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La santé dans tous ses états – 4 et 5 octobre 2025

Source : Les Nouveaux Mondes

Deux journées d’exploration pour remettre la santé au cœur de notre conscience, dans toutes ses dimensions : physique, émotionnelle, énergétique, mentale et spirituelle.

    • Dates(s)
      4 & 5 octobre 2025
    • Lieu
      Salle Aixagone – Saint-Cannat (13)
    • Tarif(s)
      Pass 2 jours : 154 € – Billets à la journée disponibles

Après le succès du FORUM « Voyage au-delà de la vie » en Novembre dernier, QuartzProd a la joie de vous convier à l’Événement Santé de la Rentrée 2025 :

La Santé dans tous ses états
4 & 5 octobre 2025
Salle Aixagone – Saint-Cannat (13)

Deux journées d’exploration pour remettre la santé au cœur de notre conscience, dans toutes ses dimensions : physique, émotionnelle, énergétique, mentale et spirituelle.

Un événement unique pour celles et ceux qui veulent comprendre, prévenir, ressentir et agir autrement sur leur santé.

Chaque conférence vous ouvrira les portes d’un nouvel espace de connaissance, avec des intervenants de renom, porteurs d’initiatives audacieuses, de sagesses profondes et de solutions concrètes.

Les grandes voix de la santé sont au rendez-vous

Louis Fouché
Médecin anesthésiste-réanimateur – Expert en éthique de la santé
> « Intelligence artificielle & médecine : espoir ou dérive ? »
Entre progrès technologiques et défis éthiques, Louis Fouché nous invite à penser une médecine qui reste profondément… humaine.

Christian Perronne
Infectiologue – Auteur – Visionnaire de la santé intégrative
> « Comprendre la santé autrement »
Un espace de dialogue précieux, en questions-réponses, pour repenser la prévention, l’immunité et l’autonomie du soin.

Christian Flèche
Créateur du décodage biologique – Psycho-Bio-Thérapeute
> « La maladie : un chemin de connaissance »
Une plongée au cœur des messages du corps. Quand nos symptômes parlent, que nous disent-ils vraiment de nous ?

Hélène Banoun
Pharmacienne-biologiste, chercheuse indépendante
> « Prévention, immunité et terrain personnel »
Elle met en lumière les leviers oubliés de la santé : nutrition, mouvement, stress… et conscience.

Pierre Lessard
Auteur – Enseignant spirituel – Expert en santé vibratoire
> « Élevez votre santé à haute fréquence »
Un parcours puissant vers l’autonomie, l’élévation de fréquence et l’éveil de vos facultés de guérison.

Leila del Monte
Pionnière de la communication animale intuitive
> « Et si vos animaux vous soignaient ? »
Une exploration touchante de l’intelligence émotionnelle animale… et de leur rôle insoupçonné dans notre équilibre.

Jean-Marc Vergnolle
Créateur de la méthode JMV® – Acupuncteur
> « Soigner les causes profondes avec la méthode JMV »
Une approche intégrative puissante pour réinformer le corps et libérer les déséquilibres à la source.

Bettina de Pauw – Psychologue et philosophe :
> « La santé au féminin : l’art de relier »
Une médecine sensible, intuitive et profondément humaine.

Jean-Michel Pratesi – Enseignant en Qi Gong :
> « Le mouvement, c’est la vie »
Retrouver l’ancrage et la régénération par le corps.

Aline & Anaïs – Médecins généralistes :
> « L’énergie plasma des GANS »
Une médecine du vivant, à la croisée de la science et de l’énergie

TARIFS & INFOS PRATIQUES
Pass 2 jours : 154 €
Billets à la journée disponibles
Tarif spécial *couple* et *étudiants* sur justificatif
Paiement possible en 2 ou 3 fois

Téléchargez le programme complet ici :

« La Santé dans tous ses états »,
un congrès inédit où se rencontrent savoirs scientifiques, expériences de terrain, approches complémentaires et réflexions humanistes.

« Je suis parce que nous sommes. »
Inspiré par l’esprit d’Ubuntu, ce rendez-vous est pensé comme un espace d’ouverture et de partage constructif.

Ni opposition, ni dogme : mais une envie sincère de construire ensemble une santé plus globale, plus vivante, plus humaine.

Pourquoi venir ?
Le monde change, les besoins évoluent.
La santé nous appelle à participer activement à son évolution.
Et c’est notre vitalité, notre curiosité, notre intelligence collective qu’elle attend.

La santé n’est pas seulement une absence de maladie.
C’est une danse subtile entre science et conscience, une intelligence à cultiver, un souffle à honorer.

Venez vivre cette expérience humaine, vibrante, transformatrice, aux côtés d’intervenants qui font bouger les lignes de la médecine, du soin, de l’éthique et du vivant.

PLACES LIMITÉES – OUVERTURE DES INSCRIPTIONS DÈS AUJOURD’HUI
Cliquez ici pour réserver votre place

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Bayrou, Macron : 8 et 10 septembre… La France face au chaos organisé ?

Source : Babel TV

François Bayrou, Emmanuel Macron, et ces dates qui résonnent : le 8 septembre, le 10 septembre… Derrière les discours et les postures, que se cache-t-il vraiment ? Un pouvoir qui vacille, un peuple qui se lève, un système qui panique. Quand la mission des élites n’est plus de servir la nation mais de la livrer au chaos, alors chaque événement prend un sens caché. Et si tout cela n’était pas le fruit du hasard ? Cette vidéo plonge dans les coulisses de la politique française, entre manipulations, stratégies et révélations.

Une très bonne analyse de la situation.

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2èmes RENCONTRES CITOYENNES INTERNATIONALES à Vierzon | Cher Atout Cœur

Source : Le Média en 4-4-2

Une journée de rencontres, de témoignages et de tables rondes animées par des professionnels de la santé, de la justice et des collectifs. Myocardites, AVC, brouillard mental, épilepsie, maladies auto-immunes, turbo cancers… Malgré le silence des autorités et des médias, les pathologies liées aux effets des injections ARNm anti covid sont innombrables.

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RFK Jr. affirme que le département de la Santé révélera les causes de l’autisme en septembre

Source : medias-presse.info

par Pierre-Alain Depauw

Le secrétaire américain à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., s’est exprimé aux côtés de la secrétaire à l’Éducation, Linda McMahon, lors d’une réunion du cabinet du président des États-Unis Donald Trump avec les membres de son administration, à la Maison-Blanche à Washington, le 26 août 2025. Il s’agit de la septième réunion du cabinet de Trump depuis son second mandat.

En avril dernier, le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., s’était engagé à annoncer les causes de l’autisme d’ici septembre. Quelques jours avant le passage à ce mois, Kennedy a réitéré cette promesse. Espérons qu’elle soit mieux respectée que la promesse de Donald Trump de faire la lumière sur l’affaire Epstein.

Robert F. Kennedy Jr. a affirmé le 26 août qu’une étude sur l’autisme qu’il avait lancée en avril avait révélé des «interventions» qui «sont presque certainement à l’origine» du trouble. Le président Donald Trump a demandé à Kennedy un rapport d’étape sur l’autisme lors de la réunion du cabinet.

«L’autisme est un véritable spectacle d’horreur – qui se passe dans notre pays et dans d’autres pays, mais surtout dans le nôtre», a déclaré Trump. «Où en êtes-vous ?»

Kennedy a répondu : «Comme promis, nous ferons des annonces en septembre, concernant la découverte d’interventions, qui sont manifestement à l’origine de l’autisme. Et nous pourrons y remédier en septembre».

Un enfant sur 31 est autiste

Un rapport publié le 15 avril par les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a montré qu’un enfant sur 31 aux États-Unis est autiste.

Ces chiffres, qui marquent un nouveau bond dans une longue série d’augmentations, proviennent de la dernière enquête du CDC sur l’autisme et les troubles du développement, publiée dans le rapport hebdomadaire sur la morbidité et la mortalité du CDC.

Le rapport a incité Kennedy à dire que «l’épidémie d’autisme est en train de se propager».

«C’est une augmentation significative par rapport à il y a deux ans et près de cinq fois plus élevé que lorsque le CDC a commencé à mener des enquêtes sur l’autisme chez les enfants nés en 1992», avait déjà déclaré Kennedy dans un communiqué du 15 avril.

«La prévalence chez les garçons est stupéfiante : 1 sur 20 et en Californie, elle est de 1 sur 12,5».

Une augmentation de 16,1% en deux ans

Le précédent rapport de surveillance de l’autisme et des troubles du développement publié en 2023 a révélé qu’un enfant américain de 8 ans sur 36 était autiste en 2020. L’enquête du 15 avril reflète une augmentation de 16,1% en deux ans. «L’épidémie d’autisme a désormais atteint une ampleur sans précédent dans l’histoire de l’humanité», a déclaré Kennedy .

«Les risques et les coûts de cette crise sont mille fois plus menaçants pour notre pays que la COVID-19. L’autisme est évitable et il est impardonnable que nous n’en ayons pas encore identifié les causes sous-jacentes. Nous aurions dû avoir ces réponses il y a 20 ans», a ajouté Kennedy.

Les National Institutes of Health (NIH) ont déclaré que bien que l’autisme puisse être diagnostiqué à tout âge, il est décrit «comme un «trouble du développement» car les symptômes apparaissent généralement au cours des deux premières années de la vie».

Kennedy a déclaré que l’autisme était une épidémie et a critiqué ceux qui attribuent l’augmentation des cas en grande partie ou uniquement à de meilleurs critères de dépistage et de diagnostic.

«L’autisme détruit les familles et, plus important encore, il détruit notre plus grande ressource, qui sont nos enfants», a-t-il déclaré.

Faisant référence aux formes graves d’autisme, Kennedy a déclaré :

«Ce sont des enfants qui ne paieront jamais d’impôts. Ils n’auront jamais d’emploi. Ils ne joueront jamais au baseball. Ils n’écriront jamais de poème. Ils n’iront jamais à un rendez-vous galant. Beaucoup d’entre eux n’iront jamais aux toilettes sans aide».

Ces remarques ont suscité des critiques de la part de certains parents, qui ont déclaré que leurs enfants autistes réussissaient et ne reflétaient pas ce que Kennedy avait décrit.

D’autres parents d’enfants autistes ont défendu Kennedy, soulignant qu’il décrivait avec précision la manière dont cette maladie affecte certaines familles.

Lors d’une réunion publique avec le Dr Phil McGraw le 28 avril, Kennedy avait attiré l’attention sur la situation difficile des familles qui ont des enfants atteints d’«autisme profond», qui, selon lui, représente environ 26,4% des personnes atteintes de cette maladie.

Lien entre les vaccins et l’autisme

En décembre dernier, Trump a déclaré qu’il donnerait également à Kennedy la liberté d’enquêter sur le lien potentiel entre les vaccins et l’autisme.

«Quand on regarde certains problèmes, quand on regarde ce qui se passe avec les maladies et les affections dans notre pays, quelque chose ne va pas», avait déclaré Trump en décembre.

«Je pense que quelqu’un doit le découvrir. Si l’on remonte 25 ans en arrière, l’autisme était très rare».

Kennedy affirme depuis des années que l’autisme est probablement lié aux vaccins administrés pendant l’enfance et à des facteurs environnementaux.

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Vaccins à ARNm contre le COVID-19 : 3 études revues par les pairs donnent des motifs irréfutables pour un éventuel retrait immédiat ?

Source : France Soir

 Le 28 août 2025, une tempête médiatique et scientifique a éclaté suite à un tweet de Nicolas Hulscher, épidémiologiste américain, relayant trois études révisées par des pairs qui remettent en cause la sécurité et l’efficacité des vaccins à ARNm contre le COVID-19, appelant à leur retrait immédiat du marché. Ces travaux, détaillés dans Focal Points, s’appuient sur des analyses approfondies publiées récemment. Cet article explore en détail les résultats de ces études, leurs implications, les conséquences internationales, et leur lien avec une récente initiative française, tout en tenant compte du contexte de méfiance publique.

Examen approfondi des trois études

1.Injections COVID-19 : préjudices et dommages, une conclusion non exhaustive (Zywiec et al., 2025). Cette étude, menée par un consortium international d’experts incluant Peter McCullough et Nicolas Hulscher, dresse un tableau alarmant des effets secondaires des vaccins à ARNm. Les auteurs ont analysé des données de pharmacovigilance (comme VAERS) et des études génomiques pour identifier des dommages systémiques :

  • Système cardiovasculaire : une corrélation forte avec des myocardites (inflammation du cœur), des infarctus, des AVC et des arythmies, particulièrement chez les jeunes adultes et les adolescents.
  • Système reproductif : des taux élevés de fausses couches, de morts fœtales et de troubles de la fertilité, avec des données suggérant un transfert placentaire des composants vaccinaux.
  • Système immunitaire : une immunosuppression marquée, avec des réactivations virales (herpès, zona), des maladies auto-immunes et une accélération de certains cancers (notamment les lymphomes).

L’étude avance que le virus SARS-CoV-2 et les vaccins contiennent des éléments ingénierés (comme des sites de clivage de furine), potentiellement liés au projet DEFUSE de DARPA (2018), rejeté pour des recherches sur des coronavirus modifiés. Cela pourrait violer la Convention sur les armes biologiques.

2. Évaluation réglementaire et de l’innocuité des vaccins génétiques à ARNm-LNP contre la COVID-19 au Japon (Ueda et al., 2025). Cette analyse japonaise, dirigée par des chercheurs comme Junji Ueda, se concentre sur les failles réglementaires et les risques en santé publique au Japon, où 103 millions de personnes ont été vaccinées. Les résultats incluent :

  • Absence de suivi : aucun suivi national à long terme ni études approfondies sur la biodistribution, la toxicité organique, la cancérogénicité ou la sécurité fœtale n’ont été réalisés.
  • Contamination : des laboratoires indépendants ont détecté de l’ADN plasmidique, y compris des séquences SV40 (connues pour leur potentiel oncogène), dans les vaccins, dépassant les limites réglementaires.
  • Classification erronée : les vaccins ont été qualifiés de « vaccins » plutôt que de thérapies géniques, évitant ainsi des normes plus strictes.
  • Brèche éthique : les auteurs dénoncent la dissimulation des données sur les mortalités et les approbations sans essais cliniques complets, demandant la révocation des autorisations.

3. Revue : Les appels à l’abandon du marché des vaccins contre la COVID-19 s’intensifient alors que les risques l’emportent de loin sur les avantages théoriques (Hulscher et al., 2025). Cette revue synthèse, publiée en janvier 2025, compile des données mondiales et des appels à l’action :

  • Chiffres alarmants : plus de 589 000 décès ajustés selon VAERS aux États-Unis et environ 17 millions à l’échelle mondiale, dépassant les seuils de rappel de la FDA de 375 000 %.
  • Efficacité négative : les rappels augmenteraient le risque d’infection, contredisant les promesses initiales.
  • Mobilisation : 81 000 médecins, scientifiques et citoyens, soutenus par 240 officiels gouvernementaux et 17 organisations professionnelles, exigent un retrait mondial.
  • Contamination : les niveaux d’ADN contaminant seraient 65 000 % au-dessus des limites acceptables.

Ces études, bien que controversées, s’appuient sur des méthodologies rigoureuses et des données accessibles, mais elles nécessitent une validation indépendante pour être pleinement acceptées.

Des risques avérés et des implications éthiques

Les effets secondaires identifiés (myocardites, cancers, troubles immunitaires) sont documentés avec des données statistiques solides, bien que des débats persistent sur leur lien causal direct avec les vaccins. La contamination par des séquences SV40 soulève des inquiétudes oncogènes, tandis que les allégations sur DEFUSE et les armes biologiques alimentent des théories sur une intentionnalité derrière la pandémie.

Si ces hypothèses sont prouvées, elles pourraient entraîner des poursuites judiciaires internationales et une réévaluation des politiques de santé publique.

Conséquences internationales

Les implications de ces études pourraient bouleverser la santé mondiale.

Au Japon, une suspension des vaccins à ARNm pourrait inspirer d’autres nations, notamment en Europe et aux États-Unis, où la confiance vacille déjà. Une crise de confiance envers l’OMS et les agences nationales (FDA, EMA) est probable, avec des répercussions économiques pour Pfizer et Moderna.

Les débats sur l’origine du SARS-CoV-2 pourraient resurgir, exacerbant les tensions géopolitiques, notamment avec la Chine, accusée par certains d’avoir financé des recherches similaires à DEFUSE. Une coordination internationale sera cruciale, mais les divergences politiques pourraient compliquer les décisions.

Lien avec la mission française sur la déinformation en santé

En France, cette polémique coïncide avec l’annonce, le 27 août 2025, par le ministre de la Santé Frédéric Neuder, d’une mission spéciale sur la désinformation en santé, visant à restaurer la confiance publique après des années de controverses. 

Cependant, cette initiative soulève des inquiétudes. Les experts nommés (Mathieu Molimard, Dominique Costagliola et Hervé Maisonneuve) à grand renfort de communication médiatique ne rempliraient pas les critères d’indépendance. En effet, souvent été critiqués pour des erreurs passées dans leurs analyses sur la vaccination et d’autres décisions sanitaires (comme l’usage controversé d’hydroxychloroquine ou la gestion des masques), ces personnes pourraient ignorer ces nouvelles études ainsi que la bibliothèque de 700 études sur les problèmes liés aux vaccins covid

700 études

Si tel était le cas, ils contribueraient à une désinformation institutionnelle, un phénomène déjà dénoncé par France-Soir, qui montre que Neuder et les médias mainstream ont contribué à la désinformation sur les vaccins et les risques vaccinaux. 

Cette omission risquerait d’aggraver la défiance, déjà palpable selon un sondage exclusif de France-Soir/Bonsens.org sur un échantillon représentatif de 1200 Français, où 52 % ont perdu confiance sur certains vaccins à cause des « mensonges » du gouvernement, avec 73% qui déplorent l’inefficacité du vaccin covid et 56% les effets secondaires associés. Une analyse transparente de ces études par la mission serait essentielle pour éviter une nouvelle crise de crédibilité.

Que faire maintenant ?

Face à ces révélations, les auteurs appellent à une suspension immédiate des vaccins à ARNm, à des enquêtes indépendantes et à la publication de toutes les données brutes. Pour le public, cela pose des questions cruciales : faut-il continuer à se vacciner ? Comment discerner la vérité ?

En attendant des clarifications, il est recommandé de consulter des sources scientifiques fiables, de suivre les évolutions réglementaires, et de rester critique face aux narratifs officiels en rappelant que les conventions internationales en santé sur le consentement libre et éclairé devrait primer sur les obligations de tout ordre. Cette affaire, encore en gestation, pourrait redéfinir les standards de la recherche médicale et de la transparence.

Les études de Zywiec, Ueda et Hulscher, bien que controversées par certains, ouvrent un débat majeur sur la sécurité des vaccins à ARNm. Leur validation ou réfutation par la communauté scientifique internationale sera déterminante. En France et ailleurs, la réponse des autorités sera un test crucial de leur capacité à gérer cette crise avec intégrité. L’histoire jugera si cette polémique marque un tournant vers une science plus ouverte ou une nouvelle fracture de confiance.

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Une plainte historique aux Etats-Unis : le procès contre le CDC pour la sante des enfants

Source : France Soir

Au cœur d’un débat de plus en plus polarisé sur la santé publique et les libertés individuelles, une action judiciaire sans précédent a été intentée aux États-Unis contre les Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Initiée le 15 août 2025 et largement relayée sur la plateforme X par des figures comme Sayer Ji (@sayerjigmi), cette plainte vise à remettre en question la sécurité du calendrier vaccinal infantile de 72 doses, jamais testé dans son ensemble. Cet article explore les raisons de cette action, les cibles, les porteurs de la plainte, et évalue les chances de succès dans ce « David contre Goliath » juridique.

Pourquoi cette action ?

L’argument central de cette plainte repose sur l’absence de preuves scientifiques démontrant la sécurité cumulative du calendrier vaccinal infantile recommandé par le CDC. Ce calendrier, qui a évolué de 24 doses dans les années 1980 à 72 doses actuelles, inclut des vaccins contre des maladies comme la rougeole, la coqueluche, ou encore l’hépatite B. Les plaignants affirment que le CDC n’a jamais effectué d’études exhaustives sur les effets combinés de ces vaccins administrés sur une période de 18 ans, de la naissance à l’adolescence.

Des alertes répétées de l’Institute of Medicine (IOM) en 2002, 2005 et 2013, appelant à étudier ces effets cumulatifs, auraient été ignorées. Parallèlement, les plaignants soulignent une corrélation préoccupante entre l’augmentation du nombre de doses et la montée des troubles de santé infantile, tels que l’autisme (passant de 1 cas sur 150 à 1 sur 31), les maladies chroniques (54 % des enfants affectés), ou encore les allergies et le TDAH. Bien que la causalité ne soit pas établie, le refus du CDC d’explorer ces liens est perçu comme une négligence délibérée.

Cette action vise également à restaurer la liberté médicale, en demandant que les décisions vaccinales deviennent un choix partagé entre parents et médecins, plutôt qu’une obligation imposée via des mandats étatiques basés sur les recommandations du CDC. Les plaignants estiment que sans preuves de sécurité, ces mandats violent les droits constitutionnels des familles.

Qui vise-t-elle ?

La cible principale de cette plainte est le CDC, l’agence fédérale américaine responsable de la santé publique et de l’élaboration des recommandations vaccinales via son Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP). Le CDC est accusé d’avoir développé un cadre d’évaluation des vaccins basé uniquement sur les risques individuels à court terme, sans tenir compte des interactions potentielles entre les 72 doses. Cette approche, selon les plaignants, a permis aux États d’imposer des exigences vaccinales strictes et de sanctionner les médecins contestant ces recommandations, limitant ainsi les exemptions médicales aux rares contre-indications reconnues (ex. : allergies sévères).

Indirectement, cette action met aussi en lumière les pressions exercées sur les professionnels de santé et les familles, notamment via les conseils médicaux d’État qui disciplinent les médecins sceptiques, comme les plaignants eux-mêmes.

Par qui est-elle portée ?

Cette initiative est portée par une coalition improbable mais déterminée, réunissant des acteurs clés :

  • Stand for Health Freedom, une organisation représentant un million de citoyens américains, qui finance et soutient cette action. Elle se positionne comme la voix des parents exigeant des réponses et une transparence accrue.
  • Paul Thomas, un pédiatre renommé qui a perdu sa licence médicale pour avoir remis en question le calendrier vaccinal et proposé des alternatives. Il incarne le combat des professionnels de santé censurés.
  • Ken Stoller, un autre médecin dont la carrière a été brisée pour avoir défendu des enfants vulnérables face aux politiques vaccinales. Tous deux sont des figures symboliques de la résistance.

Cette équipe, soutenue par des dons communautaires, s’oppose à l’immense budget du CDC, créant un contraste saisissant entre une agence fédérale puissante et un mouvement citoyen modeste mais résolu.

Quelles sont les chances de succès ?

Évaluer les chances de succès de cette plainte est complexe, car elle repose sur des enjeux scientifiques, juridiques et politiques entrelacés. Voici une analyse :

  • Arguments juridiques : la plainte, déposée le 15 août 2025 devant le tribunal fédéral du district de Columbia, réclame une déclaration d’inconstitutionnalité des politiques du CDC et une injonction pour qu’il mène des études sur la sécurité cumulative. Les plaignants auront à prouver que le CDC a agi de manière arbitraire ou en ignorant les recommandations de l’IOM pour obtenir gain de cause. Cependant, les tribunaux américains ont traditionnellement déféré aux agences fédérales en matière de santé publique, sauf en cas de violation flagrante des droits.
  • Preuves scientifiques : l’absence d’études globales sur le calendrier vaccinal est un point fort des plaignants, corroboré par des rapports officiels. Toutefois, le CDC pourrait arguer que les vaccins individuels ont été testés et jugés sûrs, et que les corrélations avec les troubles infantiles ne prouvent pas de lien de causalité – Un débat juridique pourrait s’ensuivre sur le niveau de preuve – Sans données solides reliant les vaccins aux maladies évoquées, les juges pourraient rester sceptiques de part et d’autres.
  • Contexte politique : en 2025, avec une société américaine divisée sur les vaccins (notamment post-COVID-19), cette affaire pourrait bénéficier d’un soutien populaire croissant, surtout si elle gagne en visibilité. La réactivation récente du Task Force on Safer Childhood Vaccines par le Département de la Santé et des Services Humains (annoncée le même jour que la plainte) pourrait être interprétée comme une concession, mais elle ne répond pas directement à la demande d’études cumulatives. Le soutien de MAHA (make america healty again) pourrait être important.
  • Précédents : aucune action similaire n’a atteint ce niveau de portée. Les cas antérieurs contre les vaccins (ex. : vaccins anti-autisme) ont généralement échoué face aux défenses fédérales. Cependant, l’angle de la liberté médicale et de la transparence pourrait ouvrir une brèche inédite surtout avec la politique actuelle du secrétaire d’état à la Santé Robert Kennedy qui a comme objectif déclaré d’obtenir les éléments factuels.

Les chances de succès à court terme pourraient en apparence être limitées par la puissance institutionnelle du CDC et le manque de preuves directes de préjudice. Toutefois, cette plainte devrait avoir un véritable impact à long terme en sensibilisant le public et en poussant à des réformes importantes. Comme le dit un expert : « il faudra bien expliquer la recrudescence de maladie infantile et des effets secondaires associés aux vaccins » .Elle représente un défi symbolique majeur, et son issue dépendra largement de la capacité des plaignants à mobiliser l’opinion et à surmonter les obstacles juridiques.

Conclusion

Cette plainte contre le CDC, surnommée « We the People vs. the CDC », est bien plus qu’une simple bataille juridique : c’est un cri pour la santé des enfants et la liberté des familles. Portée par des médecins ostracisés et un mouvement citoyen, elle défie une institution fédérale puissante sur des questions de science et de droits. Que le verdict soit favorable ou non, cette action, lancée en août 2025, marquera un tournant dans le débat sur les vaccins aux États-Unis, obligeant peut-être le CDC à justifier ses politiques comme jamais auparavant.

Annexe : traduction de la tribune du blog sur substack de Sayer Ji

Nous le peuple vs. le CDC : un procès pour la santé de nos enfants

Une contestation judiciaire historique exige que le CDC prouve pour la première fois l’innocuité du calendrier de vaccination infantile à 72 doses.
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Lisez, partagez et commentez sur le fil X dédié à cette annonce ici :  https://x.com/sayerjigmi/status/1959422831843815735

Annonce de dernière minute : Je suis reconnaissant de partager que Stand for Health Freedom (SHF) – l’organisation à but non lucratif que j’ai cofondée en 2019 avec Leah Wilson, Esq. et le Dr Joel Bohemier – hFas a intenté une action en justice historique contre les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis. Nous avons uni nos forces à celles de deux médecins courageux,  le Dr Paul Thomas et le Dr Kenneth Stoller, et de notre avocat principal, Rick Jaffe, Esq., pour contester le programme de vaccination des enfants du CDC au nom de « We the People ».

Pendant des décennies, le CDC a recommandé un calendrier de vaccination en constante expansion pour les enfants (72+ doses à l’âge de 18 ans) – sans effectuer une seule fois des tests de sécurité sur les effets cumulatifs de l’ensemble du calendrier. Ce procès met enfin fin à ce manquement de longue date.

Dans ce qui suit, nous nous penchons sur le contexte de cette affaire historique, les personnes qui se cachent derrière elle et les raisons pour lesquelles elle pourrait avoir un impact profond sur la santé des enfants et la liberté médicale en Amérique.

Contexte : L’élargissement du calendrier de vaccination des CDC et les préoccupations en matière de sécurité

Pendant de nombreuses années, le Comité consultatif sur les pratiques d’immunisation (ACIP) du CDC a ajouté de plus en plus de vaccins au calendrier de vaccination des enfants. Dans les années 1980, les enfants recevaient environ deux douzaines de doses ; Aujourd’hui, le calendrier officiel prévoit environ 72 doses d’ici l’âge de 18 ans (en comptant chaque dose de vaccins multidoses et les vaccins annuels contre la grippe). Ce calendrier agressif est le plus complet au monde.

Cependant, ni le CDC ni la Food and Drug Administration des États-Unis n’ont jamais mené d’études sur l’innocuité de l’administration de tous ces vaccins en combinaison selon le calendrier. Chaque vaccin est testé de manière isolée dans le cadre d’essais à court terme en vue d’une homologation, mais l’impact cumulatif de l’administration de tous les vaccins recommandés par le CDC à un enfant n’a jamais été étudié.

Cette lacune dans la recherche sur la sécurité a été signalée par les experts depuis des décennies. Le prestigieux Institute of Medicine (aujourd’hui l’Académie nationale de médecine) a exhorté le CDC à enquêter sur les effets cumulatifs du calendrier de vaccination des enfants dans des rapports publiés en 2002, 2005 et 2013. Dans ces rapports, des groupes de scientifiques ont soulevé des inquiétudes quant au fait que des vaccinations simultanées ou consécutives pourraient présenter des risques qui ne seraient pas apparents dans les essais d’un seul vaccin. Pourtant, le CDC a ignoré ces recommandations, n’entreprenant aucune des études de sécurité complètes demandées par ses propres conseillers. Le procès qualifie ce modèle d’«ignorance délibérée », notant que l’agence n’offre aucune explication pour avoir ignoré son conseiller scientifique le plus prestigieux pendant plus de 20 ans.

