Keller
  • , Simone Kessler
  • , Philipp Kohler
  • , Stefan P. Kuster
  • , J. Carsten Möller
  • , Maja F. Müller
  • , Philippe Rieder
  • , Lorenz Risch
  • , Markus Rütti
  • , Matthias Schlegel
  • , Reto Stocker
  • , Matthias von Kietzell
  • & Danielle Vuichard Gysin

Contributions

Français PK, CRK, MS et SPK ont été impliqués dans l’acquisition du financement et la gestion de la cohorte ; PK, CRK, SPK et TD ont développé le concept de l’étude ; FG était responsable de la gestion des données ; PK, MAP, JL, SH, TB et TD ont été impliqués dans la planification de l’analyse statistique qui a été menée par JL et TD ; AC, EK, JCM, MvK, MR, RS, DV-G., CRK et PK étaient responsables de la collecte des données et des demandes de renseignements des participants dans leurs institutions respectives ; TD, JL et PK ont rédigé le manuscrit principal. TD, JL, TB, AC, FG, SH, EK, JCM, MAP, MS, MvK, MR, RS, DV-G., CRK, SPK et PK ont donné un examen critique et édité le manuscrit.

Auteur correspondant

Correspondance à Philippe Kohler .

Déclarations éthiques

Intérêts concurrents

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêts.

Éthique

L’étude a été approuvée par le Comité d’éthique de la Suisse orientale (#2020–00502).

Évaluation par les pairs

Informations sur l’évaluation par les pairs

: Communications Medicine remercie Ya-Jankey Jagne et Eero Poukka pour leur contribution à l’évaluation par les pairs de ce travail. [Un fichier d’évaluation par les pairs est disponible].

Association entre le statut vaccinal contre le SRAS-CoV-2 et le risque de syndrome grippal et de perte de journées de travail chez les professionnels de santé Lire la suite »

Les États-Unis mettent fin à 500 millions de dollars de projets sur les vaccins à ARN messager

Source : France Soir

Dans une décision qui suscite autant d’espoir que de controverses, le Secrétaire américain à la Santé et aux Services humains, Robert F. Kennedy Jr., a annoncé mardi la terminaison de 22 contrats de développement de vaccins à ARN messager (ARNm), représentant près de 500 millions de dollars de fonds publics. Cette mesure, dévoilée via un communiqué officiel et relayée sur les réseaux sociaux par de nombreux comptes comme @VigilantFox, marque un tournant majeur dans la politique vaccinale américaine et reflète les positions critiques de longue date de Kennedy à l’égard de cette technologie.

HHS
Une décision radicale basée sur des critiques scientifiques

With the conclusion that mRNA shots are ineffective against respiratory viruses, prolonged pandemics, and encourage mutations, Kennedy declared:

“mRNA technology poses MORE risk than benefits for these respiratory viruses.” pic.twitter.com/SOzJJidnvv

— The Vigilant Fox 🦊 (@VigilantFox) August 5, 2025

Il a ajouté que « une seule mutation peut rendre ces vaccins inefficaces », une affirmation reprise dans le fil de discussion de @VigilantFox, qui y voit une confirmation des préoccupations exprimées par certains vaccinologues, comme le Dr Geert Vanden Bossche, depuis des années

Plus provocante encore est l’affirmation de Kennedy selon laquelle les vaccins à ARNm auraient pu contribuer à prolonger la pandémie de COVID-19 en encourageant de nouvelles mutations virales. « En vaccinant pendant une pandémie, on crée un terrain propice à la réplication de variants encore plus infectieux », a-t-il expliqué, suggérant que cette technologie présente « plus de risques que d’avantages » pour les virus respiratoires. 

Cette déclaration a été accompagnée d’une annonce choc : l’Autorité de recherche et développement biomédical avancé (BARDA) mettra fin aux investissements dans ces 22 projets, libérant ainsi des fonds pour des plateformes vaccinales jugées « plus sûres et plus larges ».

Un contexte de scepticisme envers les vaccins à ARNm

Cette décision s’inscrit dans une série de mesures prises par Kennedy depuis son entrée en fonction. Elle a été marquée par l’approche quasi unanime et opposée des médias mainstream qui n’hésitent pas à lui le caractériser comme un antivax en lui rappelant sans preuve son scepticisme historique envers les vaccins. Kennedy est connu pour ses demandes répétées sur les preuves scientifiques afin d’étayer des positions sur les politiques vaccinales notamment concernant la sécurité vaccinale. Il a déjà supprimé les recommandations de vaccins COVID-19 pour les enfants en bonne santé et les femmes enceintes, et a remplacé le comité consultatif sur les immunisations du CDC par des membres alignés sur ses vues. 

Le fil de @VigilantFox souligne que cette annonce représente « le plus grand coup porté jusqu’à présent au complexe industriel biomédical », qui espérait étendre l’utilisation de l’ARNm à de nombreuses autres maladies. Kennedy a toutefois précisé que cette décision ne constitue pas un rejet total de la technologie ARNm, mais qu’elle se limite aux virus respiratoires. Il a promis un recentrage sur des alternatives comme les vaccins à virus entier ou d’autres plateformes innovantes, bien que les détails de ces « meilleures solutions » restent flous pour l’instant.

Réactions mitigées et inquiétudes

La nouvelle a suscité des réactions polarisées. Les partisans de Kennedy, comme @VigilantFox, saluent une victoire contre une technologie qu’ils jugent risquée, rappelant que des voix dissidentes avaient été censurées par le passé pour avoir soulevé ces préoccupations. « Nous avions raison depuis le début », a écrit l’auteur, un ancien professionnel de santé qui affirme avoir été banni de Twitter pour avoir partagé des informations similaires.

En revanche, les experts médicaux et les organisations de santé publique expriment une profonde inquiétude.

Alors que les preuves s’accumulent contre les vaccins à ARNm et que certaines analyses (comme celle de Raphael Lataster, ou de Ioanidis) remettent en question les bénéfices des vaccins à ARNm, des spécialistes estiment encore que les vaccins à ARNm, développés rapidement lors de la pandémie grâce à des initiatives comme Operation Warp Speed, auraient sauvé des millions de vies en réduisant la gravité des infections. « Abandonner cette technologie nous rend vulnérables face aux futures pandémies », a averti un commentateur médical sur X. 

Tandis que d’autres soulignent que les mutations virales surviennent indépendamment de la vaccination. Les preuves apportées par ces individus proviennent de sources scientifiques qui sont trop souvent liées à l’industrie pharmaceutiques, certains font d’ailleurs l’objet d’enquêtes par le ministère de la justice.

Une refonte de la politique de santé publique

Cette décision intervient dans un contexte de transformation plus large de la politique de santé américaine sous l’égide de Kennedy, qui dirige le programme « Make America Healthy Again » (MAHA). Parmi les mesures précédentes, on note la fin du financement de recherches sur l’hésitation vaccinale et la suppression de contrats avec des entreprises comme Moderna pour des vaccins contre la grippe aviaire. 

Les critiques accusent Kennedy de privilégier des idéologies personnelles au détriment de la science établie, tandis que ses soutiens y voient une remise en question nécessaire des pratiques établies. Pour l’heure, le Département de la Santé et des Services humains maintient que cette réorientation vise à privilégier des plateformes avec des « dossiers de sécurité plus solides ».

Cependant, l’absence de détails concrets sur les alternatives proposées est la porte d’entrée pour les critiques qui y voient une incertitude sur la stratégie future des États-Unis face aux menaces sanitaires sans toutefois regarder les éléments factuels.

La décision de Robert F. Kennedy Jr. de mettre fin à 500 millions de dollars de projets sur les vaccins à ARNm marque un tournant controversé dans la politique de santé américaine. Si elle ravit ses partisans et ceux qui remettent en question la technologie ARNm, elle inquiète les experts qui y voient une menace pour la préparation aux pandémies futures. Alors que le débat fait rage, les yeux sont tournés vers Washington pour voir comment cette refonte se traduira dans les mois à venir, dans un climat de polarisation croissante autour des vaccins.

Les États-Unis mettent fin à 500 millions de dollars de projets sur les vaccins à ARN messager Lire la suite »

Vaccins à ARNm synthétiques et dysrégulation transcriptomique : données probantes issues d’événements indésirables et de cancers d’apparition récente après la vaccination

Abstrait

Source : preprints.org

Contexte/Objectifs : Les vaccins à ARNm synthétiques ont soulevé des inquiétudes concernant l’expression prolongée de la protéine Spike, l’activation immunitaire et les effets hors cible potentiels. Cette étude examine les altérations transcriptomiques chez les personnes présentant de nouveaux événements indésirables ou un cancer après la vaccination par ARNm contre la COVID-19. Méthodes : Un séquençage d’ARN en vrac a été effectué sur le sang périphérique de deux groupes de patients : des personnes présentant de nouveaux événements indésirables non malins et des personnes nouvellement diagnostiquées d’un cancer après la vaccination. Un groupe témoin de personnes en bonne santé a été utilisé à des fins de comparaison. L’expression différentielle des gènes a été analysée à l’aide de DESeq2, et une analyse d’enrichissement des ensembles de gènes (GSEA) a été réalisée à l’aide de la base de données MSigDB et d’ensembles de gènes personnalisés. Résultats : Les deux groupes de patients vaccinés ont présenté une dysrégulation transcriptionnelle généralisée. Dans le groupe des événements indésirables non malins, les enrichissements caractéristiques comprenaient un dysfonctionnement mitochondrial, un stress médié par le protéasome, une instabilité transcriptomique et une inflammation systémique. Le groupe cancéreux a présenté des caractéristiques supplémentaires d’instabilité génomique et de reprogrammation épigénétique. Français La dégradation médiée par le non-sens (NMD), le stress ribosomique et l’activation de MYC étaient prédominants dans les deux groupes, tandis que la signalisation immunitaire via les TLR et les interférons de type I était particulièrement élevée chez les patients atteints de cancer. Conclusions : Les profils transcriptomiques observés indiquent des réponses persistantes au stress cellulaire, un dysfonctionnement mitochondrial et une dysrégulation immunitaire après exposition aux vaccins à ARNm, potentiellement chez les individus sensibles. Des signatures moléculaires partagées et distinctes dans les deux cohortes démontrent des mécanismes sous-jacents contribuant à la symptomatologie et aux complications post-vaccinales, y compris l’oncogenèse et/ou la progression de la maladie maligne. Ces résultats soulignent la nécessité d’une étude plus approfondie de la sécurité à long terme des vaccins à ARNm et de la variabilité de la réponse de l’hôte.

Mots-clés:

vaccin à ARNm ; nouveaux symptômes post-vaccinaux ; transcriptomique ; GSEA ; dysfonctionnement mitochondrial ; protéine de pointe ; dysrégulation immunitaire ; instabilité épigénétique ; événements indésirables ; cancer post-vaccinal

Sujet:

Biologie et sciences de la vie Biochimie et biologie moléculaire

1. Introduction

Français Les vaccins à ARNm synthétiques ont introduit une nouvelle plateforme dans l’immunisation humaine en codant des antigènes viraux dans des molécules d’ARNm chimiquement modifiées et encapsulées dans des nanoparticules lipidiques. Bien qu’initialement promus pour leur production rapide et leur forte immunogénicité, un nombre croissant de preuves a identifié une série d’événements indésirables, notamment la myocardite, la thrombose, les accidents vasculaires cérébraux, l’amyloïdogenèse, l’arthralgie, les troubles menstruels, les problèmes de reproduction et l’apparition de tumeurs malignes [ 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 ] . Ces événements ont suscité un examen renouvelé des mécanismes moléculaires déclenchés par les constructions d’ARNm synthétiques et de leur devenir intracellulaire [ 8 , 9 ] .

Unlike endogenous mRNA, vaccine-derived transcripts incorporate non-natural features such as N1-methylpseudouridine (m1Ψ) substitution, extended poly(A) tails, and optimized untranslated regions (UTRs) to enhance stability and translational efficiency. These same modifications may alter RNA metabolism and surveillance, contributing to ribosomal infidelity, +1 frameshifting, and defective protein folding [10,11]. Independent studies have reported reverse transcription of vaccine mRNA into DNA via endogenous LINE-1 elements, highlighting issues over genomic integration and persistent expression [10,12]. Recent analyses of BNT162b2 vaccine vials revealed residual plasmid DNA, including SV40 enhancer and antibiotic resistance genes, raising concerns over potential oncogenic risk from unintended genomic exposure [13,14,15,16,17]. Moreover, recent research has shown that spike protein translated from mRNA vaccines can persist in the circulation for extended periods, far beyond initial pharmacokinetic expectations, potentially sustaining inflammatory signaling and immune activation [18,19,20]. Finally, some studies suggest that SARS-CoV-2 bears molecular signatures consistent with synthetic genome assembly, raising further concerns about engineered RNA platforms and their unforeseen biological consequences [21]. These features collectively raise concerns regarding unintended cellular consequences of synthetic mRNA exposure.

Pour combler cette lacune, nous avons réalisé une analyse transcriptomique comparative à partir de données de séquençage d’ARN en vrac issues de sang total de patients présentant des effets indésirables d’apparition récente (groupe 1) et de patients atteints de cancers d’apparition récente (groupe 2) après la vaccination par ARNm contre la COVID-19, ainsi que de témoins sains. Une analyse d’expression différentielle et une analyse d’enrichissement des ensembles de gènes (GSEA) ont été réalisées afin d’identifier les voies moléculaires spécifiques aux marqueurs perturbées dans chaque groupe. En comparant ces deux profils, cette étude vise à mettre en évidence d’éventuelles perturbations transcriptomiques associées à la pathologie liée au vaccin et à explorer si des marqueurs moléculaires distincts ou communs peuvent être à l’origine de différentes trajectoires cliniques post-vaccinales.

2. Materials and Methods

2.1. Caractéristiques de la population de patients et collecte d’échantillons

Nous avons recruté des participants adultes (âgés de 18 à 70 ans) ayant développé de nouveaux symptômes après l’administration de vaccins à ARNm contre la COVID-19 (BNT162b2 [Pfizer] ou ARNm-1273 [Moderna]). Tous les participants ont fourni un consentement éclairé écrit avant leur inclusion dans l’étude. Parmi les personnes symptomatiques présentant des effets indésirables non malins, les manifestations signalées comprenaient des lésions cardiovasculaires, une thrombose, une fatigue chronique et un dysfonctionnement neurologique, apparus peu après la vaccination. Un autre groupe de participants a reçu un diagnostic de cancer comme nouvelle affection peu de temps après l’administration du vaccin à ARNm. La population étudiée a été divisée en deux groupes : le premier était composé de trois personnes ayant développé de nouveaux symptômes post-vaccinaux (groupe 1), et le second comprenait sept personnes ayant reçu un diagnostic de cancer nouvellement diagnostiqué (groupe 2). Une cohorte de 803 personnes en bonne santé a été utilisée comme groupe témoin de référence.

Des échantillons de sang périphérique ont été prélevés conformément aux directives institutionnelles de biosécurité par des infirmières diplômées d’État dans des centres cliniques affiliés à Neo7Bioscience. La ponction veineuse a été réalisée selon une technique stérile standard. Le sang total a été prélevé dans des tubes Streck pré-étiquetés, conservés à 4 °C et transportés le jour même dans des conteneurs réfrigérés au Centre de génomique de l’Université du Nord du Texas pour y être traités.

2.2. Extraction d’ARN

L’ARN total a été extrait à l’aide du kit viral Quick-DNA/RNA (Zymo Research), conformément au protocole d’extraction d’ARN du sang total du fabricant. Toutes les procédures ont été réalisées dans une enceinte de biosécurité de niveau 2 (BSL-2) (Esco Labculture A2). Un tampon de lyse a été ajouté aux échantillons sanguins pour inactiver les agents pathogènes, puis une précipitation à l’éthanol a été effectuée et l’ARN purifié sur colonne. L’ARN élué a été quantifié et conservé à −80 °C jusqu’à la préparation de la banque.

2.3. Préparation de la bibliothèque, synthèse d’ADNc et séquençage à haut débit

Les banques d’ARN ont été préparées à l’aide du kit Illumina TruSeq Stranded Total RNA, intégrant la déplétion de l’ARN ribosomique et la synthèse d’ADNc spécifique de brin. L’ARN a été fragmenté enzymatiquement, rétrotranscrit en ADNc du premier brin et converti en ADNc double brin. Après réparation des extrémités et adénylation, les adaptateurs spécifiques d’Illumina ont été ligaturés et les banques amplifiées par PCR. La qualité et la distribution de la taille des fragments ont été évaluées à l’aide des kits High Sensitivity DNA sur la TapeStation 4200 (Agilent Technologies). Les banques ont été conservées à −20 °C avant le séquençage.

Les bibliothèques normalisées et groupées ont été séquencées sur la plateforme Illumina NextSeq 550 à l’aide du kit NextSeq 500/550 High Output Kit v2.5 (300 cycles), avec un objectif de couverture de 200× par échantillon. PhiX a été ajouté à 1 % comme contrôle interne. Les lectures de séquençage appariées ont été collectées et les indicateurs de qualité du séquençage (par exemple, scores Q30, densité des clusters) ont été surveillés en temps réel grâce au visualiseur d’analyse de séquençage d’Illumina.

2.4. Prétraitement des données, contrôle qualité et alignement

Les données de séquençage brutes, sous forme de fichiers Fastq appariés, ont d’abord été organisées par type d’échantillon et de lecture (R1 et R2). Ces fichiers Fastq ont été stockés dans un répertoire dédié, et la commande cat a été utilisée pour les regrouper en fonction de leurs identifiants d’échantillon. Les fichiers R1 et R2 de chaque échantillon ont ensuite été fusionnés en un seul fichier pour chaque type de lecture, ce qui a permis d’obtenir des fichiers fusionnés en sens inverse et en sens inverse, prêts pour l’analyse en aval.

Des contrôles qualité ont été effectués avant l’étape d’alignement afin de garantir l’intégrité des données. Les lectures de séquençage ont été alignées sur le génome humain de référence (hg38) à l’aide de STAR [ 22 ] , un aligneur largement utilisé pour les données de séquençage d’ARN. STAR gère efficacement l’alignement des lectures dans un environnement multithread, optimisant ainsi le temps de traitement. Les lectures alignées ont ensuite été générées sous forme de fichiers BAM, triées par coordonnées, ce qui est une pratique courante pour les étapes d’analyse ultérieures.

2.5. Analyse d’expression différentielle et visualisation du diagramme volcanique

Français Pour étudier les altérations transcriptomiques associées aux résultats liés au vaccin à ARNm, nous avons effectué deux analyses d’expression différentielle distinctes, chacune comparant un groupe de patients à un groupe commun de témoins sains (n = 803). La première comparaison incluait des individus du groupe 1, qui ont développé des symptômes d’apparition récente non malins après la vaccination par ARNm (n = 3), tandis que la seconde comprenait des individus du groupe 2, diagnostiqués avec un cancer comme une affection d’apparition récente peu après la vaccination (n = 7). Pour les deux analyses, le nombre brut de gènes généré à partir de Salmon [ 23 ] a été entré dans DESeq2 [ 24 ] , qui a appliqué une normalisation interne et modélisé la dispersion en utilisant la distribution binomiale négative. La réduction des changements de repli log₂ a été réalisée en utilisant la méthode « apeglm » pour améliorer l’estimation de la taille de l’effet, en particulier pour les gènes avec un faible nombre de lectures.

Afin de visualiser les schémas globaux d’expression génétique, des graphiques en volcan ont été générés pour chaque comparaison. Dans ces graphiques, l’axe des abscisses représente le log₂ fold change, et l’axe des ordonnées représente le log₁₀ négatif de la valeur p ajustée. Les gènes avec un log₂ fold change supérieur à +1 et une valeur p ajustée (padj) inférieure à 0,05 étaient considérés comme significativement régulés à la hausse et étaient colorés en rouge, tandis que ceux avec un log₂ fold change inférieur à -1 et padj < 0,05 étaient considérés comme significativement régulés à la baisse et étaient colorés en bleu. Tous les gènes restants ne répondant pas à ces critères étaient affichés en gris.

2.6. Analyse d’enrichissement des ensembles de gènes

Pour étudier les perturbations transcriptomiques associées à l’exposition au vaccin à ARNm, nous avons analysé les données d’ARN-seq de trois individus présentant des effets indésirables liés au vaccin et de 803 témoins sains [ 25 ] . Une analyse différentielle de l’expression génique a été réalisée à l’aide de DESeq2 [ 24 ] , et les gènes ont été classés par changement de repli log₂ pour générer le fichier d’entrée pour l’analyse d’enrichissement.

Nous avons ensuite réalisé une analyse d’enrichissement des ensembles de gènes (GSEA) en utilisant le mode pré-classé de l’outil GSEA 4.4.0 du Broad Institute [ 26 ] . Cette approche a été choisie en raison du déséquilibre significatif des classes (3 contre 803 échantillons), car elle améliore la stabilité et l’interprétabilité des résultats d’enrichissement. La statistique d’enrichissement « pondérée » a été appliquée pour intégrer à la fois le classement des gènes et l’ampleur de l’expression, améliorant ainsi la sensibilité aux perturbations biologiquement pertinentes. Nous avons utilisé 1 000 permutations d’ensembles de gènes pour estimer la signification statistique et sélectionné l’option « Pas de réduction » pour conserver les symboles génétiques sans mappage d’alias.

Français La GSEA a été systématiquement menée sur plusieurs collections MSigDB [ 27 ] : H (Hallmark), C2 (KEGG et REACTOME), C5 (GOBP), C7 (Signatures immunologiques) et des ensembles de gènes personnalisés, y compris Gavish et des signatures d’expression dérivées de GSE organisées. Les résultats d’enrichissement ont été interprétés en fonction du score d’enrichissement normalisé (NES) et du taux de fausses découvertes (valeur q du FDR), en sélectionnant les ensembles de gènes qui étaient fortement enrichis (NES positif) ou supprimés (NES négatif), ce qui indiquait respectivement des fonctions biologiques régulées à la hausse ou à la baisse. Pour l’analyse en aval, seuls les ensembles de gènes avec un FDR < 0,25 et un NES absolu ≥ 1,5 ont été retenus. Les ensembles de gènes les plus enrichis et supprimés ont été regroupés manuellement dans des catégories de voies moléculaires d’ordre supérieur.

Afin d’améliorer la pertinence biologique, nous avons exclu les groupes de gènes associés aux tissus non sanguins (par exemple, cerveau, rétine, peau) et au développement embryonnaire, car ils sont peu susceptibles de refléter l’activité transcriptionnelle dans le sang périphérique. Ce filtrage a minimisé le bruit et concentré l’analyse sur les voies liées aux réponses immunitaires, inflammatoires et systémiques.

2.7. Carte des interactions protéine-protéine

Français Pour construire les réseaux de gènes, les informations sur les interactions des gènes différentiellement exprimés à partir de la base de données STRING ont été chargées sur la plateforme logicielle Cytoscape [ 28 , 29 ] . STRING est une base de données d’interactions protéine-protéine connues et prédites qui comprend à la fois les associations protéiques physiques et fonctionnelles. La base de données STRING couvre actuellement 24 584 628 protéines provenant de 5 090 organismes [ 30 ] . STRING génère un réseau à partir d’une liste d’entrée de protéines basée sur des associations provenant de diverses sources de données, notamment des prédictions de contexte génomique, des expériences de laboratoire à haut débit, l’exploration de texte automatisée et les connaissances antérieures dans les bases de données [ 31 ] . Le réseau peut être visualisé dans STRING ou exporté pour visualisation et analyse en dehors de STRING ; par exemple, le réseau peut être exporté directement vers Cytoscape. Cytoscape combine des réseaux d’interactions biomoléculaires avec des données d’expression à haut débit et d’autres états moléculaires dans un modèle de réseau conceptuel intégré.