Pendant ce temps, les enfants américains sont de plus en plus malades. Les problèmes de santé chroniques tels que l’asthme, les allergies, les troubles auto-immuns, les retards de développement et l’autisme ont augmenté au cours des dernières décennies. La plainte souligne qu’au fur et à mesure que le calendrier est passé de 24 à 72+ doses, les diagnostics d’autisme sont passés de 1 enfant sur 150 à 1 sur 31, et plus de la moitié des enfants américains souffrent maintenant d’une forme de maladie chronique. Bien sûr, corrélation n’est pas causalité – mais le problème central est que personne en autorité n’a rigoureusement enquêté pour savoir si cette augmentation massive des interventions pharmaceutiques dans la petite enfance pourrait contribuer à ces mauvais résultats de santé.JI02

Au lieu de cela, toute inquiétude concernant « trop, trop tôt » a été accueillie par le refrain selon lequel les vaccins sont sûrs et que les questions sont injustifiées. Dès 1984, la politique fédérale était explicitement orientée vers l’interdiction de « permettre » que les doutes sur la sécurité des vaccins persistent, de peur que la vaccination ne diminue. En substance, on a dit au public de fournir la preuve du préjudice – même si l’agence en charge a refusé de rechercher activement ce préjudice.

À ceux qui s’y opposeraient en qualifiant carrément ce procès d’« anti-vaccin » : ce n’est pas de cela qu’il s’agit dans cette affaire. Il ne cherche pas à interdire les vaccins ou à retirer des injections individuelles du marché. Au lieu de cela, il exige que le CDC fasse ce que toute autorité de santé publique responsable devrait faire : valider scientifiquement que l’ensemble du calendrier tel qu’il est administré dans le monde réel (plusieurs injections par visite, 30-40+ injections par la maternelle, 72+ doses au total) est sûr. Si le CDC affirme que ce régime agressif est nécessaire et bénéfique pour tous les enfants, alors prouver qu’il fait plus de bien que de mal devrait être une étape simple et indiscutable.

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Pourtant, jusqu’à présent, la position du CDC a été que de telles études sont inutiles, voire « contraires à l’éthique » (puisqu’ils supposent que chaque enfant doit recevoir chaque injection, ils prétendent qu’il est contraire à l’éthique d’avoir un groupe témoin non vacciné à des fins de comparaison). Il en a résulté un écart de 29 ans en matière de responsabilité : la loi fédérale exigeait que le ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS, l’agence mère du CDC) rende compte au Congrès des progrès en matière de sécurité des vaccins tous les deux ans après 1986, mais pendant environ 27+ ans, le HHS n’a déposé aucun de ces rapports. Pendant ce silence, le calendrier vaccinal a triplé et les enfants américains sont devenus, à bien des égards, la génération pédiatrique la plus malade de notre histoire.

D’autres pays développés adoptent une approche plus prudente. En fait, 17 pays européens, ainsi que le Royaume-Uni et le Japon, n’ont pas de calendrier de vaccination obligatoire – et pourtant, ils atteignent des taux de vaccination de plus de 90 % grâce à l’éducation et au choix, et non à  la coercition. Ces pays, qui utilisent beaucoup moins de vaccins pédiatriques que les États-Unis, bénéficient également de meilleurs résultats en matière de santé infantile à plusieurs égards. Cela remet directement en question la prémisse du CDC selon laquelle seul un calendrier obligatoire en constante augmentation peut protéger la santé publique. Les taux de vaccination élevés ne nécessitent pas de mandats stricts ; Lorsque les parents reçoivent des informations honnêtes et la liberté de consentir, la plupart choisissent ce qui est le mieux pour leurs enfants. Le CDC, en revanche, a supposé que les Américains ne peuvent pas gérer la liberté médicale – une hypothèse que notre procès a l’intention de prouver fausse.

Le procès : Demander des comptes et des études de sécurité

Le 15 août 2025, le Dr Paul Thomas, le Dr Kenneth P. Stoller et Stand for Health Freedom ont intenté une action en justice fédérale contre le CDC devant le tribunal de district des États-Unis pour le district de Columbia. L’affaire s’intitule Thomas v. Monarez (Monarez étant un fonctionnaire du CDC, comme il est d’usage dans les poursuites contre les agences gouvernementales). Il s’agit d’un défi juridique sans précédent : pour la première fois, l’ensemble du calendrier de vaccination des enfants du CDC – « le programme de vaccination le plus agressif au monde » – devra être justifié devant un tribunal.

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Voir le procès complet : https://standforhealthfreedom.com/wp-content/uploads/2025/08/complaint2.pdf

Les principales allégations et arguments juridiques de la poursuite sont les suivants :

Violation de la loi sur la procédure administrative (APA)

L’action en justice fait valoir que le CDC a effectivement transformé ses recommandations en mandats de facto sans suivre le processus d’élaboration des règles requis par l’APA. Le calendrier des enfants du CDC est officiellement des « recommandations », mais en pratique, les recommandations de catégorie A de l’ACIP sont traitées comme des normes contraignantes par les États et les conseils médicaux. En omettant de mener les études de sécurité requises et en ne tenant pas compte d’« un aspect important du problème » (à savoir, les risques cumulatifs de dizaines de vaccins), les actions du CDC sont « arbitraires et capricieuses » en vertu de l’APA. La poursuite souligne que le programme de vaccination du CDC a ignoré un facteur de sécurité critique – l’ effet combiné – contre lequel même les conseillers scientifiques du CDC ont mis en garde.

Violations constitutionnelles (5e amendement et 1er amendement)

Les plaignants affirment que le cadre unique du CDC piétine les droits fondamentaux. En promulguant une norme non testée que les États utilisent ensuite pour rendre obligatoire la vaccination à l’école ou à la garderie, le CDC prive effectivement les parents de leur droit de diriger les soins médicaux de leurs enfants et enfreint les droits des enfants à l’intégrité physique, à la vie et à la liberté, sans procédure régulière. L’action en justice souligne que l’approche du CDC « nie l’existence d’enfants médicalement vulnérables » – l’agence refuse de reconnaître que certains enfants (pour des raisons génétiques, médicales ou environnementales) peuvent être exposés à  un risque nettement plus élevé de dommages causés par les vaccins. En niant cette réalité, la politique ne prévoit aucun accommodement pour ces enfants, mettant ainsi en danger leur vie et leur santé (une violation de l’égalité de protection et de l’application régulière de la loi).

De plus, la plainte soulève des questions relatives au Premier amendement : elle soutient que le calendrier rigide du CDC, combiné à l’application de la loi par l’État, supprime la liberté d’expression et d’enquête en médecine. Les médecins qui remettent même en question les recommandations du CDC ont été confrontés à la censure et à des représailles professionnelles. De même, les parents se voient souvent refuser des informations véridiques – le procès note que de nombreuses familles ne peuvent même pas trouver un médecin prêt à discuter des exemptions médicales ou à reconnaître une blessure vaccinale antérieure, car le cadre du CDC est si étroit et tout écart est puni. Cela crée un climat où les parents sont privés de leur droit au consentement éclairé, ce qui inclut intrinsèquement le droit de recevoir de l’information et de peser les risques par rapport aux avantages. En bref, la poursuite affirme que les politiques du CDC ont effectivement mis fin au débat et supprimé la pratique éthique normale du jugement médical individualisé.
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Les recommandations de « catégorie A » de l’ACIP en tant que mandat fictif

L’un des points centraux de l’affaire est l’utilisation par le CDC des recommandations de catégorie A de l’ACIP. L’Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) classe les vaccins pour enfants dans la catégorie A ou la catégorie B. Les vaccins de catégorie A sont recommandés pour tous les enfants d’un groupe d’âge donné (recommandation universelle), tandis que  les vaccins de catégorie B impliquent une prise de décision clinique individuelle, c’est-à-dire qu’ils sont recommandés en fonction des circonstances individuelles, dans le cadre d’une conversation entre les familles et les fournisseurs.

En théorie, les recommandations de l’ACIP ne sont que des conseils. En réalité, presque tous les États américains intègrent la liste de catégorie A du CDC dans leurs lois ou leurs règlements de santé publique. Les vaccins de catégorie A constituent la base des exigences d’entrée dans les écoles et les garderies à travers le pays, et les conseils médicaux des États traitent souvent le calendrier et la liste des contre-indications du CDC comme la « norme de soins » de facto. Cela signifie qu’un médecin qui va à l’encontre de la catégorie A – par exemple, en espaçant les vaccins, en omettant certaines doses ou en rédigeant une exemption médicale en dehors des critères très limités du CDC – est facilement étiqueté comme pratiquant en dessous de la norme et peut faire l’objet de mesures disciplinaires.

L’action en justice souligne que pratiquement tous les vaccins pédiatriques ont été placés dans la catégorie A (s’appliquant à tous les enfants), même lorsqu’il existe des raisons légitimes de discrétion individuelle. À ce jour, seuls deux vaccins (COVID-19 pour les enfants en bonne santé et méningocoque B pour les adolescents) sont dans la catégorie B à décision partagée – tous les autres (des dizaines de doses pour 16 maladies) sont des « musts » de catégorie A. En  les catégorisant de cette façon sans tenir compte de la sécurité cumulative ou des facteurs de risque individuels, le CDC a essentiellement imposé un mandat unique aux enfants de l’ensemble du pays. Notre action en justice appelle cela un « mandat fantôme » – un mandat non officiel qui a vu le jour sans que le Congrès ou les régulateurs ne l’aient jamais formellement exigé.

Ce que nous recherchons — Admettre que les recommandations uniques de l’ACIP sont imprudentes

Les plaignants demandent au tribunal une injonction et un jugement déclaratoire pour réformer fondamentalement la façon dont le calendrier de vaccination des enfants est géré. Plus précisément, nous demandons au tribunal d’annuler la classification de catégorie A de l’ACIP pour tous les vaccins pédiatriques et d’ordonner au CDC de les reclasser dans la catégorie B (prise de décision clinique partagée) jusqu’à ce que des études appropriées, à long terme et scientifiquement rigoureuses soient menées sur l’innocuité cumulative du calendrier complet.

En pratique, cela suspendrait tout « mandat » de vaccination lié au calendrier du CDC – ce qui rendrait tous les vaccins pour enfants recommandés et décidés par les parents et les médecins, non mandatés par le gouvernement, à moins et jusqu’à ce que le CDC puisse démontrer par des preuves que l’ensemble du calendrier est sans danger pour chaque enfant. Nous cherchons également à obtenir une déclaration selon laquelle le cadre actuel du CDC est inconstitutionnel et illégal, compte tenu des raisons ci-dessus. En bref, l’objectif est de restaurer l’intégrité scientifique et la liberté médicale en santé publique : les recommandations doivent être fondées sur des preuves solides et une discussion ouverte, et les familles (en particulier celles qui ont des enfants vulnérables) doivent avoir la liberté de prendre des décisions éclairées en matière de soins de santé sans coercition.

Il est important de noter que ce procès est financé à 100 % par la communauté – par des Américains ordinaires qui sont préoccupés par la santé des enfants et les droits parentaux. Nous ne sommes soutenus par aucun intérêt de l’industrie. C’est vraiment We the People contre le CDC, dans tous les sens du terme. Si vous vous sentez appelé, veuillez apporter votre soutien à cet effort entièrement populaire en faisant un don ici.

Maintenant, rencontrons les personnes qui ont porté cette affaire devant nous.

Qui sont les plaignants et les partisans ?

  • Stand for Health Freedom (Défendre la liberté en matière de santé) (SHF) : Cette organisation à but non lucratif basée dans l’Indiana est le troisième plaignant nommé dans l’affaire. SHF a été cofondée en 2019 par moi-même (Sayer Ji), Leah Wilson, Esq., et le Dr Joel Bohemier, DC, en tant que mouvement populaire visant à donner aux individus les moyens de protéger leurs droits à la santé. Aujourd’hui, Stand for Health Freedom, avec son personnel dévoué, représente plus de 960 000 défenseurs actifs à l’échelle nationale et dépend entièrement du soutien des citoyens. Notre mission est de défendre le consentement éclairé, les droits parentaux et la liberté médicale. La SHF fournit des outils de plaidoyer qui ont permis à plus de 4 millions d’actions civiques (telles que des courriels aux législateurs) de la part de nos membres, contribuant ainsi aux victoires de la liberté de la santé à travers les États-Unis.

    Leah Wilson est directrice exécutive de la SHF. C’est une avocate et une mère qui a consacré sa carrière à veiller à ce que les politiques respectent les droits et le bien-être des familles.
    Leah Wilson

    Le Dr Joel Bohemier est un chiropraticien et un praticien de la santé naturelle issu d’une famille de 46 chiropraticiens ; il a été une voix passionnée pour les soins de santé holistiques et l’hommage à la sagesse innée du corps. Avec notre équipe, nous avons construit SHF pour être une plate-forme où les gens ordinaires peuvent résister à des dépassements extraordinaires.
    Dr Joel Bohemier
    Dans ce procès, SHF fait entendre la voix de centaines de milliers de parents et de citoyens concernés dans la salle d’audience. Nous avons vu de nos propres yeux le désespoir des familles dont les enfants ont été lésés par des politiques uniques – des familles qui n’ont ensuite trouvé aucun soutien médical parce que les médecins craignaient des représailles pour s’être écartés des directives du CDC. SHF a été « forcée de faire face chaque jour aux conséquences d’un programme de vaccination infantile non testé », comme l’a écrit l’avocat Jaffe. En intentant cette action en justice, nous visons à donner à ces familles une place à la table et à faire passer à la lumière du jour une question longtemps ignorée.
     
  • Dr Paul Thomas, MD : Pédiatre avec plus de 30 ans d’expérience dans les soins aux enfants, le Dr Paul Thomas est une figure centrale dans cette affaire. Il dirigeait un grand cabinet de pédiatrie dans l’Oregon et est l’auteur du livre à succès « The Vaccine-Friendly Plan ». Le Dr Thomas a osé remettre en question le calendrier du CDC dans sa pratique, optant pour un plan de vaccination plus progressif et individualisé. En 2020, il a publié une recherche évaluée par des pairs comparant les résultats de santé dans sa pratique entre les enfants qui ont suivi le calendrier du CDC, ceux qui ont été partiellement vaccinés et ceux qui n’ont pas été vaccinés. Les données ont montré que les enfants qui ont reçu moins de vaccins avaient des taux plus faibles de maladies chroniques comme l’asthme, les allergies et le TDAH, tandis que ceux qui étaient entièrement vaccinés avaient des taux plus élevés – une constatation qui a nécessité une enquête plus approfondie.

    Dr Thomas

    Au lieu que la communauté médicale accueille favorablement cette recherche, elle a été punie : cinq jours seulement après la publication de son étude, l’Oregon Medical Board a suspendu la licence médicale du Dr Thomas lors d’une réunion d’urgence, affirmant que son approche était « une menace pour la santé publique ». Il a finalement dû fermer son cabinet sous le poids des sanctions. Les droits du Dr Thomas et ceux de ses patients ont été effectivement bafoués pour avoir contesté le statu quo. En se joignant à cette poursuite, le Dr Thomas se bat non seulement pour sa propre justification, mais aussi pour toutes les familles qui veulent un plan d’immunisation sûr et fondé sur des données probantes. « Exposer les données sur les dommages causés par les vaccins détruirait la confiance dans le programme », a déclaré le Dr Thomas, soulignant la mentalité qu’il a rencontrée. Maintenant, il exige que le programme prouve qu’il aide réellement nos enfants, et non qu’il leur fait du mal.
     
  • Dr Kenneth P. Stoller, M.D. – Le Dr Ken Stoller est un autre pédiatre courageux et co-plaignant. Il a d’abord exercé en Californie, où il était connu pour traiter des enfants autistes et d’autres problèmes neurodéveloppementaux. Le Dr Stoller s’intéressait particulièrement à la génétique et aux lésions causées par les vaccins – il effectuait des dépistages génétiques pour identifier les enfants qui pourraient être plus à risque de réactions indésirables aux vaccins (par exemple, les enfants présentant certains marqueurs de la fonction mitochondriale ou immunitaire). S’il trouvait des facteurs de risque importants, le Dr Stoller lui conseillait parfois d’adopter un autre horaire ou rédigeait des exemptions médicales pour retarder ou sauter certains vaccins.

    Dr Stoller
    Son approche personnalisée s’est heurtée à l’establishment médical californien après que l’État a adopté des lois strictes éliminant essentiellement toutes les exemptions de vaccins, sauf dans les cas extrêmes reconnus par le CDC. En 2020, le California Medical Board a révoqué la licence du Dr Stoller pour ce qu’il considérait comme « s’écartant de la norme de soins » – en particulier, pour avoir rédigé des exemptions médicales pour les enfants basées sur la susceptibilité génétique et les antécédents médicaux, plutôt que d’adhérer à la liste très étroite des contre-indications du CDC. Le Dr Stoller a depuis déménagé et est agréé dans d’autres États, mais l’injustice de son cas demeure. Il s’est joint à cette action en justice pour défendre  les enfants médicalement fragiles et les médecins qui les servent. Le cadre du CDC prétend que ces enfants n’existent pas – niant que certains enfants sont vulnérables aux vaccins – et le Dr Stoller sait par expérience directe qu’ils existent et méritent d’être protégés. Son message est qu’une bonne médecine est une médecine individualisée : si nous ignorons les différences biologiques, nous nuirons inévitablement à un sous-ensemble d’enfants. Cette action en justice vise à mettre fin à cet aveuglement volontaire.
     
  • Rick Jaffe, Avocat – Rick Jaffe est l’avocat principal de l’affaire – un avocat chevronné en matière de liberté de la santé avec des décennies d’expérience dans la lutte contre les bureaucraties au nom des patients et des praticiens. M. Jaffe a été impliqué dans des affaires très médiatisées allant de la thérapie par cellules souches et de la liberté de traitement du cancer à la défense des médecins ciblés par les conseils médicaux. Au cours des dernières années, il a notamment plaidé l’affaire Cardenas v. Monarez (contestant l’inclusion par le CDC des vaccins COVID-19 dans le calendrier pédiatrique et les exigences qui y sont liées) et Kory v. Bonta (défendant la liberté d’expression des médecins en Californie).

    Rick Jaffe

    Dans  l’affaire Cardenas, déposée au début de 2023, Jaffe a cherché à empêcher le CDC d’ajouter les vaccins COVID au calendrier de routine des enfants et à empêcher le  programme Vaccines for Children d’exiger des pédiatres qu’ils stockent le vaccin COVID. Au cours de ce procès, le HHS a en fait fait fait placé les vaccins COVID-19 dans la catégorie B (prise de décision partagée) pour les enfants en bonne santé et a abandonné l’exigence pédiatrique de Medicaid, atteignant ainsi les principaux objectifs de l’affaire. Une fois que ces changements se sont produits, Jaffe a rejeté Cardenas comme étant discutable et s’est concentré sur le plus grand objectif : l’ensemble du calendrier. Cela a conduit au procès actuel. Comme l’écrit Jaffe dans l’annonce de ce cas sur son blog, « ce qui va suivre était un problème beaucoup plus important » – à savoir, le calendrier de 72 doses qui n’avait jamais été correctement testé en termes de sécurité.

    Rick Jaffe est passionné par cette cause. Il note que même les propres organismes consultatifs du gouvernement sur les vaccins (comme l’Institute of Medicine) ont demandé des études de sécurité appropriées pendant des décennies – mais le CDC n’a pas agi. Jaffe qualifie le refus du CDC d’étudier l’ensemble du calendrier de « dissimulation de 27 ans », faisant référence au non-respect par l’agence du mandat de signaler les mises à jour sur la sécurité des vaccins au Congrès. De son point de vue, le CDC a évité de faire de telles recherches parce qu’elles pourraient révéler des vérités qui dérangent – « une responsabilité politique plutôt qu’une obligation légale », comme il le dit. En intentant cette action en justice, Jaffe vise à forcer le CDC à enfin tenir compte de ces vérités qui dérangent. « Cette affaire met en procès l’ensemble du programme d’enfance du CDC », dit-il. Et surtout, il souligne qu’il s’agit d’un effort financé par la communauté – un témoignage des milliers de parents et de citoyens qui en ont assez qu’on leur dise de « s’asseoir et de faire confiance à l’autorité » lorsqu’il s’agit de la santé de leurs enfants. Jaffe espère que l’affaire ne sera pas seulement portée devant les tribunaux, mais qu’elle sensibilisera également le public au fait que l’horaire n’a jamais été prouvé sûr dans son intégralité. Si le public américain se rend compte de ce fait, croit-il, il y aura un tollé qui forcera un changement de politique.


Procès historique intenté contre le CDC : Live with Sayer Ji & Dr. Joel Bohemier

Autres soutiens clés
  • Leah Wilson, Esq. : Bien qu’elle ne soit pas une plaignante nommée, Leah est la cofondatrice et directrice exécutive de Stand for Health Freedom et une force motrice derrière cette initiative. En tant qu’avocate et mère, elle a été en première ligne des questions de liberté de la santé pendant des années – de l’organisation de campagnes populaires à la participation à des témoignages sur la législation. Leah apporte son sens juridique pour traduire les luttes des familles en actions politiques. Dans le cadre de ce procès, Leah a parlé de la façon dont les parents s’adressent de plus en plus à SHF pour obtenir de l’aide – par exemple, les parents d’enfants blessés par le vaccin qui ne peuvent obtenir d’aucun médecin qu’il reconnaisse la blessure ou rédige une exemption pour un frère ou une sœur, parce que tout le monde a peur de s’écarter des directives du CDC.Elle souligne également une inversion éthique troublante en santé publique : les responsables affirment qu’il est « contraire à l’éthique » d’étudier les populations vaccinées par rapport aux populations non vaccinées (parce qu’ils supposent qu‘aucun enfant ne devrait manquer les vaccins, même pour une étude), mais il est en quelque sorte éthique de poursuivre un programme médical sans examiner rigoureusement sa sécurité dans son ensemble. La position de Leah, et celle de SHF, est que la véritable éthique exige la transparence et la connaissance – vous ne pouvez pas prétendre qu’un produit ou un programme est sans danger pour tous les enfants si vous refusez de chercher des preuves de préjudice. Elle aide à s’assurer que ce procès reste centré sur les droits des enfants et les droits des familles, que le CDC est censé faire respecter et non outrepasser.
  • Sayer Ji : Enfin, un peu sur moi : je suis l’un des cofondateurs de Stand for Health Freedom et j’ai passé plus d’une décennie à plaider en faveur de la santé naturelle et du consentement éclairé. J’ai fondé GreenMedInfo, une vaste base de données sur la santé naturelle, afin d’aider les gens à accéder à des recherches souvent négligées. La raison pour laquelle j’ai contribué à lancer SHF en 2019 est précisément parce que j’ai vu que les mandats de santé (qu’il s’agisse de vaccins, de censure des informations sur la santé ou d’autres interventions) empiétaient sur les libertés fondamentales. Ce procès semble être l’aboutissement de nombreuses années d’efforts par d’innombrables militants, et une expression parfaite de la coalition nationale et internationale croissante que j’aide à rassembler en tant que co-fondateur et président du Forum mondial sur le bien-être, aux côtés de mes chères cofondatrices Marla Maples, Dr. Ed. Group, et de notre directrice générale, Aimee McBride. En savoir plus sur notre initiative et comment vous pouvez nous rejoindre ici.

    Je suis immensément fier du Dr Thomas et du Dr Stoller d’avoir agi en tant que plaignants – il faut du courage pour défier une agence aussi puissante. Je suis également reconnaissant envers Rick Jaffe et notre équipe SHF (Leah, Joel et de nombreux héros méconnus) d’avoir monté un dossier aussi solide. Ensemble, nous « brisons des décennies de silence » sur cette question et défendons la santé et la liberté de nos enfants, comme je l’ai écrit dans mon annonce initiale de la poursuite. Nous savons qu’il y a un long combat à mener, mais nous sommes prêts à aller jusqu’au bout. Pour moi, ce n’est pas seulement professionnel, c’est personnel. Il s’agit de protéger les générations futures et de veiller à ce que les organismes de santé publique se souviennent qu’ils servent le peuple et qu’ils doivent rendre des comptes à la vérité.
L’importance de cette affaire : impact potentiel et importance

Un moment historique de reddition de comptes

Il s’agit vraiment d’une bataille de David contre Goliath – des parents inquiets et des médecins de principe contre une énorme agence fédérale avec un budget annuel de plusieurs milliards. Jamais auparavant le programme de vaccination du CDC n’avait été soumis à ce genre d’examen judiciaire. Dans le passé, les poursuites relatives aux vaccins avaient tendance à se concentrer sur des produits uniques (comme une réclamation spécifique pour préjudice causé par un vaccin devant le « tribunal des vaccins ») ou sur des mandats d’État (contestant la loi d’un État). Ce sont des combats importants, mais ils ont laissé la question centrale – le rôle du CDC dans l’établissement d’une norme nationale non testée – incontestée.

Maintenant, pour la première fois, un tribunal fédéral examinera si le CDC a une justification scientifique pour son calendrier infantile dans son ensemble. L’agence devra expliquer pourquoi elle n’a jamais effectué d’études de sécurité combinées à long terme, bien qu’on lui ait dit à plusieurs reprises de le faire. Ils devront faire face à des preuves (le cas échéant) de dommages ou de faiblesses dans leurs hypothèses. Comme l’a écrit Rick Jaffe, « pendant des décennies, l’agence a exigé des preuves de préjudice tout en refusant de faire les études qui pourraient les fournir ».Cette époque est révolue. Nous demandons maintenant au tribunal d’exiger une preuve de sécurité. Si le CDC veut maintenir que le calendrier est sûr, il doit le prouver – sous serment, avec des preuves. Cette affaire crée donc un précédent qui pourrait se répercuter dans tous les domaines de la santé publique : les organismes gouvernementaux ne devraient pas être au-dessus de la responsabilité, surtout lorsqu’il s’agit de nos enfants.

Réaffirmer le consentement éclairé et la liberté médicale

L’issue de ce procès pourrait considérablement rétablir l’équilibre du pouvoir en faveur des parents et des prestataires de soins de santé dans la prise de décisions médicales pour les enfants. Si nous gagnons et que le tribunal ordonne le passage à la catégorie B (prise de décision partagée), aucune famille ne sera obligée de faire vacciner son enfant pour accéder à l’éducation ou à la vie publique – du moins pas tant que le CDC n’aura pas effectué les études de sécurité appropriées et éventuellement révisé ses recommandations. Les pédiatres ne seraient plus menacés de perdre leur licence uniquement pour avoir adapté les recommandations de vaccination à des patients individuels.

Le consentement éclairé – la doctrine selon laquelle toute intervention médicale doit être volontaire et basée sur la compréhension des risques et des avantages – serait rétabli à la place qui lui revient au centre des soins pédiatriques. C’est triste que nous devions même nous battre pour ce principe, mais ces dernières années ont montré qu’il peut s’éroder rapidement sous la pression institutionnelle. Cette affaire affirme que la liberté médicale est un droit fondamental. Nous croyons que lorsque les parents sont libres de choisir et que les médecins sont libres de les guider ouvertement, la vaccination peut devenir une décision risque-bénéfice véritablement personnalisée, plutôt qu’un mandat. Cela, à son tour, renforcera la confiance. Le climat actuel de peur et de coercition a polarisé la question des vaccins. Une victoire pour nous pourrait établir un nouveau paradigme où le respect du choix individuel et la science honnête vont de pair.

Protéger les personnes « médicalement vulnérables » et améliorer la sécurité

Un concept essentiel dans ce procès est celui de « l’enfant médicalement vulnérable ». À l’heure actuelle, la position officielle du CDC est qu’à part des conditions extrêmement rares (comme une réaction allergique grave à une dose antérieure ou une déficience immunitaire grave), chaque enfant devrait recevoir chaque vaccin à temps, quoi qu’il arrive. Le CDC affirme effectivement qu’aucune circonstance génétique, familiale ou médicale (par exemple, l’auto-immunité dans la famille, les réactions vaccinales antérieures chez un frère ou une sœur, etc.) ne justifie de s’écarter du calendrier. Nos plaignants savent, d’après leur expérience clinique et leurs données, que ce n’est pas vrai. Certains enfants sont beaucoup plus susceptibles de subir des effets indésirables graves – et il existe des marqueurs biologiques et des indices historiques qui permettent d’identifier bon nombre de ces enfants à l’avance.

Si le procès aboutit, un effet pratique serait de forcer le CDC (et les autorités sanitaires de l’État) à élargir leurs critères d’exemptions médicales et de contre-indications. Nous voulons que l’agence reconnaisse l’existence d’enfants « vulnérables aux vaccins »  et qu’elle  les protège, et non qu’elle les écrase. Imaginez un monde où aucun parent d’un enfant qui a failli mourir à cause d’un vaccin ne se voit dire « désolé, votre deuxième enfant doit encore  recevoir toutes les injections ». C’est le monde pour lequel nous nous battons.

De plus, en exigeant des études sur le calendrier cumulatif, cette affaire est intrinsèquement pro-sécurité. Si les études montrent finalement que certaines combinaisons ou certains calendriers de vaccins posent des problèmes, cette information peut être utilisée pour rendre le calendrier plus sûr pour tout le monde. Si, en revanche, les études ne démontrent vraiment aucun dommage à long terme, cela pourrait rassurer le public. Le fait est que l’un ou l’autre résultat vaut mieux qu’une impasse d’ignorance. Les enfants méritent les soins médicaux les plus sûrs possibles, et cela ne peut être réalisé qu’en s’attaquant de front aux problèmes de sécurité potentiels, de manière scientifique et transparente.

Lumière sur un système défaillant

Cette action en justice vise également à exposer les défaillances systémiques qui ont persisté en raison d’un manque de surveillance. Comme nous l’avons mentionné, le HHS ne s’est jamais conformé à la loi qui exigeait des mises à jour régulières sur la sécurité des vaccins au Congrès – essentiellement un échec de la responsabilité au plus haut niveau. Étonnamment, la semaine même où notre action en justice a été déposée, la nouvelle direction du HHS a annoncé la réintégration du groupe de travail sur les vaccins plus sûrs pour les enfants, longtemps en sommeil. (Ce groupe de travail a été mandaté par le National Childhood Vaccine Injury Act de 1986, mais ne s’était pas réuni depuis 1998 !) Le communiqué de presse du HHS a qualifié cela de « mesure audacieuse pour restaurer la confiance du public dans les vaccins » et a reconnu la nécessité d‘une « science impartiale… à l’abri des conflits d’intérêts » dans l’orientation de la politique vaccinale.

Nous considérons qu’il s’agit d’un premier pas positif et encourageant  — peut-être une réponse à la pression qui s’est accumulée de la part du public et des actions en justice. Cependant, la décision du HHS de relancer le groupe de travail ne s’attaque toujours pas directement au problème central soulevé par notre action en justice : le manque de tests de sécurité de l’ensemble du calendrier. C’est comme admettre qu’il y a un problème, mais ne pas encore faire ce qui est nécessaire pour le résoudre. Notre affaire vise à obliger le CDC à faire le travail difficile de recherche complète sur la sécurité et à opérer avec une « transparence radicale » à l’avenir. Ce faisant, nous aidons effectivement le gouvernement à corriger le tir et à remplir son devoir envers le peuple américain. En cas de succès, cela pourrait annoncer une ère dans laquelle les recommandations de vaccination (et en fait toutes les recommandations de santé) sont faites avec beaucoup plus de rigueur, d’humilité et d’implication du public.

Un renversement de tendance en santé publique

Il convient de noter que cette action en justice arrive à un moment où le paysage de la politique de santé publique est en train de changer. Au début de 2025, une nouvelle administration à Washington a commencé à mettre en œuvre des changements importants dans les agences de santé. En juin, par exemple,  le secrétaire du HHS, Robert F. Kennedy Jr., a démis de ses fonctions les 17 membres du comité consultatif sur les vaccins (ACIP) du CDC et a reconstitué le comité avec une nouvelle liste d’experts. Cette mesure audacieuse visait à « restaurer la confiance du public » en éliminant les conflits d’intérêts perçus et en faisant entendre des voix indépendantes. Le comité précédent avait été en grande partie installé par l’administration précédente en 2024, enracinant une idéologie spécifique. En les remplaçant, le HHS a envoyé le message que « le comité ne fonctionnera plus comme une chambre d’enregistrement pour l’industrie » et que « l’intégrité irréprochable » et la « science de référence » doivent guider la politique vaccinale.

Le secrétaire Kennedy a également rapidement pris des mesures sur des questions spécifiques : par exemple, il a fait passer les vaccins COVID-19 pour les enfants à une recommandation de catégorie B, déclarant que les décisions devraient être laissées aux parents et aux médecins, et non dictées universellement. Il a même réduit ou réorienté certains budgets de promotion des vaccins pour se concentrer sur la sécurité et la recherche. Ces développements indiquent que les hauts niveaux du gouvernement reconnaissent de plus en plus que le statu quo n’est pas acceptable en matière de politique vaccinale.

Notre action en justice est en harmonie avec ces changements – elle fait partie du même zeitgeist d’exigence de transparence, d’honnêteté scientifique et de respect des droits individuels. Nous croyons que les tribunaux, en tant qu’autre branche du gouvernement, ont un rôle essentiel à jouer pour contrôler les excès des organismes. Si le pouvoir judiciaire reconnaît nos revendications, cela renforcera ce que le pouvoir exécutif commence à faire : s’assurer que les politiques de santé publique sont fondées sur des preuves, et non sur une habitude ou un programme, et que la confiance du public est gagnée et non forcée.

Les enjeux pour la santé des enfants

En fin de compte, cette affaire concerne nos enfants. Nous voulons tous que les enfants soient à l’abri des maladies — c’est la raison pour laquelle les autorités sanitaires disent que les vaccins existent en premier lieu — mais nous voulons aussi qu’ils soient à l’abri des interventions censées les protéger. Si nous avons appris quelque chose en médecine, c’est qu’il n’y a pas de solution unique. Un médicament qui aide beaucoup peut nuire gravement à certains ; Une politique qui profite à une génération peut se retourner contre la suivante si elle n’est pas constamment réévaluée.

Le calendrier de vaccination des enfants aux États-Unis, tel qu’il est actuellement configuré, a été décrit par certains médecins (y compris un ancien directeur du NIH) comme « l’expérience médicale la plus agressive de l’histoire » – avec des enfants américains comme sujets expérimentaux, bien que sans consentement approprié. Que l’on adopte pleinement tous les vaccins ou que l’on soit plus prudent, tout le monde devrait convenir que l‘auto-évaluation constante est le signe d’un système sain. Si la moitié des enfants de notre pays souffrent de maladies chroniques, nous leur devons d’enquêter sur tous les facteurs contributifs possibles – et cela inclut le calendrier de vaccination.

Nos enfants ne méritent rien de moins. Comme le dit souvent le Dr Paul Thomas, « la mesure ultime devrait être de savoir si nos interventions en matière de santé font plus de bien que de mal ». Il s’agit de s’assurer que cette mesure est enfin appliquée au programme de vaccination de notre pays.

Liens de référence rapide – Ressources essentielles :

Réflexions finales

Au nom de Stand for Health Freedom et de nos co-plaignants, je tiens à exprimer ma sincère gratitude à tous ceux qui nous ont soutenus dans cette entreprise, que ce soit par des dons, des partages d’informations ou des mots d’encouragement. Il a été incroyablement édifiant de voir des milliers de parents, de grands-parents, de professionnels de la santé et de personnes éprises de liberté se rassembler. Nous sommes vraiment une communauté, et ensemble, nous écrivons l’histoire.

Ce procès vise à briser le silence et à exiger des réponses attendues depuis longtemps. Le calendrier de vaccination du CDC a été qualifié d’article de foi – en constante expansion, « sûr et efficace » parce qu’ils l’ont dit – avec des voix dissidentes marginalisées. Mais la science n’est pas servie par le silence ou le rejet ; Elle est renforcée par les questions et la responsabilisation. En poursuivant le CDC en justice, nous affirmons que la santé de nos enfants est au-dessus de la  politique et des doctrines intouchables. Il doit être examiné à l’aide de rien de moins que les normes de preuve les plus élevées.

Si le programme de vaccination des enfants est aussi sûr que les responsables le prétendent, une enquête approfondie ne fera que confirmer ses mérites et restaurer la confiance du public. S’il y a des domaines qui doivent changer, alors la vie et l’avenir des enfants sont en jeu, et des réformes doivent être mises en place. Dans les deux cas, la transparence gagne, les enfants y gagnent.

Nous croyons que Nous, le peuple,  avons non seulement le droit, mais aussi le devoir, d’exiger de nos institutions de santé publique qu’elles respectent leur propre mission : protéger notre santé et notre bien-être. Cette affaire est notre façon de remplir ce devoir. On dit que « la lumière du soleil est le meilleur désinfectant ». Avec cette poursuite, nous visons à faire la lumière dans un coin très sombre du système de santé publique. Que l’on gagne ou que l’on perde, cette lumière exposera la vérité – et la vérité guidera nos prochaines étapes dans la promotion de soins de santé sûrs, rationnels et compatissants pour chaque enfant.

Merci encore une fois à tous ceux qui sont à nos côtés. Nous sommes optimistes et enthousiastes à l’idée d’aller jusqu’au bout avec votre soutien. Restez à l’affût des mises à jour et continuez à défendre la liberté en matière de santé dans vos propres communautés. Ensemble, nous renversons la tendance en faveur du choix éclairé et de la transparence médicale en Amérique.

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De la CIA au Strategic Command : l’histoire réelle des armes climatiques

Plongez dans ce réquisitoire public dénonçant l’utilisation secrète des armes climatiques par les états. A travers des preuves historiques et documentées, nous établissons la mens rea – l’intention coupable des gouvernements à manipuler le climat pour des fins militaires – et l’actus reus – les actes concrets comme des opérations et brevets réalises. Cette vidéo révèle comment ces technologies, de la guerre du Vietnam à aujourd’hui, menacent la souveraineté globale et la sécurité des populations.

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Dispositif d’administration nasale à micro-aiguilles : injections dissimulées ?

Source : https://patents.google.com/patent/US20130085472A1/en

L’invention concerne un dispositif d’administration nasale comprenant une ou plusieurs micro-aiguilles, ainsi que des méthodes d’administration nasale d’une composition à l’aide d’un tel dispositif. Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend un substrat non absorbant pour l’administration d’une composition à la muqueuse nasale et/ou sinusale. Ce substrat comprend une ou plusieurs micro-aiguilles. Dans d’autres modes de réalisation, le dispositif comprend un réservoir contenant un ou plusieurs agents thérapeutiques, lequel réservoir est en communication fluidique avec une ou plusieurs micro-aiguilles.