3. Résultats

Afin de caractériser l’impact transcriptionnel global de la vaccination par ARNm chez les personnes présentant des effets indésirables post-vaccinaux, nous avons réalisé des analyses d’expression génique différentielle comparant chaque groupe de patients à la cohorte témoin saine. Comme le montre la figure 1 , les graphiques en volcan visualisent la distribution des changements d’expression génique pour le groupe 1 (apparition de nouveaux symptômes post-vaccinaux non malins) et le groupe 2 (apparition de nouveaux diagnostics de cancer). Dans les deux groupes, un net décalage transcriptomique est observé, avec des centaines de gènes présentant une dysrégulation significative. Le groupe cancéreux présente notamment une distribution plus large de gènes sous-exprimés, dont plusieurs présentent des variations d’amplitude extrêmes, suggérant une suppression profonde des voies de régulation clés.

Prépublications 169586 g001

Figure 1. Profils d’expression différentielle à l’échelle du transcriptome chez les personnes vaccinées. ( A ) Graphique en volcan montrant l’expression différentielle des gènes chez les personnes présentant des effets indésirables d’apparition récente après la vaccination par ARNm contre la COVID-19 (n = 3) par rapport aux témoins sains (n = 803). ( B ) Graphique en volcan montrant l’expression différentielle des gènes chez les personnes diagnostiquées avec un cancer d’apparition récente peu après avoir reçu la vaccination par ARNm contre la COVID-19 (n = 7) par rapport à la même cohorte témoin. Chaque point représente un seul gène tracé par le changement de facteur log₂ (axe des x) et la valeur de p ajustée de –log₁₀ (axe des y). Les gènes avec une régulation positive significative (log₂FC > 1, padj < 0,05) sont marqués en rouge, tandis que les gènes significativement régulés à la baisse (log₂FC < –1, padj < 0,05) sont indiqués en bleu. Les gènes non significatifs apparaissent en gris. Ces graphiques révèlent une dysrégulation transcriptionnelle généralisée dans les deux groupes de patients, servant de base à l’analyse ultérieure de l’enrichissement des voies.

Une analyse d’enrichissement des ensembles de gènes (GSEA) a été réalisée séparément pour les deux groupes d’étude : le groupe 1, composé de personnes présentant de nouveaux effets indésirables après la vaccination par ARNm contre la COVID-19, et le groupe 2, composé de personnes diagnostiquées d’un cancer d’apparition récente après la vaccination, afin de caractériser les perturbations transcriptomiques associées à l’exposition au vaccin. L’analyse GSEA a été réalisée à l’aide des collections d’ensembles de gènes prédéfinies de la base de données MSigDB, et les ensembles de gènes enrichis ont été systématiquement regroupés en fonction de leur pertinence pour les voies moléculaires d’ordre supérieur. Ce regroupement basé sur les voies a permis une interprétation intégrative des altérations transcriptomiques dans tous les domaines de la biologie des systèmes.

Français Dans le groupe 1, les ensembles de gènes les plus enrichis se sont regroupés en six catégories clés : (1) Dysfonctionnement du transport d’électrons mitochondrial et espèces réactives de l’oxygène (ROS), (2) Stress de dégradation des protéines médié par le protéasome, (3) Instabilité transcriptomique et stress translationnel, (4) Réponse inflammatoire et immunitaire systémique, (5) Dysfonctionnement de l’endothélium et (6) Signalisation proliférative et suppression du contrôle tumoral. En revanche, le groupe 2 a présenté un modèle d’enrichissement distinct mais chevauchant. Les caractéristiques identifiées dans ce groupe comprennent : (1) Instabilité transcriptomique et stress translationnel, (2) Réponse inflammatoire et immunitaire systémique, (3) Dysfonctionnement de l’endothélium, (4) Signalisation proliférative et suppression du contrôle tumoral et (5) Instabilité génomique et décalage épigénétique. Comme le montre le tableau 1 , plusieurs ensembles de gènes au sein de chaque catégorie de marqueurs ont montré des scores d’enrichissement élevés (NES > 1,5 ou < –1,5) et des valeurs q FDR statistiquement significatives (FDR < 0,05), étayant la présence d’une dysrégulation moléculaire coordonnée. Des courbes représentatives du score d’enrichissement (ES) sont fournies dans le supplément. La figure S1 illustre la distribution des rangs de gènes contribuant à chaque caractéristique.

Tableau 1. Résultats de l’enrichissement des ensembles de gènes classés par perturbations des voies moléculaires chez les patients présentant des événements indésirables associés au vaccin contre la COVID-19.

Tableau 2. Résultats de l’enrichissement des ensembles de gènes classés par perturbations des voies moléculaires chez les patients atteints d’un cancer nouvellement apparu après une vaccination à base d’ARN contre la COVID-19.

Afin d’explorer plus en détail le paysage moléculaire associé aux perturbations transcriptomiques induites par les vaccins, une analyse du réseau d’interactions protéine-protéine (IPP) a été réalisée pour les gènes les plus significativement dysrégulés dans chaque groupe d’étude. Comme le montre la figure 2 , la carte des IPP du groupe 1 (personnes présentant de nouveaux effets indésirables après la vaccination) et la figure 3 , celle du groupe 2 (personnes présentant un cancer après la vaccination).

Prépublications 169586 g002

Figure 2. Réseau d’interaction protéine-protéine (IPP) des gènes les plus dérégulés du groupe 1. L’intensité de la couleur des nœuds reflète le degré d’interaction (connectivité), les nœuds plus foncés indiquant une connectivité plus élevée ou un statut de hub au sein du réseau. ( A ) Gènes différentiellement exprimés qui sont liés à la signalisation proliférative et au contrôle tumoral. ( B ) Gènes différentiellement exprimés qui sont liés à l’immunité inflammatoire systémique. ( C ) Gènes différentiellement exprimés liés à l’instabilité transcriptomique. ( D ) Gènes différentiellement exprimés qui sont liés à la mitochondrie. ( E ) Gènes différentiellement exprimés qui sont liés à la dégradation du protéasome.

Prépublications 169586 g003

Figure 3. Réseau d’interaction protéine-protéine (IPP) des gènes les plus dérégulés du groupe 2. L’intensité de la couleur des nœuds reflète le degré d’interaction (connectivité), les nœuds plus foncés indiquant une connectivité plus élevée ou un statut de hub au sein du réseau. (A) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la hausse qui sont liés à l’instabilité transcriptomique, au stress translationnel. (B) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la hausse qui sont liés à l’instabilité génomique et au décalage épigénétique. (C) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la baisse associés au dysfonctionnement endothélial. (D) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la baisse qui sont liés à la réponse inflammatoire et immunitaire systémique. (E) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la hausse qui sont liés à la signalisation proliférative et au contrôle tumoral supprimé.

4. Discussion

Français Le déploiement mondial rapide des vaccins à base d’ARN contre la COVID-19 a introduit une nouvelle plateforme thérapeutique impliquant des systèmes d’administration d’ARNm synthétique et de nanoparticules lipidiques (LNP). Bien qu’initialement déployés pour atténuer la propagation du SARS-CoV-2, les effets biologiques à long terme étaient inconnus. Contrairement aux vaccins conventionnels, ces formulations induisent les cellules hôtes à exprimer une glycoprotéine de pointe virale à partir de modèles d’ARNm exogènes, ce qui soulève des inquiétudes quant aux réponses cellulaires involontaires [ 32 ] . De nouveaux rapports cliniques faisant état de symptômes persistants après la vaccination, notamment de troubles neurologiques, cardiovasculaires et immunologiques, ont incité la science à examiner de près les mécanismes moléculaires potentiellement déclenchés par une exposition prolongée à l’ARNm synthétique, à ses produits de traduction et à l’activation immunitaire associée [ 2 , 3 , 33 , 34 ] . Pour étudier ces préoccupations, nous avons effectué des analyses d’enrichissement de l’ensemble des gènes (GSEA) sur les données transcriptomiques de deux cohortes de patients distinctes : les personnes présentant de nouveaux effets indésirables post-vaccinaux (groupe 1) et les patients ayant développé un cancer après la vaccination par ARNm (groupe 2). Un résumé des altérations transcriptomiques observées dans chaque groupe est illustré dans Figure 4 .

Prépublications 169586 g004

Figure 4. Altérations transcriptomiques après vaccination par ARNm. Cette illustration centrale résume le protocole expérimental, les principaux résultats et les mécanismes moléculaires proposés sous-tendant la dysrégulation transcriptomique après vaccination par ARNm synthétique contre la COVID-19. En haut à gauche : Schéma de la vaccination par ARNm, montrant l’ARNm chimiquement modifié codant pour la protéine de spicule encapsulée dans des nanoparticules lipidiques (LNP), délivré dans les cellules hôtes, initiant une traduction persistante et un engagement immunologique. En haut à droite : Les graphiques en volcan illustrent l’expression différentielle globale des gènes dans des échantillons de sang périphérique de deux cohortes affectées par rapport à des témoins sains (n = 803). À gauche : personnes présentant des effets indésirables non malins d’apparition récente (n = 3). À droite : personnes atteintes d’un cancer d’apparition récente (n = 7). Les gènes régulés à la hausse (log₂FC > 1, padj < 0,05) sont indiqués en rouge ; les gènes régulés à la baisse (log₂FC < –1, padj < 0,05) en bleu ; les gènes non significatifs en gris. En bas à gauche (événements indésirables d’apparition récente) : l’analyse transcriptomique révèle un enrichissement des voies liées au dysfonctionnement du transport des électrons mitochondriaux et aux espèces réactives de l’oxygène (ROS), au stress de dégradation des protéines médié par le protéasome, à l’activation de la surveillance de l’ARNm et à la signalisation inflammatoire systémique. En bas à droite (Cancer d’apparition récente) : Les patients atteints de cancer présentent des signes d’oncogenèse, notamment une instabilité génomique, une reprogrammation épigénétique, une dégradation médiée par le non-sens (NMD), un stress ribosomique, une signalisation proliférative induite par MYC et une activation immunitaire persistante via les récepteurs de type Toll (TLR) et les interférons de type I. Abréviations : ARNm, acide ribonucléique messager ; ROS, espèces réactives de l’oxygène ; TCA, acide tricarboxylique ; NMD, dégradation médiée par le non-sens ; TLR, récepteurs de type Toll ; MYC, oncogène de la myélocytomatose. *Créé avec BioRender.com

Français Dans la cohorte du groupe 1, l’enrichissement des ensembles de gènes liés au transport d’électrons mitochondriaux indique une perturbation transcriptionnelle dans les composants essentiels de la phosphorylation oxydative, en particulier au niveau du complexe I. La présence d’enrichissements liés à des variants impliquant PINK1, ABETA et SNCA suggère une convergence associée à une mitophagie altérée, une neurodégénérescence et un flux d’électrons défectueux. Ces résultats suggèrent que l’inflammation médiée par les pics perturbe l’homéostasie mitochondriale. En effet, des études antérieures indiquent que la protéine de pointe altère la dynamique de fusion-fission mitochondriale, supprimant la biogenèse de ses régulateurs (NRF1/2, PGC1α, TFAM) et augmentant les dommages mitochondriaux [ 35 ] . De plus, de nombreuses études ont indépendamment rapporté un dysfonctionnement mitochondrial persistant comme une caractéristique de la COVID longue [ 36 , 37 , 38 ] , soutenant davantage l’existence d’un lien mécaniste entre l’exposition à la protéine de pointe et le déséquilibre bioénergétique.

Dans la cohorte du groupe 1, l’enrichissement des ensembles de gènes associés au protéasome a indiqué l’activation de composants du système ubiquitine-protéasome. Des protéines régulées à la hausse, telles que l’ubiquitine-40S, protéine ribosomique S27a (RPS27A), la sous-unité 26S du protéasome SEM1, la polyubiquitine-B (UBB) et l’ubiquitine-60S, protéine ribosomique L40 (UBA52), ainsi que plusieurs sous-unités centrales des complexes protéasomes 20S et 19S, dont PSMA2-5, PSMA8, PSMC1 et PSMD7, reflètent une demande transcriptionnelle accrue pour la machinerie de dégradation des protéines, probablement en compensation des protéines mal repliées ou agrégées. L’enrichissement des ensembles de gènes associés aux variants liés au dysfonctionnement de VCP et de SOD1 soutient également la convergence avec la perturbation de la protéostasie, un phénomène fréquemment observé dans les maladies neurodégénératives et associées à une protéinopathie. L’un des facteurs potentiels de cette activation protéasomale soutenue est la présence prolongée d’ARNm synthétique en circulation, qui persiste au-delà de la traduction initiale et peut stimuler en permanence la production de protéines de pointe ou de produits de traduction aberrants. [ 18 , 19 , 20 ] . De plus, de nouvelles preuves suggèrent que la protéine de pointe du SARS-CoV-2 contient des domaines de type prion qui sont sujets au mauvais repliement et à l’agrégation. Ces propriétés peuvent être amplifiées dans l’expression induite par le vaccin, conduisant à un stress protéotoxique persistant et à des profils transcriptionnels de type neurodégénératif [ 10 ] .

Français L’instabilité transcriptomique et le stress translationnel étaient une caractéristique dominante dans les deux groupes de patients. L’enrichissement des ensembles de gènes liés à l’initiation de la traduction, à la biogenèse des ribosomes et à la surveillance de l’ARNm suggère une activation soutenue de la machinerie de synthèse des protéines. Dans le groupe 1, les voies régulées à la hausse telles que l’initiation de la traduction, la traduction cytoplasmique et la biogenèse des sous-unités ribosomiques indiquent un engagement persistant des ribosomes et de l’appareil traductionnel, probablement dû à l’expression prolongée de la protéine de pointe à partir d’ARNm synthétique stabilisé [ 10 , 18 , 20 ] . L’enrichissement des gènes liés à la dégradation médiée par le non-sens (NMD) chez les patients présentant des événements indésirables associés au vaccin d’apparition récente contraste avec les résultats antérieurs selon lesquels le virus SARS-CoV-2 supprime le NMD pour protéger son génome d’ARN [ 39 , 40 ] . Ceci suggère que, contrairement au génome viral, l’ARNm synthétique utilisé en vaccination pourrait plutôt provoquer une activation compensatoire des mécanismes de surveillance de l’ARN, potentiellement due à une traduction persistante ou à l’accumulation de transcrits aberrants. Les schémas opposés de régulation du NMD dans ces deux contextes suggèrent des réponses cellulaires distinctes et justifient des investigations plus approfondies. Dans le groupe 2, comme dans le premier groupe, nous avons observé un enrichissement significatif des ensembles de gènes liés à la biogenèse des ribosomes, à la traduction cytoplasmique et à la surveillance de l’ARNm. Cependant, le groupe cancéreux a présenté une activation plus prononcée des voies de stress ribosomique, en particulier celles liées à l’échappement du promoteur de l’ARN polymérase I, à la maturation de l’ARNr et à la régulation épigénétique positive de l’expression de l’ARNr, indiquant une hyperactivation des fonctions nucléolaires et un débit traductionnel élevé. Bien que ces programmes transcriptionnels soient classiquement associés aux cellules tumorales pour favoriser une prolifération incontrôlée, [ 41 , 42 , 43 ] , leur détection dans des échantillons de sang périphérique reflète probablement les conséquences systémiques d’une tumeur maligne sous-jacente, telles que des altérations immunitaires systémiques ou des réponses au stress induites par l’inflammation et la signalisation liées à la tumeur [ 44 , 45 , 46 ] . Alors que le groupe d’événements indésirables liés au vaccin a montré une activation des voies de dégradation à médiation non-sens, le groupe cancéreux a affiché des signaux supplémentaires liés à la régulation transcriptionnelle médiée par les petits ARN et à la répression épigénétique de l’activité des gènes ribosomiques. La coexistence du silençage transcriptionnel et de la production accrue d’ARNr peut refléter un stress transcriptionnel sous-jacent affectant l’équilibre cellulaire.

Français Des enrichissements liés à la caractéristique de la réponse inflammatoire et immunitaire systémique ont été identifiés dans les deux groupes analysés dans ce travail. Dans le groupe 1, les gènes régulés à la hausse les plus fortement connectés dans le réseau d’interaction protéine-protéine (PPI) comprenaient LOX, CD28, CCR7 et SELL. Des découvertes récentes démontrent que l’utilisation de N1-méthylpseudouridine dans les constructions d’ARNm peut induire un décalage du cadre ribosomique de +1, entraînant la production de protéines hors cible qui peuvent déclencher des réponses immunitaires cellulaires non intentionnelles [ 11 ] . Cette production aberrante d’antigènes pourrait représenter un nouveau mécanisme contribuant à l’inflammation systémique et à la dysrégulation immunitaire. De plus, des preuves émergentes suggèrent que la fragmentation cytoplasmique de l’ARNm dérivé du vaccin peut générer de courtes séquences d’ARN avec des propriétés de type miARN capables d’hybrider les transcrits immunitaires de l’hôte, tels que les interférons et les régulateurs anti-inflammatoires. Cette interférence post-transcriptionnelle involontaire pourrait contribuer à une dysrégulation immunitaire systémique et à des réponses inflammatoires, en particulier chez les individus présentant des comorbidités prédisposantes ou des voies de dégradation de l’ARN altérées. [ 47 ] . De plus, de nombreuses études ont déjà démontré l’activité inflammatoire des nanoparticules lipidiques d’ARNm [ 48 , 49 , 50 ] . Comparé au groupe 1, où le déséquilibre immunitaire était davantage orienté vers l’activation cellulaire aberrante et la suppression humorale, le groupe 2 présentait un schéma distinct d’activation immunitaire innée. L’analyse de l’enrichissement de l’ensemble des gènes a révélé la régulation positive des voies impliquant les interférons de type I, les récepteurs de type Toll (TLR) et la signalisation inflammatoire induite par NF–κB. L’enrichissement de l’axe RIG-I/MDA5–IRF7, TLR3/7/8/9–IRF5/7 et la cascade d’interférons JAK-STAT suggère un engagement persistant des mécanismes de détection de l’ARN et de leurs programmes transcriptionnels pro-inflammatoires en aval. Bien que ces réponses soient essentielles à l’immunité antivirale, leur activation chronique dans le sang périphérique des patients atteints de cancer pourrait être liée à l’inflammation, à l’épuisement immunitaire et à l’édition immunitaire de la tumeur [ 51 , 52 , 53 ] .

Français Pour le groupe 1, un NES négatif pour la caractéristique d’angiogenèse suggère une régulation négative transcriptionnelle ou une inhibition post-transcriptionnelle des principaux médiateurs angiogéniques. Ceci peut être lié à l’hypothèse de fragmentation de l’ARN soutenue par [ 47 ] , dans laquelle des fragments de type miRNA dérivés de l’ARNm vaccinal clivé s’hybrident avec les transcrits endothéliaux, supprimant leur traduction et contribuant au dysfonctionnement endothélial systémique et à une altération de la réparation vasculaire. Dans le groupe cancer, l’analyse transcriptomique a révélé une régulation négative significative des ensembles de gènes impliqués dans la régulation négative de la prolifération des cellules endothéliales et la régulation négative de la coagulation. La suppression de ces voies de régulation peut indiquer une activation endothéliale incontrôlée ou un décalage pro-thrombotique vasculaire, conditions qui peuvent être liées aux événements indésirables de la protéine Spike et à la progression tumorale [ 54 , 55 , 56 , 57 ] .

Pour les groupes 1 et 2, nous avons observé un enrichissement des signatures des gènes Hallmark de signalisation proliférative et de contrôle tumoral supprimé. Pour le groupe 1, un enrichissement positif des ensembles de gènes régulés par MYC suggère un programme transcriptionnel oncogène actif favorisant la croissance et l’adaptation tumorales. Ce biais prolifératif est aggravé par la régulation négative des voies suppressives de tumeurs, notamment la signature inhibée par KRAS, les réseaux de régulation p53 et les inhibiteurs de la voie Wnt. Ces résultats suggèrent un microenvironnement propice à une expansion cellulaire incontrôlée, à une perte de surveillance apoptotique et à une diminution de la réactivité aux signaux antiprolifératifs. Notamment, de nombreuses études antérieures ont rapporté que la protéine de pointe peut déclencher la voie mitogène, par la régulation négative de l’expression de l’ACE2, qui favorise une cascade de signalisation médiée par le récepteur de l’angiotensine II de type I (AT1R), induisant les molécules régulatrices transcriptionnelles facteur nucléaire-κB (NF-κB) et protéine activatrice 1 (AP-1)/c-Fos via l’activation de la protéine kinase activée par les mitogènes (MAPK) [ 58 , 59 , 60 ] . Conformément à cette voie moléculaire, nos patients étudiés du groupe 1 et du groupe 2 ont également présenté une expression d’ACE2 très sous-régulée par rapport au contrôle normal (changement log-fold : -4,3 et -4,8, respectivement). En relation avec cette caractéristique, le groupe 2 a montré un enrichissement des voies impliquées dans le processus de réplication de l’ADN, ce qui peut refléter une prolifération accrue ou un stress réplicatif dans les cellules immunitaires circulantes, potentiellement induit par des effets systémiques liés à la tumeur ou une activation immunitaire prolongée [ 51 , 52 , 53 ] .

Français Seul le groupe 2 a présenté des enrichissements liés à la caractéristique d’instabilité génomique et de décalage épigénétique. Les voies clés enrichies montrent une régulation aberrante de la modification des histones, de l’empaquetage de l’ADN et du silençage épigénétique, qui sont fréquemment observés dans les événements oncogènes. En parallèle, l’enrichissement de la voie de signalisation cGAS–STING indique une reconnaissance immunitaire innée des fragments d’ADN cytoplasmiques, un marqueur bien établi des dommages à l’ADN et de l’instabilité chromosomique [ 61 ] . Cette voie peut être liée à l’inflammation favorisant les tumeurs et à l’édition immunitaire [ 51 , 52 , 53 ] .

5. Conclusions

Cette étude fournit des preuves transcriptomiques de perturbations moléculaires chez deux populations de patients – ceux présentant des effets indésirables non malins d’apparition récente et ceux atteints de cancers nouvellement diagnostiqués – des mois à des années après la vaccination par ARNm contre la COVID-19. Grâce à l’analyse d’expression différentielle et à la GSEA, nous avons identifié des signatures caractéristiques de dysfonctionnement mitochondrial, de stress translationnel, de dérégulation immunitaire, de perturbation endothéliale et de signalisation proliférative dans les deux cohortes. Notamment, si les deux groupes partageaient des perturbations transcriptionnelles des voies immunitaires et translationnelles, le groupe cancéreux présentait des signatures supplémentaires d’instabilité génomique et de remodelage épigénétique.

L’expression persistante de la protéine Spike, l’activité prolongée de l’ARNm synthétique et les modifications de l’ARN telles que la N1-méthylpseudouridine semblent contribuer à une activité ribosomique aberrante soutenue, au stress protéostasique et à l’activation immunitaire. Nos résultats mettent également en évidence des signaux transcriptionnels indiquant des conditions favorisant la tumeur, notamment la suppression des réseaux p53, l’activation des cibles MYC et une altération de la signalisation de l’interféron, en particulier dans le contexte d’une dysrégulation épigénétique dans la cohorte cancéreuse. Ces observations suggèrent que la reprogrammation transcriptomique induite par le vaccin pourrait affecter différemment les individus, génétiquement ou immunologiquement, sur une longue période après la vaccination.

Matériel supplémentaire

Les informations complémentaires suivantes peuvent être téléchargées sur : Preprints.org.

Contributions des auteurs

NvR et WZ ont dirigé la discussion et l’interprétation des résultats. PA a préparé les ensembles de données pour l’analyse. NHKM et PM ont fourni le soutien scientifique et la supervision du projet. JC a été le chercheur principal et a supervisé la recherche. Tous les auteurs ont relu et approuvé le manuscrit final.

Financement

Cette recherche n’a reçu aucun financement externe.

Déclaration du comité d’examen institutionnel

L’étude a été menée conformément à la Déclaration d’Helsinki et approuvée par les comités d’éthique institutionnels (ou comités d’éthique) des cliniques suivantes : Rejenesis Plus Dr James Joseph IRB00014446. Forum Health Center NP Susan Harris IRB00013617. Medical Health Institute Dr Rudolph Eberwein IRB00014296. Dr Petra MD Dr Petra Davelaar IRB00014502. Humanizing Medicine Dr Mark Hancock IRB00014854.

Déclaration de consentement éclairé

Le consentement éclairé a été obtenu de tous les sujets impliqués dans l’étude

Déclaration de disponibilité des données

Nous encourageons tous les auteurs d’articles publiés dans les revues MDPI à partager leurs données de recherche. Dans cette section, veuillez indiquer où trouver les données étayant les résultats rapportés, y compris les liens vers les ensembles de données archivés publiquement, analysés ou générés pendant l’étude. Si aucune nouvelle donnée n’a été créée, ou si les données ne sont pas disponibles pour des raisons de confidentialité ou d’éthique, une déclaration est requise. Des suggestions de déclarations de disponibilité des données sont disponibles dans la section « Politiques relatives aux données de recherche MDPI » à l’ adresse https://www.mdpi.com/ethics .

Remerciements

Nous remercions le Centre de génomique de l’Université du Nord du Texas pour son soutien au séquençage, Neo7Bioscience pour son aide à l’interprétation des données et la Fondation McCullough pour sa collaboration scientifique. Nous remercions également les participants qui ont rendu cette étude possible.

Conflits d’intérêts

Cette recherche n’a bénéficié d’aucun financement public. Neo7Bioscience est une société privée de biotechnologie spécialisée dans le développement de peptides thérapeutiques personnalisés. La Fondation McCullough a apporté un soutien indépendant à la recherche scientifique. L’Université du Nord du Texas a participé au traitement des échantillons et à l’analyse transcriptomique. Les auteurs ne déclarent aucune affiliation ni implication susceptible d’influencer l’intégrité de ce travail.

Abréviations

Les abréviations suivantes sont utilisées dans ce manuscrit :

ARNmAcide ribonucléique messager
UTRRégion non traduite
NMDDécomposition médiée par le non-sens
SV40Virus simien 40
ORCComplexe de reconnaissance des origines
ARNrARN ribosomique
cGASGMP-AMP synthase cyclique
PIQUERStimulateur des gènes d’interféron
IFNInterféron
TLRRécepteur de type Toll
ISGGène stimulé par l’interféron
IPPInteraction protéine-protéine
DESeq2Séquençage d’expression différentielle (v2)
GSEAAnalyse d’enrichissement des ensembles de gènes
PBMCCellule mononucléaire du sang périphérique
PCRRéaction en chaîne par polymérase
LNPNanoparticule lipidique
LIGNE 1Élément nucléaire 1 à longue dispersion

Références

  1. Acevedo-Whitehouse, K. ; Bruno, R. Risques potentiels pour la santé liés à la vaccination à base d’ARNm : une hypothèse. Med Hypotheses 2023 , 171 , 111015. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  2. Li, YE ; Wang, S. ; Reiter, RJ ; Ren, J. Urgences cardiovasculaires cliniques et bases cellulaires de la vaccination contre la COVID-19 : du rêve à la réalité ? Int. J. Infect. Dis. 2022 , 124 , 1–10. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  3. Mohseni Afshar, Z. ; Tavakoli Pirzaman, A. ; Liang, JJ ; Sharma, A. ; Pirzadeh, M. ; Babazadeh, A. ; Hashemi, E. ; Deravi, N. ; Abdi, S. ; Allahgholipour, A. ; et al. Passons-nous à côté d’effets indésirables rares induits par la vaccination contre la COVID-19 ? Frontiers in Medicine 2022 , 9. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  4. Solomon, AL ; Ratchford, EV ; Armitage, KB ; Kovacic, JC. Page d’information destinée aux patients atteints de maladies vasculaires : Considérations vasculaires liées aux vaccins contre la COVID-19. Vasc. Med. 2021 , 27 , 102–106. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  5. Yoon, D. ; Jeon, H.-L. ; Noh, Y. ; Choe, YJ ; Choe, S.-A. ; Jung, J. ; Shin, J.-Y. Enquête nationale sur l’expérience des personnes vaccinées contre la COVID-19 à ARNm concernant les effets indésirables et les facteurs associés. J. Korean Med Sci. 2023 , 38 , e170. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  6. Ferreira-Da-Silva, \. ; Lobo, MF ; Pereira, AM ; Morato, M. ; Polónia, JJ ; Ribeiro-Vaz, I. Analyse en réseau des profils d’événements indésirables après vaccination par des vaccins à ARNm contre la COVID-19 : données réelles issues de la base de données européenne de pharmacovigilance EudraVigilance. Front. Med. 2025 , 12 , 1501921. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  7. Yasmin, F.; Najeeb, H.; Naeem, U.; Moeed, A.; Atif, AR; Asghar, MA-O.; Nimri, N.; Saleem, M.; Bandyopadhyay, D.; Krittanawong, C.; et al. Événements indésirables suite aux vaccins à ARNm contre la COVID-19 : une revue systématique des complications cardiovasculaires, de la thrombose et de la thrombocytopénie.
  8. Nyström, S. ; Hammarström, P. Amyloidogenèse de la protéine Spike du SRAS-CoV-2. Confiture. Chimique. Soc. 2022 , 144 , 8945-8950. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  9. Manniche, V.F. ; Schmeling, M. ; Gilthorpe, J.D. ; Hansen, PR. Taux de conceptions réussies selon le statut vaccinal contre la COVID-19 : données de la République tchèque. Revue internationale des risques et de la sécurité en médecine 2025. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  10. Seneff, S. ; Kyriakopoulos, AM ; Nigh, G. ; A. McCullough, P. ; McCullough, PA. Rôle potentiel de la protéine Spike dans les maladies neurodégénératives : revue narrative. Cureus 2023 , 15 , e34872. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  11. Stiving, AQ ; Roose, BW ; Tubbs, C. ; Haverick, M. ; Gruber, A. ; Rustandi, RR ; Kuiper, J. ; Schombs, M. ; Schuessler, H. ; Li, X. Caractérisation de la fonctionnalité et de la fidélité de la traduction des vaccins à ARNm par détection par spectrométrie de masse basée sur une plateforme. npj Vaccines 2025 , 10 , 1–10. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  12. Lim, S. ; Yocum, RR ; Silver, PA ; Way, JC. Taux élevés d’intégration spontanée d’ADN linéaires à extrémités modifiées lors de la transfection de cellules de mammifères. Sci. Rep. 2023 , 13 , 1–8. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  13. Šenigl, F. ; Soikkeli, AI ; Prost, S. ; Schatz, DG ; Slavková, M. ; Hejnar, J. ; Alinikula, J. L’amplificateur du virus SV40 fonctionne comme un élément ciblant l’hypermutation somatique avec une activité tumorigène potentielle. Tumour Virus Res. 2024 , 18 , 200293. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  14. Dean, DA; Dean Bs Fau – Muller, S.; Muller S Fau – Smith, LC; Smith, LC Exigences de séquence pour l’importation nucléaire de plasmides.
  15. Kämmerer, U.; Schulz, V.; Steger, K. Les injections de COVID-19 à base d’ARN de BioNTech contiennent de grandes quantités d’ADN résiduel, y compris une séquence promotrice/amplificateur SV40. 2024.
  16. Drayman, N. ; Ben-Nun-Shaul, O. ; Butin-Israeli, V. ; Srivastava, R. ; Rubinstein, AM ; Mock, CS ; Elyada, E. ; Ben-Neriah, Y. ; Lahav, G. ; Oppenheim, A. L’élévation du taux de p53 dans les cellules humaines interrompt l’infection par le virus SV40 en inhibant l’expression de T-ag. Oncotarget 2016 , 7 , 52643–52660. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  17. Strayer, D. ; Branco F Fau – Zern, MA; Zern Ma Fau – Yam, P. ; Yam P Fau – Calarota, SA; Calarota Sa Fau – Nichols, CN ; Nichols Cn Fau – Zaia, JA; Zaia Ja Fau – Rossi, J.; Rossi J Fau – Li, H.; Li H Fau – Parashar, B. ; Parashar B Fau – Ghosh, S. ; et coll. Durabilité de l’expression du transgène et de l’intégration des vecteurs : vecteurs de thérapie génique recombinants dérivés du SV40.
  18. Patterson, BK ; Yogendra, R. ; Francisco, EB ; Guevara-Coto, J. ; Long, E. ; Pise, A. ; Osgood, E. ; Bream, J. ; Kreimer, M. ; Jeffers, D. ; et al. Détection de la protéine S1 dans les monocytes CD16+ jusqu’à 245 jours chez les personnes atteintes du syndrome post-vaccinal COVID-19 (PCVS) SARS-CoV-2-négatif. Hum. Vaccines Immunother. 2025 , 21 , 2494934. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  19. Boros, LG ; Kyriakopoulos, AM ; Brogna, C. ; Piscopo, M. ; McCullough, PA ; Seneff, S. ARNm biochimiquement modifié de longue durée et ses protéines de pointe recombinantes décalées dans les tissus et la circulation sanguine humains après vaccination contre la COVID-19. Pharmacol. Res. Perspect. 2024 , 12 , e1218. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  20. Yonker, LM ; Swank, Z. ; Bartsch, YC ; Burns, MD ; Kane, A. ; Boribong, BP ; Davis, JP ; Loiselle, M. ; Novak, T. ; Senussi, Y. ; et al. Protéine de spicule circulante détectée dans la myocardite post-vaccinale à ARNm COVID-19. Circulation 2023 , 147 , 867–876. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  21. Bruttel, V.; Washburne, A.; VanDongen, A. L’empreinte endonucléase indique une origine synthétique du SARS-CoV-2. bioRxiv 2023 . [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  22. Dobin, A.; Davis Ca Fau – Schlesinger, F.; Schlesinger F Fau – Drenkow, J.; Drenkow J Fau – Zaleski, J.; Zaleski C Fau – Jha, S.; Jha S Fau – Batut, P.; Batut P Fau – Chaisson, M.; Chaisson M Fau – Gingeras, TR; Gingeras, TR STAR : aligneur RNA-seq universel ultra-rapide.
  23. Patro, R. ; Duggal, G. ; Love, MI ; Irizarry, RA ; Kingsford, C. Salmon fournit une quantification rapide et sensible aux biais de l’expression des transcrits. Nat. Methods 2017 , 14 , 417–419. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  24. Love, MI ; Huber, W. ; Anders, S. Estimation modérée du repliement et de la dispersion des données RNA-seq avec DESeq2. Genome Biol. 2014 , 15 , 550. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  25. Anders, S. ; Huber, W. Analyse d’expression différentielle pour les données de comptage de séquences. Genome Biol. 2010 , 11 , R106. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  26. Subramanian, A. ; Tamayo, P. ; Mootha, VK ; Mukherjee, S. ; Ebert, BL ; Gillette, MA ; Paulovich, A. ; Pomeroy, SL ; Golub, TR ; Lander, ES ; et al. Analyse de l’enrichissement des ensembles de gènes : une approche fondée sur les connaissances pour l’interprétation des profils d’expression pangénomiques. Proc. Natl. Acad. Sci. États-Unis 2005 , 102 , 15545–15550. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  27. Liberzon, A. ; Birger, C. ; Thorvaldsdóttir, H. ; Ghandi, M. ; Mesirov, JP ; Tamayo, P. Base de données des signatures moléculaires, collection de gènes Hallmark. Cell Syst. 2015 , 1 , 417–425. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  28. Szklarczyk, D. ; Franceschini, A. ; Wyder, S. ; Forslund, K. ; Heller, D. ; Huerta-Cepas, J. ; Simonovic, M. ; Roth, A. ; Santos, A. ; Tsafou, KP ; et al. STRING v10 : Réseaux d’interactions protéine-protéine, intégrés à l’arbre du vivant. Nucleic Acids Res. 2015 , 43 , D447–D452. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  29. Rao, V.S. ; Srinivas, K. ; Sujini, GN ; Kumar, GNS. Détection des interactions protéine-protéine : méthodes et analyse. Int. J. Proteom. 2014 , 1–12 . [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  30. Bebek, G. Identification des réseaux d’interactions génétiques. Dans Statistical Human Genetics: Methods and Protocols, Elston, RC, Satagopan, JM, Sun, S. (dir.) ; Humana Press : Totowa, NJ, 2012 ; p. 483–494. [ Google Scholar ]
  31. Szklarczyk, D. ; Kirsch, R. ; Koutrouli, M. ; Nastou, K. ; Mehryary, F. ; Hachilif, R. ; Gable, AL ; Fang, T. ; Doncheva, NT ; Pyysalo, S. ; et al. La base de données STRING en 2023 : réseaux d’association protéine-protéine et analyses d’enrichissement fonctionnel pour tout génome séquencé d’intérêt. Nucleic Acids Res. 2022 , 51 , D638–D646. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  32. Speicher, DJ, Jessica Rose, LM Gutschi, David M. Wiseman, PhD, et Kevin McKernan. Fragments d’ADN détectés dans les vaccins monovalents et bivalents Pfizer/Biontech et Moderna Modrna contre la COVID-19 en Ontario, Canada : relation dose-réponse exploratoire avec les effets indésirables graves. Prépublications OSF 2023.
  33. Trougakos, IP ; Terpos, E. ; Alexopoulos, H. ; Politou, M. ; Paraskevis, D. ; Scorilas, A. ; Kastritis, E. ; Andreakos, E. ; Dimopoulos, MA Effets indésirables des vaccins à ARNm contre la COVID-19 : l’hypothèse du pic. Tendances Mol. Méd. 2022 , 28 , 542-554. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  34. Fang, L. ; Tang, T. ; Hu, M. ; Hesham, AE-L. Identification des gènes différentiellement exprimés dans la COVID-19 et analyse bioinformatique intégrée des voies de signalisation. Genet. Res. 2021 , 2021 , 1–10. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  35. Chang, X. ; Ismail, NI ; Rahman, A. ; Xu, D. ; Chan, RWY ; Ong, S.-B. La COVID-19 longue durée et le cœur : les mitochondries cardiaques sont-elles le chaînon manquant ? Signal redox des antioxydants. 2022 , 38 , 599–618. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  36. Molnar, T. ; Lehoczki, A. ; Fekete, M. ; Varnaï, R. ; Zavori, L. ; Erdo-Bonyar, S. ; Simon, D. ; Berki, T. ; Csecsei, P. ; Ezer, E. Dysfonctionnement mitochondrial dans les cas de COVID long : mécanismes, conséquences et approches thérapeutiques potentielles. GéroScience 2024 , 46 , 5267-5286. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  37. Rurek, M. Mitochondries dans la COVID-19 : perspectives cellulaires et moléculaires. Front. Physiol. 2024 , 15 , 1406635. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  38. Cao, X.; Nguyen, V.; Tsai, J.; Gao, C.; Tian, Y.; Zhang, Y.; Carver, W.; Kiaris, H.; Cui, T.; Tan, W. La protéine Spike du SARS-CoV-2 induit des perturbations transcriptionnelles à long terme des gènes métaboliques mitochondriaux, provoque une fibrose cardiaque et réduit la contractilité myocardique chez les souris obèses. Mol. Metab. 2023 , 74 , 101756. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  39. Mallick, M. ; Boehm, V. ; Xue, G. ; Blackstone, M. ; Gehring, NH ; Chakrabarti, S. Modulation de l’activité catalytique d’UPF1 lors de l’interaction de la protéine de la nucléocapside du SARS-CoV-2 avec des facteurs impliqués dans la dégradation de l’ARNm médiée par des ARNm non-sens. Nucleic Acids Res. 2024 , 52 , 13325–13339. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  40. Nuccetelli, V. ; Mghezzi-Habellah, M. ; Deymier, S. ; Roisin, A. ; Gérard-Baraggia, F. ; Rocchi, C. ; Coureux, P.-D. ; Gouet, P. ; Cimarelli, A. ; Mocquet, V. ; et al. La protéine de la nucléocapside du SARS-CoV-2 interfère avec l’activation enzymatique complète d’UPF1 et son interaction avec UPF2. Nucleic Acids Res. 2025 , 53 . [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  41. Pitts, S. ; Laiho, M. Régulation de la stabilité et de la fonction de l’ARN polymérase I. Cancers 2022 , 14 , 5776. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  42. Ferreira, R. ; Schneekloth, JS ; Panov, KI ; Hannan, KM ; Hannan, RD. Le ciblage de la transcription de l’ARN polymérase I pour le traitement du cancer atteint sa maturité. Cells 2020 , 9 , 266. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  43. López, J. ; Blanco, S. Exploration du rôle des modifications de l’ARN ribosomique dans le cancer. Curr. Opin. Genet. Dev. 2024 , 86 , 102204. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  44. Abusanad, A. Utilisation d’un biomarqueur inflammatoire du sang périphérique (PBIB) pour prédire la réponse au traitement systémique chez les patientes atteintes d’un cancer du sein. J. Fam. Med. Prim. Care 2023 , 12 , 3368–3373. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  45. Huai, Q. ; Luo, C. ; Song, P. ; Bie, F. ; Bai, G. ; Li, Y. ; Liu, Y. ; Chen, X. ; Zhou, B. ; Sun, X. ; et al. La dynamique des biomarqueurs inflammatoires du sang périphérique reflète la réponse au traitement et prédit le pronostic chez les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules sous immunothérapie néoadjuvante. Cancer Sci. 2023 , 114 , 4484–4498. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  46. Xie, Y. ; Yu, Q. ; Zhu, Y. ; Wu, W. ; Xiao, R. ; Wang, N. ; Zhu, L. ; Li, P. ; Chen, T. Intérêt des marqueurs d’inflammation du sang périphérique dans l’évaluation du risque et la prédiction du cancer du poumon. Futur. Sci. OA 2025 , 11 , 2476870. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  47. Demongeot, J. ; Fougère, C. Vaccins à ARNm contre la COVID-19 : faits et hypothèses sur la fragmentation et l’encapsulation. Vaccines 2022 , 11 , 40. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  48. Kiaie, SH ; Zolbanin, NM ; Ahmadi, A. ; Bagherifar, R. ; Valizadeh, H. ; Kashanchi, F. ; Jafari, R. Progrès récents dans les thérapies à base d’ARNm-LNP : aspects immunologiques et pharmacologiques. J. Nanobiotechnology 2022 , 20 , 1–20. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  49. Parry, PI ; Lefringhausen, A. ; Turni, C. ; Neil, CJ ; Cosford, R. ; Hudson, NJ ; Gillespie, J. « Spikeopathie » : la protéine Spike de la COVID-19 est pathogène, d’après l’ARNm du virus et du vaccin. Biomedicines 2023 , 11 , 2287. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  50. Sharma, P. ; Hoorn, D. ; Aitha, A. ; Breier, D. ; Peer, D. Nature immunostimulante des nanoparticules lipidiques d’ARNm. Adv. Drug Deliv. Rev. 2024 , 205 , 115175. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  51. Hu, A. ; Sun, L. ; Lin, H. ; Liao, Y. ; Yang, H. ; Mao, Y. Exploiter les voies immunitaires innées pour des avancées thérapeutiques dans le cancer. Transducteur de signal. Cible. Thérapie. 2024 , 9 , 1–59. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  52. Maiorino, L. ; Daßler-Plenker, J. ; Sun, L. ; Egeblad, M. Immunité innée et physiopathologie du cancer. Annu. Rev. Pathol. Mech. Dis. 2021 , 17 , 425–457. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  53. Yi, M. ; Li, T. ; Niu, M. ; Mei, Q. ; Zhao, B. ; Chu, Q. ; Dai, Z. ; Wu, K. Exploitation de l’immunité innée pour l’immunothérapie du cancer. Mol. Cancer 2023 , 22 , 1–55. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  54. Blann, AD. Marqueurs d’activation des cellules endothéliales dans le cancer. Thromb. Res. 2012 , p. 129 , S122–S126. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  55. Smeda, M. ; Przyborowski, K. ; Stojak, M. ; Chlopicki, S. La barrière endothéliale et les métastases cancéreuses : l’aspect protecteur de la fonction plaquettaire est-il important ? Biochem. Pharmacol. 2020 , 176 , 113886. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  56. Zheng, Y. ; Zhao, J. ; Li, J. ; Guo, Z. ; Sheng, J. ; Ye, X. ; Jin, G. ; Wang, C. ; Chai, W. ; Yan, J. ; et al. La protéine Spike du SARS-CoV-2 provoque une coagulation sanguine et une thrombose par liaison compétitive à l’héparane sulfate. Int. J. Biol. Macromol. 2021 , 193 , 1124–1129. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  57. Becker, RC ; Tantry, États-Unis ; Khan, M. ; Gurbel, PA. Thrombus lié à la COVID-19 : distinction des caractéristiques pathologiques, mécanistiques et phénotypiques et prise en charge. J. Thromb. Thrombolyse 2024 , 58 , 15–49. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  58. Angues, RV ; Bustos, YP. Vaccination contre le SARS-CoV-2 et hypothèse multi-hit de l’oncogenèse. Cureus 2023 , 15 , e50703. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  59. Patra, T. ; Meyer, K. ; Geerling, L. ; Isbell, TS ; Hoft, DF ; Brien, J. ; Pinto, AK ; Ray, RB ; Ray, R. ; Lee, B. La protéine de spicule du SARS-CoV-2 favorise la signalisation trans de l’IL-6 par activation de la signalisation du récepteur de l’angiotensine II dans les cellules épithéliales. PLOS Pathog. 2020 , 16 , e1009128. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
  60. Suzuki, YJ ; Gychka, SG. La protéine Spike du SARS-CoV-2 déclenche la signalisation cellulaire dans les cellules hôtes humaines : implications pour les conséquences possibles des vaccins contre la COVID-19. Vaccines 2021 , 9 , 36. [ Google Scholar ] [ CrossRef ]
  61. Kwon, J. ; Bakhoum, SF. La voie cGAS–STING de détection de l’ADN cytosolique dans le cancer. Cancer Discov. 2020 , 10 , 26–39. [ Google Scholar ] [ CrossRef ] [ PubMed ]
Avis de non-responsabilité/Note de l’éditeur : Les déclarations, opinions et données contenues dans toutes les publications sont uniquement celles des auteurs et contributeurs individuels et non celles de MDPI et/ou du ou des éditeurs. MDPI et/ou le ou les éditeurs déclinent toute responsabilité pour toute blessure aux personnes ou aux biens résultant des idées, méthodes, instructions ou produits mentionnés dans le contenu.

Droits d’auteur : Cet article en libre accès est publié sous une licence Creative Commons CC BY 4.0 , qui autorise le téléchargement, la distribution et la réutilisation gratuits, à condition que l’auteur et la préimpression soient cités dans toute réutilisation.