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Description

  • [0001] Cette demande revendique le bénéfice de la priorité de la demande provisoire américaine n° 61/312,078, déposée le 9 mars 2010. La demande précédente est incorporée ici par référence dans son intégralité.
  • [0002] L’invention concerne de manière générale des dispositifs d’administration nasale et des méthodes d’administration d’une composition à l’endroit souhaité dans la cavité nasale d’un patient. Plus particulièrement, l’invention concerne un dispositif d’administration nasale comprenant une ou plusieurs micro-aiguilles, et des méthodes d’administration nasale d’une composition à l’aide d’un tel dispositif.
  • [0003] L’administration intranasale de médicaments est reconnue comme une alternative utile et fiable aux voies orale et parentérale. L’administration intranasale de médicaments pour le soulagement symptomatique et la prévention ou le traitement des affections nasales topiques est largement utilisée depuis longtemps. Cependant, la muqueuse nasale est récemment apparue comme une voie thérapeutique viable pour l’administration systémique de médicaments. En général, les principales cibles de l’administration intranasale sont les composés pharmacologiquement actifs présentant une faible stabilité dans les liquides gastro-intestinaux, une faible absorption intestinale et/ou une importante élimination par premier passage hépatique, tels que les peptides, les protéines et les médicaments polaires. Ce point est examiné, par exemple, dans Pires, A. et al. J Pharm Pharmaceut Sci 12(3) 288-311, 2009.
  • [0004] L’administration transnasale peut être utilisée pour des affections liées au nez et aux sinus (sinonasales) ou non. L’administration transnasale implique traditionnellement une application topique sur la muqueuse nasale ou une injection dans celle-ci.
  • [0005] L’administration nasale d’un composé pose des défis spécifiques par rapport à d’autres modes d’administration, comme l’application transdermique. Alors que l’application cutanée est clairement visible, l’application nasale ne l’est pas. La cible de l’administration nasale est la muqueuse naso-sinusienne, qui comprend notamment le cornet nasal, le septum et la muqueuse sinusienne. Un dispositif d’administration nasale doit pouvoir atteindre ces zones, ce qui nécessite parfois l’utilisation d’un endoscope ou d’un spéculum lumineux. De plus, la cavité naso-sinusienne est riche en terminaisons nerveuses, ce qui la rend très sensible. De plus, il s’agit d’une zone très vascularisée ; pour éviter les saignements, il faut veiller à ne pas perforer les vaisseaux sanguins.
  • [0006] De plus, la muqueuse nasale est recouverte d’une couche muqueuse qui protège la muqueuse sous-jacente. Cette couche constitue une barrière physique au passage des médicaments administrés par voie topique. Des enzymes digestives tapissent également la muqueuse, limitant ainsi le passage des protéines. Ce point est analysé dans Indian J Pharmacol | juin 2004 | vol. 36 | numéro 3 | 140-147 : L’épithélium nasal est recouvert d’une couche de mucus renouvelée toutes les 10 à 15 minutes. Le pH des sécrétions muqueuses varie de 5,5 à 6,5 chez l’adulte et de 5,0 à 6,5 chez l’enfant. Cette couche de mucus retient les particules, qui sont ensuite éliminées de la cavité nasale par les cils. Le débit de mucus dans le nez est d’environ 5 à 6 mm/min, ce qui permet une élimination des particules toutes les 20 minutes. La cavité nasale abrite également de nombreuses enzymes. Chez l’homme, les isoformes du cytochrome P450 identifiées sont les CYP1A, CYP2A et CYP2E. D’autres enzymes détectées dans le nez humain comprennent les carboxylestérases et les glutathion S-transférases.
  • [0007] L’application topique est le plus souvent utilisée pour traiter les affections du nez et des sinus. Ce traitement comprend les stéroïdes nasaux topiques tels que FLONASE®, NASONEX®, NASACORT AQ®, RHINOCORT® ; les antihistaminiques nasaux topiques tels qu’ASTELIN® ou ASTEPRO® ; les anticholinergiques nasaux topiques tels qu’ATROVENT® ; les vasoconstricteurs nasaux topiques tels qu’AFRIN® et NEOSNEPHRINE® ; les antibiotiques ou antifongiques nasaux topiques tels que la gentamicine ou l’amphotéricine ; et les mucolytiques nasaux topiques tels que Mucomyst.
  • [0008] L’application topique de médicaments pour les affections non nasosinusiennes comprend l’utilisation de spray de midazoloam pour la gestion des crises, de fentanyl pour les douleurs cancéreuses et de naloxone pour les surdoses d’héroïne.
  • [0009] Les méthodes et dispositifs actuels permettant une administration topique par voie nasale comprennent l’aérosolisation (MUCOSAL ATOMIZATION DEVICE®, OPTINOSE®), la nébulisation (SINUNEB®) et la mise en place de Merocel ou d’un dispositif soluble imbibé de produit. Des ampoules peuvent également être utilisées. Acclarent, Inc. a récemment lancé RELIEVA STRATUS®, un stent à élution médicamenteuse placé chirurgicalement dans la cavité sinusale et permettant une application progressive du médicament dans le sinus ethmoïdal.
  • [0010] Un système permettant d’administrer des toxines et des fragments de toxines dans la cavité nasale d’un patient a récemment été décrit, qui utilise l’énergie pour perforer les cellules cibles (US2008/0021369 A1).
  • [0011] L’administration topique est limitée par la présence d’une couche muqueuse qui tapisse la surface de la muqueuse nasale ou naso-sinusienne et constitue une barrière physique à l’absorption des molécules. La couche muqueuse nasale contient des enzymes qui peuvent dégrader les protéines. Les jonctions serrées limitent également le passage transmuqueux des molécules à travers la muqueuse. De plus, l’administration topique n’est généralement pas dirigée vers une région spécifique du nez, exposant ainsi certaines zones de la cavité naso-sinusienne, comme la région olfactive, à des médicaments susceptibles d’entraîner des complications. Le médicament peut également s’infiltrer à l’arrière du nez et être avalé, exposant ainsi le patient à des effets systémiques.
  • [0012] L’injection nasale est une modalité moins courante, car il s’agit d’une thérapie invasive qui nécessite une formation spécialisée et qui entraîne des complications particulières, telles que des saignements ou une cécité secondaire à une embolisation ou à un vasospasme induit. Seules quelques classes de médicaments sont généralement injectées dans le nez, notamment les stéroïdes nasaux et les anesthésiques locaux. Bien que l’injection nasale puisse être efficace, elle comporte plus de risques que l’administration topique.
  • [0013] Les injections nasales de stéroïdes sont généralement réservées aux patients souffrant de rhinite allergique, de rhinite non allergique et de polypose nasale. Des stéroïdes ont également été injectés dans la fente olfactive de patients présentant une perte olfactive (Chem Senses. 2005 janvier ; 30 Suppl. 1 : i212-3).
  • [0014] La perte de vision due aux injections dans les cornets inférieurs est une complication rare mais potentiellement dévastatrice, qui a entraîné une réduction significative du recours aux injections nasales de stéroïdes. Les symptômes visuels sont transitoires dans la plupart des cas rapportés, mais des pertes de vision permanentes ont été rapportées. Le taux d’incidence de la perte de vision après injection dans les cornets inférieurs a été estimé à 0,006 % (Otolaryngol Head Neck Surg 2003 ; 128 : 280-1).
  • [0015] On pense que le mécanisme est dû à une injection artérielle intravasculaire de stéroïde dans le nez, suivie d’un flux rétrograde de petites particules dans le système ophtalmique puis dans l’œil. L’injection peut emboliser les vaisseaux de petit diamètre de l’artère rétinienne et provoquer un œdème rétinien. Une autre théorie est que les vaisseaux plus gros peuvent provoquer un vasospasme, entraînant également une cécité.
  • [0016] Parmi les injections ayant entraîné la cécité, on compte la méthylprednisolone, dont 99 % des particules mesurent 20 microns ou moins et 75 % 10 microns ou moins (Arch Ophthalmol 97:79-80, 1979). Un cas de cécité a également été signalé lors de l’utilisation de triamcinolone (Kenalog). La triamcinolone est composée de particules dont 90 % mesurent 10 microns ou moins.
  • [0017] Les méthodes visant à éviter la cécité comprenaient l’application de décongestionnants topiques et d’agents anesthésiants sur la muqueuse nasale avant l’injection ; l’injection lente, sous la pression minimale et en petites quantités ; l’aspiration pour confirmer l’absence de localisation intra-artérielle ; l’évitement des solutions contenant de grosses particules qui sont plus susceptibles d’obstruer les artères (les petites particules semblent être mieux tolérées) ; et le déplacement de l’aiguille pour éviter un gros bolus d’injection.
  • [0018] Les anesthésiques locaux sont systématiquement injectés au cabinet ou au bloc opératoire pour les personnes subissant une intervention chirurgicale, comme la correction d’une déviation de la cloison nasale, d’anomalies des cornets ou d’affections nasales ou nasosinusiennes.
  • [0019] La présente invention offre un moyen plus efficace d’administrer des médicaments dans la cavité nasosinusienne. Elle peut être mise en œuvre par tout professionnel de santé, présente des effets secondaires minimes et offre une efficacité thérapeutique potentiellement supérieure aux techniques topiques ou injectables actuelles. Ce dispositif peut être utilisé pour traiter les affections nasosinusiennes et non nasosinusiennes.
  • [0020] Dans certains modes de réalisation, l’invention concerne un dispositif d’administration nasale comprenant un substrat adapté à l’administration d’une composition sur la muqueuse nasale, ledit substrat comprenant au moins une micro-aiguille. Dans d’autres modes de réalisation, le substrat comprend plusieurs micro-aiguilles. Parmi les substrats utilisés, on peut citer le coton, les éponges, les ballonnets gonflables, les sondes, les rouleaux et les élastomères de silicone polymères (par exemple, les feuilles SILASTIC®).
  • [0021] Dans certains modes de réalisation, la ou les micro-aiguilles mesurent 150 micromètres ou moins de longueur. Dans certains modes de réalisation, la micro-aiguille est creuse. Dans d’autres, elle est poreuse.
  • [0022] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale comprend un réservoir en communication fluidique avec la ou les micro-aiguilles. Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend une tige. Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend une tige, laquelle comprend un tube central creux en communication fluidique avec le réservoir et la ou les micro-aiguilles. Dans un mode de réalisation particulier, le tube central est fenêtré. Dans certains modes de réalisation, la tige et/ou le réservoir comprennent un orifice d’injection. Dans certains modes de réalisation, l’orifice d’injection est adapté à la fixation d’une seringue.
  • [0023] Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend une tige calibrée, pliable et/ou coudée. Dans d’autres modes de réalisation encore, le dispositif comprend une tige munie d’une barrière surélevée. Dans certains modes de réalisation, la barrière surélevée se trouve à au plus 2,5 cm de l’extrémité du dispositif comprenant la ou les micro-aiguilles. Dans d’autres modes de réalisation, la barrière surélevée se trouve à au plus 1,5 cm de l’extrémité du dispositif comprenant la ou les micro-aiguilles.
  • [0024] Dans certains modes de réalisation, le substrat est concave et les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées sur un côté de la surface concave. Dans d’autres modes de réalisation, le substrat est convexe et les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées sur un côté de la surface convexe. Dans d’autres encore, le substrat est plat et les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées sur un côté de la surface plane. Dans certains modes de réalisation, les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées des deux côtés de la surface.
  • [0025] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale comprend un substrat absorbant, une éponge en alcool polyvinylique. Dans certains modes de réalisation, le substrat est une éponge en alcool polyvinylique, les micro-aiguilles étant fixées ou intégrées sur une face de l’éponge. Dans d’autres modes de réalisation, les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées sur les deux faces de l’éponge. Dans d’autres encore, l’éponge en alcool polyvinylique est constituée d’une feuille de plastique souple et pliable, sur laquelle les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées.
  • [0026] Une ou plusieurs compositions peuvent être administrées sur la muqueuse nasale et/ou sinusale à l’aide d’un dispositif d’administration nasale tel que décrit ici. Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale comprend une ou plusieurs compositions à des dosages prédéterminés. Parmi les compositions pouvant être administrées, on peut citer les corticostéroïdes, les antibiotiques, les antimigraineux, les antiviraux, les médicaments cardiovasculaires, les médicaments pour le système nerveux central, les médicaments pour le système nerveux autonome, les médicaments diagnostiques, l’histamine, les antihistaminiques, les narcotiques, les hormones sexuelles, les composés inorganiques, les vitamines, les peptides, les polypeptides et les protéines. Dans certains modes de réalisation, la composition est appliquée sur au moins une partie du dispositif.
  • [0027] Dans d’autres modes de réalisation, l’invention concerne une méthode d’administration nasale d’une composition, comprenant (a) la mise en contact d’une composition avec un dispositif d’administration nasale. Ce dispositif comprend un substrat adapté à l’administration de la composition sur la muqueuse nasale ou sinusale, le substrat comprenant une ou plusieurs micro-aiguilles, et la composition recouvrant au moins une partie de la ou des micro-aiguilles du dispositif ; et (b) la mise en contact du dispositif d’administration nasale (a) avec la muqueuse nasale ou sinusale de manière à ce que la ou les micro-aiguilles pénètrent au moins une partie de la muqueuse, la composition étant administrée par voie nasale. Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale (a) entre en contact avec la composition en le trempant dans une solution ou un gel contenant la composition. Dans d’autres modes de réalisation, la méthode comprend également le nettoyage de la muqueuse nasale ou sinusale avec un substrat absorbant avant la mise en contact de la surface avec la ou les micro-aiguilles. Dans d’autres modes de réalisation, la méthode comprend également le nettoyage de la muqueuse nasale ou sinusale avec un substrat absorbant après contact avec la ou les micro-aiguilles. Dans certains modes de réalisation, la méthode comprend également le nettoyage de la muqueuse nasale ou sinusale avec un substrat non absorbant (par exemple, une lingette en plastique, du silicone, du SILASTIC®) avant le contact avec la ou les micro-aiguilles. Dans d’autres modes de réalisation, la méthode comprend également le nettoyage de la muqueuse nasale ou sinusale avec un substrat non absorbant après contact avec la ou les micro-aiguilles. Le substrat absorbant ou non absorbant peut être courbe et/ou droit. Parmi les surfaces muqueuses nasales ou sinusales, on peut citer le vestibule nasal, les cornets nasaux, le septum, la paroi latérale, le méat moyen, le méat supérieur, le méat inférieur, ainsi que la muqueuse et l’épithélium olfactifs.
  • [0028] Dans certains modes de réalisation, le substrat du dispositif d’administration nasale (a) comprend une tige munie d’une barrière surélevée. Dans certains modes de réalisation, la barrière surélevée est située à au plus 2,5 cm de l’extrémité du dispositif comprenant la ou les micro-aiguilles. Dans d’autres modes de réalisation, la muqueuse nasale est constituée d’une membrane squameuse. Dans d’autres modes de réalisation, la barrière surélevée est située à au plus 1,5 cm de l’extrémité du dispositif comprenant la ou les micro-aiguilles. Dans d’autres modes de réalisation, la muqueuse nasale est constituée d’épithélium cylindrique pseudostratifié, de muqueuse olfactive et/ou de neuroépithélium.
  • [0029] Dans certains modes de réalisation, le substrat du dispositif d’administration nasale de (a) est du coton, le coton étant à une extrémité d’une tige, et la ou les micro-aiguilles étant fixées ou intégrées dans le coton, et la tige comprenant un tube central fenêtré en communication fluidique avec le réservoir et la ou les micro-aiguilles.
  • [0030] Dans certains modes de réalisation, le substrat du dispositif d’administration nasale est en coton. Le dispositif comprend du coton à une extrémité d’une tige, et la ou les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées au coton. Dans d’autres modes de réalisation, le substrat est non absorbant. Le substrat non absorbant est fixé à une extrémité d’une tige, et la ou les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées au substrat non absorbant. Dans certains modes de réalisation, le substrat non absorbant est un rouleau. Dans certains modes de réalisation, le rouleau est cylindrique et tourne librement par rapport à la tige. Dans d’autres modes de réalisation, le rouleau est partiellement cylindrique. Dans certains modes de réalisation, la tige comprend un orifice d’injection. Dans d’autres modes de réalisation, l’orifice d’injection est adapté à la fixation d’une seringue. Dans certains modes de réalisation, la tige comprend un tube central creux.
  • [0031] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale comprend en outre un substrat absorbant à l’extrémité opposée de la tige. Dans certains modes de réalisation, le substrat absorbant est une éponge. Dans d’autres modes de réalisation, le substrat absorbant est une éponge en alcool polyvinylique. Dans d’autres modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale comprend en outre un substrat non absorbant à l’extrémité opposée de la tige. Dans certains modes de réalisation, le substrat non absorbant est en plastique.
  • [0032] Dans certains modes de réalisation, l’invention concerne une méthode d’administration systémique d’une composition, comprenant (a) la mise en contact d’une composition avec un dispositif d’administration nasale. Ce dispositif comprend un substrat adapté à l’administration de la composition sur la muqueuse nasale ou sinusale, le substrat comprenant une ou plusieurs micro-aiguilles, et la composition recouvrant au moins une partie de la ou des micro-aiguilles du dispositif ; et (b) la mise en contact du dispositif d’administration nasale (a) avec la muqueuse nasale ou sinusale, de sorte que la ou les micro-aiguilles pénètrent au moins une partie de la muqueuse, la composition étant alors administrée par voie systémique. Dans certains modes de réalisation, la muqueuse est la muqueuse olfactive. Dans d’autres modes de réalisation, la composition est administrée au système nerveux central. Dans d’autres modes de réalisation encore, le dispositif d’administration nasale (a) entre en contact avec la composition en le trempant dans une solution ou un gel la contenant.
  • [0033] Dans certains modes de réalisation, l’invention concerne une méthode d’administration d’une composition au niveau du SNC, comprenant (a) la mise en contact d’une composition avec un dispositif d’administration nasale. Ce dispositif comprend un substrat adapté à l’administration de la composition sur la muqueuse nasale ou sinusale, le substrat comprenant une ou plusieurs micro-aiguilles, et la composition recouvrant au moins une partie de la ou des micro-aiguilles du dispositif ; et (b) la mise en contact du dispositif d’administration nasale (a) avec la muqueuse olfactive, de sorte que la ou les micro-aiguilles pénètrent au moins une partie de cette muqueuse, la composition étant alors administrée au SNC. Dans d’autres modes de réalisation encore, le dispositif d’administration nasal (a) entre en contact avec la composition en la trempant dans une solution ou un gel la contenant.
  • [0034] Dans certains modes de réalisation, le procédé concerne un procédé d’administration nasale d’une composition, comprenant (a) l’application d’une solution ou d’un gel comprenant une composition sur une surface muqueuse nasale ou sinusale ; (b) la mise en contact de la surface muqueuse nasale ou sinusale avec un dispositif d’administration nasale comprenant un substrat, le substrat étant un rouleau et comprenant une ou plusieurs micro-aiguilles ; et (c) le roulement du rouleau du dispositif à micro-aiguilles de telle sorte que la ou les micro-aiguilles pénètrent au moins une partie de la surface muqueuse nasale ou sinusale, la composition étant administrée par voie nasale.
  • [0035] FIG. 1 (A) représente un applicateur à pointe de coton auquel sont fixées des micro-aiguilles sur tous les côtés de la pointe de coton, la pointe de coton est située à une extrémité de la tige, et une éponge est située à l’autre extrémité de la tige ; (B) représente une vue en coupe transversale d’une pointe de coton comprenant des micro-aiguilles autour de l’extérieur du coton ; (C) représente un applicateur avec une pointe pointue à laquelle sont fixées des micro-aiguilles sur un côté de la pointe, la pointe pointue est située à une extrémité de la tige, et une éponge est située à l’autre extrémité de la tige ; (D) représente une vue en coupe transversale d’une pointe pointue comprenant des micro-aiguilles sur un côté de la pointe ; et (E1) représente une pointe incurvée à laquelle sont fixées des micro-aiguilles sur le côté concave de la pointe, la pointe pointue est située à une extrémité de la tige, et une éponge est située à l’autre extrémité de la tige, (E2) représente les micro-aiguilles sur le côté convexe de la pointe, et (E3) représente les micro-aiguilles des deux côtés de la pointe incurvée.
  • [0036] FIG. 2 (A1) représente un applicateur à pointe de coton auquel sont fixées des micro-aiguilles sur tous les côtés de la pointe de coton, la pointe de coton est située à une extrémité de la tige, et une éponge est située à l’autre extrémité de la tige, et la tige comprend un réservoir et un tube central en communication fluidique avec les micro-aiguilles, (A2) représente une vue en coupe transversale de la tige avec tube central, (A3) représente un tube central fenêtré, et (A4) représente le réservoir et le tube central fenêtré en communication fluidique avec les micro-aiguilles, le fluide étant ainsi éjecté du tube central dans la pointe de coton comprenant des micro-aiguilles.
  • [0037] FIG. 3(A) représente (1) un dispositif d’administration nasale à micro-aiguilles selon l’invention avec une tige coudée et (2) avec une tige pliable ; (B) représente un dispositif d’administration nasale à micro-aiguilles selon l’invention avec une tige calibrée ; et (C) représente des dispositifs d’administration nasale à micro-aiguilles selon l’invention avec une barrière.
  • [0038] La présente invention concerne un nouveau dispositif d’administration nasale d’une composition. Ce dispositif comprend une ou plusieurs micro-aiguilles. Ces micro-aiguilles sont généralement fixées à la surface externe du dispositif et conviennent à l’administration d’une composition sur la muqueuse nasale. L’invention concerne également de nouvelles méthodes d’administration d’une composition, telle qu’un composé biologiquement actif, par voie locale, systémique et/ou au niveau du système nerveux central (SNC).
  • [0039] Le dispositif d’administration nasale selon l’invention comprend un substrat sur lequel est fixée au moins une micro-aiguille. Généralement, un dispositif d’administration nasale selon l’invention comprend plusieurs micro-aiguilles. Le substrat comprenant la ou les micro-aiguilles peut être fabriqué à partir de tout matériau adapté à l’administration nasale, notamment des matières organiques, des polymères, des métaux, des céramiques, des semi-conducteurs et des composites. Parmi les substrats appropriés, on peut citer les ballonnets gonflables, les sondes, les rouleaux et les matériaux absorbants tels que le coton et les éponges (par exemple, les éponges en alcool polyvinylique comme les éponges MEROCEL®).
  • [0040] La peau a été la cible de la plupart des technologies de micro-aiguilles. L’œil a également été utilisé de manière ciblée, par voie intrasclérale ou intracornéenne (Investigative Ophthalmology and Visual Science. 2007 ; 48 : 4038-4043). Avec la technologie des micro-aiguilles, de multiples pores minuscules sont généralement créés dans la couche cornée de la peau à l’aide d’un réseau de micro-aiguilles. Les aiguilles peuvent pénétrer jusqu’à une longueur prédéterminée, mais pénètrent généralement la couche superficielle des terminaisons nerveuses et des vaisseaux sanguins, créant ainsi une technique d’injection indolore et sans effusion de sang. L’effet thérapeutique est alors atteint, parfois plus efficace qu’une simple injection.
  • [0041] Le terme « microaiguille » désigne généralement une aiguille dont le diamètre est d’environ 100 µm maximum, de préférence d’environ 10 µm maximum, et dont la longueur est d’environ 1 mm maximum. Dans le présent document, le terme « microaiguille » désigne toute structure en forme d’aiguille dont la hauteur au-dessus de la surface du substrat d’où elle dépasse est d’environ 500 micromètres maximum. De préférence, la microaiguille mesure moins de 200 µm. Dans un mode de réalisation préféré, la hauteur de la micro-aiguille peut être d’environ 150 μm, environ 125 μm, environ 100 μm, environ 75 μm, environ 70 μm, environ 65 μm, environ 60 μm, environ 55 μm, environ 50 μm, environ 45 μm, environ 40 μm, environ 35 μm, environ 30 μm, environ 25 μm, environ 20 μm, environ 15 μm, environ 10 μm ou moins. La longueur de l’aiguille est choisie en fonction de l’application, en tenant compte de la partie insérée et de la partie non insérée. Un réseau de micro-aiguilles peut comprendre un mélange de micro-aiguilles ayant, par exemple, différentes longueurs, diamètres extérieurs, diamètres intérieurs, formes de section transversale et espacements entre les micro-aiguilles.
  • [0042] Il est souhaitable que la micro-aiguille de la présente invention soit suffisamment haute pour traverser la muqueuse nasale et/ou sinusale. Dans des modes de réalisation préférés, elle est suffisante pour administrer une composition au sein de la muqueuse ou de l’épithélium nasal et/ou sinusal. Il est également souhaitable que sa hauteur ne soit pas trop importante pour stimuler les nerfs des tissus profonds et provoquer des douleurs, ni pour rompre les vaisseaux sanguins et provoquer des saignements lors de l’insertion au site d’administration. Dans des modes de réalisation préférés, la micro-aiguille mesure moins de 200 microns (micromètres), par exemple moins de 100 microns, évitant ainsi les fibres douloureuses et les vaisseaux sanguins situés sous l’épithélium nasal et sinusal. Par exemple, l’épaisseur de la muqueuse nasale et/ou sinusale est généralement de 50 à 150 microns. Par conséquent, dans certains modes de réalisation, pour éviter la douleur et/ou les saignements lors de l’administration nasale d’une composition, la micro-aiguille ne doit pas pénétrer plus de 150 à 200 microns.
  • [0043] Les micro-aiguilles applicables à la présente invention sont notamment creuses. Le terme « creuse » signifie qu’elles comportent une ou plusieurs lumières traversant l’intérieur de la micro-aiguille, permettant le passage de fluides et/ou de solides. Ces micro-aiguilles creuses peuvent de préférence comporter une ouverture reliée à la lumière de la micro-aiguille. Le terme « ouverture » ​​désigne une ouverture dans la surface externe de la micro-aiguille, suffisamment large pour permettre le passage de fluides et/ou de solides. L’ouverture peut se trouver à l’extrémité des micro-aiguilles ou à d’autres endroits de leur surface externe. Dans d’autres modes de réalisation, les micro-aiguilles peuvent être pleines ou rompables.
  • [0044] Le choix des micro-aiguilles destinées à l’administration nasale d’une composition peut varier considérablement dans le cadre de l’invention. Les micro-aiguilles peuvent être fabriquées à partir de divers matériaux. Le choix du matériau peut reposer sur divers facteurs, notamment sa capacité à reproduire fidèlement le motif souhaité, sa résistance et sa ténacité une fois transformé en micro-aiguilles, sa compatibilité avec la peau humaine ou animale, et avec tout fluide susceptible d’entrer en contact avec les dispositifs à micro-aiguilles. Les micro-aiguilles peuvent être fabriquées à partir de matériaux vitreux, de métaux, de céramiques, de semi-conducteurs, de matières organiques, de polymères, y compris biodégradables, de composites et de combinaisons de ces matériaux. Parmi les matériaux de construction appropriés, on peut citer l’acier inoxydable de qualité pharmaceutique, l’or, le titane, le nickel, le fer, l’étain, le chrome, le cuivre, les alliages de ces métaux ou d’autres métaux, le silicium, le dioxyde de silicium et les polymères. Parmi les polymères biodégradables représentatifs, on trouve les polymères d’hydroxyacides tels que les polylactides, les polyglycolides, les polylactides-co-glycolides et les copolymères avec le PEG, les polyanhydrides, les poly(ortho)esters, les polyuréthanes, l’acide poly(butyrique), l’acide poly(valérique) et le poly(lactide-co-caprolactone). Parmi les polymères non biodégradables représentatifs, on trouve le polycarbonate, l’acide polyméthacrylique, l’éthylène-acétate de vinyle, le polytétrafluoroéthylène (TEFLON®) et les polyesters. Parmi les matériaux polymères, il est préférable que les micro-aiguilles soient fabriquées en thermoplastiques. De tels matériaux polymères appropriés pour les micro-aiguilles de la présente invention peuvent comprendre, sans s’y limiter : des acrylonitrile-butadiène-styrènes, des sulfures de polyphényle, des polycarbonates, des polypropylènes, des acétals, des acryliques, des polyétherimides, des téréphtalates de polybutylène, des téréphtalates de polyéthylène, etc. Les micro-aiguilles polymères peuvent être fabriquées à partir d’un seul polymère ou d’un mélange de deux ou plusieurs polymères.
  • [0045] En règle générale, les micro-aiguilles doivent présenter une résistance mécanique suffisante pour rester intactes lors de leur insertion dans la muqueuse nasale et/ou sinusale et lors de leur retrait. De plus, dans certains cas, il peut être souhaitable de laisser le dispositif à micro-aiguilles fixé à la muqueuse pour assurer une administration continue d’une composition. Pour une telle administration continue, il est souhaitable que les micro-aiguilles restent intactes et en place pendant plusieurs jours. Une autre solution consiste à détacher partiellement ou totalement la micro-aiguille et à la maintenir dans la muqueuse, par exemple en utilisant un matériau biodégradable.
  • [0046] La structure des micro-aiguilles des dispositifs de la présente invention peut être poreuse, pleine ou creuse. Dans le présent document, le terme « poreuse » désigne une micro-aiguille présentant des pores ou des vides sur au moins une partie, suffisamment grands et interconnectés pour permettre le passage de fluides et/ou de solides. Dans le présent document, le terme « creuse » désigne une micro-aiguille présentant un ou plusieurs alésages ou canaux sensiblement annulaires, d’un diamètre suffisamment grand pour permettre le passage de fluides et/ou de solides. Les alésages annulaires peuvent s’étendre sur tout ou partie de l’aiguille, de la pointe vers la base, parallèlement à la direction de l’aiguille, ou se ramifier ou sortir latéralement de l’aiguille, selon le cas. Une micro-aiguille pleine ou poreuse peut être creuse. Un homme du métier pourra choisir la porosité et/ou l’alésage appropriés à des applications spécifiques.
  • [0047] Dans certains modes de réalisation, le mouvement d’un fluide vers ou depuis les micro-aiguilles peut être assuré par capillarité. Dans ce cas, des revêtements, par exemple hydrophiles, peuvent être prévus pour renforcer cette capillarité.
  • [0048] Les microaiguilles peuvent avoir des tiges droites ou coniques. Leur section transversale peut être circulaire perpendiculairement à la direction du flux, ou non circulaire. Leurs dimensions peuvent être comprises entre 10 nanomètres et 1 millimètre, par exemple entre 1 micromètre et 200 micromètres, ou entre 10 micromètres et 100 micromètres. Elles peuvent être orientées perpendiculairement ou en biais par rapport au substrat. Leur diamètre extérieur est généralement compris entre 10 μm et 100 μm, et leur diamètre intérieur entre 3 μm et 80 μm.
  • [0049] Les micro-aiguilles peuvent être constituées d’une tige de section transversale circulaire perpendiculairement à la direction de la lumière, ou d’une section transversale non circulaire. Par exemple, la section transversale de la micro-aiguille peut être polygonale (en étoile, carrée, triangulaire), oblongue ou d’une autre forme. La tige peut comporter un ou plusieurs alésages.
  • [0050] Les micro-aiguilles peuvent être orientées perpendiculairement ou en angle par rapport au substrat. Dans certains modes de réalisation, elles sont orientées perpendiculairement au substrat, ce qui permet d’obtenir une plus grande densité de micro-aiguilles par unité de surface de substrat.
  • [0051] Dans certains modes de réalisation, le substrat et/ou les micro-aiguilles, ainsi que d’autres composants, sont formés à partir de matériaux flexibles pour permettre au dispositif d’épouser les contours des différentes régions de la cavité nasale, y compris la muqueuse nasale et/ou sinusale, sur laquelle le dispositif est appliqué.
  • [0052] Les micro-aiguilles peuvent être disposées selon divers agencements, notamment sur des feuilles, des rouleaux ou des gaines, fabriqués à partir de matériaux appropriés, tels que des élastomères de silicone polymères (par exemple, les matériaux SILASTIC®). Un agencement de micro-aiguilles peut présenter différentes orientations, hauteurs ou autres paramètres. Dans certains modes de réalisation, plusieurs micro-aiguilles sont fixées ou intégrées de part et d’autre de la surface du substrat. Dans d’autres modes de réalisation, plusieurs micro-aiguilles sont fixées ou intégrées sur une feuille de SILASTIC® ou un autre matériau enroulé autour de la surface du substrat. La surface du substrat peut être de toute forme, notamment concave, convexe et/ou plane.
  • [0053] Le dispositif à micro-aiguilles selon l’invention peut comprendre un réservoir en communication avec les micro-aiguilles fixées à un substrat pour l’administration nasale d’une composition. Le réservoir peut être fixé au substrat par tout moyen approprié. Dans un mode de réalisation, le réservoir est fixé à l’arrière du substrat (à l’opposé des micro-aiguilles) sur le pourtour, à l’aide d’un agent adhésif (par exemple, de la colle). Un joint peut également être utilisé pour faciliter l’étanchéité.
  • [0054] Le réservoir peut être un récipient creux, une matrice poreuse ou un solide contenant le médicament qui en est transporté. Il peut être constitué de divers matériaux compatibles avec le médicament ou le fluide biologique qu’il contient. Parmi les matériaux appropriés, on peut citer les polymères naturels et synthétiques, les métaux, les céramiques, les semi-conducteurs, les composés organiques et les composites.
  • [0055] Dans un mode de réalisation particulier, le réservoir doit être en contact direct avec les micro-aiguilles et comporter des orifices permettant au médicament de sortir du réservoir et de s’écouler à l’intérieur des micro-aiguilles creuses ou poreuses. Dans un autre mode de réalisation, le réservoir comporte des orifices permettant au médicament d’atteindre la muqueuse nasale et/ou sinusale. De là, le médicament est transporté dans la muqueuse, soit par des micro-aiguilles creuses ou poreuses, soit le long des parois de micro-aiguilles pleines, soit par des voies créées par les micro-aiguilles dans la muqueuse.
  • [0056] Si des micro-aiguilles creuses sont utilisées, le centre creux peut être en communication fluidique avec le réservoir de liquide. Ce réservoir peut contenir un ou plusieurs composés et/ou d’autres agents. Un dispositif à micro-aiguilles peut également inclure une pompe et/ou un microprocesseur.
  • [0057] Le dispositif à micro-aiguilles peut comprendre une ou plusieurs chambres destinées au stockage des substances à administrer. Dans un mode de réalisation comportant plusieurs chambres, chacune peut être en communication fluidique avec tout ou partie des micro-aiguilles du dispositif. Dans un mode de réalisation, au moins deux chambres sont utilisées pour contenir séparément un médicament (par exemple, un médicament lyophilisé, tel qu’un vaccin) et un excipient (par exemple, une solution saline) afin de prévenir ou de minimiser leur dégradation pendant le stockage. Immédiatement avant utilisation, le contenu des chambres est mélangé. Ce mélange peut être déclenché par tout moyen, notamment par rupture mécanique (par exemple, perforation ou rupture), modification de la porosité ou dégradation électrochimique des parois ou des membranes séparant les chambres. Dans un autre mode de réalisation, un seul dispositif est utilisé pour administrer différents médicaments, stockés séparément dans des chambres distinctes.
  • [0058] Dans certains modes de réalisation, le débit d’administration de chaque médicament peut être contrôlé indépendamment. Ce débit peut être contrôlé en faisant varier plusieurs facteurs de conception, notamment le diamètre extérieur de la micro-aiguille, le nombre et la taille des pores ou canaux de chaque micro-aiguille, le nombre de micro-aiguilles dans un réseau, l’intensité et la fréquence d’application de la force propulsant le médicament à travers la micro-aiguille et/ou les trous créés par les micro-aiguilles. Par exemple, les dispositifs conçus pour administrer un médicament à différents débits peuvent comporter davantage de micro-aiguilles pour une administration plus rapide et moins de micro-aiguilles pour une administration plus lente. Par exemple, un dispositif conçu pour administrer un médicament à débit variable peut faire varier la force motrice (par exemple, un gradient de pression contrôlé par une pompe) pour le transport selon un programme préprogrammé ou contrôlé, par exemple, par l’utilisateur ou son médecin. Les dispositifs peuvent être fixés sur la muqueuse nasale et/ou sinusale pour administrer des médicaments de manière continue ou intermittente, pendant des durées allant de quelques secondes à plusieurs heures, voire plusieurs jours.
  • [0059] Une ou plusieurs micro-aiguilles peuvent être fixées au substrat du dispositif de toute manière appropriée. Par exemple, une feuille ou une gaine de micro-aiguilles peut être appliquée sur un coton-tige d’un applicateur. Dans certains modes de réalisation, la feuille ou la gaine de micro-aiguilles est appliquée sur un embout ou un applicateur non absorbant (par exemple, en plastique). Dans certains modes de réalisation, la gaine est jetable et peut être placée sur le coton-tige immédiatement avant utilisation. Dans un autre mode de réalisation, le substrat est un ballonnet gonflable doublé ou enduit de coton auquel sont fixées plusieurs micro-aiguilles.
  • [0060] Dans d’autres modes de réalisation, le substrat comprenant la ou les micro-aiguilles est monté sur une tige ou un autre moyen adapté à sa fixation et à sa manipulation (par exemple, son insertion dans les fosses nasales). La tige peut être de toute forme, notamment cylindrique et/ou coudée. Dans certains modes de réalisation, le substrat est en coton et fixé à une tige, par exemple un applicateur à embout coton. Dans d’autres modes de réalisation, le substrat est en matériau non absorbant (par exemple, en plastique) et fixé à une tige. Dans certains modes de réalisation, la tige comprend des micro-aiguilles fixées à un embout coton à une extrémité, et l’autre extrémité est constituée d’une éponge ou d’un autre matériau absorbant.
  • [0061] Dans certains modes de réalisation, la tige ou autre moyen de fixation du substrat comprend une barrière surélevée. Cette barrière peut être utile, entre autres, pour réguler la profondeur d’insertion du dispositif de l’invention dans la cavité nasale. Dans ces modes de réalisation, la barrière peut permettre une plus grande précision d’administration du médicament, par exemple en facilitant l’administration ciblée d’un agent thérapeutique sur une muqueuse nasale et/ou sinusale particulière. Par exemple, dans certains modes de réalisation, un dispositif de l’invention peut comprendre une tige dotée d’une barrière surélevée à 1,5 cm de l’extrémité insérée, facilitant ainsi l’administration d’un agent thérapeutique sur la muqueuse squameuse. Dans un autre mode de réalisation particulier, le dispositif peut comprendre une tige dotée d’une barrière surélevée à 2,5 cm de l’extrémité insérée, facilitant ainsi l’administration d’un agent thérapeutique sur l’épithélium cylindrique pseudostratifié.
  • [0062] L’arbre ou autre moyen de fixation du substrat peut être gradué, coudé et/ou pliable.
  • [0063] Dans certains modes de réalisation, la tige comprend un réservoir pouvant être comprimé, par exemple en appuyant sur la tige entre les doigts, de sorte qu’un ou plusieurs agents thérapeutiques soient distribués depuis le réservoir par une ou plusieurs micro-aiguilles situées à une extrémité de la tige sur un substrat absorbant ou non absorbant. Dans certains modes de réalisation, le substrat est un rouleau. Dans certains modes de réalisation, le rouleau tourne par rapport à la tige, par exemple lorsque l’extrémité de la tige comprend un rouleau (par exemple de forme cylindrique) pouvant tourner librement par rapport à la tige. Dans d’autres modes de réalisation, l’extrémité de la tige comprend un rouleau partiellement cylindrique qui roule lorsque la tige est tournée entre les doigts. Dans d’autres modes de réalisation, un ou plusieurs agents thérapeutiques sont distribués depuis le réservoir par compression de celui-ci dans la tige, et les micro-aiguilles roulent dans la fosse nasale d’un patient nécessitant une administration du ou des agents thérapeutiques, ce qui permet de les administrer au patient. Dans certains modes de réalisation, le substrat comprenant la ou les micro-aiguilles est non absorbant, comme par exemple un rouleau en plastique.
  • [0064] Dans certains modes de réalisation, la tige comprend un orifice d’injection. Dans d’autres modes de réalisation, la tige comprend un réservoir doté d’un orifice d’injection. Dans certains modes de réalisation, le réservoir contient une quantité connue (par exemple, une dose fixe) d’un ou plusieurs agents thérapeutiques. Dans d’autres modes de réalisation, une seringue contenant une quantité connue (par exemple, une dose fixe) d’un ou plusieurs agents thérapeutiques est fixée à un orifice d’injection du dispositif à micro-aiguilles. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif à micro-aiguilles de l’invention comprend un réservoir vide pouvant être injecté avec une aiguille, de sorte que différentes doses d’un ou plusieurs agents thérapeutiques puissent être introduites dans le dispositif avant l’application nasale. Dans d’autres modes de réalisation, le réservoir comprend une membrane.
  • [0065] Ainsi, des quantités connues d’un ou plusieurs agents thérapeutiques peuvent être administrées à la muqueuse nasale et/ou sinusale d’un patient. Par exemple, dans certains modes de réalisation, la dose souhaitée d’une composition, telle qu’un agent thérapeutique, est administrée à la muqueuse nasale et/ou sinusale du patient par compression d’un réservoir situé dans la tige d’un dispositif à micro-aiguilles selon l’invention. Le réservoir contient la dose souhaitée de la composition et, après compression, la disperse à travers une ou plusieurs micro-aiguilles situées à une extrémité de la tige sur un substrat absorbant ou non absorbant. La ou les micro-aiguilles pénètrent au moins une partie de la muqueuse nasale et/ou sinusale, délivrant ainsi la dose souhaitée d’un ou plusieurs agents thérapeutiques à la muqueuse nasale et/ou sinusale. Dans d’autres modes de réalisation, la dose souhaitée est délivrée via une seringue fixée à un orifice d’injection dans le dispositif à micro-aiguilles de l’invention, dans lequel, lors de la compression, la seringue disperse la dose souhaitée d’un ou plusieurs agents thérapeutiques (par exemple, par un tube creux au centre d’une tige et relié à un orifice d’injection dans le dispositif à micro-aiguilles de l’invention) à travers une ou plusieurs micro-aiguilles situées à une extrémité de la tige sur un substrat absorbant ou non absorbant, dans lequel la ou les micro-aiguilles pénètrent au moins une partie de la muqueuse nasale et/ou sinusale, délivrant ainsi la dose souhaitée d’un ou plusieurs agents thérapeutiques à la muqueuse nasale et/ou sinusale.
  • [0066] Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend un applicateur à embout en coton sur lequel sont fixées des micro-aiguilles de chaque côté. L’embout en coton est situé à une extrémité de la tige et une éponge est située à l’autre extrémité. Dans d’autres modes de réalisation, le dispositif comprend un applicateur à embout pointu sur lequel sont fixées des micro-aiguilles d’un côté. L’embout pointu est situé à une extrémité de la tige et, éventuellement, une éponge est située à l’autre extrémité. Dans certains modes de réalisation, l’embout est une pointe incurvée sur laquelle sont fixées des micro-aiguilles sur sa face concave. L’embout pointu est situé à une extrémité de la tige et, éventuellement, une éponge est située à l’autre extrémité. Dans certains modes de réalisation, les micro-aiguilles sont situées sur la face convexe de la pointe. Dans d’autres modes de réalisation, les micro-aiguilles sont situées de part et d’autre de la pointe incurvée.
  • [0067] Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend un applicateur à embout en coton sur lequel sont fixées des micro-aiguilles de chaque côté. L’embout en coton est situé à une extrémité de la tige et une éponge à l’autre extrémité. La tige comprend un réservoir et un tube central en communication fluidique avec les micro-aiguilles. Dans certains modes de réalisation, le tube central est fenêtré et en communication fluidique avec les micro-aiguilles, ce qui permet l’éjection du fluide vers l’embout en coton contenant les micro-aiguilles.
  • [0068] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale est jetable. Dans certains modes de réalisation, il est à usage unique. Dans d’autres modes de réalisation, il est réutilisable plusieurs fois. Dans d’autres encore, il peut être utilisé autant de fois que nécessaire.
  • [0069] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale selon l’invention est utilisé en association avec un dispositif auxiliaire, tel qu’un spéculum. Dans les modes de réalisation où un spéculum est utilisé, il peut s’agir d’un spéculum autonome et éclairé. Dans certains modes de réalisation, le spéculum est jetable.
  • [0070] Pour l’administration nasale de plusieurs composés, ceux-ci peuvent être contenus dans un réservoir de liquide, appliqués sur le dispositif à micro-aiguilles, ou une combinaison des deux peut être utilisée : un ou plusieurs composés sont contenus dans un réservoir et un ou plusieurs composés sont appliqués sur le dispositif à micro-aiguilles. Lorsque plusieurs composés sont administrés, des concentrations et des rythmes d’administration identiques ou différents peuvent être utilisés pour les différents composés.
  • [0071] Les dispositifs à micro-aiguilles de la présente invention peuvent être stérilisés selon des méthodes standard. Ils peuvent être à usage unique et jetés après la première utilisation. Ils peuvent également être conçus pour un usage répété.
  • [0072] Ces dispositifs permettent d’administrer pratiquement n’importe quel agent thérapeutique ou bioactif. Les agents thérapeutiques peuvent être des protéines, des enzymes, des polysaccharides, des molécules polynucléotidiques et des composés organiques et inorganiques synthétiques. Parmi les agents thérapeutiques, on trouve notamment les anti-infectieux, les hormones, les régulateurs de croissance, les médicaments régulant l’activité cardiaque ou le flux sanguin, et les analgésiques. L’agent thérapeutique peut être destiné à un traitement local, régional ou systémique.
  • [0073] Des exemples d’agents thérapeutiques qui peuvent être utilisés avec le dispositif de l’invention comprennent les adrénocorticostéroïdes, les antibiotiques, les médicaments antimigraineux, les médicaments antiviraux, les médicaments cardiovasculaires, les médicaments du système nerveux central, les médicaments du système nerveux autonome, les médicaments de diagnostic, l’histamine, les antihistaminiques, les narcotiques, les hormones sexuelles, les composés inorganiques, les vitamines, les peptides, les polypeptides et les protéines. Dans certains modes de réalisation, l’agent thérapeutique est choisi parmi la gentamicine, la céphalosporine, les pénicillines, la tyrothricine, la dihydroergotamine, le tartrate d’ergotamine, l’enviroxime, le dinitrate d’isosorbide, le propranolol, le vérapamil, l’hydralazine, la nitroglycérine, le tosylate de clofilium, la cocaïne, la lidocaïne, le diazépam, le lorazépam, la dopamine, la dobutamine, l’éphédrine, l’épinéphrine, la phényléphrine, la tramazoline, la xylométazoline, la méthacholine, la nicotine, l’atropine, les prostaglandines, l’ipratropium, la scopolamine, le colorant T-1824, la phénolsulfonphtaléine, le ferrocyanure de potassium, les colorants vitaux, la méclizine, le cromoglycate disodique, la buprénorphine, la toxine botulique, la naloxone, l’estradiol, la progestérone. noréthindrone, testostérone, carbone colloïdal, or colloïdal, sels inorganiques, carbonate de plomb P, thorium B, acide folique, cyanocobalamine, acides aminés, calcitonine, sécrétine, hormone de libération de la thyrotropine, céruléen, leucine enképhaline, méképhamide pentagastrine, SS-6, substance P, kyotorphine, cholécystokinine, albumines, hormone andrénocorticotrope, hormone de libération de la gonadotrophine, hormone de croissance, interféron, vaccins, peroxydase de raifort, insuline, glucagon, ocytocine et vasopressine.
  • [0074] Avec les aiguilles pleines, un agent thérapeutique ou un autre composé peut être appliqué sur les pointes ou pénétrer autour des aiguilles dans la muqueuse nasale et/ou sinusale. Les aiguilles creuses peuvent délivrer un composé directement à travers elles à partir d’un réservoir. Elles peuvent également prélever du liquide de l’espace injecté pour l’échantillonner à des fins d’analyse.
  • [0075] Un ou plusieurs agents thérapeutiques ou autres composés peuvent être administrés à l’aide d’un dispositif selon l’invention, dans n’importe quelle zone des fosses nasales et naso-sinusiennes. Parmi les zones d’application possibles, on trouve le vestibule nasal, les cornets nasaux, le septum, la paroi latérale, le méat moyen, le méat supérieur, le méat inférieur et la muqueuse, y compris le neuroépithélium, des surfaces nasales et/ou sinusiennes. Un ou plusieurs composés peuvent être appliqués à l’aide d’un dispositif selon l’invention sur la muqueuse naso-sinusienne, y compris la muqueuse et l’épithélium olfactifs.
  • [0076] Un composé peut être appliqué, par exemple, sur la région du cornet inférieur, y compris sur 1,5 cm antérieur du cornet inférieur, sur les muqueuses des cornet moyen et postérieur après 1,5 cm derrière le seuil nasal, ainsi que sur les faces supérieure, médiale, latérale ou postérieure. Dans un autre mode de réalisation, un composé peut être appliqué sur la région du septum, y compris sur la muqueuse septale antérieure, moyenne ou postérieure et sur la muqueuse du corps gonflant du septum. Dans certains modes de réalisation, un composé peut être appliqué sur la paroi latérale, y compris les surfaces adjacentes à l’attache du cornet.
  • [0077] L’application d’un composé avec le dispositif de l’invention comprend également l’application sur la muqueuse sinusienne, notamment sur les surfaces muqueuses du méat moyen, y compris l’espace et la région latéraux au cornet moyen et contenant le complexe et l’unité ostéoméataux. Le méat moyen est drainé par les sinus paranasaux (frontal, ethmoïdal, maxillaire), et le dispositif d’administration nasale de l’invention peut être utilisé pour administrer un ou plusieurs composés à la muqueuse sinusienne, y compris celle du méat moyen. Dans d’autres modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale de l’invention peut être utilisé pour administrer un ou plusieurs composés à la muqueuse du méat supérieur (suprême), région drainée par les sinus paranasaux, en particulier les sinus sphéno-ethmoïdiens. Dans d’autres modes de réalisation encore, le dispositif d’administration nasale de l’invention peut être utilisé pour administrer un composé au méat inférieur, région recevant le canal nasolacrymal.
  • [0078] Dans certains modes de réalisation, un composé peut être appliqué sur la muqueuse ou l’épithélium olfactif à l’aide d’un dispositif selon l’invention. Cette région comprend le toit de la fosse nasale et s’étend le long du septum et de la paroi nasale latérale. La muqueuse olfactive constitue une porte d’entrée unique vers le système nerveux central (SNC), contournant la barrière hémato-encéphalique traditionnelle.
  • [0079] La présente invention concerne l’administration locale, systémique et/ou au niveau du SNC d’un ou plusieurs composés. L’administration locale désigne l’application d’un composé sur n’importe quelle zone de la muqueuse nasale et/ou sinusale et comprend l’application d’un certain nombre d’agents thérapeutiques, notamment des stéroïdes, des antibiotiques, la toxine botulique, des anesthésiques et/ou des décongestionnants. L’administration systémique désigne l’administration d’un composé à la circulation systémique. L’administration systémique peut être réalisée par l’administration d’un composé à l’aide d’un dispositif selon l’invention sur n’importe quelle zone de la muqueuse nasale et/ou sinusale. L’invention permet l’administration systémique d’un certain nombre d’agents thérapeutiques, notamment des analgésiques, des médicaments cardiovasculaires, des hormones, de l’insuline, des antiviraux, des médicaments contre la migraine, des stéroïdes et des antihistaminiques. L’administration au niveau du SNC désigne l’administration d’un composé dans le SNC. L’administration au niveau du SNC peut être réalisée par l’administration d’un composé à l’aide d’un dispositif selon l’invention sur n’importe quelle zone de la muqueuse nasale et/ou sinusale. Dans des modes de réalisation préférés, l’administration au SNC s’effectue par administration d’un composé à la muqueuse olfactive à l’aide d’un dispositif selon l’invention. L’invention permet d’administrer au SNC un nombre illimité d’agents thérapeutiques, notamment des composés destinés au traitement de la maladie d’Alzheimer, de l’épilepsie, des tumeurs cérébrales, des traumatismes, de la douleur, des étourdissements, des migraines et autres céphalées.
  • [0080] L’administration d’un agent thérapeutique par micro-aiguilles dans la cavité nasale à l’aide du dispositif selon l’invention permet l’administration de médicaments pour traiter des affections des voies naso-sinusiennes telles que la rhinite allergique, la rhinite non allergique, la rhinite infectieuse, la sinusite aiguë, la sinusite chronique, la polypose nasale, la polypose naso-sinusienne, l’hypertrophie des cornets, la déviation septale, l’hypertrophie du corps œdémateux de la cloison nasale, l’anosmie, l’hyposmie et autres, ainsi que des céphalées telles que la migraine, la névralgie et la céphalée rhinogène. Dans d’autres modes de réalisation, l’administration d’un agent thérapeutique par micro-aiguilles dans la cavité nasale selon l’invention permet l’administration de médicaments pour traiter des affections externes aux voies naso-sinusiennes nécessitant une absorption systémique, telles que le diabète, l’ostéoporose, les allergies, l’arthrite, les douleurs, l’asthme, la BPCO, l’hypertension, la migraine ou d’autres céphalées. Dans d’autres modes de réalisation encore, la technologie des micro-aiguilles nasales selon l’invention peut constituer une porte d’entrée pour l’immunothérapie.
  • [0081] Les agents thérapeutiques utilisables comprennent les médicaments à action nasale tels que les stéroïdes, les antihistaminiques, les anticholinergiques, les inhibiteurs des leucotriènes, les antibiotiques, les antifongiques et les antiviraux. Parmi les autres agents thérapeutiques utilisables figurent également les médicaments non liés à l’action nasale tels que l’hormone parathyroïdienne, les médicaments agissant sur le système nerveux central, l’insuline et les antimigraineux.
  • [0082] L’application de toxine botulique dans les fosses nasales est une méthode permettant de soulager les symptômes de la rhinite allergique et non allergique, soit par voie topique, soit par injection nasale. L’application topique se fait par pulvérisation ou directement sur une éponge de Merocel (alcool polyvinylique, MEROCEL®) laissée en place plusieurs minutes. L’injection est généralement effectuée dans les cornets nasaux. Ces deux techniques ont permis de soulager efficacement les symptômes associés à la rhinite. Elles sont considérées comme sûres et efficaces pour un soulagement durable après une seule application. Cependant, la technique topique présente des limites : un transport inefficace à travers la muqueuse nasale et une application non sélective dans les fosses nasales. De plus, l’injection comporte un risque de saignement et de douleur au point d’injection, avec le risque d’injecter la toxine botulique directement dans le système vasculaire.
  • [0083] Français Des exemples d’affections locales qui peuvent être traitées par administration nasale d’une composition avec un dispositif tel que décrit ici comprennent la rhinite allergique, y compris la rhinite saisonnière, perannuelle, épisodique et professionnelle ; et la rhinite non allergique, y compris la rhinite non allergique aiguë et chronique, le syndrome NARES (syndrome de rhinite non allergique avec éosinophilie), la rhinite non allergique perannuelle (rhinite vasomotrice) et d’autres syndromes de rhinite tels que le syndrome de dyskinésie ciliaire, la rhinite atrophique, d’origine hormonale (par exemple, hypothyroïdie, grossesse, contraceptifs oraux et cycle menstruel), d’exercice, d’origine médicamenteuse (par exemple, rhinite médicamenteuse, contraceptifs oraux, traitement antihypertenseur, aspirine et anti-inflammatoires non stéroïdiens), d’origine réflexe (par exemple, rhinite gustative, induite par des produits chimiques ou des irritants, réflexes posturaux, cycle nasal et facteurs émotionnels) et professionnelle. D’autres exemples d’affections locales qui peuvent être traitées comprennent des affections qui peuvent imiter les symptômes de la rhinite, y compris des facteurs structurels/mécaniques (par exemple, anomalies de la cloison septale/de la paroi septale déviées, cornets hypertrophiés, hypertrophie adénoïde, tumeurs nasales bénignes et malignes et atrésie des choanes) et inflammatoires/immunologiques (par exemple, granulomatose de Wegener, sarcoïdose, granulome médian, lupus érythémateux disséminé, syndrome de Sjögren et polypose nasale).
  • [0084] Français D’autres affections qui peuvent être traitées avec un dispositif tel que décrit ici comprennent les maux de tête, tels que les maux de tête primaires (par exemple, migraine, céphalée de tension, céphalée en grappe, céphalées autonomes du trijumeau, céphalée de toux primaire, céphalée d’effort primaire, céphalée primaire associée à l’activité sexuelle, céphalée hypnique, nouvelle céphalée quotidienne persistante, hémicranie continue et céphalée en coup de tonnerre primaire), les maux de tête secondaires (par exemple, maux de tête dus à un traumatisme crânien et/ou cervical, trouble vasculaire crânien ou cervical, infection, trouble de l’homéostasie, maux de tête ou douleurs faciales dues à un trouble du crâne, du cou, des yeux, des oreilles, du nez, des sinus, des dents, de la bouche ou d’autres structures faciales ou crâniennes) et les névralgies crâniennes (par exemple, névralgie du trijumeau, névralgie du glossopharynx).
  • [0085] Les maladies du SNC pouvant être traitées par l’administration d’un ou plusieurs agents thérapeutiques par un dispositif à micro-aiguilles selon l’invention comprennent les maladies du SNC causées par un traumatisme, des infections (microbiennes ou virales, par exemple), des maladies dégénératives (par exemple, des troubles dégénératifs de la moelle épinière ou du cerveau), des anomalies structurelles (par exemple, des malformations congénitales, un hypospadias), des tumeurs, des maladies auto-immunes et des accidents vasculaires cérébraux. Parmi ces maladies du SNC, on peut citer, sans s’y limiter, l’encéphalite, la méningite, la parapésie spastique tropicale, les kystes arachnoïdiens, la maladie de Huntington, le syndrome d’enfermement, la maladie de Parkinson, le syndrome de Gilles de la Tourette, la sclérose en plaques et la maladie d’Alzheimer.
  • [0086] Dans les modes de réalisation où il est souhaitable que l’administration d’un composé ait un effet direct sur les sinus, le composé est généralement administré au méat moyen (y compris le complexe ostéoméatal) et/ou au méat supérieur.
  • [0087] Dans certains modes de réalisation, un composé est administré à la muqueuse nasale et/ou sinusale en enduisant d’abord au moins une partie d’une ou plusieurs micro-aiguilles fixées au substrat d’un dispositif selon l’invention, puis en insérant l’extrémité du dispositif munie des micro-aiguilles enduites dans la cavité nasale, en pressant les micro-aiguilles contre la zone ciblée de la muqueuse nasale et/ou sinusale de manière à ce qu’au moins une partie de la ou des micro-aiguilles pénètre dans la muqueuse nasale et/ou sinusale, puis en retirant le dispositif de la cavité nasale. L’enduction d’un composé sur une micro-aiguille peut être réalisée par tout moyen approprié, notamment par trempage de la micro-aiguille dans une solution ou un gel contenant le composé dissous ou en suspension.
  • [0088] Facultativement, la cavité nasale peut être décongestionnée et/ou anesthésiée par voie topique avant l’administration nasale d’un composé à l’aide d’un dispositif selon l’invention. Par exemple, dans certains modes de réalisation, la cavité nasale peut être décongestionnée par voie topique (par exemple, avec de l’oxymétazoline) et/ou anesthésiée (par exemple, avec de la pontocaïne) avant l’administration nasale d’un composé à l’aide d’un dispositif selon l’invention.
  • [0089] Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend un matériau absorbant (par exemple, une éponge MEROCEL®) à une extrémité. Avant l’application du composé sur la muqueuse nasale et/ou sinusale, la zone est préalablement essuyée avec ce matériau. Dans d’autres modes de réalisation, la muqueuse nasale et/ou sinusale est essuyée après application du composé. Dans d’autres encore, la muqueuse est essuyée avant et après application du composé.
  • [0090] Le dispositif de l’invention offre à l’homme du métier un moyen efficace, pratique et sûr d’administrer par voie nasale une composition, telle qu’un agent thérapeutique. Par exemple, dans certains modes de réalisation, l’homme du métier peut essuyer une zone cible du nez d’un patient à l’aide d’un matériau absorbant à une extrémité du dispositif, puis retourner le dispositif et administrer une composition sur la zone cible à l’aide de micro-aiguilles recouvertes de composition sur un substrat à l’autre extrémité, tout en continuant d’observer la zone cible. Ainsi, l’homme du métier peut se concentrer sur l’administration d’une composition sur une zone cible du nez du patient sans perdre de vue la zone cible entre l’essuyage et l’administration, par exemple, comme cela peut se produire avec plusieurs instruments.
  • [0091] Comme indiqué précédemment, plusieurs caractéristiques de la cavité naso-sinusienne posent des défis majeurs au développement du dispositif d’administration nasale idéal. Premièrement, la visibilité est extrêmement limitée, ne permettant généralement de voir que le vestibule nasal et peut-être la cloison nasale antérieure. Cette région est également très vascularisée et sujette à des saignements importants. De plus, la muqueuse nasale n’est pas uniforme et présente des propriétés d’absorption différentes selon la région. La muqueuse nasale est également une zone très sensible. Toute manipulation entraîne souvent des éternuements, des douleurs et un écoulement réflexe. De plus, des barrières chimiques, sous forme de gels et d’enzymes, tapissent la cavité nasale et interfèrent avec l’absorption. Ces limitations peuvent être facilement surmontées grâce à un dispositif portable tel que celui décrit ici, permettant une pénétration indolore et sans hémorragie du médicament dans la cavité naso-sinusienne.
  • [0092] Il existe un important besoin clinique non satisfait de trouver une méthode d’administration transnasale plus adaptée aux affections nasales et non nasales. La technologie des micro-aiguilles n’a pas encore été cliniquement adaptée au nez et/ou aux sinus en raison des limitations importantes que ces cavités imposent à cette technologie. Cependant, la muqueuse nasale est bien placée pour offrir une surface importante pour l’administration de médicaments pour les affections nasales, naso-sinusiennes et non sinusiennes, grâce à sa grande surface et à sa forte vascularisation.
  • [0093] Un dispositif d’administration nasale tel que décrit ici permet un accès facile à la cavité nasale de manière sûre et économique, offrant ainsi aux professionnels de santé la possibilité de proposer différentes thérapies et d’améliorer ainsi l’accessibilité à différentes formes de traitement. De plus, l’administration nasale d’une composition à l’aide d’un dispositif tel que décrit ici peut être réalisée sur des patients éveillés et facilement en cabinet (par exemple, en ambulatoire), avec peu ou pas de préparation.
  • [0094] Pour les affections naso-sinusiennes, le médicament peut être administré avec précision dans les zones problématiques de la cavité nasale grâce à un dispositif d’administration nasale tel que décrit ici. L’administration du médicament uniquement dans les zones problématiques réduirait la dose totale nécessaire pour obtenir l’effet thérapeutique souhaité. Comparée aux formulations topiques, l’efficacité thérapeutique de la dose administrée par micro-aiguilles avec un dispositif de l’invention serait probablement supérieure, ce qui réduirait également la dose totale nécessaire. La création de micropores dans la muqueuse nasale superficielle permettrait la pénétration de molécules dans la couche muqueuse ou sous-muqueuse superficielle, parfois dépourvue de vaisseaux sanguins et de terminaisons nerveuses, palliant ainsi les inconvénients des techniques d’injection.
  • [0095] L’invention sera maintenant décrite plus en détail au moyen des exemples non limitatifs suivants.
  • [0096] Un homme de 43 ans souffre de rhinite allergique. Le médecin décongestionne les fosses nasales avec de l’oxymétazoline et les anesthésie à la pontocaïne. Un coton-tige muni d’un réseau de micro-aiguilles est trempé dans de la méthylprednisolone (le flacon contient 20 mg). Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. L’extrémité opposée de l’applicateur contient un matériau absorbant qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long des sections antérieure et moyenne du cornet inférieur et du septum. Tout en surveillant la zone venant d’être essuyée, le médecin inverse le coton-tige pour insérer l’extrémité munie de micro-aiguilles dans les fosses nasales, puis appliquer le coton-tige sur le cornet et le septum.
  • [0097] Un homme de 70 ans souffre de rhinite et de sinusite. Le médecin décongestionne les fosses nasales avec de l’oxymétazoline et les anesthésie à la pontocaïne. Un coton-tige muni d’un réseau de micro-aiguilles est trempé dans de la méthylprednisolone (une ampoule contient 20 mg au total). Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. L’extrémité opposée du coton-tige contient un matériau absorbant qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long de la face supérieure des cornets inférieur et moyen. Tout en surveillant la zone essuyée, le médecin inverse le coton-tige pour insérer l’extrémité munie de micro-aiguilles dans les fosses nasales, puis appliquer le coton-tige sur la région du méat moyen. Le méat moyen est traité par des médicaments et les maux de tête, le drainage et la pression du patient disparaissent.
  • [0098] Une femme de 36 ans souffre de sinusites récurrentes. Le médecin décongestionne les fosses nasales avec de l’oxymétazoline et les anesthésie à la pontocaïne. Un coton-tige muni d’un réseau de micro-aiguilles est trempé dans de la méthylprednisolone (une ampoule contient 20 mg au total). Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. L’extrémité opposée du coton-tige est munie d’une tête absorbante qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long de la face supérieure du cornet inférieur et du cornet moyen. Tout en surveillant la zone essuyée, le médecin inverse le coton-tige pour insérer l’extrémité munie de micro-aiguilles dans les fosses nasales, puis appliquer le coton-tige sur la région du méat moyen. Le méat moyen est traité avec des médicaments permettant sa décongestion et la résolution des épisodes de sinusite.
  • [0099] Un homme de 40 ans souffre de rhinite allergique. Il ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. La fosse nasale est décongestionnée par voie topique avec de l’oxymétazoline et anesthésiée à la pontocaïne. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter la narine. Un coton-tige muni de micro-aiguilles est trempé dans une solution de toxine botulique de type A prémélangée (BOTOX®, DYSPORT®). L’extrémité opposée du coton-tige contient un matériau absorbant qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long de la face supérieure du cornet inférieur et du cornet moyen. Un total de 30 unités de toxine botulique de type A est appliqué sur la muqueuse du cornet, la muqueuse septale et le méat moyen. Le patient ressent un soulagement des symptômes allergiques.
  • [0100] Une femme de 25 ans souffre de rhinite non allergique. Elle ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. Un coton-tige muni de micro-aiguilles est trempé dans une solution de toxine botulique de type A prémélangée (BOTOX®, DYSPORT®). L’extrémité opposée du coton-tige contient un matériau absorbant qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long de la face supérieure du cornet inférieur et du cornet moyen. Un total de 30 unités de toxine botulique de type A est appliqué sur la muqueuse du cornet, la muqueuse septale et le méat moyen. La patiente ressent un soulagement des symptômes allergiques.
  • [0101] Un homme de 52 ans souffre de rhinite allergique. Il ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. Un coton-tige muni de micro-aiguilles est trempé dans une solution de toxine botulique de type A prémélangée (BOTOX®, DYSPORT®). L’extrémité opposée du coton-tige est munie d’une tête absorbante qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long de la face supérieure du cornet inférieur et du cornet moyen. Un total de 30 unités de toxine botulique de type A est appliqué sur la muqueuse du cornet, la muqueuse septale et le méat moyen. Le patient ressent un soulagement des symptômes allergiques.
  • [0102] Une femme de 47 ans souffre de rhinite non allergique. Elle ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. La fosse nasale est décongestionnée par voie topique avec de l’oxymétazoline et anesthésiée à la pontocaïne. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter la narine. Un coton-tige muni de micro-aiguilles est trempé dans de la toxine botulique de type A prémélangée (BOTOX®, DYSPORT®). L’extrémité opposée du coton-tige contient un matériau absorbant qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long de la face supérieure des cornets inférieur et moyen. Un total de 30 unités de toxine botulique de type A est appliqué sur les cornets.
  • [0103] Un homme de 34 ans souffre de rhinite allergique. Il ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. La fosse nasale est décongestionnée par voie topique avec de l’oxymétazoline et anesthésiée à la pontocaïne. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter la narine. Un coton-tige muni de micro-aiguilles est trempé dans de la toxine botulique de type B prémélangée (MYOBLOC®) et un total de 800 unités de toxine botulique de type B est appliqué sur la muqueuse des cornets, la muqueuse septale et le méat moyen.
  • [0104] Une femme de 43 ans souffre de rhinite non allergique. Elle ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. Un coton-tige muni de micro-aiguilles est trempé dans de la toxine botulique de type B prémélangée (MYOBLOC®) et 800 unités de toxine botulique de type B sont appliquées sur la muqueuse des cornets, la muqueuse septale et le méat moyen.
  • [0105] Un garçon de 8 ans souffre de congestion nasale et de ronflements dus à une hypertrophie des cornets nasaux. Le médecin décongestionne la fosse nasale avec de l’oxymétazoline et l’anesthésie à la pontocaïne. Un coton-tige muni d’un réseau de micro-aiguilles est trempé dans de la méthylprednisolone (une ampoule contient 10 mg au total). Un spéculum nasal est utilisé pour écarter la narine. L’extrémité opposée de l’applicateur contient un matériau absorbant qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long des sections antérieure et moyenne du cornet inférieur et du septum. Tout en surveillant la zone venant d’être essuyée, le médecin inverse le coton-tige pour insérer l’extrémité munie de micro-aiguilles dans la fosse nasale, puis l’appliquer sur le cornet et la muqueuse septale.
  • [0106] Un homme de 60 ans présente un gonflement des tissus après une récente opération des sinus. Il est déterminé que les cornets ou le méat moyen doivent être décongestionnés. Le médecin décongestionne la fosse nasale avec de l’oxymétazoline et l’anesthésie à la pontocaïne. Un coton-tige muni d’un réseau de micro-aiguilles est trempé dans de la méthylprednisolone (une ampoule contient 20 mg au total). Un spéculum nasal est utilisé pour écarter la narine. L’extrémité opposée de l’applicateur contient un matériau absorbant permettant d’essuyer la muqueuse nasale. Le corticoïde est ensuite appliqué sur la zone locale enflée des cornets ou du méat moyen. Tout en surveillant la zone venant d’être essuyée, le médecin inverse le coton-tige pour insérer l’extrémité munie de micro-aiguilles dans la fosse nasale, puis appliquer le produit sur les cornets ou le méat moyen.
  • [0107] Un homme de 34 ans souffre de rhinite allergique. Il ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. La fosse nasale est décongestionnée par voie topique avec de l’oxymétazoline et anesthésiée à la pontocaïne. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter la narine. Un applicateur à embout en plastique muni de micro-aiguilles est trempé dans de la toxine botulique de type B prémélangée (MYOBLOC®) et un total de 800 unités de toxine botulique de type B est appliqué sur la muqueuse des cornets, la muqueuse septale et le méat moyen.
  • [0108] Une femme de 43 ans souffre de rhinite non allergique. Elle ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. Un applicateur à embout en plastique muni de micro-aiguilles est trempé dans de la toxine botulique de type B prémélangée (MYOBLOC®) et un total de 800 unités de toxine botulique de type B est appliqué sur la muqueuse des cornets, la muqueuse septale et le méat moyen.
  • [0109] Une femme de 47 ans souffrant de douleurs intenses dans la partie inférieure du corps dues à des douleurs cancéreuses dues à des métastases osseuses vertébrales a été traitée avec succès par application transnasale de bétaméthasone dans l’épithélium olfactif. L’insertion de micro-aiguilles à l’aide d’un dispositif selon l’invention est réalisée par rhinoscopie antérieure ou sous contrôle endoscopique en cabinet, directement dans le neuroépithélium. L’application de micro-aiguilles a lieu une fois toutes les six semaines et entraîne beaucoup moins de complications que les injections rachidiennes.
  • [0110] Un homme de 35 ans souffrant d’une névralgie post-herpétique sévère est traité par administration intrathécale de stéroïdes pour soulager sa douleur. Il a été découvert que l’application transnasale de stéroïdes à l’aide d’un dispositif à micro-aiguilles est plus efficace et entraîne beaucoup moins de complications que les injections rachidiennes traditionnelles. La dose de stéroïdes est administrée à l’aide d’un dispositif à micro-aiguilles, conformément à l’invention.
  • [0111] Une femme de 78 ans atteinte d’une forme précoce de la maladie d’Alzheimer reçoit de la dexaméthasone administrée au niveau du palais nasal, à proximité du neuroépithélium, afin de traiter et de prévenir la progression de la maladie. Le stéroïde est administré à l’aide d’un dispositif à micro-aiguilles selon l’invention.
  • [0112] Un homme de 35 ans souffrant de douleurs discales est traité avec succès par administration transnasale de stéroïdes dans le plafond de la fosse nasale, au niveau du neuroépithélium olfactif. Un dispositif à micro-aiguilles selon l’invention permet d’administrer le médicament avec précision.
  • [0113] Après avoir ainsi décrit en détail les modes de réalisation de la présente invention, il doit être entendu que l’invention définie par les paragraphes ci-dessus ne doit pas être limitée aux détails particuliers exposés dans la description ci-dessus, car de nombreuses variantes apparentes de celle-ci sont possibles sans s’écarter de l’esprit ou de la portée de la présente invention.
  • [0114] Chaque brevet, demande de brevet et publication cités ou décrits dans la présente demande sont par la présente incorporés par référence dans leur intégralité comme si chaque brevet, demande de brevet ou publication individuel était spécifiquement et individuellement indiqué comme devant être incorporé par référence.