Vaccins à ARNm synthétiques et dysrégulation transcriptomique : données probantes issues d’événements indésirables et de cancers d’apparition récente après la vaccination Lire la suite »

Vaccination obligatoire contre la grippe : une mesure politique sans fondement scientifique

Source : Epoch Times

Par Etienne Fauchaire

DECRYPTAGE – Face à la santé financière dégradée des comptes de la Sécurité sociale, le gouvernement entend faire passer le vaccin contre la grippe comme un outil de redressement budgétaire. Soignants, retraités, salariés : tous pourraient bientôt voir cette vaccination passer du statut de recommandation à celui d’obligation, déclarée ou déguisée. Présentée comme un geste de prévention et un moyen de freiner la transmission, le vaccin anti-grippe, cependant, faillit à sa mission. Car derrière les messages politiques, de nombreux experts s’accordent sur l’état actuel des connaissances scientifiques : il n’existe aucune preuve solide de son efficacité. Au contraire. Le Dr Robert Malone, biologiste moléculaire et expert au sein du comité consultatif sur les pratiques vaccinales des CDC aux États-Unis, indique à Epoch Times que la vaccination annuelle serait même « contre-productive ». Une politique sanitaire qui, loin de soulager les finances publiques, pourrait donc bien les grever davantage.

L’atmosphère rappelle les heures tendues de la période Covid. Alors que le gouvernement cherche à colmater le déficit de la Sécurité sociale, l’idée d’une vaccination obligatoire contre la grippe, jusqu’ici simplement recommandée, refait surface.

Le débat, cela étant, ne date pas d’hier. En 2005, sous la présidence de Jacques Chirac, le ministre de la Santé Xavier Bertrand avait déjà fait adopter une loi rendant le vaccin antigrippal obligatoire pour les soignants, promulguée par Dominique de Villepin. Moins d’un an plus tard cependant, un décret suspendait cette obligation, après qu’un avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France estimait notamment qu’elle « risquerait d’altérer l’adhésion » du personnel médical. Depuis, la vaccination reste facultative, mais la question revient régulièrement sur la table.

Une offensive estivale

Sans surprise, les soignants se retrouvent une fois encore en première ligne. Le 11 juillet, Agnès Firmin Le Bodo, ancienne ministre de la Santé et députée Horizons, condamnée en 2024 par le tribunal correctionnel du Havre pour avoir accepté des cadeaux non déclarés des laboratoires Urgo alors qu’elle exerçait comme pharmacienne, a déposé une proposition de loi visant à rétablir l’obligation vaccinale dans le milieu médical.

Selon l’exposé des motifs, la mesure permettrait de « réduire significativement le risque de transmission du virus de la grippe » aux « patients vulnérables ». Le texte pointe également une couverture vaccinale des soignants jugée insuffisante. Et pour cause : depuis longtemps, la vaccination antigrippale est largement impopulaire à l’hôpital. Sur les saisons 2022-2023 et 2023-2024, seuls 19% d’entre eux y ont consenti à l’échelle nationale, selon la Haute Autorité de santé. Au sein des établissements médico-sociaux, la couverture n’a pas dépassé 22% pour la saison 2024-2025, d’après Santé Publique France, qui constate de manière générale « une forte réticence à la vaccination » de la part des professionnels.

Les personnes âgées, considérées comme les plus exposées au risque d’hospitalisation ou de décès, sont également dans le collimateur de l’exécutif. Dans un entretien au Monde publié le 26 juillet, la ministre de la Santé Catherine Vautrin a déclaré souhaiter que « la vaccination devienne obligatoire pour les personnes âgées en établissement ».

Le secteur privé ne devrait pas non plus être épargné. Le 9 juillet, dans une série de recommandations destinées à réduire les dépenses de santé, le Medef a proposé de « généraliser la vaccination en entreprise, notamment contre la grippe », et de conditionner, partiellement ou totalement, le remboursement des arrêts maladie à la preuve de vaccination.

L’organisation patronale défend cette mesure en arguant qu’elle « permet de mieux protéger les salariés à risque et leur entourage », tout en garantissant la continuité de l’activité économique, avec, selon ses calculs, une division du taux d’absentéisme par 2,4. En contrepartie, elle réclame un remboursement intégral du vaccin par la Sécurité sociale, actuellement réservé aux populations dites « à risque » : plus de 65 ans, femmes enceintes, soignants, personnes obèses.

Cette orientation, François Bayrou pourrait la retenir. Lors de sa conférence de presse de mi-juillet sur son plan budgétaire d’économies, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de « responsabiliser » les Français « par la prévention, notamment la vaccination », faisant valoir que « trois quarts des personnes en réanimation lors des épidémies de grippe ne sont pas vaccinées ».

Mais le rétablissement d’une obligation vaccinale pourrait rallumer des tensions, notamment dans les hôpitaux, où elles sont déjà vives. Tout récemment, Catherine Vautrin et Yannick Neuder ont fait l’objet de 19 plaintes déposées devant la Cour de justice de la République sur des accusations de « harcèlement moral » et de « mise en péril de la personne », après une série de suicides survenus dans des établissements hospitaliers aux conditions de travail qualifiées de « totalement illégales et mortifères ». Elles ont toutes été classées, principalement pour « irrégularité de forme ». À la surprise de l’avocate des plaignants, Me Christelle Mazza, qui a dénoncé une juridiction dépourvue des moyens juridiques et politiques « de remplir son office ».

L’État consacrant chaque année en outre, avec l’argent des contribuables, plusieurs dizaines de millions d’euros à l’achat de vaccins antigrippaux, la question de leur réelle efficacité dans la lutte contre ce virus se pose dès lors avec d’autant plus d’acuité.

Ce que dit la science

À rebours des affirmations du Premier ministre François Bayrou, du Medef ou encore de l’ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo, la vaccination n’a en réalité « aucun effet » démontré sur les hospitalisations, et il n’existe « aucune preuve que les vaccins empêchent la transmission du virus ou les complications » liées à la maladie. C’est la conclusion sans appel qui ressort d’une méta-analyse approfondie publiée en 2010 par la prestigieuse collaboration Cochrane, référence internationale en matière de revues systématiques de la littérature médicale, sur l’efficacité des injections contre la grippe.

Les conclusions allaient même plus loin. Les chercheurs estimaient que les données disponibles « semblent décourager le recours à la vaccination contre la grippe chez les adultes en bonne santé comme mesure de santé publique de base ». Ils accusaient par ailleurs les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) américains, partisans d’une vaccination universelle, de déformer volontairement la littérature scientifique afin de justifier leurs recommandations.

Cette méta-analyse abordait également la question des effets indésirables, évoquant notamment le risque rare de développer un syndrome de Guillain-Barré, une maladie neurologique grave entraînant une paralysie progressive. Le risque était estimé entre 1 et 2 cas par million de doses injectées, selon une étude citée, bien que jugée entachée « de nombreuses limitations ». Quoi qu’il en soit, les auteurs concluaient que « cette littérature démontre le danger de lancer une campagne de vaccination de grande ampleur sans évaluation adéquate des risques ».

En 2014, Cochrane publiait une nouvelle méta-analyse, élargie à un corpus d’études plus récentes et plus nombreuses. Le constat restait inchangé : les données disponibles « n’apportent aucune preuve en faveur de l’utilisation de la vaccination contre la grippe chez les adultes en bonne santé comme mesure de santé publique de base ».

En France, s’agissant du personnel médical, plusieurs institutions se sont prononcées en faveur d’un retour à l’obligation vaccinale contre la grippe : l’Académie nationale de médecine en 2020 et 2023, la Cour des comptes dans un rapport de 2018, ou encore la Fédération hospitalière de France en mai 2025. Cependant, la Haute Autorité de santé (HAS) demeure, elle, plus réservée.

Dans un avis rendu en juillet 2023, la HAS, si elle note que plusieurs études suggèrent « qu’une meilleure couverture vaccinale des soignants pourrait réduire significativement le nombre d’infections et de décès chez les patients hospitalisés », constate dans le même temps que ces travaux n’apportent, à ce jour, « qu’un faible niveau de preuves ».

Ainsi, si l’autorité sanitaire estime que « la faible couverture pose légitimement la question de l’obligation vaccinale », elle préfère s’en tenir pour l’instant à une recommandation, mettant en avant « l’insuffisance des données disponibles à ce jour sur le fardeau de la grippe nosocomiale [grippe contractée à l’hôpital, ndlr] » et sur « l’impact de la vaccination des soignants sur ce fardeau ». Toutefois, elle rappelle que ses avis « sont susceptibles d’évoluer selon l’évolution des données et du contexte sanitaire ».

Interrogés par Epoch Times, des experts confirment que l’instauration d’une obligation vaccinale contre la grippe s’appuierait donc bien davantage sur des motivation politiques que sur la littérature scientifique.

« Une vaccination universelle contre la grippe, ou même ciblée sur les professionnels de santé, permettrait-elle de supprimer le risque de transmission à l’hôpital ? La réponse est non », martèle le Dr Robert Malone.

Aujourd’hui membre du comité consultatif sur les pratiques vaccinales rattaché aux CDC, le pionnier de la technologie à ARN messager rappelle que « la capacité des vaccins antigrippaux à réduire de manière significative le risque d’infection et de réplication du virus est très faible ». Il ajoutait que ces vaccins « peuvent bel et bien provoquer des effets indésirables, même s’ils sont généralement moins graves ou moins fréquents que ceux associés aux vaccins à ARNm ou à vecteur adénoviral contre le Covid ».

Des effets indésirables sous-évalués ?

Outre-Atlantique, au 1er juin 2025, 10.988 plaintes avaient été déposées auprès du Vaccine Injury Compensation Program (VICP), le programme fédéral américain d’indemnisation des victimes de vaccins, pour des effets indésirables graves ou des décès survenus après une vaccination contre la grippe. Parmi elles : 261 décès et 10.727 cas d’effets secondaires graves. La Cour des réclamations des États-Unis, qui instruit ces dossiers, a accordé une indemnisation à 7 291 personnes, adultes comme enfants.

Toutefois, ces chiffres pourraient être largement sous-estimés. Une étude financée en 2010 par le ministère américain de la Santé estimait que moins de 1 % des effets indésirables liés aux vaccins seraient effectivement déclarés. Le nombre réel d’effets graves associés à la vaccination contre la grippe pourrait donc être bien plus élevé, avertit l’organisation Children’s Health Defense fondée par Robert Kennedy Jr, qui milite pour une transparence accrue sur les risques vaccinaux.

Selon les données officielles, ces effets graves existent donc bien, mais restent néanmoins rares au regard des dizaines de millions de doses administrées chaque année aux États-Unis. Ils incluent, en plus du syndrome de Guillain-Barré, des cas de myocardite, d’accidents vasculaires cérébraux, de névrite optique ou encore de paralysie faciale (paralysie de Bell).

En France, l’indemnisation de ces effets graves est impossible. L’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) — organisme public chargé de traiter à l’amiable les préjudices médicaux et dont Epoch Times a documenté les dysfonctionnements récurrents — n’indemnise pas les dommages causés par les vaccins contre la grippe saisonnière.

Contacté, le Dr Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, habilité à diriger des recherches en biochimie, estime également que le rapport bénéfice-risque est défavorable. « L’efficacité des vaccins contre la grippe sur la transmission du virus est quasi nulle », rappelle-t-il lui aussi à Epoch Times.

À ce titre, il s’indigne de l’avis de la Haute Autorité de santé rendu en février 2023, qui recommande que la vaccination antigrippale soit étendue chaque année aux enfants de 2 à 17 ans sans comorbidité, dans le but affiché de « limiter la diffusion du virus » dans la population.

Une étude parue le 18 janvier 2018 dans la revue scientifique de référence Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) observait pourtant que les personnes vaccinées contre la grippe exhalaient même en moyenne plus de six fois plus de particules virales sous forme d’aérosols que les non-vaccinés. Les auteurs concluaient que, si cette observation venait à être confirmée, elle pourrait remettre en question les politiques vaccinales en vigueur.

Une efficacité titubante

Alertant également sur les effets indésirables potentiels de l’injection, le Dr Jean-Marc Sabatier estime qu’il n’existe guère non plus de justification scientifique à se faire vacciner uniquement dans un but de protection individuelle. L’efficacité des vaccins antigrippaux contre l’infection symptomatique, souligne-t-il auprès d’Epoch Times, « n’est pas formidable, et varie fortement d’une saison à l’autre ».

En France, pour la saison 2024-2025, le réseau RELAB, qui surveille les virus respiratoires et collabore avec Santé publique France, a publié dans Eurosurveillance une estimation de 22 % d’efficacité du vaccin chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Indépendamment de leur impact sur la transmission, l’efficacité même des vaccins contre l’infection grippale fait l’objet de critiques récurrentes. En 2017, l’influente revue Science, dans un article intitulé « Pourquoi les vaccins anti-grippe échouent si souvent… », écrivait : « Ce qu’on ne dit pas, c’est à quel point ce vaccin est peu performant. Les vaccins les plus couramment utilisés ne protègent pas plus de 60 % des personnes vaccinées ; certaines années, leur efficacité chute jusqu’à 10 %. »

En cause : un processus de fabrication soumis à de fortes incertitudes. « Ce qu’il faut savoir, c’est que les vaccins contre la grippe sont conçus six mois avant le début de la saison hivernale, à partir des souches virales identifiées dans l’hémisphère Sud », explique le Dr Sabatier. « Entre le mois de février, où ces choix sont arrêtés, et l’automne suivant, le virus a largement le temps de muter. Résultat : les souches retenues ne correspondent pas toujours à celles qui circulent réellement quelques mois plus tard dans l’hémisphère Nord. »

Mais le problème ne se limite pas seulement à un décalage viral, rapportait Science : des scientifiques ont constaté « que l’efficacité du vaccin peut s’avérer chancelante même lorsque les bonnes souches ont été utilisées pour le fabriquer ». Autrement dit, le vaccin peut être peu protecteur même dans les meilleures conditions théoriques.

Interrogée par la revue, Danuta Skowronski, épidémiologiste au Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique (Canada), reconnaissait que le programme de vaccination s’appuyait sur « des hypothèses empilées les unes sur les autres », et confiait que nombre de chercheurs spécialisés dans l’étude du virus hésitent à évoquer publiquement les limites du vaccin, de peur du qu’en dira-t-on.

Vaccination annuelle

Selon le Dr Robert Malone, l’un des problèmes fondamentaux liés à la vaccination annuelle contre la grippe réside dans le « péché originel antigénique », aussi appelé empreinte immunitaire. « Ces injections répétées peuvent induire une forme de tolérance immunitaire, ou un biais de réponse favorisant la souche contre laquelle vous avez été vacciné, ce qui affectera la capacité de votre système immunitaire à lutter contre de nouveaux variants », explique-t-il à Epoch Times.

Plusieurs études confirment que la vaccination répétée contre la grippe peut se révéler, par certains aspects, « contre-productive ». Une recherche financée par les CDC américains et publiée en septembre 2014 dans la revue Clinical Infectious Diseases a examiné l’impact de la vaccination répétée sur cinq saisons consécutives. Les résultats : plus une personne avait été vaccinée dans les années précédentes, moins le vaccin était efficace contre le virus H3N2, souche dominante cette année-là.

Les auteurs résumaient ainsi leurs conclusions : « La protection vaccinale était la plus élevée chez les personnes non vaccinées durant les cinq années précédentes. » Ils appelaient à de nouvelles recherches, notant que ces résultats « soulèvent d’importantes questions sur l’interférence potentielle liée à la vaccination annuelle répétée », ainsi que sur « une éventuelle protection résiduelle conférée par les vaccins antérieurs ».

Une autre étude marquante, publiée en 2020 dans Eurosurveillance, a approfondi cette problématique. Elle portait sur des personnes âgées de 65 ans et plus ayant contracté une grippe confirmée en laboratoire, et évaluait l’efficacité du vaccin pour la saison en cours en fonction du nombre de vaccinations antérieures sur une période de dix ans : une première à cette échelle.

Chez les personnes vaccinées uniquement pour la saison 2015-2016, sans antécédents de vaccination au cours de la décennie précédente, l’efficacité du vaccin se révélait modeste : 34 %. Mais cette efficacité chutait progressivement avec l’augmentation du nombre de vaccinations cumulées : 26 % chez celles ayant reçu 1 à 3 doses dans les dix dernières années, 24 % pour 4 à 6 doses, 13 % pour 7 à 8, et à peine 7 % pour celles vaccinées 9 à 10 fois.

Une efficacité vaccinale négative ?

La vaccination contre la grippe pourrait-elle aussi, parfois, produire l’effet inverse de celui recherché ? La question a surgi sur la toile en avril 2025, à la suite de la publication d’une étude menée par la Cleveland Clinic (États-Unis), portant sur 53.402 employés de cet hôpital universitaire. Non encore revue par les pairs, l’étude révèle que les personnes vaccinées contre la grippe pour la saison 2024-2025 présentaient un risque accru de 27 % de contracter le virus par rapport aux non-vaccinés. « La vaccination contre la grippe était associée à un risque accru de grippe chez les adultes travaillant dans le secteur de la santé », peut-on lire.

Cependant, les auteurs n’avancent pas que le vaccin en est la cause directe et ne remettent pas non plus en question l’utilité de la vaccination, relativisant plutôt ses performances : « Compte tenu de toutes les variables qui peuvent influencer l’efficacité du vaccin d’une année sur l’autre, et des procédés actuels de fabrication, il est peut-être illusoire d’en attendre une efficacité élevée chaque année », temporisent-ils.

Néanmoins, en France, les résultats de cette étude d’envergure pourraient conforter la Haute Autorité de santé dans la position qu’elle avait exprimée dans son avis rendu en juillet 2023 : une recommandation de vaccination pour les soignants, plutôt qu’une obligation en raison, invoquait-elle, de « l’efficacité inconstante, selon les années, de la vaccination antigrippale » et du « faible niveau de preuve des études » quant à son impact sur le fardeau de la grippe nosocomiale.

Par ailleurs, l’étude de la Cleveland Clinic n’est pas la première à mettre en lumière une augmentation du risque d’infections respiratoires, grippales ou non, chez les personnes vaccinées contre la grippe.

Pour rappel, une distinction essentielle entre grippe et syndrome grippal : la grippe est une infection respiratoire aiguë causée par un virus Influenza, tandis qu’un syndrome grippal peut être aussi provoqué par d’autres virus, comme les coronavirus, le virus respiratoire syncytial (VRS) ou encore des rhinovirus.

En avril 2010, une étude publiée dans PLoS Medicine révélait les résultats « inattendus » issus de quatre études épidémiologiques au Canada : les personnes ayant reçu le vaccin contre la grippe saisonnière 2008-2009 étaient davantage susceptibles de contracter le virus pandémique A(H1N1), dit « grippe porcine », apparu au printemps 2009. Bien que le vaccin ait semblé efficace contre la souche initiale, il était paradoxalement associé à une augmentation du risque de contracter le virus émergent. Selon les auteurs, cette situation pourrait s’expliquer par une réponse immunitaire moins robuste que celle induite par une infection naturelle.

D’après leur hypothèse, la vaccination répétée « empêche de développer une immunité plus robuste, complexe et étendue, comme celle que confère une infection antérieure ». Cette immunité croisée conférerait une protection non seulement contre la souche en circulation, mais aussi contre ses variants. En d’autres termes, les personnes vaccinées chaque année auraient manqué l’occasion de développer cette immunité élargie, soulignaient les auteurs.

Des résultats similaires ont été observés dans une étude menée par les National Institutes of Health (NIH) et publiée en 2005 dans Archives of Internal Medicine (aujourd’hui JAMA Internal Medicine). Les chercheurs ont constaté que les personnes âgées exposées au virus H3N2 lors de la pandémie de 1968 bénéficiaient d’une protection immunitaire à long terme, nettement supérieure à celle conférée par la vaccination. La diminution notable de la mortalité grippale chez les 65-74 ans dans les années suivant cette pandémie était, selon eux, « très probablement due à l’immunité naturelle acquise ».

Plus récemment, plusieurs études ont signalé un risque accru d’infections respiratoires non grippales chez les personnes vaccinées. En 2020, une étude menée au sein du Département de la défense des États-Unis et publiée dans la revue Vaccine a rapporté une hausse de 36 % du risque d’infection par un coronavirus chez les vaccinés contre la grippe, comparés aux non-vaccinés.

Une autre étude publiée en 2012 dans Clinical Infectious Diseases a observé « un risque accru statistiquement significatif d’infections causées par des virus respiratoires non grippaux » chez les personnes ayant reçu un vaccin antigrippal inactivé. Les auteurs ont formulé une hypothèse inquiétante : le vaccin pourrait, « par un mécanisme biologique encore inconnu », renforcer la protection contre la grippe au détriment de la défense immunitaire face à d’autres virus respiratoires.

Enfin, une étude financée par les CDC et publiée en 2018 dans Vaccine a mis en évidence une augmentation des infections respiratoires aiguës non grippales chez les enfants vaccinés contre la grippe, comparés aux enfants non vaccinés. D’autres travaux sont venus corroborer ces observations.

Une mortalité grippale surestimée

Chaque année, les autorités sanitaires françaises lancent des appels à la vaccination contre la grippe, largement relayés par la presse. Ces campagnes s’accompagnent souvent de chiffres marquants, notamment du nombre de décès attribués à l’épidémie. Selon Santé publique France, la grippe serait responsable, en moyenne, d’environ 9000 morts par saison entre 2011-2012 et 2021-2022. Les personnes âgées de plus de 65 ans sont considérées comme les plus vulnérables, tant en termes d’hospitalisations que de mortalité.

Mais, en réalité, le nombre exact de morts causées par la grippe est très difficile à établir. Cette incertitude était déjà soulignée par la commission d’enquête du Sénat dans son rapport de 2010 sur la gestion gouvernementale de la pandémie de grippe A(H1N1) et le rôle des laboratoires pharmaceutiques.

Le document notait que la virulence réelle du virus saisonnier « n’est pas connue avec précision ». Les chiffres de mortalité avancés pour ce virus ne reposent pas sur un décompte individuel, mais « sur une simple mesure de la surmortalité hivernale », rappelait-elle. Autrement dit, les décès survenus en hiver sans cause clairement identifiée sont, globalement, attribués à la grippe, parce que celle-ci circule à ce moment-là.

Concernant la pandémie de H1N1, le rapport, critique des « propos alarmistes » de certains experts, rappelait que l’Institut de veille sanitaire (InVS) prévoyait dans un avis du 28 septembre 2009 entre 6400 et 96.000 morts, soit « 2 à 30 fois plus que la grippe saisonnière ». En mai 2009, Antoine Flahault, directeur de l’École des hautes études en santé publique (EHESP), évoquait lui 30.000 décès possibles. La réalité fut toute autre : la France a comptabilisé 312 décès dus au H1N1. La commission d’enquête du Sénat allait jusqu’à s’interroger sur le fait que certaines prévisions scientifiques ne soient pas « devenues, inconsciemment, des espérances ».

Le Dr Dominique Dupagne, médecin généraliste et ancien chroniqueur santé sur France Inter, notait sur son site que même ce chiffre de 312 décès devait être considéré avec précaution : « Nous n’avons même pas la preuve de la responsabilité de la grippe pour de nombreux morts. Tout décès d’un sujet jeune présentant une maladie ressemblant à la grippe a été comptabilisé. » Il saluait néanmoins, dans ce cas particulier, le fait qu’un véritable décompte ait été réalisé.

Lors de son audition devant la commission du Sénat en mai 2010, le Dr Dupagne avait expliqué, avec ironie, que l’estimation annuelle des décès dus à la grippe saisonnière relevait davantage de « la lecture du marc de café ou des entrailles de poulet » que d’un décompte rigoureux. Il affirmait se baser sur des données épidémiologiques plus plausibles, notamment une étude menée dans les 80 départements français les plus peuplés, selon laquelle le nombre réel de morts annuels serait d’environ 500. Des décès survenus majoritairement chez des personnes en fin de vie, dont, disait-il, « le dernier souffle est légèrement avancé par la grippe ».

Le médecin exprimait alors un constat sévère : lui et ses confrères avaient « perdu confiance » dans les chiffres communiqués par les autorités sanitaires, estimant que ces dernières étaient capables de « multiplier les estimations par dix, cent, voire mille, et le tout sans un accroc dans la voix ».

En cela, il rejoint l’analyse du Dr Peter Doshi, rédacteur en chef adjoint du British Medical Journal (BMJ) qui dès 2005, dans un article intitulé « Disséquer la tromperie du CDC : les chiffres des décès dus à la grippe aux États-Unis relèvent-ils plus du marketing que de la science ? », accusait les CDC de gonfler délibérément, eux aussi, leurs estimations en fusionnant les décès dus à la grippe avec ceux causés par des pneumonies.

Pour appuyer sa démonstration, Doshi rappelait qu’en 2001, les CDC avaient annoncé 62.034 décès liés à la grippe et à la pneumonie. Pourtant, selon les données du National Center for Health Statistics (NCHS), seuls 257 cas pouvaient être attribués à la grippe, dont à peine 18 cas confirmés en laboratoire, soit 0,03 % du total. La quasi-totalité de ces décès n’étaient donc pas dus à la grippe, et ne pouvaient donc être évités par la vaccination.

Selon les mêmes sources, si l’on isole uniquement les décès liés à la grippe, la moyenne annuelle entre 1979 et 2002 s’élèverait à environ 1348 morts par an aux États-Unis, un chiffre très éloigné des dizaines de milliers souvent avancés. Aussi, pour Peter Doshi, ces écarts ne sont pas innocents. Il accusait ouvertement les CDC de manipuler les chiffres à des fins promotionnelles, pour soutenir les intérêts des fabricants de vaccins et augmenter la couverture vaccinale antigrippale.

Conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique

Ce soupçon d’instrumentalisation des morts de la grippe est partagé en France. Lors de son audition devant la commission d’enquête du Sénat en mai 2010, le Dr Dominique Dupagne pointait le chiffre d’affaires « considérable » généré par la vaccination saisonnière et s’étonnait qu’aucune exigence de preuve n’ait été formulée à l’égard des laboratoires : « Pourquoi les autorités sanitaires n’ont-elles pas exigé des laboratoires des études épidémiologiques solides ? »

Et de conclure avec provocation : « Est-ce vraiment une politique de santé publique utile de vacciner toute la population chaque année, y compris les personnes non à risque, pour une maladie dont le taux de mortalité se situe autour de 1 pour 100.000 ? Il y a des priorités plus urgentes pour nos budgets sociaux. Malheureusement, il y a des choses inévitables : des gens meurent de la varicelle tous les ans, d’autres en allant à la pharmacie se font écraser par une voiture. Chercher le risque zéro est absurde ».

Interrogé sur la réflexion de Yannick Neuder, qui évoquait en janvier dernier la possibilité de rendre la vaccination anti-grippale obligatoire pour les soignants, le sociologue Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS, disait y voir dans un entretien à Epoch Times l’expression « d’une idéologie de la vaccination universelle et obligatoire promue par tous les moyens et portée par l’industrie pharmaceutique ». Selon le chercheur, « cette idéologie s’est imposée chez une partie des élites politiques, parfois au prix de véritables pactes de corruption ».

Pour Children’s Health Defense, l’injection contre la grippe est avant tout « une affaire de gros sous ». En 2024, le marché américain pour ce produit était estimé à 4,78 milliards de dollars et pourrait atteindre près de 10 milliards de dollars d’ici 2033, selon Research and Markets.

La Commission d’enquête du Sénat sur la gestion de la grippe H1N1 faisait déjà référence à ce type de dérive dans son rapport de 2010, citant la résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe : « Faute de procédures transparentes de contrôle des conflits d’intérêts, l’APCE observe que le débat reste ouvert sur la possibilité d’une influence des laboratoires pharmaceutiques : “L’éventualité que les représentants de l’industrie aient pu directement peser sur les décisions publiques et les recommandations émises au sujet de la grippe H1N1 reste l’une des questions centrales du débat actuel.” »

« Aucune preuve de l’efficacité vaccinale sur la mortalité des personnes âgées »

Des chercheurs issus d’institutions prestigieuses ont aussi remis en question l’efficacité de la vaccination antigrippale pour réduire la mortalité même des personnes âgées.

L’étude des National Institutes of Health (NIH) publiée en 2005 dans Archives of Internal Medicine soulignait que malgré l’augmentation massive de la couverture vaccinale chez les plus de 65 ans, passée de 20 % avant 1980 à 65 % en 2001, les taux de mortalité liés à la grippe et à la pneumonie avaient « augmenté de manière significative pendant cette période ».

Dans un article coécrit en 2006, le Dr Lone Simonsen, auteure principale de l’étude, et le Dr William Glezen affirmaient dans l’International Journal of Epidemiology qu’aucune preuve ne montrait que cette hausse de la vaccination chez les seniors avait permis de réduire les hospitalisations ou les décès : au contraire, « la mortalité et les hospitalisations ont continué à augmenter. »

Les auteurs qualifiaient ces résultats de « surprenants », dans la mesure où la vaccination est censée être « très efficace pour réduire la mortalité » : une hypothèse au cœur des politiques menées par les CDC, mais qui, notaient-ils, « n’a jamais été testée dans le cadre d’essais cliniques ».

Une étude parue en 2008 dans le Virology Journal confirme cette analyse. Contrairement aux déclarations des autorités sanitaires, elle notait que les décès et hospitalisations dus à la grippe chez les personnes âgées américaines ont fortement augmenté dans les années 1980 et 1990, précisément à l’époque où la couverture vaccinale s’envolait.

Et en 2013, dans un article publié par le BMJ, son rédacteur en chef, Peter Doshi, revenait à la charge en remettant en cause la principale justification de la politique vaccinale ciblée sur les seniors, cinglant : « Quelles sont les preuves que les vaccins contre la grippe réduisent la mortalité chez les personnes âgées ? Absolument aucune. » Et d’ajouter, non sans inquiétude : « Le plus troublant, peut-être, c’est le manque d’intérêt des autorités sanitaires face à l’absence de données fiables. »

Depuis l’arrivée de Robert F. Kennedy Jr. à la tête du ministère de la Santé en février dernier, les lignes commencent néanmoins à bouger.

Le tournant américain

Ce mois-ci, à la suite d’un vote tenu fin juin au sein du comité consultatif gouvernemental sur la vaccination, dans lequel siège le Dr Robert Malone, les États-Unis ont annoncé, le 23 juillet, la fin de l’utilisation du thimérosal, un conservateur à base de mercure, dans certains vaccins anti-grippe. « Étrangement, l’industrie et les médias de gauche militent pour injecter du mercure aux Américains », déclare le Dr Malone à Epoch Times, avant de souligner : « Et ils considèrent l’élimination de 3 % des doses de vaccin contre la grippe contenant du thimérosal comme une menace existentielle. »

Le scientifique précise que, pour cette année, le comité n’a pas eu vraiment la main sur la première résolution soumise au vote : le maintien de la recommandation d’une vaccination annuelle contre la grippe, dont la campagne débute dès le mois d’août.

« La décision a été que ce n’était pas le bon moment pour livrer bataille sur ce terrain », explique-t-il. Mais il annonce la couleur : « Je me retrouve désormais en position de président du comité sur le vaccin antigrippal. J’ai indiqué, lors de la réunion, que mon intention est de faire en sorte que ces questions — empreinte immunitaire, péché originel antigénique, etc. — soient sérieusement examinées lors des prochaines sessions. »

Les États-Unis pourraient ainsi devenir le premier pays occidental à remettre en cause la pertinence d’une vaccination antigrippale annuelle à la lumière de la littérature scientifique. A contrario, le gouvernement français, lui, entend plutôt imposer cette mesure.

Vaccination obligatoire contre la grippe : une mesure politique sans fondement scientifique Lire la suite »

Le piège des objets connectés : projet du gouvernement pour vous surveiller, vous noter et vous contrôler

Source : Le Saker Francophone

La liberté corporelle — le droit à la vie privée et à l’intégrité Quant les États légalisent la fin délibérée de certaines vies… cela finit par déboucher sur un élargissement des cibles susceptibles d’être supprimées avec impunité.− Nat Hentoff, The Washington Post, 1992


Par John & Nisha Whitehead − Le 17 juillet 2025 − Source Zero Hedgeant

La liberté corporelle — le droit à la vie privée et à l’intégrité quant à son propre corps — s’évapore à toute vitesse.

Le débat a désormais dépassé les vaccinations contraintes ou les examens médicaux contraints, et intègre désormais la surveillance biométrique, le suivi au travers d’objets connectés, et le profilage prédictif de santé.

Nous entrons dans un nouvel âge de contrôle algorithmique autoritaire, au sein duquel nos pensées, nos humeurs et notre biologie seront surveillées et jugées par l’État.

Il s’agit de la sombre promesse qui réside derrière la dernière campagne de Robert F. Kennedy Jr., le secrétaire des services humains et de santé du président Trump, poussant un avenir où tous les Étasuniens porteront des dispositifs biométriques portables de suivi de la santé.

Sous couvert de santé publique et d’émancipation personnelle, cette initiative n’est rien d’autre que la normalisation d’une surveillance corporelle exercée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 — instituée dans un monde où chaque pas, chaque battement de cœur et chaque fluctuation biologique sera surveillée non seulement par des sociétés privées, mais aussi par le gouvernement.

Dans ce complexe de surveillance industrielle en émergence, les données de santé deviennent une monnaie. Les sociétés technologiques tirent des bénéfices des ventes de matériel et des abonnements à des applications, les assureurs tirent parti des notations de risques, et les agences gouvernementales tirent profit d’une augmentation du conformisme et d’un panorama comportemental de la population.

Cette convergence de la santé, de la technologie et de la surveillance n’est pas en soi une nouvelle stratégie — il s’agit tout bonnement de la dernière étape d’un long schéma de contrôle déjà familier.

La surveillance avance toujours drapée dans le progrès

Chaque nouvelle vague de technologie de surveillance — traqueurs GPS, caméras infrarouges, reconnaissance faciale, sonnettes de porte connectées, enceintes connectées Alexa — nous a été vendue comme outil plus pratique, plus sûr, plus connecté. Mais avec le temps, chacun de ces dispositifs devient un mécanisme de traçage, de surveillance et de contrôle du public.

Ce qui a démarré sous couvert de volontariat est devenu inévitable et obligatoire.

Dès le moment où nous avons accepté la prémisse selon laquelle la vie privée peut s’échanger parce que c’est pratique, nous avons pavé la route vers une société où aucun espace n’est plus hors de portée du gouvernement — ni notre maison, ni notre véhicule, ni même notre propre corps.

Le projet d’objets connectés porté par RFK constitue simplement la dernière itération en date de ce dispositif d’appât : présenté comme une liberté, fabriqué comme une cage.

Selon le projet de Kennedy, qui a été promu dans le cadre d’une campagne nationale « Make America Healthy Again, » les objets connectés suivraient entre autres les niveaux de sucre, les battements cardiaques, l’activité, le sommeil, pour chaque Étasunien.

La participation à un tel programme ne sera certes pas obligatoire au moment de son lancement, mais les implications en sont claires : embarquez, ou prenez le risque de devenir un citoyen de seconde classe dans une société dirigée par la conformité des données.

Ce qui a commencé comme un jeu d’outils d’auto-surveillance optionnels, vendus par les société Big Tech, est voué à se transformer en nouvel outil dans l’arsenal de surveillance de l’État policier.

Des appareils comme les Fitbit, les montres Apple, les traceurs de glucose, et les montres connectées collectent des quantités énormes de données intimes — allant du stress et de la dépression aux irrégularités cardiaques et aux premiers signes de maladies. Lorsque ces données se retrouveront partagées entre les bases de données du gouvernement, des assureurs et des plateformes de santé, en sortira un outil puissant non seulement pour l’analyse sanitaire — mais aussi pour le contrôle.

Jadis symboles de bien-être personnel, ces objets connectés deviennent peu à peu en étiquettes numériques pour le bétail — des badges de conformité suivis en temps réel et régulés par algorithmes.

Et ça ne va pas s’arrêter là.

Le corps devient rapidement un champ de bataille dans la guerre en expansion du gouvernement sur les domaines intérieurs.

L’infrastructure est déjà en place pour profiler et mettre en détention les personnes sur la base de « risques » psychologiques perçus. Imaginez à présent un avenir qui verra vos données issues de vos appareils connectés déclencher des sémaphores concernant la santé mentale. Des niveaux de stress élevés. Un sommeil erratique. Un rendez-vous manqué. Une chute subite de la variabilité du rythme cardiaque.

Aux yeux de l’État de surveillance, ces éléments pourraient constituer des drapeaux rouges — une justification pour une intervention, une enquête, ou pire encore.

L’adoption par RFK des technologies d’objets connectés ne constitue pas une innovation neutre. Il s’agit d’une invitation à étendre la guerre du gouvernement contre les crimes de pensée, la non-conformité en matière de santé, et les écarts personnels.

Il s’agit de transformer la présomption d’innocence en présomption de diagnostic. Vous n’allez pas bien jusqu’à ce que l’algorithme stipule que vous allez bien.

Le gouvernement a déjà transformé en arme les outils de surveillance pour réduire au silence la dissidence, pour marquer à la culotte les critiques politiques, et suivre en temps réel les comportements. À présent, avec les objets connecté, il y ajoute une nouvelle arme : l’accès au corps humain comme à un site de soupçons, de déviance et de contrôle.

Pendant que les agences gouvernementales prépareront la voie vers le contrôle biométrique, ce sont les entreprises — compagnies d’assurance, géants de la tech, employeurs — qui mettront en œuvre l’État de surveillance.

Les objets connectés ne font pas que collecter des données. Ils les trient, les interprètent, et les entassent dans des systèmes qui pratiques des décisions aux enjeux très élevés concernant votre vie : si vous disposez d’une couverture d’assurance, si vos taux augmentent, si vous êtes apte à être embauché ou éligible à une aide financière.

Comme le rapporte ABC News, un article de JAMA émet un avertissement : les objets connectés pourraient facilement être utilisés par les assureurs pour refuser certaines couvertures, ou déployer des offres premium sur la base de métriques personnelles comme les absorptions de calories, les fluctuations de poids et la pression sanguine.

Il n’est pas délirant d’imaginer cela ruisseler dans les évaluations professionnelles, les notations de crédit, ou même des classements sur les réseaux sociaux.

Des employeurs proposent déjà des remises en échange de suivi « volontaire » du bien-être — et pénalisent ceux qui n’y participent pas. Les assureurs accordent des incitations à un comportement sain — jusqu’à ce qu’ils décident que les comportements non sains doivent impliquer une punition. Les applications ne suivent pas uniquement le nombre de pas, mais l’humeur, l’utilisation de substances, la fertilité et l’activité sexuelle — apportant du carburant à une économie des données toujours affamée.

Cette trajectoire dystopique est connue et annoncée depuis longtemps

Dans Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley (1932), on maintient la conformité non par la violence, mais par le plaisir, la stimulation, et la sédation chimique. Le peuple est conditionné à accepter la surveillance en échange de facilité, de confort et de distractions.

Dans THX 1138 (1971), George Lucas projette la vision d’un régime étatique corporatiste où la surveillance biométrique, les drogues de régulation de l’humeur, et les manipulations psychologiques réduisent les humains à des unités biologiques sans émotions et conformistes.

Gattaca (1997) imagine un monde dans lequel le profilage génétique et biométrique détermine dès la naissance le destin de chacun, en éliminant la vie privée et le libre arbitre au nom de la santé publique et de l’efficacité sociale.

Dans le film Matrix (1999), écrit et dirigé par les Wachowski, les êtres humains sont cultivés comme sources d’énergie, enfermés dans une réalité simulée — un parallèle déconcertant avec notre ancrage de plus en plus marqué dans les systèmes qui surveillent, monétisent et manipulent notre moi physique.

Minority Report (2002), dirigé par Steven Spielberg, dépeint un régime de surveillance pré-criminel dirigé par des données biométriques. Les citoyens sont tracés dans l’espace public au moyen de scans rétiniens, et ciblés par des publicités personnalisées — transformant le corps en passeport de surveillance.

La suite anthologique Black Mirror, inspirée par The Twilight Zone, transporte ces avertissements dans l’âge numérique, et met en scène la manière suivant laquelle la surveillance constante des comportements, des émotions et des identités produit la conformité, le jugement et la crainte.

Si on les considère comme un ensemble, ces pierres angulaires culturelles délivrent un message ferme : la dystopie ne débarque pas du jour au lendemain.

Conformément à l’avertissement produit par Margaret Atwood dans The Handmaid’s Tale, « Rien ne change instantanément : dans une baignoire que l’on réchauffe peu à peu, vous vous retrouvez mort par ébouillantage avant de vous en rendre compte. » Le roman d’Atwood se concentre sur le contrôle reproductif, mais le message d’avertissement qu’il envoie au sens large est très pertinent : lorsque l’État s’empare d’une autorité sur les corps — que ce soit au travers de registres des grossesses ou au travers de contrôles biométriques — l’autonomie corporelle devient conditionnelle, fragile et est facilement révoquée.

Les outils sont différents les uns des autres, mais la logique de domination reste la même

Nous sommes désormais confrontés à ce qu’Atwood a décrit comme un contrôle reproductif sous une forme numérisée et élargie : l’érosion silencieuse de l’autonomie, par la normalisation d’une surveillance constante.

Lorsque le gouvernement et les grandes entreprises s’emparent de l’accès à l’intimité de notre vie, que reste-t-il de l’individu ?

Posez-vous cette question : à partir du moment où la surveillance devient l’une des conditions à la participation au marché de l’emploi, au système éducatif et au système de santé modernes, sommes-nous encore libres ? Ou sommes-nous devenus, comme dans chaque grand ouvrage d’avertissement dystopique, conditionnés à ne pas résister, mais à nous conformer ?

Tel est le coût caché de ces commodités technologiques : le traceur de bien-être d’aujourd’hui sera demain la laisse bouclée autour de votre cou par les grosses sociétés.

Dans une société où les données corporelles sont collectées et analysées, le corps lui-même devient la propriété du gouvernement et des grandes entreprises. Votre corps devient une forme de témoignage, et vos données biométriques sont traitées comme des preuves. La liste des intrusions corporelles que nous avons documentées — coloscopies forcées, prises de sang, échantillonnage de l’ADN, fouilles corporelles internes, éthylotests — est croissante.

À cette liste, nous ajoutons désormais une forme d’intrusion plus subtile, mais également plus insidieuse : le consentement biométrique contraint.

Une fois le traçage de santé devenu un prérequis de facto pour l’emploi, l’assurance ou la participation au système social, il deviendra impossible de se « désabonner » sans subir des pénalités. Quiconque résiste sera marqué comme irresponsable, en mauvaise santé, ou même dangereux.

On a déjà eu des aperçus édifiants de l’endroit où cela peut nous amener. Dans les États connaissant des restrictions concernant l’avortement, la surveillance numérique a été utilisée comme arme pour tracer et poursuivre des personnes essayant d’avorter — en utilisant des applications de suivi des menstruations, des historiques de recherche, et des données de géolocalisation.

Une fois que l’autonomie corporelle se voit criminalisée, les traces numériques que nous laissons derrière nous deviennent des preuves dans le cadre de poursuites déjà décidées par l’État.

Cela va plus loin qu’une simple expansion du système de soins. Il s’agit de transformer la santé en mécanisme de contrôle — un cheval de Troie permettant à l’État de surveillance de revendiquer la propriété de la dernière frontière privée : le corps humain.

Car au bout du chemin, il ne s’agit pas simplement de surveillance — il s’agit de savoir qui va pouvoir vivre.

Trop souvent, les débats sont artificiellement bridés comme n’ayant que deux débouchés possibles : la sûreté face à la liberté, la santé face à la vie privée, le conformisme face au chaos. Mais ces barrières de pensée sont des illusions. Une société véritablement libre et juste peut protéger la santé publique sans sacrifier l’autonomie du corps ou la dignité humaine.

Nous devons résister au narratif qui exige notre reddition totale en échange d’une sécurité.

Dès lors que les données biométriques deviennent la monnaie d’une économie de surveillance pilotée par la santé, savoir quand ces données seront utilisées pour déterminer quelles vies méritent un investissement — et quelles vies n’en méritent pas — n’est plus qu’une question de temps.

Nous avons déjà vu cette dystopie

Dans le film Soleil Vert, sorti en 1973, les personnes âgées deviennent sacrifiables lorsque les ressources viennent à manquer. Mon ami Nat Hentoff — une voix qui s’est élevée parmi les premières contre la dévaluation de la vie humaine — a lancé l’alarme à ce sujet il y a des décennies. Jadis favorable à la liberté de choix concernant l’avortement, Hentoff en est venu à penser que l’érosion de l’éthique médicale — en particulier l’acceptation croissante de l’avortement, de l’euthanasie, et les soins sélectifs — constituaient le terreau d’une déshumanisation institutionnalisée.

Comme nous avertit Hentoff, une fois que le gouvernement valide la fin délibérée de certaines vies, la pente devient glissante : des pans de plus en plus larges de la population vont devenir sacrifiables au fil du temps.

Hentoff désigne cette idée comme un « utilitarisme pur — le plus grand bien pour le plus grand nombre. Et les personnes qui encombrent la voie — ici, les personnes âgées pauvres — doivent libérer l’espace. Pas assassinées, oh grand Dieu non. Mais qu’on les installe confortablement jusqu’à ce qu’ils meurent le plus vite possible, en toute conscience. »

Ces préoccupations n’ont plus rien de théorique

En 1996, dans un écrit sur l’examen par la Cour Suprême du suicide assisté médicalement, Hentoff affirmait qu’une fois qu’un État décide qui va mourir « pour son propre bien », il n’existe « plus aucune limite absolue. » Il cite des responsables médicaux et des militants pour les droits des personnes handicapées craignant que les pauvres, les vieux, les handicapés et les malades chroniques deviennent les cibles d’un système privilégiant l’efficacité par rapport à la longévité.

De nos jours, les données collectées au travers d’objets connectés — rythme cardiaque, humeurs, mobilité, conformité — peuvent façonner des décisions en matière d’assurances, de traitements et d’espérance de vie. Dans combien de temps les algorithme décideront-ils tranquillement quelles souffrances coûtent trop cher, quels besoins sont trop exigeants, et quels corps ne méritent plus d’être sauvés ?

Ce sujet n’est pas de gauche ou de droite.

La déshumanisation — processus consistant à dépouiller des personnes ou des groupes de personnes de leur dignité, de leur autonomie, ou de leur valeur morale — traverse tout le spectre politique.

De nos jours, les éléments de langage et les politiques déshumanisants ne se confinent pas à une seule idéologie — ils sont utilisés comme armes par tous les partis. Des personnalités de premier plan ont commencé à désigner les opposants politiques, les immigrés, et d’autres groupes marginalisés comme « non humains«  — un écho gênant de qualificatifs ayant par le passé justifié des atrocités.

Mother Jones rapporte que J.D. Vance a soutenu un livre, écrit par les influenceurs Jack Posobiec et Joshua Lisec, promulguant l’écrasement des « non humains » comme de la vermine.

Ce type de rhétorique n’a rien d’abstrait — ça compte vraiment.