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Vaccins Covid : augmentation sensible des décès et incapacités de travail chez les pilotes

Source : Essentiel News

Par Senta Depuydt – 21 août 2025

Les nouvelles données le confirment : la sécurité aérienne est toujours à risque.

Dans un entretien récent, l’épidémiologiste Nicolas Hulscher, administrateur de la Fondation McCullough, a fait le point avec le Dr Kevin Stillwagon – un enseignant en immunologie, ostéopathe et… commandant de bord durant 33 ans – sur les décès et incapacités au travail chez le personnel naviguant depuis le début des campagnes de vaccination Covid.

Les chiffres qu’il présente sont alarmants. Selon Stillwagon, les décès survenus avant le départ à la retraite ont augmenté de 40% depuis le début de la vaccination en 2021. Stillwagon a obtenu ses données en se basant sur les registres officiels lorsqu’elles étaient disponibles, mais aussi sur une collection d’avis de décès.

Selon ses observations, les injections endommagent les systèmes vasculaires et neurologiques, entraînant des myocardites, des crises d’épilepsie, un brouillard cérébral et des accidents cardiaques soudains qui menacent directement la sécurité des vols.

D’après les données qu’il a recueillies, l’on observe également que :

Les incapacités de travail à long terme ont triplé. Malheureusement la FAA, l’administration fédérale de l’aéronautique, a cessé de tenir le registre des statistiques d’incapacités de travail en 2022, ce qui complique le suivi de la santé des maladies professionnelles du personnel aérien.

Les « quasi accidents » ont également explosé: d’une seule collision manquée par an avant 2021 à 28 cas en ce qui concerne l’aéroport international de Washington. Ce sont les événements au cours desquels deux avions ou plus sont dangereusement proches de la collision mais n’entrent pas en contact. Ces incidents sont relevés et analysés car ils constituent un risque potentiel fort pour la sécurité. Dans la majorité des cas il s’agit de défaillance humaines: manque de conscience de la situation, problème de communication ou de coordination entre les pilotes, ou avec les contrôleurs aériens ou d’autres parties impliquées dans les aspects opérationnels de vol.

Car, malgré le fait que tout soit à peu près monitoré en temps réel, la seule chose à laquelle on ne porte pas d’attention dans le cockpit est son personnel.

Ces nouvelles données confirment que les vaccins ARNm ont déclenché une crise sanitaire qui menace directement la sécurité aérienne.

Comment améliorer la santé et la sécurité

Kevin Stillwagon émet un certain nombre de propositions pour remédier à cette situation désastreuse :

  • Bannir tout type d’injection à base d’ARNm pour le personnel naviguant et les contrôleurs aériens.
  • Ouvrir la possibilité de signalements spontanés de troubles de santé pour le personnel navigant, sans que cela porte préjudice à leur emploi.
  • Reprendre la tenue de statistiques de santé des pilotes via les registres de la FAA.
  • Etablir un protocole d’évaluation des risques cardiaques

Les pilotes ne sont pas sacrifiables. Ils sont l’épine dorsale du transport mondial. Les traiter comme des «boîtes noires» – que l’on n’étudie qu’en cas de catastrophe – est imprudent et insoutenable.

Il est donc temps d’agir: interdire les injections d’ARNm dans l’aviation, mettre en œuvre une stratification rigoureuse des risques cardiaques, rétablir le suivi des données d’incapacité et protéger les pilotes qui signalent des problèmes de santé. La vie des passagers, des équipages et l’intégrité du transport aérien en dépendent.

En Europe aussi, le risque pour le personnel aérien a déjà été soulevé: des pilotes de différents pays ont notamment saisi la justice en se joignant à la procédure de Frédéric Baldan contre Ursula von der Leyen, lancée dans le cadre du SMSgate. Le site ‘Navigants libres‘, qui relaye la plainte introduite par maître Diane Protat, publie des témoignages édifiants, en particulier en ce qui concerne les troubles cardiaques et myocardites. Rappelons qu’il s’agit d’une catégorie professionnelle soumise à une surveillance médicale régulière.

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Corruption scientifique vaccins : comment les conflits d’intérêts faussent la recherche

Source : Éditions Marco Pietteur

Lorsqu’on évoque la « corruption scientifique vaccins », beaucoup pensent à un phénomène marginal, à quelques dérapages isolés. Pourtant, il s’agit d’un problème systémique qui gangrène la recherche médicale et influence directement les décisions de santé publique.

Derrière les apparences d’objectivité, de rigueur et de neutralité, des forces économiques et politiques orientent les études, sélectionnent les données et contrôlent la narration.
Les conséquences sont immenses : perte de confiance du public, politiques sanitaires biaisées, et surtout, risques pour la santé des populations.

Comprendre la corruption scientifique vaccins

Corruption scientifique pour les vaccins

La corruption scientifique dans le domaine des vaccins se manifeste de plusieurs façons.
Elle peut être flagrante, comme la falsification délibérée de données ou la dissimulation de résultats gênants, mais elle est souvent plus subtile : biais méthodologiques, financement orienté, choix des critères d’évaluation favorisant un résultat attendu.

Dans ce contexte, le conflit d’intérêts devient un moteur invisible qui pousse à privilégier la rentabilité ou l’agenda politique plutôt que l’intérêt général.

Un conflit d’intérêts survient lorsque les chercheurs, les institutions ou les autorités sanitaires entretiennent des liens financiers ou idéologiques avec les fabricants de vaccins, compromettant leur indépendance.

Les grandes firmes investissent des sommes colossales dans les essais cliniques, le marketing scientifique et la communication médiatique.
Les études financées par l’industrie tendent alors à présenter les produits sous un jour favorable, minimisant les risques et amplifiant les bénéfices.

Pourtant, il ne faut pas confondre erreur scientifique et corruption scientifique.
La première est inévitable et corrigée par le processus de révision par les pairs ; la seconde est intentionnelle, orientée et souvent cachée.
C’est cette dimension volontaire et systématique qui rend la corruption si dangereuse.

Silence et censure : quand la science devient un outil politique

L’un des aspects les plus inquiétants de la corruption scientifique vaccins est la mise en place d’un contrôle narratif.
Les médias traditionnels, dépendants des budgets publicitaires des grandes firmes pharmaceutiques, servent de relais aux messages institutionnels sans les remettre en question. C’est ce qu’on appelle communément la « propagande » officielle.

Quant aux réseaux sociaux, ils appliquent des politiques de modération qui effacent ou déclassent toute information jugée « non conforme », même lorsqu’elle émane de scientifiques reconnus.

C’est dans ce climat que les débats ouverts, nécessaires au progrès scientifique, se voient remplacés par une pensée unique imposée.
Ceux qui osent interroger les données officielles, publier des résultats divergents ou simplement demander plus de transparence se voient rapidement marginalisés, diffamés ou privés de leur droit à la parole.

La vidéo ci-dessous, avec le Professeur Perronne illustre parfaitement ce problème :

Anthony Fauci Bill Gates et Big Pharma

Dans cet extrait, un échange direct met en lumière l’absence d’études sur la transmission pour certains vaccins, malgré les affirmations répétées des autorités et des médias.
Ce genre de révélation devrait susciter un débat public massif.
Pourtant, il est souvent accueilli par le silence… ou la caricature.

Ci-contre, le livre passionnant de RF Kennedy dont parle le Pr Perronne, 40 ans d’enquêtes sur toutes les fraudes de Big Pharma incontestées et parfaitement décrites dans ce livre. Si vous avez encore des doutes, lisez-le, vous saurez!

L’impact direct sur la confiance publique

Quand les citoyens découvrent que des données essentielles ont été occultées ou manipulées, leur confiance envers les institutions médicales s’effondre. Et cet effondrement ne touche pas seulement le domaine vaccinal: il s’étend à l’ensemble du système de santé.

Les exemples les plus frappants de corruption scientifique vaccins

Certaines affaires ont marqué au fer rouge la relation entre science, industrie et opinion publique.
Parmi elles, les scandales liés à la gestion des données cliniques, aux essais financés par les laboratoires eux-mêmes, et aux conflits d’intérêts non déclarés de chercheurs influents.

On retrouve régulièrement les mêmes schémas:

  • Des études financées par les fabricants qui concluent quasi systématiquement à l’innocuité et l’efficacité du produit.
  • Des résultats défavorables cachés ou minimisés dans les publications.
  • Des pressions exercées sur les revues scientifiques pour éviter la publication de données dérangeantes.
Labo P4 Wuhan - Que nous a-t-on caché?

L’affaire du laboratoire P4 de Wuhan, par exemple, illustre comment certaines informations cruciales sur l’origine d’un virus peuvent être soigneusement filtrées ou retardées.
Les enjeux politiques et économiques passent alors avant la vérité scientifique.
Ce sujet est traité en profondeur dans l’ouvrage Labo P4 Wuhan : que nous a-t-on caché ?, indispensable pour comprendre les ramifications internationales de ces pratiques.

De la même façon, le livre Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma : leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique de Robert F. Kennedy Jr. dévoile, preuves à l’appui, comment une poignée de décideurs peut orienter la politique sanitaire mondiale en leur faveur, au détriment de la population.

Pour ceux qui veulent analyser les données factuelles derrière le débat vaccinal, Vacciné, non-vacciné : un livre essentiel pour comprendre les véritables enjeux de la vaccination propose une comparaison rigoureuse et documentée qui remet en perspective les discours officiels.

Enfin, pour approfondir ces thématiques avec une vision globale et cohérente, vous pouvez profiter de notre offre spéciale 3 livres de Robert F. Kennedy Jr + 1 offert permet d’obtenir une vue d’ensemble de ses enquêtes explosives sur la santé publique mondiale.

Livre Vacciné Non-Vacciné

Reprenons ensemble les points clés mis en lumière dans cette vidéo du Pr Perronne

  1. Absence d’études sur la transmission avant la mise sur le marché
    Lors d’une audition au Parlement européen, un cadre de Pfizer a admis que l’entreprise n’avait jamais mené d’étude pour vérifier si le vaccin réduisait la transmission.
    Malgré cela, l’argument principal des campagnes politiques et médiatiques en France était que la vaccination empêchait de transmettre le virus, justifiant ainsi les obligations imposées aux soignants, pompiers, militaires et autres professions.
  2. Manipulation et dissimulation de données
    Plusieurs études publiées dans de grands journaux médicaux (comme The Lancet ou New England Journal of Medicine) ont été rétractées après avoir été reconnues comme biaisées ou frauduleuses.
    Des chercheurs et lanceurs d’alerte ont témoigné de pratiques d’exclusion de données, de définition arbitraire des « non-vaccinés » (personnes vaccinées depuis moins de 15 jours), ou encore de la suppression des groupes placebo en cours d’étude.
  3. Conflits d’intérêts et financement des agences
    L’exemple le plus marquant est celui de la FDA (l’agence américaine du médicament) ayant reçu, selon certains témoignages, des financements massifs de Pfizer pour accélérer l’autorisation du vaccin.
    Des experts estiment que cela constitue un problème majeur d’indépendance scientifique.
  4. Répression des voix dissidentes
    Des médecins, chercheurs et professeurs ayant exprimé des doutes ou demandé un débat contradictoire ont été marginalisés, radiés ou poursuivis par les ordres professionnels.
    Les médias dominants ont largement ignoré ou ridiculisé ces critiques, souvent sans répondre sur le fond scientifique.
  5. Risque d’extension de la technologie ARN messager
    Au-delà du vaccin Covid, il est désormais question de développer et d’imposer cette technologie dans d’autres vaccins, y compris pour des maladies infantiles ou saisonnières, sans recul suffisant sur la sécurité à long terme.
Pack Kennedy Promo 3+1

Pour finir :

L’affaire mise en lumière dans cette vidéo n’est pas simplement une controverse sur un produit médical: elle interroge profondément sur la manière dont la science est produite, validée et diffusée.
Quand les agences de régulation, les gouvernements, les laboratoires pharmaceutiques et les médias fonctionnent en cercle fermé, sans contrôle indépendant réel, la confiance du public est inévitablement ébranlée.

Il ne s’agit pas ici d’être « pro » ou « anti » vaccin, mais d’exiger transparence, débats ouverts et preuves solides avant toute décision qui engage la santé de millions de personnes.


Appel à l’action citoyenne: vérifiez tout par vous-même !

Ne vous contentez pas de ce que vous entendez aux journaux télévisés ou sur les réseaux sociaux.
Cherchez les sources.
Lisez les études originales.
Comparez les points de vue, même ceux qui dérangent.
Posez des questions à vos médecins, à vos élus, à vos journalistes.
Et surtout, gardez à l’esprit que la responsabilité de s’informer ne peut pas être déléguée entièrement à d’autres.

Ce n’est qu’en cultivant un esprit critique actif que nous pourrons éviter que la science soit dévoyée au service d’intérêts particuliers — et qu’elle retrouve enfin sa mission première : servir l’humain.

Et vous, qu’en pensez-vous ?
Avez-vous remarqué, comme dans cette vidéo, des incohérences ou contradictions dans les discours officiels sur les vaccins ?
Pensez-vous que la science est aujourd’hui libre et indépendante… ou trop influencée par les intérêts financiers et politiques ?
Partagez votre avis, vos expériences ou vos sources d’information dans les commentaires : chaque témoignage compte pour nourrir un vrai débat public.

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Injections ARNm : Kennedy passe à l’action !

Comment expliquer la passivité de Robert Kennedy Jr face aux ravages d’une certaine injection génique – alors même qu’il en connaît la gravité ?
Pourquoi n’a-t-il pas immédiatement interdit ce produit dangereux et même accordé en juillet une autorisation à Moderna pour un produit ciblant les nourrissons dès 6 mois ?
Ces questions lancinantes viennent enfin de trouver des éléments de réponse, rassurants !

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« La médecine des vaccins n’est pas scientifique! »|Dr Michel de Lorgeril

Le Dr Michel de Lorgeril est un médecin français, cardiologue. Il est également chercheur au CNRS. Il est reconnu internationalement pour ses travaux sur le régime méditerranéen comme modèle alimentaire pour la prévention des maladies cardiovasculaires. Il s’est également penché sur les données scientifiques soutenant les programmes de vaccination, auxquelles il a consacré une série d’ouvrages.

https://michel.delorgeril.info
https://www.resilients.news

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Japon: 21 millions de dossiers révèlent une augmentation massive de décès dûs aux vaccins Covid

Source : Essentiel News

Un ensemble de données inédites provenant du Japon montre que les effets indésirables mortels différés sont réels.

Traduction de l’article de Nicolas Hulscher, MPH, épidémiologiste et administrateur de la Fondation McCullough, publié sur Focalpoints.com

Le groupe japonais United Citizens for Stopping mRNA Vaccines (Citoyens unis pour stopper les vaccins à ARNm) a obtenu plus de 21 millions de dossiers de vaccination officiels par le biais de demandes d’accès à l’information, ce qui constitue l’un des plus grands ensembles de données réelles de ce type.

L’analyse menée par le professeur Yasufumi Murakami (Université des sciences de Tokyo) révèle un pic massif de décès cachés survenant 90 à 120 jours après l’injection d’ARNm, un plus grand nombre de doses étant lié à des décès plus précoces.

Il y a quelques semaines, l’équipe du professeur Murakami a tenu une conférence de presse (en anglais) pour présenter ces résultats inquiétants, voir la vidéo ci-dessus (pour activer la traduction en français, cliquer pour voir la vidéo sur Youtube, puis sur la roue paramètres en bas à droite puis sur sous-titres, japonais, traduction automatique, français).

Masako Ganaha, chercheuse indépendante et journaliste japonaise, membre de United Citizens for Stopping mRNA Vaccines, ainsi que les autres intervenants, échangent sur ces données révolutionnaires, à propos du rejet par le public des vaccins ARNm auto-amplifiants et de la lutte en cours pour dénoncer les effets néfastes de ces injections au Japon.


Comment les données ont-elles été recueillies?

Le gouvernement japonais ne fournit pas ouvertement de données détaillées sur les vaccinations et les décès au niveau individuel. Pour percer le secret, 350 volontaires à travers le Japon ont déposé des demandes locales de type « FOIA » auprès des bureaux municipaux, afin d’obtenir les dossiers officiels qui relient les numéros de lots, les dates de vaccination et les dossiers de décès (mortalité toutes causes confondues).

  • Le nombre total de documents obtenus à ce jour est de 25 millions
  • Les champs comprennent: la date de vaccination, la marque du vaccin, le numéro de lot, le groupe d’âge et le fait que la personne soit décédée ou non (toutes causes confondues).
  • La collecte des données se poursuit, certaines municipalités continuant à communiquer les dossiers tandis que d’autres s’y opposent.

Vous pouvez consulter la base de données à l’adresse suivante : https://stop-mrna.sakura.ne.jp/db/lot_totalization.php


Principales conclusions

1. Pic de décès retardé: 3-4 mois après la vaccination

Au lieu de regrouper les décès immédiatement après l’injection, le taux de mortalité le plus élevé a été enregistré 90 à 120 jours après l’injection. Dans les groupes de non vaccinés, ce pic n’a pas été observé.

2. Plus de doses = pic de mortalité plus précoce

Dans les données de la ville de Sagamihara, plus le nombre d’injections reçues était élevé, plus le pic de mortalité apparaissait tôt. Chez les personnes ayant reçu 4 à 5 doses, les pics de mortalité sont apparus bien avant les 90 jours.

3. Variabilité des lots

Les données confirment des différences massives entre les lots en ce qui concerne les effets indésirables, ce qui corrobore la littérature évaluée par les pairs.


L’injection d’ARNm Replicon rejetée par le public

Bien que le ministère japonais de la santé ait approuvé l’injection d’ARNm auto-amplifié de Meiji Seika Pharma (développée en partenariat avec CSL Seqirus et Arcturus Therapeutics), l’utilisation a été microscopique – seulement 15 000 doses administrées en avril 2025. La sensibilisation du public à leurs dangers, sous l’impulsion du groupe United Citizens, a probablement empêché une utilisation massive.

L’attaque des Réplicons par Nicolas Hulscher, MPH – 7 novembre 2024

Le fabricant poursuit maintenant le député Kazuhiro Haraguchi, qui a développé un lymphome après trois injections d’ARNm et qui a trouvé la protéine spike dans ses cellules lymphatiques longtemps après sa guérison. Il a été l’un des rares législateurs à demander l’arrêt de la vaccination à l’ARNm.


Le gouvernement japonais admet les décès

Depuis le 2 juin 2025, le gouvernement japonais a admis que plus de 1 000 décès avaient été causés par la vaccination Covid-19, mais les produits à base d’ARNm restent sur le marché.


Les données japonaises prouvent que la mortalité post-vaccinale retardée est réelle – et largement invisible pour les systèmes actuels de surveillance de la sécurité. Étant donné que de nombreux décès surviennent des mois après l’injection, ils sont rarement liés au vaccin, ce qui masque l’ampleur réelle des dommages. Ce point aveugle a de profondes implications pour les programmes d’injection massive d’ARNm.

Le retrait immédiat de ces injections mortelles est absolument impératif.


Nicolas Hulscher, MPH

Épidémiologiste et administrateur de la Fondation McCullough

www.mcculloughfnd.org

Suivre la Fondation McCullough et son compte personnel sur X (anciennement Twitter) pour plus d’informations.

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Association entre le statut vaccinal contre le SRAS-CoV-2 et le risque de syndrome grippal et de perte de journées de travail chez les professionnels de santé

Source : Nature

Abstrait

Arrière-plan

Dans la phase post-pandémique, l’intérêt d’une vaccination de rappel annuelle contre le SRAS-CoV-2 chez les professionnels de santé reste incertain. Dans cette étude de cohorte multicentrique, nous avons cherché à déterminer l’association entre le statut vaccinal contre le SRAS-CoV-2 et d’autres facteurs de risque, d’une part, et la survenue d’un syndrome respiratoire grippal et d’autre part, les journées de travail perdues en raison de ce syndrome.

Méthodes

Durant une période de forte transmission communautaire du SRAS-CoV-2 (de novembre 2023 à mai 2024), nous avons recueilli des données hebdomadaires sur les symptômes et les congés maladie, et utilisé une régression binomiale négative pour identifier les facteurs de risque de ces résultats chez 1 745 professionnels de santé. Afin de mettre en évidence l’effet du vaccin et de tenir compte des facteurs de confusion potentiels, une analyse de probabilité inverse pondérée a été réalisée.

Résultats

Dans les deux analyses, nous montrons qu’un plus grand nombre de vaccinations contre le SRAS-CoV-2 est associé à un risque accru de maladie respiratoire pseudo-grippale et d’absentéisme. Pour ce qui est de la maladie respiratoire pseudo-grippale, l’association est plus forte avec une vaccination plus récente qu’avec le nombre de vaccinations, ce qui suggère que l’effet s’atténue avec le temps. En revanche, la vaccination contre la grippe saisonnière est associée à une diminution du risque pour ces deux événements.

Conclusions

Sur la base de nos données, nous concluons que la vaccination de rappel contre le SRAS-CoV-2 ne contribue pas à la protection du personnel soignant dans un contexte post-pandémique. La vaccination contre le SRAS-CoV-2 pourrait même augmenter temporairement le risque d’infection symptomatique et d’absentéisme.

Résumé en langage clair

Dans les années qui ont suivi la pandémie de COVID-19, la nécessité d’un rappel annuel de la vaccination contre la COVID-19 pour les populations à faible risque, comme le personnel soignant, reste incertaine. Dans cette étude, 1 745 professionnels de santé en Suisse ont été suivis pendant plusieurs mois afin d’évaluer l’impact de leur statut vaccinal sur leur risque de développer un syndrome grippal et d’être absents du travail. L’étude a révélé que les personnes ayant récemment reçu un rappel de la COVID-19 étaient plus susceptibles de signaler des symptômes et de prendre un arrêt maladie. En revanche, les personnes vaccinées contre la grippe saisonnière étaient moins susceptibles de signaler des symptômes ou de s’absenter du travail. Ces résultats suggèrent que les rappels de la COVID-19 pourraient ne pas offrir de bénéfices clairs à court terme dans un contexte post-pandémique, et pourraient même augmenter le risque de maladie à court terme. Cela soulève des questions quant à la meilleure utilisation des rappels à l’avenir.

Introduction

Le vaccin contre le SRAS-CoV-2 a largement contribué à mettre fin à la pandémie dans le monde et des doses de rappel ont été recommandées pour les populations à risque. 1 , 2 Les professionnels de santé, en première ligne face à la pandémie, étaient initialement considérés comme une population à risque en raison de leur forte exposition aux patients infectieux. Dans le contexte actuel de transition vers l’endémicité du SRAS-CoV-2, l’intérêt d’une nouvelle vaccination pour cette population est sujet à débat, car la protection contre les souches virales du SRAS-CoV-2 actuellement en circulation est incertaine et la COVID-19 est généralement une maladie bénigne touchant les personnes jeunes ou d’âge moyen en bonne santé. De plus, les effets indésirables potentiels de la vaccination doivent être pris en compte. Les réactions immédiates après la vaccination, telles que douleur au point d’injection, maux de tête ou fièvre, sont fréquentes et, bien que généralement bénignes, peuvent être d’une gravité invalidante. 3 . Des études observationnelles récentes ont également suggéré un risque plus élevé de réinfection après une vaccination de rappel 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9 et bien que cela puisse être attribué à un biais de sélection 7 , 10 , une évaluation attentive des risques et des bénéfices est justifiée. D’autre part, une prévention efficace des infections pourrait préserver le personnel soignant en tant que ressource sociétale précieuse et, grâce à la prévention de la transmission, protéger également les patients.

Dans une cohorte de professionnels de santé, nous avons cherché à identifier les facteurs associés à la survenue d’épisodes de syndrome respiratoire grippal (SRG) et aux journées de travail perdues pour cause de SRG pendant une période de forte transmission communautaire du SRAS-CoV-2. Nous avons notamment cherché à identifier l’impact du statut vaccinal contre le SRAS-CoV-2 sur ces résultats. Les résultats suggèrent que, dans une population de professionnels de santé, la vaccination de rappel contre le SRAS-CoV-2 est associée à un risque temporairement accru de SRG et de journées de travail perdues, tandis que la vaccination contre la grippe est associée à un risque réduit.

Méthodes

Cadre et participants

Dans notre cohorte prospective multicentrique de professionnels de santé, les participants ont été recrutés dans neuf réseaux de soins de santé du nord et de l’est de la Suisse et suivis depuis août 2020. Tous les employés hospitaliers, en contact ou non avec les patients, âgés de 16 ans ou plus, étaient éligibles à l’inclusion et recrutés après avoir donné leur consentement éclairé. L’étude et le protocole ont été approuvés par le Comité d’éthique de la Suisse orientale (n° 2020–00502).

Collecte de données

En octobre 2023, tous les participants, nouveaux ou en cours d’inscription, ont fourni ou mis à jour leurs données de base (âge, sexe, déterminants de santé, facteurs liés à la vie professionnelle et sociale), ainsi que des informations sur leurs antécédents d’infection par le SARS-CoV-2 (nombre et date des résultats positifs) et leurs vaccinations contre le SARS-CoV-2 (nombre, date et type). Il leur a également été demandé de fournir un échantillon de sérum testé pour la recherche d’anticorps anti-spike (anti-S) et anti-nucléosides (anti-N) anti-SARS-CoV-2. Les anticorps anti-S et anti-N ont été détectés grâce au test immuno-électrochimiluminescence Roche Elecsys (Roche Diagnostics, Rotkreuz, Suisse). 11 . Dans les questionnaires de suivi hebdomadaires entre le 1er novembre St 2023 et 30 avril ème En 2024, les participants ont indiqué la présence de l’un des 22 symptômes respiratoires, gastro-intestinaux et généraux (tableau supplémentaire 1 ) avec une apparition aiguë (nouvelle apparition au cours des 7 jours précédents) au cours des 7 derniers jours, des jours d’absence du travail attribuables aux symptômes et ont documenté toute vaccination contre le SRAS-CoV-2 ou la grippe saisonnière, y compris des détails sur le type de vaccin.

Pour cette analyse, nous avons inclus uniquement les 1 745 participants (87,6 %) ayant fourni au moins 50 % des questionnaires de suivi (soit 13 ou plus). De plus, nous avons exclu les personnes ayant déclaré avoir reçu plus de quatre doses de vaccin, car ≥ 5 doses n’étaient recommandées que pour des populations hautement sélectionnées par le gouvernement suisse, ainsi que les personnes ayant reçu une vaccination contre le SRAS-CoV-2 pendant la période de suivi.

Prédicteurs et résultats

Le statut vaccinal a été utilisé comme principal prédicteur et traité comme une variable catégorielle, car nous avons supposé un effet non linéaire du nombre de vaccinations sur le résultat. Les participants ont été répartis selon qu’ils étaient non vaccinés ; qu’ils avaient reçu une ou deux doses de vaccin contre le SRAS-CoV-2 (car après la première vague de COVID-19, les personnes ayant reçu une dose de vaccin et une infection documentée étaient considérées comme complètement vaccinées), trois vaccinations (la majorité avec un premier rappel) ; ou quatre vaccinations (la majorité avec un deuxième rappel). Parmi les personnes ayant reçu quatre vaccinations, 85,2 % ont reçu le vaccin bivalent. Les définitions exactes des autres prédicteurs sont présentées dans le tableau supplémentaire 2 .

Le syndrome grippal a été choisi comme critère d’évaluation principal car il peut indiquer l’activité du SRAS-CoV-2 pendant les périodes de niveaux élevés de transmission communautaire. 12 , 13 Les tests de dépistage du SARS-CoV-2 ont été largement supprimés depuis la pandémie. Durant la période d’étude, 21,1 % des personnes testées en Suisse atteintes d’un syndrome grippal étaient positives au SARS-CoV-2 et 20,0 % à la grippe. 14 . Conformément aux Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) 15 et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) 16 Le syndrome grippal a été défini comme l’apparition de fièvre (≥ 38,0 °C) ou une sensation de fièvre ET un symptôme respiratoire (toux, mal de gorge, rhinite ou perte d’odorat) ET un début aigu ≤ 7 jours avant la date de déclaration respective. Des analyses de sensibilité ont été réalisées en utilisant deux définitions de cas différentes, l’une étant plus clémente (début aigu de fièvre ≥ 38,0 °C ou sensation de fièvre ET tout autre symptôme demandé), l’autre étant plus restrictive (fièvre ≥ 38,0 °C ou sensation de fièvre ET ≥ 1 symptôme général parmi fatigue, maux de tête et malaise ET ≥ 2 autres symptômes). Comme critère secondaire, le nombre de journées de travail perdues en raison de ces symptômes a été examiné.

Analyses statistiques

Les caractéristiques de base et les résultats selon le statut vaccinal ont été comparés à l’aide de tests du Chi carré bilatéraux pour les variables catégorielles et d’un test de Kruskal-Wallis bilatéral pour les variables continues (en supposant une distribution non normale).

Français Pour identifier les facteurs associés au nombre de syndromes grippaux et aux journées de travail perdues, une analyse de régression uni- et multivariée a été réalisée à l’aide de modèles binomiaux négatifs avec le nombre de questionnaires de suivi répondus comme terme de décalage (analyse de cas complète). Les ratios de taux d’incidence (IRR) avec les intervalles de confiance (IC) à 95 % correspondants ont été calculés avec ajustement pour les facteurs de confusion définis a priori sélectionnés en fonction des connaissances scientifiques des facteurs de risque et des associations trouvées précédemment dans notre cohorte. Il s’agissait de l’âge, du sexe, de l’indice de masse corporelle (IMC), du statut tabagique, de la présence de toute comorbidité pertinente (c.-à-d. cancer, troubles immunosuppresseurs, maladie cardiovasculaire, maladie pulmonaire), du fait de vivre avec des enfants de moins de 12 ans, du nombre total de prélèvements positifs au SRAS-CoV-2 signalés depuis le début de la pandémie et jusqu’en octobre 2023, du contact avec les patients et de la réception du vaccin contre la grippe saisonnière pour 2023/2024 (tableau supplémentaire 2 ). En raison d’une suspicion de multicolinéarité entre le statut vaccinal et la date de la dernière vaccination, deux modèles différents (modèle 1 : sans date de la dernière vaccination ; modèle 2 : avec date de la dernière vaccination) ont été ajustés. Afin de tenir compte du statut vaccinal contre la grippe comme facteur de confusion potentiellement le plus important, une analyse de sous-groupe pour le résultat SG a été réalisée, incluant uniquement les professionnels de santé non vaccinés contre la grippe saisonnière. Pour étudier l’effet des formulations de vaccins bivalents, une analyse de sensibilité supplémentaire a été réalisée, où les participants ayant reçu 3 ou 4 vaccins ont été regroupés afin d’éviter la multicolinéarité (les personnes ayant reçu des vaccins bivalents étant principalement celles ayant reçu 4 vaccins).

Afin de tester la robustesse de nos résultats et de réduire les facteurs de confusion potentiels lors de l’étude de l’effet du vaccin contre le SRAS-CoV-2, nous avons procédé à une pondération de la probabilité inverse du traitement (IPTW). Dans un premier temps, les scores de propension ont été calculés à l’aide d’une régression généralisée (fonction mnps du package R « twang ») avec comme critère d’évaluation le nombre de vaccins administrés et comme variables indépendantes connues pour influencer le risque d’infection par le SRAS-CoV-2 : l’âge, le sexe, l’IMC, les comorbidités, les contacts avec le patient, la présence d’enfants à domicile, les prélèvements positifs antérieurs et le statut tabagique. Pour tenir compte des scores de propension extrêmes et améliorer la robustesse, nous avons utilisé la méthode de pondération par chevauchement. 17 a été utilisé pour calculer les pondérations. L’équilibre des covariables après pondération a été évalué à l’aide des différences moyennes standardisées (DMS), les DMS inférieures à 0,1 indiquant un équilibre suffisant. Dans l’analyse IPTW, les deux modèles binomiaux négatifs ont été réalisés, ce qui a permis une estimation plus précise de l’effet moyen du traitement de la réception d’un certain nombre de vaccins sur le nombre de syndromes grippaux. Nous avons utilisé le logiciel statistique R (version 4.4.0) avec les packages « tableone », « nlme », « MASS » et « twang » pour les analyses. Le niveau de signification statistique a été défini à α = 0,05.

Résumé du rapport

De plus amples informations sur la conception de la recherche sont disponibles dans le résumé du rapport Nature Portfolio lié à cet article.