Comment un parti peut-il être crédible en se désignant « pour la vie » tout en dévaluant l’humanité de groupes entiers, en les dépouillant de leur valeur moral qui devrait être un élément fondamental de la société civile ?

À partir du moment où l’État et les grandes entreprises à lui alliées traitent les gens comme des données, comme des sujets de conformité, et ou comme « sans valeur », ils démantèlent la notion même de dignité égale pour tous les êtres humains.

Dans un tel monde, les droits — y compris le droit à l’autonomie corporelle, aux soins, ou même à la vie — deviennent des privilèges, accordées uniquement à ceux qui présentent une « valeur ».

C’est pour cette raison que notre lutte doit être à la fois politique et morale. Nous ne pouvons pas défendre la souveraineté du corps sans défendre chaque droit à la même humanité pour chaque être humain.

La déshumanisation des personnes vulnérables traverse les lignes politiques

Elle se manifeste de manière différente — ici par des coupes budgétaires, là par des directives et des critères d’évaluation — mais le résultat est le même : une société qui ne considère plus des êtres humains, mais des points de données.

La conquête de l’espace physique — domicile, voiture, espaces publics — est quasiment terminée.

Reste la conquête de l’espace intérieur : notre biologie, notre code génétique, notre psychologie, nos émotions. Au fur et à mesure que les algorithmes prédictifs gagnent en sophistication, le gouvernement et ses partenaires du monde de l’entreprise vont en faire usage pour évaluer des risques, désigner des menaces, et assurer une conformité en temps réel.

L’objectif n’est plus simplement de surveiller les comportements, mais de les modifier à leur gré — pour prévenir les dissidences, les déviances, ou les maladies avant leur survenue. Il s’agit de la même logique que celle sous-jacente au film Minority Report, des interventions de santé mentale avant la commission d’un crime, et des évaluations fondées sur l’IA.

Si tel est l’avenir de la « liberté de santé », alors la liberté a déjà changé de définition, pour devenir soumise à l’algorithme.

Nous devons résister à la surveillance de notre moi intérieur et extérieur.

Nous devons refuser l’idée selon laquelle la sûreté exige une transparence totale — ou selon laquelle la santé exige une surveillance constante. Nous devons revendiquer la sacralité du corps humain comme espace de liberté — pas un point de données.

La poussée pour une adoption de masse d’objets connectés n’est pas un sujet de santé. Il s’agit d’un conditionnement.

L’objectif est de nous habituer — subtilement, systématiquement — à accepter la propriété de nos corps par le gouvernement et les grandes entreprises.

Nous ne devons pas oublier que notre nation a été fondée sur l’idée radicale selon laquelle tous les êtres humains sont créés égaux, « dotés de Droits inaliénables par leur Créateur, » comme la vie, la liberté, et la poursuite du bonheur.

Ces droit ne sont pas accordés par le gouvernement, par des algorithmes, ou par le marché. Ils sont inhérents. Ils sont indivisibles. Et ils s’appliquent à chacun d’entre nous — ou alors, bientôt, ils ne s’appliqueront plus à personne.

Les Pères Fondateurs ne s’y sont pas trompés : leur affirmation de notre humanité partagée est plus vitale que jamais.

Comme je l’expose dans mon ouvrage Battlefield America: The War on the American People et dans son homologue fictionnel The Erik Blair Diaries, la tâche qui nous incombe est de savoir si nous allons défendre cette humanité — ou la céder, un objet connecté après l’autre. Le moment est venu de tracer la ligne rouge — avant que notre corps ne soit relégué au statut de propriété de l’État.

John & Nisha Whitehead

Traduit par José Martí pour le Saker Francophone

Le piège des objets connectés : projet du gouvernement pour vous surveiller, vous noter et vous contrôler Lire la suite »

Ivermectine pour la COVID-19 : 105 études avec > 200 000 patients

Risque significativement plus faible de mortalité, de ventilation, d’USI, d’hospitalisation, de rétablissement, de cas et de clairance virale.
52 % de risque en moins 52 ECR IC 37-63 %
47 % en moins de mortalité dans 53 études IC 34-58 %
64 études de 58 équipes indépendantes dans 27 pays différents montrent des améliorations significatives.

https://c19ivm.org

Ivermectine pour la COVID-19 : 105 études avec > 200 000 patients Lire la suite »

Pétition pour un retrait du Règlement Sanitaire International imposé par l’OMS

L’Organisation mondiale de la Santé prétend avoir obtenu de nouveaux pouvoirs considérables pour déclarer des urgences sanitaires internationales, et votre gouvernement n’a peut-être même pas eu à voter.

Je signe la pétition

Dissimulées dans des amendements au Règlement Sanitaire International (RSI) , ces nouvelles règles prétendent accorder à l’OMS le pouvoir juridique de passer outre les lois nationales au nom d’une « crise sanitaire ».

Et à moins que votre pays ne rejette officiellement ces changements avant le 19 juillet, ils deviendront juridiquement contraignants, du moins, selon ce que prétendent les mondialistes de l’OMS.

L’OMS affirme que ces amendements lui confèrent le pouvoir de :

  • Déclarer des urgences mondiales sans le consentement de votre pays
  • Imposer des confinements, des obligations, de la surveillance et de la censure
  • Outrepasser les décisions nationales et les libertés individuelles

Cela vous rappelle quelque chose ? C’est pratiquement tout ce qu’ils voulaient faire passer dans le Traité sur les pandémies. Mais cette fois, ils tentent de le faire en douce.

Votre gouvernement a encore le choix. Mais il n’agira pas à moins que ses citoyens ne l’exigent. Il vous revient, à VOUS, de vous lever avant qu’ils ne réinstaurent les confinements et la censure.

Cette pétition appelle vos dirigeants à envoyer une lettre officielle de rejet avant la date limite — bloquant ainsi l’entrée en vigueur des amendements.

Une seule lettre suffit à mettre fin à leur tyrannie programmée. Mais cela ne se fera que si votre voix se fait entendre.

Signez la pétition maintenant pour exiger que votre gouvernement rejette les amendements du RSI proposés par l’OMS.

Je signe la pétition

Pour plus d’informations :

La 77e Assemblée mondiale de la santé : Modestes amendements au RSI-2005… Plus d’attentes à l’égard du « traité sur les pandémies » de l’OMS ?

https://www.ejiltalk.org/the-77th-world-health-assembly-modest-amendments-to-the-ihr-2005-more-expectations-of-the-whos-pandemic-treaty

Règlement Sanitaire International (2024)

https://apps.who.int/gb/bd/pdf_files/IHR_2022-en.pdf

Les amendements 2024 au Règlement sanitaire international : Commentaire (Partie I : Questions de procédure)

https://opiniojuris.org/2024/09/20/the-2024-amendments-to-the-international-health-regulations-a-commentary-part-i-procedural-issues

Pétition pour un retrait du Règlement Sanitaire International imposé par l’OMS Lire la suite »

Chantage à la seringue : le MEDEF veut priver d’indemnités les non-vaccinés contre la grippe

Source : lemediaen442.fr

Il fallait s’y attendre : le MEDEF, ce bastion de l’orthodoxie patronale, dégaine une nouvelle arme dans sa quête d’un monde uniformément piqué. Dans une proposition qui fleure bon l’autoritarisme déguisé en pragmatisme, Yves Laqueille, vice-président de l’organisation, a jeté un pavé dans la mare : pourquoi, diantre, indemniser à 100 % les arrêts maladie des travailleurs grippés qui osent refuser le saint vaccin antigrippal ? Une idée, nous dit-on, pour « redresser les comptes de la Sécurité sociale » en 2026. Mais derrière ce vernis comptable, c’est une tout autre logique qui se dessine : celle d’une société où le libre arbitre devient un luxe que l’on paie au prix fort.

Selon les chiffres brandis par le MEDEF, le taux de couverture vaccinale contre la grippe plafonne à 47,7 % pour la saison 2023-2024, un chiffre jugé scandaleusement bas par les apôtres de la seringue. Et pour cause : dans un élan de générosité collective, l’organisation propose de « généraliser la vaccination en entreprise » et, tant qu’à faire, de moduler les indemnités des réfractaires. Traduction : si vous osez douter de la potion miracle, préparez-vous à voir votre salaire amputé lorsque la grippe, cet ennemi saisonnier, viendra frapper à votre porte. « Se faire vacciner, c’est un exercice collectif pour protéger les autres », sermonne Yves Laqueille, drapé dans une rhétorique altruiste qui ne trompe personne.

Arrêter d’indemniser à 100% les travailleurs grippés qui refusent le vaccin? Le Medef lance cette idée (et ça ne va pas plaire aux antivax)https://t.co/mxZfSfqAxW pic.twitter.com/2eV9kQYAzb

— BFMTV (@BFMTV) July 10, 2025


Mais de quel collectif parle-t-on ? Celui d’une société où l’on conditionne les droits fondamentaux à l’acceptation d’un acte médical ? Où l’on punit financièrement ceux qui, par conviction, méfiance ou simple prudence, refusent de se plier à une injonction sanitaire ? Le MEDEF, dans sa grande sagesse, semble avoir oublié les leçons récentes du coronacircus. Après les pass sanitaires, les suspensions de salaire et les menaces de licenciement pour non-vaccination contre le Covid, voici venu le temps de la grippe, nouvel étendard d’une croisade hygiéniste qui ne dit pas son nom.

Le cynisme de la proposition atteint des sommets lorsqu’on examine les arguments avancés. Une campagne de vaccination en entreprise, nous assure-t-on, diviserait l’absentéisme par 2,4 et réduirait les jours d’absence de 4,6 par salarié. Des chiffres sortis d’un chapeau statistique, bien sûr, et qui occultent une question essentielle : depuis quand le MEDEF se soucie-t-il de la santé publique ? L’organisation, plus habituée à plaider pour la flexibilité du travail et la réduction des charges sociales, se découvre soudain une vocation de gardien du bien commun. On en rirait si l’enjeu n’était pas si grave.

💉 Doit-on arrêter d’indemniser à 100% les travailleurs grippés non-vaccinés ?

🎙️ Elise Goldfarb : « Le gouvernement laisse la place à tous les complotistes, tous les antivax ! Je suis pour pénaliser les gens qui en pénalisent d’autres en refusant de se vacciner ! »#EstelleMidi pic.twitter.com/Chl3fAyreu

— Estelle Midi (@EstelleMidi) July 10, 2025


Car ce n’est pas seulement d’économies dont il est question, mais d’un précédent dangereux. En liant l’indemnisation des arrêts maladie à l’acceptation d’un vaccin, le MEDEF ouvre la boîte de Pandore. Aujourd’hui, la grippe ; demain, quel autre comportement jugé « irresponsable » sera sanctionné ? Refuser un traitement médicamenteux ? Négliger son régime alimentaire ? Oser fumer une cigarette ? La pente est glissante, et l’on devine déjà les prochaines étapes : une modulation des cotisations sociales selon le degré d’obéissance aux injonctions médicales, ou pourquoi pas un bonus pour les bons élèves qui alignent leurs rappels vaccinaux comme des médailles. Cette proposition n’est pas une simple « réflexion », comme le MEDEF tente de le faire croire en jouant la carte de la prudence. C’est un ballon d’essai, une manière de tester la résilience d’une société déjà éreintée par des années de pressions sanitaires. Yves Laqueille lui-même concède que « ce n’est peut-être pas pour demain ». Mais dans un monde où les « peut-être » deviennent rapidement des réalités, la vigilance est de mise.

Les arrêts de maladie pour cause de grippe après vaccination anti-grippe seront-ils indemnisés ? On attend avec impatience la réponse du Medef.

Chantage à la seringue : le MEDEF veut priver d’indemnités les non-vaccinés contre la grippe Lire la suite »

Pays-Bas : procès géant contre, entre autres, l’État néerlandais, l’ancien Premier ministre Mark Rutte, le PDG de Pfizer Albert Bourla et le milliardaire Bill Gates

Source : deanderekrant.nl

Par Ido Dijkstra | Date : 10 juillet 2025

Quatre semaines après l’arrestation choquante de l’avocat Arno van Kessel, son associé Peter Stassen a repris seul le procès géant contre, entre autres, l’État néerlandais, l’ancien Premier ministre Mark Rutte, le PDG de Pfizer Albert Bourla et le milliardaire Bill Gates, devant le tribunal de district de Leeuwarden, le mercredi 9 juillet. Des centaines de sympathisants, dont l’épouse de Van Kessel, l’ont accueilli en héros. Stassen avait lancé un appel moral au juge, l’exhortant à « veiller à ce qu’il n’y ait pas de sang sur les mains ».

« Il faut faire quelque chose, ça ne peut plus se reproduire », crie un policier à son collègue à l’entrée du palais de justice de Leeuwarden. Plusieurs policiers viennent de commencer à barricader l’entrée principale du bâtiment, sur Zaailand, la grande place du marché de la capitale frisonne. Une centaine de personnes viennent de franchir le portique de sécurité avec l’autorisation de l’administration, mais que faire avec au moins autant de monde à l’extérieur ?

Dans la cour du palais de justice de la capitale frisonne, ceux qui restent et ne sont pas admis dans la salle d’audience scandent « Libérez Arno van Kessel, libérez Arno van Kessel ! » Les passants ignorent souvent ce qui se dit, mais tous sont impatients de leur annoncer l’arrestation d’un avocat courageux qui s’attaque à l’élite de la justice pénale et l’importance de cette affaire pour tous. Dans ce contexte, il est assez étrange que le tribunal de district du nord des Pays-Bas, situé à Leeuwarden, semble avoir largement sous-estimé l’intérêt du public.

Toute cette agitation préalable au procès a entraîné un retard de quinze minutes. L’absence notable d’Arno van Kessel, l’un des avocats du plaignant, était notable. Arraché de force quatre semaines plus tôt par une équipe d’intervention spéciale, il est détenu depuis à l’établissement de sécurité renforcée de Vught, sur la base de vagues allégations du ministère public. Son épouse, Helena, présente au procès à Leeuwarden, n’a pas parlé directement à son mari depuis quatre semaines.

Les plaignants et les défendeurs n’en parlent pas un seul mot. La salle d’audience est principalement consacrée à l’affaire, l’avocat Peter Stassen intervenant au nom de sept victimes de la vaccination contre le coronavirus, dont l’une est décédée l’année dernière. Le reste de la longue table semi-circulaire est occupé par huit avocats des défendeurs, presque tous employés par le cabinet d’avocats Pels Rijcken de La Haye, également connu sous le nom d’Avocat d’État.

Stassen ouvre l’audience de manière saisissante en s’adressant immédiatement au juge au sujet des directives modifiées concernant la presse (voir encadré — ndlr). Il entame ensuite sa plaidoirie formelle de manière tout aussi saisissante, par un verset biblique : « Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera » (Jean 8, 32). L’affaire est axée sur la recherche de la vérité, soutient Stassen, et ce mercredi, la juge, Mme Werkema, doit déterminer si l’ancienne haute fonctionnaire américaine Catherine Austin Fitts, l’ancien vice-président de Pfizer Mike Yeadon, l’ancienne dirigeante pharmaceutique Sasha Latypova, la chercheuse Katherine Watt et le psychothérapeute Joseph Sansone sont de bons témoins dans cette affaire colossale.

Stassen soutient que ces experts devraient être entendus sous serment, mais les accusés refusent catégoriquement, au grand désespoir du résident du Brabant-Septentrional. « Si mes clients ne sont pas autorisés à utiliser ces éléments de preuve préliminaires, alors ce tribunal refuse de connaître la vérité, et encore moins de les acquitter. C’est pourquoi, une seule bonne décision est possible concernant cette demande. »

Il est intéressant de noter que les avocats des défendeurs comme Bill Gates, Agnes Kant, Diederik Gommers, Jaap van Dissel, Sigrid Kaag et Hugo de Jonge ne s’expriment pas beaucoup. Ils se réfèrent principalement à ce qui est déjà écrit : ils ne considèrent pas les personnes nommées par Stassen comme de bons témoins experts. L’avocat de l’État néerlandais apporte quelques précisions. « Les experts proposés par les plaignants ne sont pas des experts, et encore moins des experts indépendants. Nombre de leurs questions sont dénuées de fondement factuel et hors de propos. » Tandis que trois victimes du vaccin contre le coronavirus sont assises à côté de Stassen, celle-ci affirme également que les vaccins contre le coronavirus se sont avérés « sûrs et efficaces », car, selon elle, il s’agit du « consensus scientifique général ». L’auditoire exprime sa consternation face à la fragilité de cet argument. Un instant plus tard, Stassen rétorque : « Un consensus scientifique ? Qu’est-ce que c’est, au juste ? »

L’expression « consensus scientifique » est, en soi, une monstruosité. Ce n’est pas parce que la majorité affirme que A est vrai que A est vrai par définition. La science n’est pas une démocratie. Je pourrais facilement citer cinq personnalités qui tirent une conclusion différente. Tout est une question de qualité des preuves. Les accusés refusent systématiquement de l’accepter, comme on le voit.

Enfin, Stassen a impressionné ses partisans, notamment par une plaidoirie enflammée. Il a accusé la partie adverse d’avoir simplement utilisé de « faux arguments ad hominem pour saper l’expertise de ses témoins ». L’avocat d’Eindhoven a qualifié les programmes de vaccination contre le coronavirus de « plus grand génocide de l’humanité. Un crime sans précédent, accompagné de coercition, de tromperie, voire de meurtre » et a lancé un appel moral au juge. « Si vous, en tant que juge, rejetez notre demande d’audition de ces témoins, ce dont je doute, le sang déjà sur les mains des accusés sera bientôt sur les vôtres. Cette affaire doit devenir un débat public qui ne peut être tranché que devant un tribunal. La politique a déjà prouvé son impuissance. Le tribunal doit maintenant faire ses preuves. Je vous souhaite beaucoup de sagesse dans votre décision. »

Stassen, visiblement ému, a ensuite été accueilli par un tonnerre d’applaudissements et le slogan « Peter merci » par des centaines de partisans, dont l’épouse de Van Kessel.

Après avoir entendu les parties, le juge a indiqué qu’il lui faudrait environ six semaines pour rendre une décision.

Stassen interpelle également le juge sur les directives de presse : « Vous êtes le chef dans la salle d’audience »

Les nouvelles directives sur la presse, mises en œuvre par le pouvoir judiciaire le 1er juin 2025, restreignant la liberté du journalisme, violent la liberté constitutionnelle de la presse et encouragent la censure. Le procès de mercredi dernier l’a clairement démontré. Par exemple, le photographe de De Andere Krant, Markus Kamphuis, titulaire d’une carte de presse de la police, n’a pas été autorisé à prendre de photos, malgré les dispositions contraires du règlement. Le journaliste Ido Dijkstra, qui ne possédait pas de carte de presse de la NVJ, a bénéficié d’une clémence exceptionnelle du tribunal de Leeuwarden en tant que journaliste. La sténographe judiciaire Djamila le Pair souhaitait filmer l’intégralité de l’affaire, mais sa demande a été refusée. Cela a été une source de frustration pour Peter Stassen. Il a déclaré à la juge qu’elle n’était absolument pas tenue de se conformer à ces règles, « car il n’y a qu’un seul chef au tribunal, et c’est vous. Dans un État de droit, chacun doit pouvoir faire son travail de manière égale. La censure ne devrait avoir aucune chance. L’État de droit est compromis si les journalistes ne peuvent pas faire leur travail correctement. Si des journalistes paient en échange d’un morceau de plastique (comme des cartes de presse) et s’engagent ensuite à respecter toutes sortes de règles, cela n’a rien à voir avec la liberté de la presse. À mon avis, c’est vous qui décidez si la censure est autorisée dans ce tribunal, et non une quelconque directive de presse. » La juge a déclaré reconnaître « l’intérêt général de l’affaire », mais n’a pas précisé le contenu de l’argumentation de Stassen. Elle a bien mentionné qu’elle ferait réaliser un enregistrement audio, mais après l’objection de l’un des avocats de la défense, le sort qui en serait réservé restait flou.

Pays-Bas : procès géant contre, entre autres, l’État néerlandais, l’ancien Premier ministre Mark Rutte, le PDG de Pfizer Albert Bourla et le milliardaire Bill Gates Lire la suite »

Transition de genre et Espagne, à rebours de l’évolution mondiale antiwoke

La folle loi espagnole proposée sur la transition de genre

Par le Dr G. Delépine chirurgien cancérologue statisticien

L’idéologie Woke, en perte de crédibilité aux USA, tente de résister et se manifeste en UE par sa volonté d’imposer ses croyances aux familles par des lois parfois ubuesques. Un exemple caricatural récent concerne l’Espagne où le groupe parlementaire socialiste tente de faire passer une loi qui sanctionnerait les parents refusant les traitements hormonaux ou une opération de changement de sexe pour leurs enfants mineurs.

Des peines de prison pour les parents qui veulent protéger leur enfant !

Le projet de loi prévoit d’envoyer en prison pour une durée pouvant aller jusqu’à deux ans les parents qui recherchent des conseils médicaux ou psychologiques pour prendre soin de la santé des mineurs qui ont été incités ou poussés à devenir transgenres, et de leur retirer leur droit de les élever et de prendre des décisions les concernant.

Les sanctions prévues par ce projet de loi s’ajouteraient aux amendes prévues précédemment par la loi 4/2023 du 28 février pour « l’égalité réelle et effective des personnes transgenres et pour la garantie des droits des personnes LGTBI », plus connue sous le nom de loi trans, pouvant aller jusqu’à 150.000 euros.

Ce projet de loi prévoit également de punir les professionnels de santé, qui refuseraient de procéder à une transition de genre. La proposition controversée a été approuvée pour examen en séance plénière du Congrès le 24 juin 25. Tous les groupes parlementaires, à l’exception de VOX, ont voté en faveur de ce projet.

Ces traitements pour mineurs sont abandonnés par la majorité des pays qui les avaient autorisés[1]

Les traitements hormonaux et la chirurgie de transformation sexuelle des mineurs ont été utilisés en Angleterre, en Suède, au Danemark, en Finlande , aux USA où  leur expérience les a conduits à les interdire ou à limiter fortement leurs indications.

En Suède, premier pays du monde à avoir autorisé, en 1972, les traitements pour changer de sexe des mineurs, un rapport de l’autorité nationale de la santé[2] a révélé qu’une fille sur trois âgée de 13 à 17 ans considérée comme atteinte de dysphorie de genre souffre en réalité de trouble anxieux, un autre tiers de dépression, une sur cinq de TDAH et une sur sept d’autisme.

En 2019, dans le journal Svenska Dagbladet, Christopher Gillberg, psychiatre de Göteborg (Suède) mondialement reconnu s’est alarmé :« Le traitement hormonal et la chirurgie sur les enfants sont une grande expérience qui risque de devenir l’un des pires scandales médicaux du pays. ».

D’après Sven Roman[3], psychiatre pour enfants, la majorité des patients dans cette situation souffrent d’autres maux qu’il est possible de traiter : « 90% des jeunes patients que je croise souffrent d’autres pathologies qui sont en fait leur vrai problème : ils sont autistes, atteints de dépression, d’anxiété, de syndrome post-traumatique (….) Pour tous ces troubles, nous avons des traitements dont l’efficacité a été prouvée par la science, mais pas pour la dysphorie de genre quand elle touche les enfants » « On devrait faire le travail que l’on a toujours fait dans la psychiatrie infantile : les écouter, leur parler, savoir pourquoi ils pensent ce qu’ils pensent et là, on pourrait les aider. »

En mars 2021, l’hôpital Karolinska (Suède), pionnier du traitement de la dysphorie de genre, a décidé de ne plus administrer de traitement hormonal aux patients mineurs[4], car il pourrait favoriser les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, les thromboses et certains cancers.