Résultats

Population

Français Sur les 2113 professionnels de santé ayant rempli le questionnaire de référence en septembre 2023, 1745 (82,6 %) ont été inclus, avec un âge médian de 46 ans (entre 17 et 70 ans) et 81,6 % étaient des femmes (Fig. 1 ). Parmi eux, 175 (10,0 %) n’étaient pas vaccinés, 364 (20,9 %) avaient reçu 1 ou 2 doses de vaccin, 895 (51,3 %) en avaient déclaré 3 et 311 (17,8 %) avaient déclaré 4 doses de vaccin. Les personnes ayant reçu 3 ou 4 doses de vaccin contre le SRAS-CoV-2 avaient tendance à être plus âgées, plus susceptibles de déclarer des comorbidités et d’avoir été vaccinées contre la grippe saisonnière. Elles ont également déclaré moins d’infections antérieures par le SRAS-CoV-2 et étaient moins susceptibles de présenter des anticorps antinucléosidiques (anti-N) détectables (Tableau 1 ). Français Parmi les personnes vaccinées contre le SRAS-CoV-2, 1’534 (97,7 %) avaient reçu ≥1 vaccin basé sur la technologie de l’ARN messager (ARNm) et 319 (18,3 %) avaient reçu ≥1 rappel avec un vaccin bivalent (Fig. 1 supplémentaire ). Parmi celles ayant reçu 4 doses de vaccin, 265 (85,2 %) avaient reçu le vaccin bivalent contre 54 (4,3 %) de celles ayant reçu moins de 4 doses.

figure 1
Fig. 1

Tableau 1 Caractéristiques de base des professionnels de santé en octobre 2023 ( n et %, sauf mention contraire)

Table pleine grandeur

Contexte épidémiologique et analyse univariée des résultats

Français La distribution de fréquence des syndromes grippaux (SG) – définis selon les CDC et l’ECDC – a suivi l’épidémiologie locale du SRAS-CoV-2 et de la grippe dans la population générale (Fig. 2 supplémentaire ), avec 748 (42,9 %) professionnels de santé déclarant au moins un SG pendant le suivi et 35,7 % (267/748) ayant connu plus d’un épisode. Au total, 853 (48,9 %) ont déclaré au moins un jour d’absence en raison de symptômes de SG, la majorité (76,6 %) étant en arrêt maladie pendant plusieurs jours. Dans l’analyse univariée, le statut vaccinal avec 3 et 4 doses était significativement associé au nombre de syndromes grippaux (IRR 1,34, IC à 95 % 1,05–1,74 et 1,41, IC à 95 % 1,06–1,87 respectivement), et, pour 3 doses également aux journées de travail perdues (IRR 1,38, IC à 95 % 1,01–1,85), (Fig. 2 ; pour les chiffres bruts, voir le tableau supplémentaire 3 ).

figure 2
Fig. 2 : Participants ayant connu des épisodes de syndrome grippal et journées de travail perdues pendant le suivi par groupe de vaccination.

Analyse multivariée des facteurs de risque associés au syndrome grippal

Français Dans le modèle de régression multivariable (binomiale négative) 1 (sans la variable heure de la dernière vaccination contre le SRAS-CoV-2), le risque de syndrome grippal était significativement associé au statut vaccinal pour les personnes ayant reçu 3 ou 4 vaccinations (aIRR 1,56, IC à 95 % 1,22-2,03 et 1,70, IC à 95 % 1,27-2,28, respectivement). De plus, le nombre de tests positifs au SRAS-CoV-2 et la présence de comorbidités étaient positivement associés au nombre d’épisodes de syndrome grippal, tandis que la vaccination contre la grippe saisonnière et l’âge étaient associés à une diminution du risque. Après l’inclusion du moment de la dernière vaccination (variable catégorielle basée sur les recommandations du gouvernement suisse dans le modèle 2), le risque de syndrome grippal n’était plus associé au nombre de vaccinations, mais une vaccination plus récente était significativement associée au nombre de syndromes grippaux (aIRR 1,32, IC à 95 % 1,07-1,62). Pour les autres variables, des résultats similaires à ceux du modèle 1 ont été observés (tableau 2 ). Les analyses de sensibilité, avec des définitions plus ou moins restrictives du syndrome grippal, ont montré les mêmes tendances (tableaux supplémentaires). 4 , 5 ) comme l’a fait une analyse de sensibilité évaluant l’effet des formulations de vaccins bivalents (tableau supplémentaire 6 ). La restriction de l’analyse aux personnes non vaccinées contre la grippe n’a pas non plus montré de différences (tableau supplémentaire 7 ). Tableau 2 Analyse de régression multivariée pour les facteurs associés au nombre d’épisodes de syndrome grippal comme résultat

Table pleine grandeur

Pondération de la probabilité inverse du traitement (IPTW)

Français Pour tester la robustesse de nos résultats, nous avons effectué une analyse de sensibilité en utilisant l’IPTW qui tient compte davantage des facteurs de confusion potentiels en équilibrant les caractéristiques des participants entre les catégories de statut vaccinal. Après application de la pondération de chevauchement, toutes les covariables incluses dans les modèles ci-dessus, à l’exception du nombre d’écouvillons positifs, ont été équilibrées avec succès (Fig. 3 supplémentaire ). Les résultats des modèles binomiaux négatifs dans la population IPTW avec un syndrome grippal comme résultat étaient similaires à ceux du modèle 2, l’heure de la dernière vaccination (aIRR 1,26, IC à 95 % 1,12-1,43) et la vaccination contre la grippe saisonnière (aIRR 0,87, IC à 95 % 0,79-0,96) étant significativement associées au résultat, contrairement au statut vaccinal (Tableau 3 ). Tableau 3 Modèle binomial négatif pour l’association de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 avec le nombre d’épisodes de syndrome grippal après application d’une pondération de probabilité inverse

Table pleine grandeur

Résultat secondaire : perte de journées de travail

Français Dans l’analyse multivariée, le statut vaccinal contre le SRAS-CoV-2 a également montré une association avec le nombre cumulé de jours de travail perdus en raison d’un syndrome grippal (aIRR pour 1 ou 2 vaccinations 1,13, IC à 95 % 0,80–1,58 ; pour 3 vaccinations 1,49, IC à 95 % 1,08–2,01 ; pour 4 vaccinations 1,50, IC à 95 % 1,04–2,13), tout comme la présence de comorbidités, le nombre d’écouvillons positifs au SRAS-CoV-2 et l’IMC. La vaccination contre la grippe et le contact direct avec les patients étaient associés à un nombre réduit de jours perdus (tableau 4 ). Tableau 4 Analyse de régression multivariée des facteurs associés aux journées de travail perdues

Table pleine grandeur

Discussion

Dans cette étude des facteurs associés aux épisodes de syndrome grippal post-pandémique et à l’absentéisme au travail, nous avons constaté que le nombre de vaccinations contre le SRAS-CoV-2 et les infections antérieures par le SRAS-CoV-2 étaient positivement associés à ces deux résultats. En revanche, la vaccination contre la grippe saisonnière était corrélée à une diminution du risque. Concernant la vaccination contre le SRAS-CoV-2, la forte association avec une vaccination plus récente par rapport au nombre absolu de doses de vaccin suggère un effet temporel. Ce signal était cohérent dans l’analyse IPTW et les analyses de sensibilité.

Avec plus d’un tiers des professionnels de santé souffrant de syndrome grippal pendant l’hiver et une perte moyenne de deux jours de travail par employé, les infections respiratoires constituent un fardeau important dans notre cohorte. La vaccination contre le SARS-CoV-2 n’a pas été associée à un effet protecteur contre le syndrome grippal. Au contraire, nous avons observé un risque cliniquement significatif de syndrome grippal, avec une augmentation pouvant atteindre 70 %. Ces résultats concordent avec plusieurs études récemment publiées qui se sont concentrées sur le risque de réinfection par le SARS-CoV-2. 7 , 8 , 9 , 18 Ils ont rapporté des rapports de risque compris entre 1,4 et 3,6 pour les personnes vaccinées contre le SRAS-CoV-2 par rapport à celles qui n’en avaient pas reçu (ou moins de doses). 4 , 7 , 8 , 9 . Dans nos données, cette association de risque était plus forte avec une vaccination plus récente qu’avec le nombre de doses reçues, ce qui suggère que l’association est temporaire et s’atténue avec le temps.

L’association entre la vaccination de rappel contre le SRAS-CoV-2 et un risque accru de réinfection par le SRAS-CoV-2 a été émise comme hypothèse, en raison d’un biais de sélection survenant lors de l’analyse des individus ayant déjà été infectés et qui pourraient être plus sensibles en moyenne. 10 Afin de tenir compte de ces facteurs liés aux données observationnelles, l’IPTW a été réalisée, et les résultats suggèrent une relation de cause à effet entre la vaccination contre le SRAS-CoV-2 et les résultats. De plus, l’association est restée significative même après ajustement en fonction du nombre d’infections antérieures par le SRAS-CoV-2, ce qui pourrait servir de substitut à la sensibilité individuelle. De plus, l’association entre la vaccination contre la grippe saisonnière et la diminution du risque de résultats est conforme aux données largement acceptées. 19 , 20 , 21 . De plus, la taille de l’effet correspond aux preuves rassemblées 19 , 20 , 21 Ce qui confirme la validité de nos résultats. Plusieurs études en laboratoire suggèrent une empreinte immunitaire lors d’une vaccination de rappel contre le SRAS-CoV-2 ; cependant, les données sur les mécanismes biologiques explicatifs sont rares. Certaines études suggèrent que les vaccins contre le SRAS-CoV-2 pourraient avoir des effets immunologiques hétérologues et altérer la réponse immunitaire innée. 22 , 23 , 24 Il est intéressant de noter que la variabilité et l’étendue des changements métaboliques et transcriptomiques des cellules immunitaires innées face à divers stimuli se sont avérées accrues après la vaccination contre le SRAS-CoV-2 à transmission vectorielle. 22 , mais atténué après la vaccination à ARNm contre le SRAS-CoV-2 25 , qui a été reçu par la majorité de notre cohorte. De plus, des altérations du système immunitaire adaptatif ont été mises en évidence dans des modèles animaux avec des nanoparticules lipidiques hautement immunogènes issues de vaccins à ARNm contre le SARS-CoV-2. 26 , 27 , induisant l’épuisement des lymphocytes T 27 Comme pour nos résultats, une diminution de cet effet au fil du temps a été observée. De plus, la protection contre la réinfection est différemment influencée par l’immunité acquise grâce à l’infection, à la vaccination ou à une combinaison des deux. 6 , 28 L’infection naturelle, également reflétée par un taux d’anti-N plus élevé, semble être corrélée à la protection 29 , et la proportion de personnes anti-N-positives observée dans les groupes les moins vaccinés de notre cohorte pourrait ainsi contribuer à l’association observée. De plus, il a été démontré que l’application de calendriers vaccinaux hétérologues (c.-à-d. formulations vaccinales à ARNm et à vecteur) est associée à une diminution du risque de COVID-19. 30 . Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour élucider la présence et la nature des mécanismes sous-jacents à l’association observable.

Il est intéressant de noter que les professionnels de santé impliqués dans les soins directs aux patients ont déclaré moins de jours d’arrêt maladie, malgré l’absence de différence dans le nombre de syndromes grippaux. Des études antérieures ont montré qu’une grande proportion de professionnels de santé atteints de syndromes grippaux travaillent malgré des symptômes. 31 , 32 . Pendant la pandémie, aucune différence n’a été observée entre les personnes en contact avec les patients et celles qui n’y étaient pas en contact. 33 , le comportement post-pandémique pourrait être plus comparable aux habitudes pré-pandémiques 34 lorsque le sens du devoir envers les patients a conduit de nombreux professionnels de santé à travailler malgré les symptômes 35 , 36 Cela expose non seulement les patients, mais aussi les autres professionnels de santé à un risque d’infection. 37 , 38 , 39 et pourrait contribuer à la perte moyenne de deux jours de travail par travailleur de la santé au cours d’une seule saison hivernale. Conformément aux rapports précédents 31 , 34 Ces chiffres représentent un fardeau important pour les systèmes de santé. Cela souligne la nécessité d’identifier des stratégies pour protéger les professionnels de santé contre les syndromes grippaux.

Un point fort important de notre étude réside dans la disponibilité d’informations détaillées sur les symptômes hebdomadaires, issues d’une cohorte présentant une réponse élevée et un faible taux d’attrition. De plus, le groupe relativement important de personnes non vaccinées offre des opportunités uniques et constitue un atout majeur. Le statut vaccinal est par ailleurs clairement défini pour chaque individu et, bien qu’autodéclaré, sa fiabilité a été démontrée par des validations antérieures. 11 , 40 Cependant, notre étude présente des limites. Premièrement, nous n’avons pas testé les agents pathogènes ; les étiologies virales ne peuvent donc être extrapolées qu’à partir d’une corrélation avec les données épidémiologiques locales. Bien que les professionnels de santé puissent avoir une exposition accrue aux agents pathogènes respiratoires en raison de leur profession, nous n’avons pas constaté de lien entre le contact avec les patients et le nombre de syndromes grippaux. Deuxièmement, la dernière vaccination contre le SRAS-CoV-2 remontait à plus d’un an pour la grande majorité de notre cohorte, tandis que la vaccination contre la grippe saisonnière pouvait également être administrée pendant la période de suivi. Cela pourrait fausser les résultats ; cependant, une analyse de sensibilité incluant uniquement les personnes non vaccinées contre la grippe n’a montré aucune divergence. Troisièmement, l’effet des vaccins bivalents n’a pas pu être inclus dans notre modèle principal en raison de la multicolinéarité. Cependant, selon les résultats de notre analyse de sensibilité, nous n’avons observé aucun effet supplémentaire du vaccin bivalent. Quatrièmement, nous n’avons inclus que des professionnels de santé majoritairement en bonne santé et de sexe féminin, ce qui limite la généralisabilité à d’autres populations, et la population étudiée est relativement petite. Cinquièmement, bien que l’IPTW soit une méthode reconnue et doublement robuste pour la pseudo-randomisation des études observationnelles, seuls les facteurs de confusion connus peuvent être pris en compte, laissant la possibilité d’un facteur de confusion non mesuré. Enfin, nous ne pouvons que spéculer sur les mécanismes immunologiques susceptibles d’être à l’origine de ces résultats. N’ayant obtenu aucun échantillon cellulaire des participants, nous n’avons pas pu approfondir les mécanismes qui impliquent très probablement les voies de l’immunité cellulaire. De plus, les facteurs de confusion résiduels et les limites posées par la conception de l’étude pourraient contribuer aux effets observés.

Sur la base de nos données, nous concluons que la vaccination de rappel contre le SRAS-CoV-2 n’a pas contribué à une protection mesurable des personnels de santé étudiés et pourrait même augmenter temporairement le risque d’infection symptomatique et d’absentéisme. Cependant, des recherches complémentaires confirmant nos résultats et examinant les mécanismes immunologiques supposés à l’origine de ce phénomène sont nécessaires.

Disponibilité des données

Les données de la figure 2 sont présentées dans le tableau supplémentaire 3. Les données brutes de l’étude ne sont pas encore accessibles au public, car des analyses complémentaires sont en cours. Cependant, elles sont disponibles auprès de l’auteur correspondant sur demande raisonnable.

Disponibilité des codes

Les codes statistiques sont disponibles sur le référentiel de données dryad ( https://doi.org/10.5061/dryad.v41ns1s88 ) 41 .

Références

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Remerciements

Ce travail a été soutenu par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (numéro de subvention 31CA30_196544 ; numéro de subvention PZ00P3_179919 à Philipp Kohler) et l’Académie suisse des sciences médicales (numéro de subvention YTCR 12/22 à Tamara Dörr).

Informations sur l’auteur

Notes de l’auteur

  1. Ces auteurs ont contribué de manière égale : Tamara Dörr, Joanne Lacy.

Auteurs et affiliations

  1. HOCH, Hôpital cantonal de Saint-Gall, Service des maladies infectieuses, de la prévention des infections et de la médecine des voyages, Saint-Gall, Suisse Tamara Dörr, Fabian Grässli, Matthias Schlegel, Christian R. Kahlert, Stefan P. Kuster, Philipp Kohler & Simone Kessler
  2. Institut d’épidémiologie, de biostatistique et de prévention (EBPI), Université de Zurich, Zurich, Suisse Joanne Lacy, Tala Ballouz, Sarah Haile, Milo A. Puhan et Philipp Kohler
  3. Hôpital cantonal des Grisons, Coire, Suisse Alexia Cousins
  4. Clinique gériatrique de Saint-Gall, Saint-Gall, Suisse Emina Kocan
  5. Centre de réadaptation neurologique de Zihlschlacht, Zihlschlacht, Suisse J. Carsten Möller
  6. Clinique Hirslanden Stephanshorn, Saint-Gall, Suisse Matthias von Kietzell
  7. Groupe hospitalier Fuerstenland Toggenburg, Wil, Suisse Markus Rütti
  8. Clinique Hirslanden de Zurich, Zurich, Suisse Reto Stocker, Joelle Keller, Maja F. Müller & Philip Rieder
  9. Groupe hospitalier de Thurgovie, Service des maladies infectieuses et d’épidémiologie hospitalière, Münsterlingen, Suisse Danielle Vuichard Gysin
  10. Département de recherche et développement, Centre national suisse de prévention des infections (Swissnoso), Berne, Suisse Danielle Vuichard Gysin
  11. Département des maladies infectieuses et d’épidémiologie hospitalière, Hôpital pédiatrique de Suisse orientale, Saint-Gall, Suisse Christian R. Kahlert
  12. Services de psychiatrie du canton de Saint-Gall, Saint-Gall, Suisse Stephan Goppel
  13. Centre de médecine de laboratoire Dr Risch Suisse orientale SA, Buchs, Suisse Lorenz Risch
  14. Université privée de la Principauté du Liechtenstein, Triesen, Liechtenstein Lorenz Risch
  15. Centre de médecine de laboratoire, Institut de chimie clinique, Université de Berne, Hôpital de l’Île, Berne, Suisse Lorenz Risch

Consortiums

pour le groupe d’étude SURPRISE+

  • Alexia Cousins
  • , Tamara Door
  • , Stephan Goppel
  • , Fabian Grässli
  • , Christian R. Kahlert
  • , Joëlle Keller
  • , Simone Kessler
  • , Philipp Kohler
  • , Stefan P. Kuster
  • , J. Carsten Möller
  • , Maja F. Müller
  • , Philippe Rieder
  • , Lorenz Risch
  • , Markus Rütti
  • , Matthias Schlegel
  • , Reto Stocker
  • , Matthias von Kietzell
  • & Danielle Vuichard Gysin

Contributions

Français PK, CRK, MS et SPK ont été impliqués dans l’acquisition du financement et la gestion de la cohorte ; PK, CRK, SPK et TD ont développé le concept de l’étude ; FG était responsable de la gestion des données ; PK, MAP, JL, SH, TB et TD ont été impliqués dans la planification de l’analyse statistique qui a été menée par JL et TD ; AC, EK, JCM, MvK, MR, RS, DV-G., CRK et PK étaient responsables de la collecte des données et des demandes de renseignements des participants dans leurs institutions respectives ; TD, JL et PK ont rédigé le manuscrit principal. TD, JL, TB, AC, FG, SH, EK, JCM, MAP, MS, MvK, MR, RS, DV-G., CRK, SPK et PK ont donné un examen critique et édité le manuscrit.

Auteur correspondant

Correspondance à Philippe Kohler .

Déclarations éthiques

Intérêts concurrents

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêts.

Éthique

L’étude a été approuvée par le Comité d’éthique de la Suisse orientale (#2020–00502).

Évaluation par les pairs

Informations sur l’évaluation par les pairs

: Communications Medicine remercie Ya-Jankey Jagne et Eero Poukka pour leur contribution à l’évaluation par les pairs de ce travail. [Un fichier d’évaluation par les pairs est disponible].

Association entre le statut vaccinal contre le SRAS-CoV-2 et le risque de syndrome grippal et de perte de journées de travail chez les professionnels de santé Lire la suite »

Censuré par les pouvoirs et la presse, validé par la justice : le film qui fait éclater la Vérité !

Censuré mais victorieux. Ce film choc, devenu pièce à conviction pour la justice belge, révèle ce que les pouvoirs politiques, médiatiques et l’Ordre des médecins ont tenté de cacher. Regardez l’enquête qui brise l’omerta et rejoignez le combat pour la vérité. Ce documentaire plonge au cœur d’un drame humain et d’une faillite institutionnelle en Belgique. Alors que certains gardent le silence, la justice a ouvert une instruction sur la base des preuves présentées dans ce film. À travers des témoignages poignants, « Serment d’Hippocrate et Dignité » expose la maltraitance systémique des personnes âgées et le combat victorieux de leurs familles pour être entendues par les tribunaux.

Censuré par les pouvoirs et la presse, validé par la justice : le film qui fait éclater la Vérité ! Lire la suite »

Les États-Unis mettent fin à 500 millions de dollars de projets sur les vaccins à ARN messager

Source : France Soir

Dans une décision qui suscite autant d’espoir que de controverses, le Secrétaire américain à la Santé et aux Services humains, Robert F. Kennedy Jr., a annoncé mardi la terminaison de 22 contrats de développement de vaccins à ARN messager (ARNm), représentant près de 500 millions de dollars de fonds publics. Cette mesure, dévoilée via un communiqué officiel et relayée sur les réseaux sociaux par de nombreux comptes comme @VigilantFox, marque un tournant majeur dans la politique vaccinale américaine et reflète les positions critiques de longue date de Kennedy à l’égard de cette technologie.

HHS
Une décision radicale basée sur des critiques scientifiques

With the conclusion that mRNA shots are ineffective against respiratory viruses, prolonged pandemics, and encourage mutations, Kennedy declared:

“mRNA technology poses MORE risk than benefits for these respiratory viruses.” pic.twitter.com/SOzJJidnvv

— The Vigilant Fox 🦊 (@VigilantFox) August 5, 2025

Il a ajouté que « une seule mutation peut rendre ces vaccins inefficaces », une affirmation reprise dans le fil de discussion de @VigilantFox, qui y voit une confirmation des préoccupations exprimées par certains vaccinologues, comme le Dr Geert Vanden Bossche, depuis des années

Plus provocante encore est l’affirmation de Kennedy selon laquelle les vaccins à ARNm auraient pu contribuer à prolonger la pandémie de COVID-19 en encourageant de nouvelles mutations virales. « En vaccinant pendant une pandémie, on crée un terrain propice à la réplication de variants encore plus infectieux », a-t-il expliqué, suggérant que cette technologie présente « plus de risques que d’avantages » pour les virus respiratoires. 

Cette déclaration a été accompagnée d’une annonce choc : l’Autorité de recherche et développement biomédical avancé (BARDA) mettra fin aux investissements dans ces 22 projets, libérant ainsi des fonds pour des plateformes vaccinales jugées « plus sûres et plus larges ».

Un contexte de scepticisme envers les vaccins à ARNm

Cette décision s’inscrit dans une série de mesures prises par Kennedy depuis son entrée en fonction. Elle a été marquée par l’approche quasi unanime et opposée des médias mainstream qui n’hésitent pas à lui le caractériser comme un antivax en lui rappelant sans preuve son scepticisme historique envers les vaccins. Kennedy est connu pour ses demandes répétées sur les preuves scientifiques afin d’étayer des positions sur les politiques vaccinales notamment concernant la sécurité vaccinale. Il a déjà supprimé les recommandations de vaccins COVID-19 pour les enfants en bonne santé et les femmes enceintes, et a remplacé le comité consultatif sur les immunisations du CDC par des membres alignés sur ses vues. 

Le fil de @VigilantFox souligne que cette annonce représente « le plus grand coup porté jusqu’à présent au complexe industriel biomédical », qui espérait étendre l’utilisation de l’ARNm à de nombreuses autres maladies. Kennedy a toutefois précisé que cette décision ne constitue pas un rejet total de la technologie ARNm, mais qu’elle se limite aux virus respiratoires. Il a promis un recentrage sur des alternatives comme les vaccins à virus entier ou d’autres plateformes innovantes, bien que les détails de ces « meilleures solutions » restent flous pour l’instant.

Réactions mitigées et inquiétudes

La nouvelle a suscité des réactions polarisées. Les partisans de Kennedy, comme @VigilantFox, saluent une victoire contre une technologie qu’ils jugent risquée, rappelant que des voix dissidentes avaient été censurées par le passé pour avoir soulevé ces préoccupations. « Nous avions raison depuis le début », a écrit l’auteur, un ancien professionnel de santé qui affirme avoir été banni de Twitter pour avoir partagé des informations similaires.

En revanche, les experts médicaux et les organisations de santé publique expriment une profonde inquiétude.

Alors que les preuves s’accumulent contre les vaccins à ARNm et que certaines analyses (comme celle de Raphael Lataster, ou de Ioanidis) remettent en question les bénéfices des vaccins à ARNm, des spécialistes estiment encore que les vaccins à ARNm, développés rapidement lors de la pandémie grâce à des initiatives comme Operation Warp Speed, auraient sauvé des millions de vies en réduisant la gravité des infections. « Abandonner cette technologie nous rend vulnérables face aux futures pandémies », a averti un commentateur médical sur X. 

Tandis que d’autres soulignent que les mutations virales surviennent indépendamment de la vaccination. Les preuves apportées par ces individus proviennent de sources scientifiques qui sont trop souvent liées à l’industrie pharmaceutiques, certains font d’ailleurs l’objet d’enquêtes par le ministère de la justice.

Une refonte de la politique de santé publique

Cette décision intervient dans un contexte de transformation plus large de la politique de santé américaine sous l’égide de Kennedy, qui dirige le programme « Make America Healthy Again » (MAHA). Parmi les mesures précédentes, on note la fin du financement de recherches sur l’hésitation vaccinale et la suppression de contrats avec des entreprises comme Moderna pour des vaccins contre la grippe aviaire. 

Les critiques accusent Kennedy de privilégier des idéologies personnelles au détriment de la science établie, tandis que ses soutiens y voient une remise en question nécessaire des pratiques établies. Pour l’heure, le Département de la Santé et des Services humains maintient que cette réorientation vise à privilégier des plateformes avec des « dossiers de sécurité plus solides ».

Cependant, l’absence de détails concrets sur les alternatives proposées est la porte d’entrée pour les critiques qui y voient une incertitude sur la stratégie future des États-Unis face aux menaces sanitaires sans toutefois regarder les éléments factuels.

La décision de Robert F. Kennedy Jr. de mettre fin à 500 millions de dollars de projets sur les vaccins à ARNm marque un tournant controversé dans la politique de santé américaine. Si elle ravit ses partisans et ceux qui remettent en question la technologie ARNm, elle inquiète les experts qui y voient une menace pour la préparation aux pandémies futures. Alors que le débat fait rage, les yeux sont tournés vers Washington pour voir comment cette refonte se traduira dans les mois à venir, dans un climat de polarisation croissante autour des vaccins.

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Vaccins à ARNm synthétiques et dysrégulation transcriptomique : données probantes issues d’événements indésirables et de cancers d’apparition récente après la vaccination

Abstrait

Source : preprints.org

Contexte/Objectifs : Les vaccins à ARNm synthétiques ont soulevé des inquiétudes concernant l’expression prolongée de la protéine Spike, l’activation immunitaire et les effets hors cible potentiels. Cette étude examine les altérations transcriptomiques chez les personnes présentant de nouveaux événements indésirables ou un cancer après la vaccination par ARNm contre la COVID-19. Méthodes : Un séquençage d’ARN en vrac a été effectué sur le sang périphérique de deux groupes de patients : des personnes présentant de nouveaux événements indésirables non malins et des personnes nouvellement diagnostiquées d’un cancer après la vaccination. Un groupe témoin de personnes en bonne santé a été utilisé à des fins de comparaison. L’expression différentielle des gènes a été analysée à l’aide de DESeq2, et une analyse d’enrichissement des ensembles de gènes (GSEA) a été réalisée à l’aide de la base de données MSigDB et d’ensembles de gènes personnalisés. Résultats : Les deux groupes de patients vaccinés ont présenté une dysrégulation transcriptionnelle généralisée. Dans le groupe des événements indésirables non malins, les enrichissements caractéristiques comprenaient un dysfonctionnement mitochondrial, un stress médié par le protéasome, une instabilité transcriptomique et une inflammation systémique. Le groupe cancéreux a présenté des caractéristiques supplémentaires d’instabilité génomique et de reprogrammation épigénétique. Français La dégradation médiée par le non-sens (NMD), le stress ribosomique et l’activation de MYC étaient prédominants dans les deux groupes, tandis que la signalisation immunitaire via les TLR et les interférons de type I était particulièrement élevée chez les patients atteints de cancer. Conclusions : Les profils transcriptomiques observés indiquent des réponses persistantes au stress cellulaire, un dysfonctionnement mitochondrial et une dysrégulation immunitaire après exposition aux vaccins à ARNm, potentiellement chez les individus sensibles. Des signatures moléculaires partagées et distinctes dans les deux cohortes démontrent des mécanismes sous-jacents contribuant à la symptomatologie et aux complications post-vaccinales, y compris l’oncogenèse et/ou la progression de la maladie maligne. Ces résultats soulignent la nécessité d’une étude plus approfondie de la sécurité à long terme des vaccins à ARNm et de la variabilité de la réponse de l’hôte.

Mots-clés:

vaccin à ARNm ; nouveaux symptômes post-vaccinaux ; transcriptomique ; GSEA ; dysfonctionnement mitochondrial ; protéine de pointe ; dysrégulation immunitaire ; instabilité épigénétique ; événements indésirables ; cancer post-vaccinal

Sujet:

Biologie et sciences de la vie Biochimie et biologie moléculaire

1. Introduction

Français Les vaccins à ARNm synthétiques ont introduit une nouvelle plateforme dans l’immunisation humaine en codant des antigènes viraux dans des molécules d’ARNm chimiquement modifiées et encapsulées dans des nanoparticules lipidiques. Bien qu’initialement promus pour leur production rapide et leur forte immunogénicité, un nombre croissant de preuves a identifié une série d’événements indésirables, notamment la myocardite, la thrombose, les accidents vasculaires cérébraux, l’amyloïdogenèse, l’arthralgie, les troubles menstruels, les problèmes de reproduction et l’apparition de tumeurs malignes [ 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 ] . Ces événements ont suscité un examen renouvelé des mécanismes moléculaires déclenchés par les constructions d’ARNm synthétiques et de leur devenir intracellulaire [ 8 , 9 ] .