En février 2022 l’agence sanitaire suédoise a décidé « d‘arrêter l’hormonothérapie de transition de genre pour les mineurs, sauf dans de très rares cas » «et que les mastectomies pour les adolescentes souhaitant faire la transition devraient être limitées à un cadre de recherche ».

En décembre 2022, dans un communiqué le chef du Conseil national de la santé et de la protection sociale, Thomas Linden a rappelé : « l’état incertain des connaissances appelle à la prudence ».

En Grande-Bretagne

En 2004, le Gender Recognition Act a permis aux personnes souffrant de dysphorie de genre de changer légalement de sexe et interdit la discrimination sur la base de l’identité de genre dans le logement, l’embauche, la fourniture de biens et de services et l’entrée dans les forces armées britanniques.

Le service pédiatrique de la clinique Tavistock, promoteur des traitements transgenres chez les mineurs avec des bloqueurs de puberté, des hormones croisées et des traitements chirurgicaux a vu le nombre de demandeurs augmenter de manière considérable.[5]

Jusqu’à ce qu’une malade, Keira Bell, amputée de ses seins et traitée aux hormones regrette les traitements prodigués à Tavistock et l’attaque en justice pour consentement mal éclairé. Fin 2020, elle a gagné son procès en première instance contre la clinique qui avait donné son feu vert trop rapidement pour des traitements et mutilations qu’elle regrettait. Les juges ont estimé : « il est hautement improbable qu’un enfant âgé de 13 ans ou moins soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté ».

A la suite de cette affaire le ministère de la santé a commandité une étude indépendante au docteur Hilary Cass[6] qui a démontré que le service pédiatrique de l’hôpital Tavistock n’avait pas réalisé « de collecte de données systématique et cohérente » et que « son approche n’a pas été soumise à certains des contrôles de qualité habituels lorsque des traitements nouveaux ou innovants sont introduits ». De plus les médecins avaient été « soumis à une pression pour qu’ils adoptent une approche affirmative inconditionnelle  ». Ce qui allait « à l’encontre du processus standard d’évaluation clinique et diagnostic qu’ils ont été formés à entreprendre dans toutes les autres situations cliniques ».  Ces constatations ont entrainé la fermeture du service spécialisé.

Le 16 avril 2025, la Cour suprême britannique a rappelé par une décision unanime des cinq magistrats que les termes “femme” et “sexe” dans la loi se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique »[7]. Confirmant qu’il est légal d’exclure les « femmes » transgenres de certains espaces réservés aux femmes – comme des centres d’hébergement ou dans des hôpitaux. L’association Sex Matters, qui était associée à ce recours, a d’ores et déjà affirmé qu’il n’y avait plus « aucune excuse » pour autoriser les femmes transgenres à participer à des événements sportifs féminins.

En Finlande

Une loi récente[8] permet aux adultes qui se sentent transgenres de changer légalement de genre par un processus d’auto-déclarations sans passer par un processus d’approbation médical et psychiatrique, mais exclue les mineurs de moins de 18 ans. Mais après un rapport [9] soulignant les risques des traitements hormonaux en juin 2020, la Finlande a également changé ses recommandations précédentes en donnant la priorité à la thérapie psychologique.

En Norvège

En 2023 Le Norwegian Healthcare Investigation Board a révisé ses lignes directrices sur le changement de genre pour les mineurs, car il ne les considère plus fondées sur des preuves scientifiques[10]. Il recommande au Ministère de la santé que « l’utilisation des bloqueurs de puberté, d’hormonothérapie et de chirurgie de changement de genre [soit] limitée aux contextes de recherche et ne [soit] plus fournie dans des contextes cliniques ». Le but des recherches étant de déterminer objectivement si un traitement est efficace ou non.

Au Danemark

En 2014, le Danemark est devenu le premier pays européen à adopter une loi permettant aux adultes de ne pas avoir besoin d’un diagnostic de dysphorie de genre pour enregistrer un changement de sexe légal. En 2016 un service danois centralisé de de transition genre pédiatrique a été créé, selon une approche proche du modèle néerlandais comprenant l’accueil, l’évaluation, la consultation et l’orientation vers des bloqueurs de puberté et des hormones intersexuelles. En 2017, il est devenu le premier pays au monde à retirer le        « trouble de l’identité de genre » de la liste des maladies mentales établie par les autorités de santé publique.

Mais devant les résultats discutables de l’hormonothérapie une restriction progressive des soins de transition aux mineurs s’est affirmée; en 2022, seulement 6 % des personnes orientées vers la clinique centralisée danoise spécialisée dans le genre se sont vus prescrire des interventions endocriniennes (bloqueurs de puberté et/ou hormones transsexuelles).

Le 31 mai 2023 Sophie Løhde, ministre de la santé a déclaré au Parlement danois[11]: « il est essentiel que toute décision relative à un traitement médical repose sur des bases professionnelles solides… le système hospitalier, est, comme chacun sait, devenue plus réticent à proposer des traitements hormonaux qu’auparavant…Cette réticence est particulièrement marquée chez les jeunes souffrant de troubles sexuels liés à la puberté. Le Conseil national de la santé danois a publié de nouvelles directives prévoyant qu’il n’est plus possible de proposer un traitement chirurgical de réassignation sexuelle aux enfants de moins de 18 ans…

Évolution récente aux USA

Lors de son retour à la Maison Blanche, le président Donald Trump a déclaré :    « à partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera de dire qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin« . Il a signé depuis plusieurs décrets, pour restreindre les procédures de transition pour les mineurs, pour exclure les personnes transgenres de l’armée et  couper les subventions fédérales aux organisations qui permettraient à des élèves transgenres de participer à des compétitions sportives féminines.

Le 31 janvier 2025 le CDC principale agence sanitaire des Etats-Unis, a retiré de nombreux textes relatifs aux questions de genre et de diversité.

En mars 2025 devant le congrès le président Trump s’est félicité d’avoir mis fin aux prétendues politiques de diversité, d’équité et d’inclusion » et a réclamé au Congrès une loi « interdisant et criminalisant définitivement les changements de sexe sur les enfants » : « Notre message à chaque enfant américain est que vous êtes (…) exactement comme Dieu vous a créé. »

Le 28 février 2025 l’Iowa est devenu le premier Etat américain à supprimer de son code des droits civils les règles protégeant les personnes transgenres. La loi promulguée par Kim Reynolds, définit les termes « sexe » et « genre » comme des synonymes, définis exclusivement par le sexe biologique de naissance et non au « genre ressenti » des individus. Ce texte supprime également toute référence à « l’identité de genre » dans la liste des règles antidiscrimination à l’embauche, par exemple.

Dans l’Idaho une loi interdit les procédures médicales pour les mineurs transgenres. Après sa validation le 15 avril 2024 par la Cour suprême fédérale le procureur général de l’Idaho a salué une décision qui « permet à l’Idaho de faire respecter sa loi qui protège les enfants de procédures et traitements expérimentaux néfastes ».

Au Texas la loi interdit aux professionnels de la santé de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans et prévoit une exception pour les enfants mineurs recevant déjà des médicaments bloquant les hormones ou bénéficiant d’une thérapie hormonale, mais exige dans ce cas un sevrage médical sur une période appropriée.

Au Tennessee la loi interdisant aux mineurs transgenres l’accès aux traitements de transition a été votée, puis validée par La Cour suprême américaine[12].

Actuellement 27 États américains (dont la Floride, l’Oklahoma et le Missouri) ont adopté des législations interdisant les traitements hormonaux destinés aux mineurs.

Il faut aider les mineurs qui se sentent trans, mais pas brutaliser leurs parents

L’adolescence est pour beaucoup une période difficile, car elle impose d’intégrer le changement complexe de son corps qu’entraîne la puberté. C’est une expérience très inconfortable. Ce malaise fréquent a été considérablement amplifié par les confinements qui ont entraîné la rupture des relations amicales et amoureuses à un moment où ils étaient particulièrement importants.

Lorsqu’un influenceur internet attribue ce mal être au genre, il risque d’être cru et de diriger l’ado vers des traitements et une communauté qui piège l’individu dans une nasse communautaire, où sa complexité comme sa culture sont réduites à un fonctionnalisme d’appartenance.

Il faut rappeler que la très grande majorité (85 %) des adolescents qui croient souffrir de dysphorie de genre verront cette souffrance disparaître après leur puberté et que cette dysphorie apparente exprime dans 70 à 80 % des cas une pathologie psychiatrique sous-jacente dont la méconnaissance empêcherait un traitement adapté. L’enfant dysphorique est en proie à la confusion ou à la détresse. Les parents doivent s’efforcer d’entendre, d’écouter, de poser des questions et d’en savoir plus sur ce que dit l’enfant.

Ce ne sont pas eux qu’il faut stigmatiser, mais la propagande permanente que diffusent les médias et certains influenceurs internet pour les faire entrer dans une communauté dont le fonctionnement évoque parfois celui des sectes (message d’amour envers les impétrants).

Les mineurs qui se sentent transgenres ne sont que des victimes de lobbys médicaux et pharmaceutiques qui vivent de leur malaise et financent influenceurs et médias pour élargir leur marché.

Ce projet de loi qui veut retirer la garde aux parents qui s’opposeraient à la transition de genre de leurs enfants ne vise pas à protéger les personnes LGBT, mais à imposer un programme transgenre qui porte atteinte aux droits des femmes, des enfants et des familles.

Une folie qui va à l’encontre de la tendance mondiale qui est d’interdire les soins d’affirmation de genre chez les mineurs. On peut espérer que la prudence des députés espagnols l’emportera sur l’idéologie lors du vote final.

[1] https://docteur.nicoledelepine.fr/transgenrisme-experiences-des-pays-etrangers-pour-proteger-les-mineurs/

[2] https://www.socialstyrelsen.se/globalassets/sharepoint-dokument/artikelkatalog/kunskapsstod/2023-1-8330.pdf

[3] https://www.rts.ch/info/monde/12295658-la-suede-freine-sur-la-question-du-changement-de-sexe-des-mineurs.html

[4] https://www.genethique.org/dysphorie-de-genre-un-hopital-abandonne-le-traitement-hormonal-chez-les-mineurs-juge-experimental/

[5] https://www.courrierinternational.com/article/transidentite-la-clinique-tavistock-recit-d-un-scandale-medical-britannique

[6] Independent review of gender identity services for children and young people

https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report/final-report-faqs

[7] https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/16/au-royaume-uni-la-definition-legale-d-une-femme-repose-sur-le-sexe-biologique-et-non-sur-le-genre-tranche-la-cour-supreme_6596617_3210.html

[8] https://www.euronews.com/2023/02/01/finland-passes-new-progressive-trans-rights-laws-on-gender-recognition

[9] https://palveluvalikoima.fi/sukupuolidysforia-alaikaiset

[10] https://www.genethique.org/genre-la-norvege-change-de-cap/

[11] https://www.transkoen.dk/2023/06/01/opsigtsvaekkende-gode-nyheder-sundhedsministeren-lover-stop-for-koensskifte-til-boern-med-pludselig-opstaaet-koensdysfori-rogd-samt-stop-for-kirurgisk-koensskifte-til-boern-under-18-aar/

[12] https://www.lfm.ch/actualite/international/usa-interdiction-des-traitements-de-transition-aux-mineurs-validee/

ÉDUCATION SEXUELLE À L’ÉCOLE ET THÉORIE DU GENRE = ENFANTS SACCAGÉS

Transition de genre et Espagne, à rebours de l’évolution mondiale antiwoke Lire la suite »

Interdit d’exercer ! Covid-19 : les 31 commandements de l’Ordre

Source : librinova

Trente et un, autant de commandements de l’Ordre que de jours de ce mois de mars 2025, mois de repos forcé pour le Dr Philippe de Chazournes suite à son interdiction d’exercer sur plainte de l’ARS de la Réunion pour avoir osé remettre en cause la gestion par l’État de la crise Covid. Après un premier ouvrage donnant la parole à des Becs’Oz courageux à propos duquel André Bercoff écrivait dans sa préface « Ouvrez ce livre : il vous ouvrira », il témoigne dans ce deuxième livre de la souffrance des victimes et des soignants à qui on a imposé des injections expérimentales. Il souligne l’importance de se réconcilier avec les différents acteurs du monde sociétal et en santé en appelant à un retour à l’humanisme dans la pratique des soins, soulignant la nécessité de privilégier le bien-être des patients avant les intérêts financiers, industriels ou politiques.

Dans sa préface, Alexandra Henrion Caude, généticienne, se demande « Comment vivre face à l’indignité que représente la confiscation d’un outil de travail ? Il n’y a pas de mots. Je crois qu’aucune société n’avait franchi cette violence. »

Martine Wonner, ex-députée, cible des fact-checkeurs, femme à abattre que l’on a humiliée, insultée, menacée revient sur le décès de sa maman, « si heureuse qu’elle ait pu échapper à la froideur d’une chambre inhospitalière, voire d’un brancard dans un couloir déshumanisé ».

La forme numérique permet d’accéder en quelques clics à des dizaines de liens internet ou vidéos souvenirs.

Interdit d’exercer ! Covid-19 : les 31 commandements de l’Ordre Lire la suite »

Nouvelle enquête sur les finances de l’OMS

Source : Essentiel News

L’Australian Medical Professionals Society (AMPS) a mené une enquête indépendante sur l’OMS, ses bailleurs de fonds et les bénéficiaires de ses décisions, afin de déterminer si l’OMS agit en tant qu’agence indépendante et impartiale, à laquelle on peut faire confiance pour protéger la santé publique.

Le nouveau rapport de l’AMPS : « Follow the Money, WHO’s directing global health policy? » révèle comment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a permis à des intérêts commerciaux de corrompre la politique de santé mondiale et les a même encouragés.

Résumé:

L’enquête de l’AMPS a examiné la possibilité pour les donateurs de l’OMS d’influencer les décisions de l’Organisation en matière de politique de santé mondiale. Pour ce faire, elle a examiné les mécanismes de financement de l’OMS et les affiliations de ses 100 principaux donateurs à des fins spécifiques en 2022-2023, en utilisant les données du site web de l’OMS. Parmi les points clés observés, on peut citer les suivants:

  • L’OMS invite les investisseurs, en leur offrant des rendements de 3 400%, et permet aux donateurs de son programme à des fins déterminées d’avoir leur mot à dire sur la manière dont leurs fonds sont dépensés.
  • La majorité des 100 premiers donateurs du programme de dons spécifiques de l’OMS sont des sociétés pharmaceutiques ou des sociétés alignées sur des intérêts pharmaceutiques.
  • 100% des sociétés pharmaceutiques ont donné un total de 28 722 232 de dollars directement à l’OMS à des fins spécifiques, en violation des lignes directrices de l’OMS, et ont fait des dons à d’autres donateurs du top 100.
  • 58 organisations ont donné un total de 1 741 237 890 $ et 56 (96,5%) de ces organisations ont été considérées comme alignées sur les intérêts de l’industrie pharmaceutique, recevant des fonds, coopérant à des projets ou promouvant des produits pharmaceutiques et élargissant les marchés pharmaceutiques.
  • 100% des agences des Nations Unies, qui ont fait don de 494 683 067 dollars, étaient liées à l’industrie pharmaceutique ou engagées dans des projets pharmaceutiques.
  • 100% des banques, qui ont fait don de 131 820 000 dollars, ont bénéficié de projets pharmaceutiques. 100% des instituts de recherche, qui ont fait don de 9 640 000 $, étaient liés d’une manière ou d’une autre à l’industrie pharmaceutique.
  • 100% des administrations régionales, qui ont fait don de 13 380 978 $, ont entretenu des liens utiles avec l’industrie pharmaceutique.
  • 100% des entreprises non pharmaceutiques, qui ont donné 9 418 000 $, ont eu des liens avec l’industrie pharmaceutique.
  • 100% des autres organismes, qui ont donné 369 427 000 $, étaient liés à l’industrie pharmaceutique.
  • Il existe des liens entre un grand nombre des 100 premiers donateurs, notamment des financements croisés, des collaborations, du personnel croisé et des liens au niveau de la gouvernance.
  • Des hiérarchies ont été identifiées dans les relations inter-organisationnelles, les groupes familiaux Gates et Rockefeller occupant des positions clés.
  • Les modalités de financement de l’OMS sont contraires à ses propres lignes directrices et créent un conflit d’intérêts pour l’Organisation.
  • Les donateurs ont la possibilité d’influencer les activités de l’OMS, ce qui confère aux intérêts pharmaceutiques une influence considérable sur la santé mondiale.

Nombreux sont ceux qui pensent que l’OMS est un organisme indépendant qui se consacre à l’amélioration de la santé mondiale », a déclaré le Dr Duncan Syme, président de l’AMPS. Cependant, notre enquête montre que l’OMS agit principalement pour le compte de l’industrie pharmaceutique, échangeant de l’argent contre des faveurs.

Le fait que l’OMS promette des retours sur investissement aussi lucratifs et permette aux donateurs de préciser l’utilisation de leurs fonds constitue un véritable conflit d’intérêts pour l’Organisation », a déclaré le professeur Ian Brighthope, de l’Australasian College of Nutritional and Environmental Medicine (Collège australasien de médecine nutritionnelle et environnementale). Il est clair que l’industrie pharmaceutique exerce une influence fâcheuse sur la politique de santé mondiale et que les meilleurs intérêts du public ne sont pas servis.

L’AMPS demande aux autorités australiennes de reconnaître la nature compromise des politiques de l’OMS et de se retirer de deux « traités » de l’OMS. Les amendements au RSI devraient entrer en vigueur le 19 septembre 2025 si notre gouvernement ne les rejette pas d’ici le 19 juillet 2025. Ils demandent en outre au gouvernement fédéral de se retirer de l’OMS jusqu’à ce que l’Organisation mette de l’ordre dans ses affaires.

Les Australiens méritent la meilleure approche possible en matière de santé », déclare le Dr Syme, « et non des politiques conçues par les industries pharmaceutiques pour profiter à leurs actionnaires aux dépens des contribuables ».

https://amps.redunion.com.au/news/follow-the-money-commercial-interests-influence-global-health-policy

Télécharger le rapport : https://amps.redunion.com.au/policy-advocacy

Renseignements pour les médias: AMPS – Australian Medical Professionals’ Society
hotline@redunion.com.au | www.amps.redunion.com.au

De combien de fonds l’OMS a-t-elle besoin pour son quatorzième programme général de travail (GPW 14)?

L’OMS a besoin de 11,1 milliards de dollars pour le budget de base du quatorzième programme général de travail, c’est-à-dire pour mener à bien ses principales activités de 2025 à 2028. Environ 4 milliards de dollars sont attendus des contributions mises en recouvrement, ce qui laisse un besoin de financement de 7,1 milliards de dollars ; le cycle d’investissement vise à collecter des fonds pour répondre à ce besoin.

https://www.who.int/about/funding/invest-in-who/investment-round/frequently-asked-questions
https://www.who.int/about/funding/invest-in-who/investment-round

Contributions volontaires par fonds et par contributeur, 2024

Télécharger

https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA78/A78_INF3-en.pdf

Voici la liste des principaux donateurs de l’OMS:

  • États-Unis : 958 millions de dollars
  • Fondation Bill et Melinda Gates: 689 millions de dollars
  • Gavi, l’Alliance du vaccin: 500 millions de dollars
  • Commission européenne: 412 millions de dollars
  • Banque mondiale: 268 millions de dollars
  • Allemagne: 324 millions de dollars
  • Royaume-Uni: 215 millions de dollars
  • Canada: 141 millions de dollars
  • Banque européenne d’investissement: 119 millions

Nouvelle enquête sur les finances de l’OMS Lire la suite »

Plus de 700 études revues par les pairs : la bibliothèque des risques des vaccins à ARNm contre la COVID-19 est en ligne

Source : France Soir

Le 1 juillet 2025 une librairie d’études scientifiques revues par les pairs intitulée « effets néfastes du vaccin à ARNm contre la COVID-19 », compilée par une équipe d’experts incluant le Dr Martin Wucher, le Dr Byram Bridle, le Dr Steven Hatfill, Erik Sass, et d’autres chercheurs a été publiée. Cette compilation, accessible via Zenodo (DOI: 10.5281/zenodo.15787612), regroupe plus de 700 études évaluées par des pairs, suggérant des dangers biologiques fondamentaux liés à la technologie des vaccins à ARNm. Cet article explore le contenu de ce post et de la librairie, en mettant en lumière les implications potentielles pour la santé publique.  

https://zenodo.org/records/15787612
Exploration de la Librairie sur Zenodo

La librairie, mise à jour le 1er juillet 2025 (version 2), est une ressource exhaustive hébergée sur Zenodo que les autorités scientifiques et sanitaires peuvent donc consulter. Voici un aperçu des sections clés :

  • Pathogénicité de la protéine spike (375 études) : cette section compile des preuves que la protéine spike, initialement conçue comme un antigène de surface du SARS-CoV-2, devient pathogène lorsqu’elle est produite en grande quantité par les vaccins. Les dommages incluent des atteintes cardiovasculaires (comme la myocardite) et neurologiques, un point illustré par les images de cœurs et de cerveaux dans le post.
  • Biodistribution (61 études) : ces recherches montrent que l’ARNm et la protéine spike ne restent pas localisés au site d’injection, mais se propagent dans des organes comme le cœur, le foie et les ovaires, soulevant des questions sur la sécurité à long terme.
  • Persistance de l’ARNm et de la protéine spike (41 études) : des études animales et humaines confirment que l’ARNm et la protéine spike persistent bien au-delà des quelques jours initialement estimés, parfois plus d’un an, comme suggéré par les articles ouverts dans l’image.
  • Toxicité des nanoparticules lipidiques (LNP) (80 études) : Les LNP, essentielles pour encapsuler l’ARNm, sont associées à des réactions inflammatoires et allergiques, notamment via le PEG, un allergène connu.
  • Imprinting immunitaire (140 études) : ce phénomène, connu sous le nom de « péché antigénique original », indique que les vaccins pourraient limiter l’adaptabilité du système immunitaire face à de nouveaux variants.
  • Variants viraux ou émergence de variants (70 études) : les données suggèrent que les vaccins ont pu accélérer l’évolution de variants échappant à l’immunité induite.
Implications et Réactions

Le post de Nicolas Hulscher, accompagné d’une image frappante d’un livre intitulé COVID-19 mRNA Vaccine Harms, détaille ces six catégories avec des commentaires percutants : « Ces études indiquent que la protéine spike cause des dommages vasculaires, neurologiques, cardiaques et immunologiques », « les ingrédients des vaccins se dispersent dans tout le corps, s’accumulant dans des organes vitaux », et « ces éléments persistent dans l’organisme pendant des années, contrairement aux affirmations initiales ». 

🚨 BREAKING: Landmark Peer-Reviewed Research Library on mRNA Injection Harms Just Released

Over 700 peer-reviewed studies confirm the fundamental biological dangers posed by mRNA technology.

Here’s what’s inside ⬇️

I. Spike protein pathogenicity research library (n=375)
Spike… pic.twitter.com/VI4ExRGFf5

— Nicolas Hulscher, MPH (@NicHulscher) July 2, 2025

Cette publication a suscité un éventail de réactions sur X, allant de demandes urgentes de retrait des vaccins à des appels pour intégrer ces données dans des systèmes d’IA comme Grok 3, ou ChatGPT, souvent critiqués pour leur alignement sur un « consensus scientifique » établi. Certains utilisateurs expriment une frustration face à l’absence de responsabilité, tandis que d’autres insistent sur l’urgente nécessité de réévaluer les politiques de santé publique.

Bien que la librairie n’établisse pas une causalité définitive, elle répond aux critères d’observation prolongée et de transparence, remettant en question les protections légales actuelles contre la responsabilité.

Perspective Critique

Cette compilation représente un effort remarquable pour centraliser des données critiques, répondant directement aux objections des autorités sanitaires qui invoquaient souvent un manque d’études de référence, préférant s’appuyer sur les données des fabricants. Les thérapies géniques à ARNm, développées rapidement sous des autorisations d’utilisation d’urgence (EUA), ont fait l’objet d’études post-autorisation, mais les décisions initiales ont parfois ignoré les principes de prudence habituels.

Par exemple, la vaccination des femmes enceintes a été recommandée malgré un manque initial de données, imposant des contraintes significatives à ce groupe vulnérable lors de visites médicales. Des études récentes (Manniche et al.,  Guetzkov et al) suggèrent une toxicité et un impact sur le fœtus, renforçant les inquiétudes.

Cependant, cette librairie met en lumière des lacunes dans les premières évaluations de sécurité, ce qui en soit pose un réel problème dans la prise de décision des autorités sanitaires. Certains appellent d’ores et déjà à une validation indépendante et une analyse contextuelle par des organismes de santé comme l’OMS ou la FDA, alors que ces mêmes entités, ayant approuvé ces vaccins en urgence et parfois en contournant des règles élémentaires de précaution, pourraient se trouver en conflit d’intérêts pour réévaluer ces données ex post !  Un point sur lesquels les chercheurs indépendants seront sans nul doute particulièrement attentifs laissant la question en suspens : 

« Comment des organismes ayant approuvé ces produits en urgence, parfois en enfreignant certaines règles élémentaires de précaution vont-ils pouvoir prendre en cause des études ex post qui viendraient contredire certaines de leurs décisions ou recommandations ? »

La boucle est-elle sur le point de se refermer avec les enjeux de la perte de chance

Cette publication marque un tournant dans le débat sur la sécurité des vaccins à ARNm. Avec plus de 700 études peer-reviewed, cette librairie offre une ressource précieuse pour les chercheurs, les décideurs et le public. Elle appelle à un dialogue immédiat et équilibré, afin d’intégrer ces nouvelles données aux preuves d’efficacité contre les formes graves de COVID-19 et ainsi avoir une balance bénéfice risque réelle et indépendante. Si la toxicité venait à dépasser les bénéfices, une suspension des autorisations pourrait être envisagée. Mais comment en est-on arrivé là ?

La boucle pourrait bien se boucler en revenant à la question des traitements précoces, délibérément écartés ou discrédités lors de la pandémie. Comme le souligne un article de France-Soir d’aout 2020, (Guerre du vaccin : États-Unis, Russie, Chine, UE – Il faut éliminer le soldat hydroxychloroquine), l’élimination systématique des thérapies précoces (comme l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine) par les autorités et l’industrie pharmaceutique aurait servi à imposer les vaccins comme seule solution viable, maximisant les profits et consolidant un contrôle narratif. Cette stratégie aurait pu être motivée par des intérêts économiques et géopolitiques, où la rapidité de développement des vaccins à ARNm a primé sur une évaluation rigoureuse des alternatives.

Le professeur Christian Perronne déclare : « cette marginalisation a entraîné une perte de chance significative pour les patients. Des milliers d’individus, privés d’options thérapeutiques précoces potentiellement efficaces, ont vu leur état se dégrader, augmentant les hospitalisations et les décès. Si les données de la librairie confirment des risques majeurs, cette perte de chance pourrait être considérée comme une tragédie évitable, exacerbée par une focalisation unilatérale sur les vaccins. 

Les autorités sanitaires ont le devoir de prendre en considération cette compilations d’études. Ne pas le faire serait accentuer plus encore la perte de chance éventuelle des patients »

Plus de 700 études revues par les pairs : la bibliothèque des risques des vaccins à ARNm contre la COVID-19 est en ligne Lire la suite »

Une nouvelle étude associe la « vaccination » à l’ARNm avec des saignements pulmonaires fatals 555 jours après l’injection

Source : tkp
Par le Dr. Peter F. Mayer – Traduction Translate Web Pages

Le rapport d’autopsie est le premier cas publié d’un effet indésirable fatal qui s’est produit plus d’un an après une vaccination par un ARNm de la COVID-19, et souligne le risque d’effets secondaires graves à long terme.

Les médecins sont encouragés à prêter attention et à surveiller d’éventuelles complications cardio-pulmonaires à long terme après une « vaccination » de la COVID-19. Cette étude souligne également l’importance d’effectuer des analyses par lots de «vaccins» de la COVID-19 dans l’évaluation des connexions possibles entre les événements indésirables et l’injection.

La nouvelle étude de Nicolas Hulcher et Peter McCullough intitulée « Delayed Fatal Pulmonary Hemorrhage Following Covid-19 Vaccination: Case Report, Batch Analysis, And Proposed Autopsy Checklist » (Delayed lung lung bleeding after Covid-19 vaccination: case report, batch analysis and proposition autopsy checklist) a été publiée dans la Revue internationale de recherche.

Selon l’étude, le Center for Biologics Evaluation and Research de la FDA reconnaît que la « fenêtre temporelle réglementaire » pour un nouveau produit génétique tel que le COD-ARNm « Vaccins » est de 5 à 15 ans.

Cet aveu suggère que la population vaccinée peut être confrontée à une vague de caillots sanguins, puisque les vaccinations contre la COVID n’ont été mises en circulation pour le public qu’il y a environ quatre ans. L’étude suggère que les saignements pulmonaires d’issue fatale doivent être considérés comme un possible «produit epold, même mois à des années après la dernière injection».

Le saignement conduit à la formation de caillots dans les poumons, ce qui entraîne une instabilité hémodynamique et des conséquences fatales dues à une suffocation ou à un choc.

Ils ont constaté que des études antérieures n’associaient des caillots sanguins aux vaccins à l’ARNm que chez les personnes peu après la vaccination. Toutefois, les risques à long terme sont restés largement inexplorés.

Dans le cadre de l’étude, ils ont examiné le décès d’un homme de 47 ans qui est mort d’une embolie pulmonaire 555 jours après avoir reçu le vaccin.

L’étude a révélé que le jeune homme de 47 ans avait de bons antécédents médicaux et n’a pris aucun médicament au moment de sa maladie fatale.

Dans une sous-tapier, Hulscher note qu’il s’agit « du premier cas publié d’un effet indésirable fatal qui s’est produit plus d’un an après une vaccination par l’ARNm de la COVID-19, soulignant le risque potentiel d’effets secondaires graves à long terme ».

Selon l’étude, le jeune homme de 47 ans a montré « Symptômes d’une infection respiratoire légère » avant sa mort.

Cependant, sa santé s’est rapidement détériorée lorsqu’il souffrait d’essoufflement sévère.

Il a également souffert d’un arrêt cardiaque « avec des signes d’hémorragie pulmonaire sévère ».

«Les preuves suggèrent que cet homme est probablement mort d’un arrêt cardiaque-lung à la suite de saignements pulmonaires aigus, le vaccin COVID-19 jouant potentiellement un rôle dans le développement de pathologies cardiovasculaires et de saignements», conclut l’étude.

Cette prise de conscience est « significative car elle montre que la mort peut même se produire plus d’un an après la première série de vaccinations d’ARNm », a déclaré McCullough.

«Des études similaires ont révélé des embolies pulmonaires qui, si elles ne sont pas traitées suffisamment longtemps, conduisent à une nécrose et à des saignements pulmonaires», a ajouté M. McCullough.

« Les vaccins COVID-19 sont connus pour provoquer des caillots sanguins et des embolies pulmonaires. »

Hulscher a dit :

«La plausibilité biologique des saignements pulmonaires retardés après une vaccination par l’ARNm de la COVID-19 est due à des cas documentés à court terme peu après l’injection, à des préoccupations réglementaires concernant les effets durables du produit génétique, à la persistance et à la pathogénicité de la protéine de pointe, et à de nouvelles indications d’une intégration possible de séquences de gènes d’ADN plasmidiques qui contribuent à la protéine de pointe persistante.

L’étude note que l’admission de la FDA signifie qu’il existe une « fenêtre de préoccupation chirante » signifie que les saignements pulmonaires mortels doivent être considérés comme un possible « produit epold, même mois à des années après la dernière injection ».

Malgré les résultats de l’autopsie et les recherches antérieures sur ce sujet, qui indiquent un lien possible entre les vaccinations de l’ARNm et l’embolie pulmonaire, « le coroner a noté que la cause de décès est due à des maladies cardiovasculaires artérioscléroses et hypertensives sans tenir compte des saignements pulmonaires récents et des antécédents médicaux peupicés ».

L’étude a également révélé que les contributions possibles à la vaccination contre la COVID, telles que la présence de protéine de pointe, l’ARNm « vacciné » ou les anticorps associés, n’étaient pas étudiées dans l’autopsie de l’homme.

Voici le résumé de l’étude:

Les vaccins contre la COVID-19 étaient précédemment associés à des saignements pulmonaires, qui sont généralement survenus peu après la vaccination. Nous signalons un homme caucasien de 47 ans en bonne santé qui est mort de manière inattendue d’une hémorragie pulmonaire aigue 555 jours après avoir terminé la première série de vaccinations avec BNT162b2 (Pfizer) contre la COVID-19. Avant sa mort, il a montré les symptômes d’une infection respiratoire légère. Malgré des antécédents en bonne santé et sans prendre de médicaments, l’état du patient s’est rapidement détérioré et il souffrait d’un essoufflement sévère, suivi d’une aggravation du cœur et du poumon avec des signes d’hémorragie pulmonaire sévère. L’autopsie a entraîné une congestion pulmonaire massive sans embolie, une taille cardiaque normale et une athérosclérose coronaire modérée sans infarctus du myocarde. Malgré ces résultats, le coroniste a trouvé une maladie cardiovasculaire athérosclérose et hypertensive comme cause de décès, sans tenir compte de la récente hémorragie pulmonaire et des antécédents médicaux discrets. L’autopsie n’a pas étudié la contribution possible du vaccin contre la COVID-19, par ex. la présence de la protéine de pointe, de l’ARNm vaccinal ou des anticorps apparentés. Une analyse par lots a révélé que la charge vaccinale BNT162b2 que ce patient avait reçu est l’un des 2,8 % des lots de vaccins Pfizer COVID-19 présentant les décès les plus rapportés et est associé à des effets indésirables cardiovasculaires fatals, y compris l’arrêt cardiaque. Les preuves indiquent que cet homme est très probablement mort d’un arrêt du cardiopulane à la suite d’hémorragies pulmonaires aigues, le vaccin contre le COVID-19 jouant potentiellement un rôle dans le développement d’une pathologie cardiovasculaire et d’un saignement. Nous proposons des protocoles d’autopsie pour les personnes décédées qui ont reçu un ou plusieurs vaccins contre la COVID-19 afin d’améliorer la précision du diagnostic dans les futurs cas.

Les deux pathologistes allemands Prof. Arne Burkhardt et le professeur. Walter Lang a été publié. En particulier, l’étude publiée ici dans TKP exclusivement comme première étude publiée sur l’endommagement des fibres élastiques peut être la cause d’un tel saignement.

Une nouvelle étude associe la « vaccination » à l’ARNm avec des saignements pulmonaires fatals 555 jours après l’injection Lire la suite »

Une nouvelle étude internationale critique la gestion de la crise sanitaire

Source : BAM! News

Une nouvelle étude internationale pluridisciplinaire, réalisée par 35 chercheurs et revue par les pairs, offre une lecture critique de la gestion de la pandémie. Publiée dans l’International Journal of Public Health, revue scientifique affiliée à la prestigieuse Swiss School of Public Health, elle dénonce une dépendance excessive aux modèles prédictifs, une évaluation biaisée des mesures sanitaires, ainsi que la marginalisation de perspectives scientifiques discordantes. Ce travail appelle à repenser en profondeur la gouvernance sanitaire en temps de crise, à l’heure où des cadres juridiques permanents — comme la « loi pandémie » en Belgique — ou l’Accord international sur les pandémies de l’OMS, entérinent précisément les dérives que cette étude dénonce.

Une dépendance excessive aux modèles prédictifs

Dès les premières semaines de 2020, des modèles épidémiologiques alarmants ont justifié l’adoption d’interventions sans précédent : confinements, fermetures d’écoles, restrictions de circulation. Pourtant, ces projections étaient souvent fondées sur des hypothèses simplificatrices, dérivant de modèles peu adaptés à la complexité des comportements humains ou à l’hétérogénéité immunitaire. Le problème n’était pas l’utilisation de modèles, mais leur survalorisation sans validation empirique, ni réajustement en fonction de l’observation réelle. Les scénarios les plus alarmistes ont éclipsé les prévisions plus nuancées, créant un climat anxiogène ayant pesé lourd sur les choix politiques.

Entre précipitation et dogmatisme

La plupart des pays ont copié les mesures de leurs voisins : confinement généralisé, fermeture des commerces, port du masque obligatoire. Pourtant, ces méthodes avaient été jugées peu probantes dans les plans pandémiques préexistants. Peu d’évaluations réelles ont été menées pendant la crise pour mesurer leur efficacité. De nombreuses études ont ensuite montré que les vagues épidémiques suivaient des cycles largement indépendants de la sévérité des mesures. Les coûts sociaux, éducatifs, économiques et sanitaires de ces interventions ont été massifs, aggravant les inégalités et laissant des séquelles profondes, notamment chez les jeunes et les populations vulnérables. Les conséquences à long terme sur la santé publique globale ont été trop souvent ignorées au profit d’une logique à court terme focalisée sur le virus seul.

Un traitement différencié et asymétrique des solutions pharmaceutiques

L’autre grande lacune fut l’évaluation biaisée des traitements. Tandis que les vaccins à ARN messager ont bénéficié d’un soutien politique et médiatique sans précédent, les traitements à base de médicaments repositionnés, bon marché et bien connus, comme l’ivermectine ou l’hydroxychloroquine, ont fait l’objet d’une hostilité marquée. Le débat scientifique autour de leur efficacité a été rapidement étouffé, et les praticiens souhaitant les utiliser ont parfois subi des pressions ou des sanctions. Pourtant, plusieurs de ces traitements présentaient un profil de sécurité bien connu et méritaient au moins une évaluation honnête. Ce deux poids deux mesures a fragilisé la confiance du public et porté atteinte au principe de neutralité scientifique.

Les vaccins à ARN messager ont été autorisés à la hâte dans le cadre de procédures d’émergence exceptionnelles, réservées aux situations sans traitement alternatif. La reconnaissance officielle d’un traitement efficace aurait juridiquement empêché ou retardé leur mise sur le marché en urgence. Cette réalité réglementaire explique en partie le rejet systématique des traitements et la communication très orientée en faveur de la vaccination.

Une science réduite au silence au nom du consensus

L’étiquette de « désinformation » a trop souvent servi à écarter des opinions pourtant scientifiques, mais simplement divergentes. Des médecins, chercheurs, universitaires ont été censurés ou disqualifiés, non pour des erreurs, mais pour avoir osé questionner les mesures dominantes. Ce climat de peur intellectuelle a altéré le débat scientifique et empêché une évaluation sereine et pluraliste de la situation. En même temps, les conflits d’intérêts dans certaines instances d’expertise ont été rarement questionnés, alimentant la suspicion.

Pour une nouvelle culture de la santé publique

La gestion de la crise COVID‑19 a révélé les failles d’une gouvernance trop centralisée, technocratique et cloisonnée. Il est urgent de redonner leur place à la transparence, au doute, au pluralisme disciplinaire et à l’évaluation rigoureuse. Cela suppose aussi de ne pas refaire les erreurs passées : confondre prudence et autorité, science et communication, urgence et panique. Une véritable politique de santé publique ne peut faire l’impasse sur l’éthique, le respect des droits et une vision globale du bien-être humain. C’est à cette condition que les sociétés pourront affronter les pandémies futures avec discernement et cohérence.

Une gouvernance en contradiction avec les enseignements scientifiques

En Belgique, la « loi pandémie » de 2021, censée encadrer juridiquement les futures situations d’urgence épidémique, s’inscrit dans une logique centralisée et technocratique que cette étude remet fondamentalement en question. Alors que cette dernière plaide pour une gouvernance pluraliste, transparente et continuellement évaluée, la loi belge confère un pouvoir quasi absolu à l’exécutif, sans garantir ni débat interdisciplinaire, ni contrôle démocratique[1].

De la même manière, l’accord international sur les pandémies récemment adopté par l’Organisation mondiale de la santé tend à institutionnaliser ces mêmes dérives. Une orientation qui, si elle semble parfaitement convenir aux firmes pharmaceutiques et à certains acteurs technocratiques, ne répond en rien aux attentes démocratiques ni à l’intérêt des citoyens.

Retrouver l’étude complète:
What Lessons can Be Learned From the Management of the COVID‑19 Pandemic?

Une nouvelle étude internationale critique la gestion de la crise sanitaire Lire la suite »

Demande d’informations suite à publication du document DGS-URGENT n° 2025-04 du 06.02.2025 et suite à la parution de l’article TEST PCR, RT-PCR, “LA FIABILITÉ REMISE EN QUESTION”

Source : ONEST

Les tests RT-PCR ont été utilisés lors de la crise Covid-19 afin de justifier les pires mesures liberticides.

Le 6 février 2025, la Direction Générale de la Santé a publié à l’attention de tous les médecins et soignants la note DGS-URGENT n° 2025-04  intitulée « VIGILANCE RENFORCEE VIS-A-VIS DU RISQUE DE TRANSMISSION A L’HOMME DES VIRUS INFLUENZA D’ORIGINE ZOONOTIQUE – CONDUITE A TENIR » dans laquelle elle précise :

« Devant tout cas possible de grippe aviaire ou porcine (cf. définitions en annexe), réaliser un prélèvement nasopharyngé  (et conjonctival en cas de symptômes oculaires) pour une recherche de grippe par RT-PCR. […]. »

Nous savons que ce sont les statistiques agrégées issues des tests RT-PCR,  telles qu’elles seront remontées, qui permettront à nouveau de déterminer s’il y a ou non pandémie et par là même de légitimer toutes les mesures liberticides qui seront potentiellement prises par le gouvernement.

Suite à la publication de cette note, un article intitulé « TESTS PCR : LA FIABILITÉ REMISE EN QUESTION » a été publié par le site Infodujour.fr le 11 février 2025, lequel met clairement en cause la fiabilité et la sincérité de cette technique TEST PCR et RT-PCR.

La question de la fiabilité des tests PCR / RT-PCR a été posée à Jean-Marc SABATIER, Docteur en Biologie cellulaire et microbiologie, HDR en Biochimie, DEA en Biologie cellulaire et moléculaire et Directeur de recherche au CNRS, qui s’est exprimé dans cet article en son nom propre.

Le Dr Jean-Marc SABATIER a fait part d’une réponse détaillée très éclairante, confirmant la nécessité d’interroger la Direction Générale de la Santé quant à la sincérité et à la fiabilité tant de la technique que des résultats obtenus par le biais de cette technique.

Le département droit, médecine et Santé publique du Collège des professionnels de l’ONEST a donc rédigé une demande formelle d’informations à l’attention de la DGS. en vue d’obtenir des réponses précises et circonstanciées concernant cette technique des tests PCR / RT PCR.

Voici le courrier transmis à la DGS :

Demande d’informations suite à publication du document DGS-URGENT n° 2025-04 du 06.02.2025 et suite à la parution de l’article TEST PCR, RT-PCR, “LA FIABILITÉ REMISE EN QUESTION” Lire la suite »

Pays-Bas : arrestation de l’avocat Arno van Kessel, un mois avant l’ouverture d’un procès historique sur la pandémie

Source : Nexus

Arno van Kessel, un avocat néerlandais en procédure contre Bill Gates, l’ancien Premier ministre néerlandais et actuel secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, le PDG de Pfizer Albert Bourla ou encore l’État néerlandais, a été arrêté mercredi 11 juin par la police. Pile un mois avant la première audience prévue au tribunal de Leeuwarden.

◆ Des poursuites engagées contre 17 personnes morales et physiques

Arno van Kessel est un peu le Reiner Fuellmich des Pays-Bas. En juillet 2023, cet avocat néerlandais et son confrère Peter Stessen ont déposé au tribunal de Leeuwarden une plainte civile historique visant l’État néerlandais et seize personnalités de premier plan impliquées dans la gestion de la pandémie du Covid-19, parmi lesquelles Bill Gates (coprésident de la Fondation Bill & Melinda Gates), Mark Rutte (ancien Premier ministre néerlandais et actuel secrétaire général de l’Otan), Albert Bourla (PDG de Pfizer), et d’autres dirigeants politiques et responsables néerlandais.

Très médiatisée aux Pays-Bas, cette affaire est portée au tribunal par sept plaignants victimes d’effets indésirables post-vaccinaux graves (dont un est décédé l’an dernier, indique le journal De Andere Krant) et financée par la fondation Recht Oprecht, dont le but est de faciliter les procédures liées à de grands enjeux sociétaux.

◆ Les vaccins sont-ils une arme biologique ? Un « Great Reset » est-il en cours ?

Les principales accusations de la plainte sont : tromperie sur l’efficacité et la sécurité des vaccins, mise en danger délibérée de la population via les vaccins à ARN messager (suspectés d’être une arme biologique), complicité de crime contre l’humanité (les avocats parlent de génocide), propagation de fausses informations sur l’origine du virus, atteintes aux libertés fondamentales à travers la mise en œuvre des mesures sanitaires. Les avocats veulent également demander aux experts convoqués au procès si la politique de lutte contre le coronavirus s’inscrit dans un programme de « Grande Réinitialisation » (Great Reset).

◆ Interpellation et perquisition par une unité de forces spéciales

Alors que la première audience au fond de ce procès sans précédent est fixée au 9 juillet prochain à Leeuwarden, Me van Kessel a été soudainement arrêté le 11 juin dernier à son domicile. Selon un article de De Andere Krant, dont une version française est disponible sur le média belge Kairos, l’avocat aurait été « interpellé avec force et emmené les yeux bandés » par une unité de forces spéciales de la police néerlandaise. Son domicile aurait également fait l’objet d’une perquisition pendant plusieurs heures.

◆ Suspicion d’appartenance à un réseau criminel ayant une idéologie anti-institutionnelle

Dans un communiqué, la police néerlandaise a déclaré le même jour avoir « arrêté huit personnes à différents endroits du pays », dont deux sexagénaires à Leeuwarden, « soupçonnées d’avoir commis des actes criminels en détention conjointe, visant à collecter ou à utiliser des armes et/ou des substances dangereuses ».

« L’enquête menée par la police et le ministère public du nord des Pays-Bas porte sur un réseau criminel, au sein duquel un grand nombre des suspects arrêtés adhèrent à une idéologie anti-institutionnelle et pourraient avoir l’intention de recourir à la violence », indique encore le communiqué.

◆ Une tentative de salir l’avocat et d’étouffer l’affaire ?

On voudrait nuire à la réputation d’Arno van Kessel et court-circuiter le procès que l’on ne s’y prendrait pas mieux. « Un avocat de renom, l’un des rares à oser s’en prendre à l’État, est arrêté un mois avant un procès d’une importance capitale. C’est tout à fait remarquable », a commenté un membre du conseil d’administration de Recht Oprecht auprès de De Andere Krant.

Article par Alexandra Joutel

Pays-Bas : arrestation de l’avocat Arno van Kessel, un mois avant l’ouverture d’un procès historique sur la pandémie Lire la suite »

Retour en haut