Unlike endogenous mRNA, vaccine-derived transcripts incorporate non-natural features such as N1-methylpseudouridine (m1Ψ) substitution, extended poly(A) tails, and optimized untranslated regions (UTRs) to enhance stability and translational efficiency. These same modifications may alter RNA metabolism and surveillance, contributing to ribosomal infidelity, +1 frameshifting, and defective protein folding [10,11]. Independent studies have reported reverse transcription of vaccine mRNA into DNA via endogenous LINE-1 elements, highlighting issues over genomic integration and persistent expression [10,12]. Recent analyses of BNT162b2 vaccine vials revealed residual plasmid DNA, including SV40 enhancer and antibiotic resistance genes, raising concerns over potential oncogenic risk from unintended genomic exposure [13,14,15,16,17]. Moreover, recent research has shown that spike protein translated from mRNA vaccines can persist in the circulation for extended periods, far beyond initial pharmacokinetic expectations, potentially sustaining inflammatory signaling and immune activation [18,19,20]. Finally, some studies suggest that SARS-CoV-2 bears molecular signatures consistent with synthetic genome assembly, raising further concerns about engineered RNA platforms and their unforeseen biological consequences [21]. These features collectively raise concerns regarding unintended cellular consequences of synthetic mRNA exposure.

Pour combler cette lacune, nous avons réalisé une analyse transcriptomique comparative à partir de données de séquençage d’ARN en vrac issues de sang total de patients présentant des effets indésirables d’apparition récente (groupe 1) et de patients atteints de cancers d’apparition récente (groupe 2) après la vaccination par ARNm contre la COVID-19, ainsi que de témoins sains. Une analyse d’expression différentielle et une analyse d’enrichissement des ensembles de gènes (GSEA) ont été réalisées afin d’identifier les voies moléculaires spécifiques aux marqueurs perturbées dans chaque groupe. En comparant ces deux profils, cette étude vise à mettre en évidence d’éventuelles perturbations transcriptomiques associées à la pathologie liée au vaccin et à explorer si des marqueurs moléculaires distincts ou communs peuvent être à l’origine de différentes trajectoires cliniques post-vaccinales.

2. Materials and Methods

2.1. Caractéristiques de la population de patients et collecte d’échantillons

Nous avons recruté des participants adultes (âgés de 18 à 70 ans) ayant développé de nouveaux symptômes après l’administration de vaccins à ARNm contre la COVID-19 (BNT162b2 [Pfizer] ou ARNm-1273 [Moderna]). Tous les participants ont fourni un consentement éclairé écrit avant leur inclusion dans l’étude. Parmi les personnes symptomatiques présentant des effets indésirables non malins, les manifestations signalées comprenaient des lésions cardiovasculaires, une thrombose, une fatigue chronique et un dysfonctionnement neurologique, apparus peu après la vaccination. Un autre groupe de participants a reçu un diagnostic de cancer comme nouvelle affection peu de temps après l’administration du vaccin à ARNm. La population étudiée a été divisée en deux groupes : le premier était composé de trois personnes ayant développé de nouveaux symptômes post-vaccinaux (groupe 1), et le second comprenait sept personnes ayant reçu un diagnostic de cancer nouvellement diagnostiqué (groupe 2). Une cohorte de 803 personnes en bonne santé a été utilisée comme groupe témoin de référence.

Des échantillons de sang périphérique ont été prélevés conformément aux directives institutionnelles de biosécurité par des infirmières diplômées d’État dans des centres cliniques affiliés à Neo7Bioscience. La ponction veineuse a été réalisée selon une technique stérile standard. Le sang total a été prélevé dans des tubes Streck pré-étiquetés, conservés à 4 °C et transportés le jour même dans des conteneurs réfrigérés au Centre de génomique de l’Université du Nord du Texas pour y être traités.

2.2. Extraction d’ARN

L’ARN total a été extrait à l’aide du kit viral Quick-DNA/RNA (Zymo Research), conformément au protocole d’extraction d’ARN du sang total du fabricant. Toutes les procédures ont été réalisées dans une enceinte de biosécurité de niveau 2 (BSL-2) (Esco Labculture A2). Un tampon de lyse a été ajouté aux échantillons sanguins pour inactiver les agents pathogènes, puis une précipitation à l’éthanol a été effectuée et l’ARN purifié sur colonne. L’ARN élué a été quantifié et conservé à −80 °C jusqu’à la préparation de la banque.

2.3. Préparation de la bibliothèque, synthèse d’ADNc et séquençage à haut débit

Les banques d’ARN ont été préparées à l’aide du kit Illumina TruSeq Stranded Total RNA, intégrant la déplétion de l’ARN ribosomique et la synthèse d’ADNc spécifique de brin. L’ARN a été fragmenté enzymatiquement, rétrotranscrit en ADNc du premier brin et converti en ADNc double brin. Après réparation des extrémités et adénylation, les adaptateurs spécifiques d’Illumina ont été ligaturés et les banques amplifiées par PCR. La qualité et la distribution de la taille des fragments ont été évaluées à l’aide des kits High Sensitivity DNA sur la TapeStation 4200 (Agilent Technologies). Les banques ont été conservées à −20 °C avant le séquençage.

Les bibliothèques normalisées et groupées ont été séquencées sur la plateforme Illumina NextSeq 550 à l’aide du kit NextSeq 500/550 High Output Kit v2.5 (300 cycles), avec un objectif de couverture de 200× par échantillon. PhiX a été ajouté à 1 % comme contrôle interne. Les lectures de séquençage appariées ont été collectées et les indicateurs de qualité du séquençage (par exemple, scores Q30, densité des clusters) ont été surveillés en temps réel grâce au visualiseur d’analyse de séquençage d’Illumina.

2.4. Prétraitement des données, contrôle qualité et alignement

Les données de séquençage brutes, sous forme de fichiers Fastq appariés, ont d’abord été organisées par type d’échantillon et de lecture (R1 et R2). Ces fichiers Fastq ont été stockés dans un répertoire dédié, et la commande cat a été utilisée pour les regrouper en fonction de leurs identifiants d’échantillon. Les fichiers R1 et R2 de chaque échantillon ont ensuite été fusionnés en un seul fichier pour chaque type de lecture, ce qui a permis d’obtenir des fichiers fusionnés en sens inverse et en sens inverse, prêts pour l’analyse en aval.

Des contrôles qualité ont été effectués avant l’étape d’alignement afin de garantir l’intégrité des données. Les lectures de séquençage ont été alignées sur le génome humain de référence (hg38) à l’aide de STAR [ 22 ] , un aligneur largement utilisé pour les données de séquençage d’ARN. STAR gère efficacement l’alignement des lectures dans un environnement multithread, optimisant ainsi le temps de traitement. Les lectures alignées ont ensuite été générées sous forme de fichiers BAM, triées par coordonnées, ce qui est une pratique courante pour les étapes d’analyse ultérieures.

2.5. Analyse d’expression différentielle et visualisation du diagramme volcanique

Français Pour étudier les altérations transcriptomiques associées aux résultats liés au vaccin à ARNm, nous avons effectué deux analyses d’expression différentielle distinctes, chacune comparant un groupe de patients à un groupe commun de témoins sains (n = 803). La première comparaison incluait des individus du groupe 1, qui ont développé des symptômes d’apparition récente non malins après la vaccination par ARNm (n = 3), tandis que la seconde comprenait des individus du groupe 2, diagnostiqués avec un cancer comme une affection d’apparition récente peu après la vaccination (n = 7). Pour les deux analyses, le nombre brut de gènes généré à partir de Salmon [ 23 ] a été entré dans DESeq2 [ 24 ] , qui a appliqué une normalisation interne et modélisé la dispersion en utilisant la distribution binomiale négative. La réduction des changements de repli log₂ a été réalisée en utilisant la méthode « apeglm » pour améliorer l’estimation de la taille de l’effet, en particulier pour les gènes avec un faible nombre de lectures.

Afin de visualiser les schémas globaux d’expression génétique, des graphiques en volcan ont été générés pour chaque comparaison. Dans ces graphiques, l’axe des abscisses représente le log₂ fold change, et l’axe des ordonnées représente le log₁₀ négatif de la valeur p ajustée. Les gènes avec un log₂ fold change supérieur à +1 et une valeur p ajustée (padj) inférieure à 0,05 étaient considérés comme significativement régulés à la hausse et étaient colorés en rouge, tandis que ceux avec un log₂ fold change inférieur à -1 et padj < 0,05 étaient considérés comme significativement régulés à la baisse et étaient colorés en bleu. Tous les gènes restants ne répondant pas à ces critères étaient affichés en gris.

2.6. Analyse d’enrichissement des ensembles de gènes

Pour étudier les perturbations transcriptomiques associées à l’exposition au vaccin à ARNm, nous avons analysé les données d’ARN-seq de trois individus présentant des effets indésirables liés au vaccin et de 803 témoins sains [ 25 ] . Une analyse différentielle de l’expression génique a été réalisée à l’aide de DESeq2 [ 24 ] , et les gènes ont été classés par changement de repli log₂ pour générer le fichier d’entrée pour l’analyse d’enrichissement.

Nous avons ensuite réalisé une analyse d’enrichissement des ensembles de gènes (GSEA) en utilisant le mode pré-classé de l’outil GSEA 4.4.0 du Broad Institute [ 26 ] . Cette approche a été choisie en raison du déséquilibre significatif des classes (3 contre 803 échantillons), car elle améliore la stabilité et l’interprétabilité des résultats d’enrichissement. La statistique d’enrichissement « pondérée » a été appliquée pour intégrer à la fois le classement des gènes et l’ampleur de l’expression, améliorant ainsi la sensibilité aux perturbations biologiquement pertinentes. Nous avons utilisé 1 000 permutations d’ensembles de gènes pour estimer la signification statistique et sélectionné l’option « Pas de réduction » pour conserver les symboles génétiques sans mappage d’alias.

Français La GSEA a été systématiquement menée sur plusieurs collections MSigDB [ 27 ] : H (Hallmark), C2 (KEGG et REACTOME), C5 (GOBP), C7 (Signatures immunologiques) et des ensembles de gènes personnalisés, y compris Gavish et des signatures d’expression dérivées de GSE organisées. Les résultats d’enrichissement ont été interprétés en fonction du score d’enrichissement normalisé (NES) et du taux de fausses découvertes (valeur q du FDR), en sélectionnant les ensembles de gènes qui étaient fortement enrichis (NES positif) ou supprimés (NES négatif), ce qui indiquait respectivement des fonctions biologiques régulées à la hausse ou à la baisse. Pour l’analyse en aval, seuls les ensembles de gènes avec un FDR < 0,25 et un NES absolu ≥ 1,5 ont été retenus. Les ensembles de gènes les plus enrichis et supprimés ont été regroupés manuellement dans des catégories de voies moléculaires d’ordre supérieur.

Afin d’améliorer la pertinence biologique, nous avons exclu les groupes de gènes associés aux tissus non sanguins (par exemple, cerveau, rétine, peau) et au développement embryonnaire, car ils sont peu susceptibles de refléter l’activité transcriptionnelle dans le sang périphérique. Ce filtrage a minimisé le bruit et concentré l’analyse sur les voies liées aux réponses immunitaires, inflammatoires et systémiques.

2.7. Carte des interactions protéine-protéine

Français Pour construire les réseaux de gènes, les informations sur les interactions des gènes différentiellement exprimés à partir de la base de données STRING ont été chargées sur la plateforme logicielle Cytoscape [ 28 , 29 ] . STRING est une base de données d’interactions protéine-protéine connues et prédites qui comprend à la fois les associations protéiques physiques et fonctionnelles. La base de données STRING couvre actuellement 24 584 628 protéines provenant de 5 090 organismes [ 30 ] . STRING génère un réseau à partir d’une liste d’entrée de protéines basée sur des associations provenant de diverses sources de données, notamment des prédictions de contexte génomique, des expériences de laboratoire à haut débit, l’exploration de texte automatisée et les connaissances antérieures dans les bases de données [ 31 ] . Le réseau peut être visualisé dans STRING ou exporté pour visualisation et analyse en dehors de STRING ; par exemple, le réseau peut être exporté directement vers Cytoscape. Cytoscape combine des réseaux d’interactions biomoléculaires avec des données d’expression à haut débit et d’autres états moléculaires dans un modèle de réseau conceptuel intégré.

3. Résultats

Afin de caractériser l’impact transcriptionnel global de la vaccination par ARNm chez les personnes présentant des effets indésirables post-vaccinaux, nous avons réalisé des analyses d’expression génique différentielle comparant chaque groupe de patients à la cohorte témoin saine. Comme le montre la figure 1 , les graphiques en volcan visualisent la distribution des changements d’expression génique pour le groupe 1 (apparition de nouveaux symptômes post-vaccinaux non malins) et le groupe 2 (apparition de nouveaux diagnostics de cancer). Dans les deux groupes, un net décalage transcriptomique est observé, avec des centaines de gènes présentant une dysrégulation significative. Le groupe cancéreux présente notamment une distribution plus large de gènes sous-exprimés, dont plusieurs présentent des variations d’amplitude extrêmes, suggérant une suppression profonde des voies de régulation clés.

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Figure 1. Profils d’expression différentielle à l’échelle du transcriptome chez les personnes vaccinées. ( A ) Graphique en volcan montrant l’expression différentielle des gènes chez les personnes présentant des effets indésirables d’apparition récente après la vaccination par ARNm contre la COVID-19 (n = 3) par rapport aux témoins sains (n = 803). ( B ) Graphique en volcan montrant l’expression différentielle des gènes chez les personnes diagnostiquées avec un cancer d’apparition récente peu après avoir reçu la vaccination par ARNm contre la COVID-19 (n = 7) par rapport à la même cohorte témoin. Chaque point représente un seul gène tracé par le changement de facteur log₂ (axe des x) et la valeur de p ajustée de –log₁₀ (axe des y). Les gènes avec une régulation positive significative (log₂FC > 1, padj < 0,05) sont marqués en rouge, tandis que les gènes significativement régulés à la baisse (log₂FC < –1, padj < 0,05) sont indiqués en bleu. Les gènes non significatifs apparaissent en gris. Ces graphiques révèlent une dysrégulation transcriptionnelle généralisée dans les deux groupes de patients, servant de base à l’analyse ultérieure de l’enrichissement des voies.

Une analyse d’enrichissement des ensembles de gènes (GSEA) a été réalisée séparément pour les deux groupes d’étude : le groupe 1, composé de personnes présentant de nouveaux effets indésirables après la vaccination par ARNm contre la COVID-19, et le groupe 2, composé de personnes diagnostiquées d’un cancer d’apparition récente après la vaccination, afin de caractériser les perturbations transcriptomiques associées à l’exposition au vaccin. L’analyse GSEA a été réalisée à l’aide des collections d’ensembles de gènes prédéfinies de la base de données MSigDB, et les ensembles de gènes enrichis ont été systématiquement regroupés en fonction de leur pertinence pour les voies moléculaires d’ordre supérieur. Ce regroupement basé sur les voies a permis une interprétation intégrative des altérations transcriptomiques dans tous les domaines de la biologie des systèmes.

Français Dans le groupe 1, les ensembles de gènes les plus enrichis se sont regroupés en six catégories clés : (1) Dysfonctionnement du transport d’électrons mitochondrial et espèces réactives de l’oxygène (ROS), (2) Stress de dégradation des protéines médié par le protéasome, (3) Instabilité transcriptomique et stress translationnel, (4) Réponse inflammatoire et immunitaire systémique, (5) Dysfonctionnement de l’endothélium et (6) Signalisation proliférative et suppression du contrôle tumoral. En revanche, le groupe 2 a présenté un modèle d’enrichissement distinct mais chevauchant. Les caractéristiques identifiées dans ce groupe comprennent : (1) Instabilité transcriptomique et stress translationnel, (2) Réponse inflammatoire et immunitaire systémique, (3) Dysfonctionnement de l’endothélium, (4) Signalisation proliférative et suppression du contrôle tumoral et (5) Instabilité génomique et décalage épigénétique. Comme le montre le tableau 1 , plusieurs ensembles de gènes au sein de chaque catégorie de marqueurs ont montré des scores d’enrichissement élevés (NES > 1,5 ou < –1,5) et des valeurs q FDR statistiquement significatives (FDR < 0,05), étayant la présence d’une dysrégulation moléculaire coordonnée. Des courbes représentatives du score d’enrichissement (ES) sont fournies dans le supplément. La figure S1 illustre la distribution des rangs de gènes contribuant à chaque caractéristique.

Tableau 1. Résultats de l’enrichissement des ensembles de gènes classés par perturbations des voies moléculaires chez les patients présentant des événements indésirables associés au vaccin contre la COVID-19.

Tableau 2. Résultats de l’enrichissement des ensembles de gènes classés par perturbations des voies moléculaires chez les patients atteints d’un cancer nouvellement apparu après une vaccination à base d’ARN contre la COVID-19.

Afin d’explorer plus en détail le paysage moléculaire associé aux perturbations transcriptomiques induites par les vaccins, une analyse du réseau d’interactions protéine-protéine (IPP) a été réalisée pour les gènes les plus significativement dysrégulés dans chaque groupe d’étude. Comme le montre la figure 2 , la carte des IPP du groupe 1 (personnes présentant de nouveaux effets indésirables après la vaccination) et la figure 3 , celle du groupe 2 (personnes présentant un cancer après la vaccination).

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Figure 2. Réseau d’interaction protéine-protéine (IPP) des gènes les plus dérégulés du groupe 1. L’intensité de la couleur des nœuds reflète le degré d’interaction (connectivité), les nœuds plus foncés indiquant une connectivité plus élevée ou un statut de hub au sein du réseau. ( A ) Gènes différentiellement exprimés qui sont liés à la signalisation proliférative et au contrôle tumoral. ( B ) Gènes différentiellement exprimés qui sont liés à l’immunité inflammatoire systémique. ( C ) Gènes différentiellement exprimés liés à l’instabilité transcriptomique. ( D ) Gènes différentiellement exprimés qui sont liés à la mitochondrie. ( E ) Gènes différentiellement exprimés qui sont liés à la dégradation du protéasome.

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Figure 3. Réseau d’interaction protéine-protéine (IPP) des gènes les plus dérégulés du groupe 2. L’intensité de la couleur des nœuds reflète le degré d’interaction (connectivité), les nœuds plus foncés indiquant une connectivité plus élevée ou un statut de hub au sein du réseau. (A) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la hausse qui sont liés à l’instabilité transcriptomique, au stress translationnel. (B) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la hausse qui sont liés à l’instabilité génomique et au décalage épigénétique. (C) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la baisse associés au dysfonctionnement endothélial. (D) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la baisse qui sont liés à la réponse inflammatoire et immunitaire systémique. (E) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la hausse qui sont liés à la signalisation proliférative et au contrôle tumoral supprimé.

4. Discussion

Français Le déploiement mondial rapide des vaccins à base d’ARN contre la COVID-19 a introduit une nouvelle plateforme thérapeutique impliquant des systèmes d’administration d’ARNm synthétique et de nanoparticules lipidiques (LNP). Bien qu’initialement déployés pour atténuer la propagation du SARS-CoV-2, les effets biologiques à long terme étaient inconnus. Contrairement aux vaccins conventionnels, ces formulations induisent les cellules hôtes à exprimer une glycoprotéine de pointe virale à partir de modèles d’ARNm exogènes, ce qui soulève des inquiétudes quant aux réponses cellulaires involontaires [ 32 ] . De nouveaux rapports cliniques faisant état de symptômes persistants après la vaccination, notamment de troubles neurologiques, cardiovasculaires et immunologiques, ont incité la science à examiner de près les mécanismes moléculaires potentiellement déclenchés par une exposition prolongée à l’ARNm synthétique, à ses produits de traduction et à l’activation immunitaire associée [ 2 , 3 , 33 , 34 ] . Pour étudier ces préoccupations, nous avons effectué des analyses d’enrichissement de l’ensemble des gènes (GSEA) sur les données transcriptomiques de deux cohortes de patients distinctes : les personnes présentant de nouveaux effets indésirables post-vaccinaux (groupe 1) et les patients ayant développé un cancer après la vaccination par ARNm (groupe 2). Un résumé des altérations transcriptomiques observées dans chaque groupe est illustré dans Figure 4 .

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Figure 4. Altérations transcriptomiques après vaccination par ARNm. Cette illustration centrale résume le protocole expérimental, les principaux résultats et les mécanismes moléculaires proposés sous-tendant la dysrégulation transcriptomique après vaccination par ARNm synthétique contre la COVID-19. En haut à gauche : Schéma de la vaccination par ARNm, montrant l’ARNm chimiquement modifié codant pour la protéine de spicule encapsulée dans des nanoparticules lipidiques (LNP), délivré dans les cellules hôtes, initiant une traduction persistante et un engagement immunologique. En haut à droite : Les graphiques en volcan illustrent l’expression différentielle globale des gènes dans des échantillons de sang périphérique de deux cohortes affectées par rapport à des témoins sains (n = 803). À gauche : personnes présentant des effets indésirables non malins d’apparition récente (n = 3). À droite : personnes atteintes d’un cancer d’apparition récente (n = 7). Les gènes régulés à la hausse (log₂FC > 1, padj < 0,05) sont indiqués en rouge ; les gènes régulés à la baisse (log₂FC < –1, padj < 0,05) en bleu ; les gènes non significatifs en gris. En bas à gauche (événements indésirables d’apparition récente) : l’analyse transcriptomique révèle un enrichissement des voies liées au dysfonctionnement du transport des électrons mitochondriaux et aux espèces réactives de l’oxygène (ROS), au stress de dégradation des protéines médié par le protéasome, à l’activation de la surveillance de l’ARNm et à la signalisation inflammatoire systémique. En bas à droite (Cancer d’apparition récente) : Les patients atteints de cancer présentent des signes d’oncogenèse, notamment une instabilité génomique, une reprogrammation épigénétique, une dégradation médiée par le non-sens (NMD), un stress ribosomique, une signalisation proliférative induite par MYC et une activation immunitaire persistante via les récepteurs de type Toll (TLR) et les interférons de type I. Abréviations : ARNm, acide ribonucléique messager ; ROS, espèces réactives de l’oxygène ; TCA, acide tricarboxylique ; NMD, dégradation médiée par le non-sens ; TLR, récepteurs de type Toll ; MYC, oncogène de la myélocytomatose. *Créé avec BioRender.com

Français Dans la cohorte du groupe 1, l’enrichissement des ensembles de gènes liés au transport d’électrons mitochondriaux indique une perturbation transcriptionnelle dans les composants essentiels de la phosphorylation oxydative, en particulier au niveau du complexe I. La présence d’enrichissements liés à des variants impliquant PINK1, ABETA et SNCA suggère une convergence associée à une mitophagie altérée, une neurodégénérescence et un flux d’électrons défectueux. Ces résultats suggèrent que l’inflammation médiée par les pics perturbe l’homéostasie mitochondriale. En effet, des études antérieures indiquent que la protéine de pointe altère la dynamique de fusion-fission mitochondriale, supprimant la biogenèse de ses régulateurs (NRF1/2, PGC1α, TFAM) et augmentant les dommages mitochondriaux [ 35 ] . De plus, de nombreuses études ont indépendamment rapporté un dysfonctionnement mitochondrial persistant comme une caractéristique de la COVID longue [ 36 , 37 , 38 ] , soutenant davantage l’existence d’un lien mécaniste entre l’exposition à la protéine de pointe et le déséquilibre bioénergétique.

Dans la cohorte du groupe 1, l’enrichissement des ensembles de gènes associés au protéasome a indiqué l’activation de composants du système ubiquitine-protéasome. Des protéines régulées à la hausse, telles que l’ubiquitine-40S, protéine ribosomique S27a (RPS27A), la sous-unité 26S du protéasome SEM1, la polyubiquitine-B (UBB) et l’ubiquitine-60S, protéine ribosomique L40 (UBA52), ainsi que plusieurs sous-unités centrales des complexes protéasomes 20S et 19S, dont PSMA2-5, PSMA8, PSMC1 et PSMD7, reflètent une demande transcriptionnelle accrue pour la machinerie de dégradation des protéines, probablement en compensation des protéines mal repliées ou agrégées. L’enrichissement des ensembles de gènes associés aux variants liés au dysfonctionnement de VCP et de SOD1 soutient également la convergence avec la perturbation de la protéostasie, un phénomène fréquemment observé dans les maladies neurodégénératives et associées à une protéinopathie. L’un des facteurs potentiels de cette activation protéasomale soutenue est la présence prolongée d’ARNm synthétique en circulation, qui persiste au-delà de la traduction initiale et peut stimuler en permanence la production de protéines de pointe ou de produits de traduction aberrants. [ 18 , 19 , 20 ] . De plus, de nouvelles preuves suggèrent que la protéine de pointe du SARS-CoV-2 contient des domaines de type prion qui sont sujets au mauvais repliement et à l’agrégation. Ces propriétés peuvent être amplifiées dans l’expression induite par le vaccin, conduisant à un stress protéotoxique persistant et à des profils transcriptionnels de type neurodégénératif [ 10 ] .

Français L’instabilité transcriptomique et le stress translationnel étaient une caractéristique dominante dans les deux groupes de patients. L’enrichissement des ensembles de gènes liés à l’initiation de la traduction, à la biogenèse des ribosomes et à la surveillance de l’ARNm suggère une activation soutenue de la machinerie de synthèse des protéines. Dans le groupe 1, les voies régulées à la hausse telles que l’initiation de la traduction, la traduction cytoplasmique et la biogenèse des sous-unités ribosomiques indiquent un engagement persistant des ribosomes et de l’appareil traductionnel, probablement dû à l’expression prolongée de la protéine de pointe à partir d’ARNm synthétique stabilisé [ 10 , 18 , 20 ] . L’enrichissement des gènes liés à la dégradation médiée par le non-sens (NMD) chez les patients présentant des événements indésirables associés au vaccin d’apparition récente contraste avec les résultats antérieurs selon lesquels le virus SARS-CoV-2 supprime le NMD pour protéger son génome d’ARN [ 39 , 40 ] . Ceci suggère que, contrairement au génome viral, l’ARNm synthétique utilisé en vaccination pourrait plutôt provoquer une activation compensatoire des mécanismes de surveillance de l’ARN, potentiellement due à une traduction persistante ou à l’accumulation de transcrits aberrants. Les schémas opposés de régulation du NMD dans ces deux contextes suggèrent des réponses cellulaires distinctes et justifient des investigations plus approfondies. Dans le groupe 2, comme dans le premier groupe, nous avons observé un enrichissement significatif des ensembles de gènes liés à la biogenèse des ribosomes, à la traduction cytoplasmique et à la surveillance de l’ARNm. Cependant, le groupe cancéreux a présenté une activation plus prononcée des voies de stress ribosomique, en particulier celles liées à l’échappement du promoteur de l’ARN polymérase I, à la maturation de l’ARNr et à la régulation épigénétique positive de l’expression de l’ARNr, indiquant une hyperactivation des fonctions nucléolaires et un débit traductionnel élevé. Bien que ces programmes transcriptionnels soient classiquement associés aux cellules tumorales pour favoriser une prolifération incontrôlée, [ 41 , 42 , 43 ] , leur détection dans des échantillons de sang périphérique reflète probablement les conséquences systémiques d’une tumeur maligne sous-jacente, telles que des altérations immunitaires systémiques ou des réponses au stress induites par l’inflammation et la signalisation liées à la tumeur [ 44 , 45 , 46 ] . Alors que le groupe d’événements indésirables liés au vaccin a montré une activation des voies de dégradation à médiation non-sens, le groupe cancéreux a affiché des signaux supplémentaires liés à la régulation transcriptionnelle médiée par les petits ARN et à la répression épigénétique de l’activité des gènes ribosomiques. La coexistence du silençage transcriptionnel et de la production accrue d’ARNr peut refléter un stress transcriptionnel sous-jacent affectant l’équilibre cellulaire.

Français Des enrichissements liés à la caractéristique de la réponse inflammatoire et immunitaire systémique ont été identifiés dans les deux groupes analysés dans ce travail. Dans le groupe 1, les gènes régulés à la hausse les plus fortement connectés dans le réseau d’interaction protéine-protéine (PPI) comprenaient LOX, CD28, CCR7 et SELL. Des découvertes récentes démontrent que l’utilisation de N1-méthylpseudouridine dans les constructions d’ARNm peut induire un décalage du cadre ribosomique de +1, entraînant la production de protéines hors cible qui peuvent déclencher des réponses immunitaires cellulaires non intentionnelles [ 11 ] . Cette production aberrante d’antigènes pourrait représenter un nouveau mécanisme contribuant à l’inflammation systémique et à la dysrégulation immunitaire. De plus, des preuves émergentes suggèrent que la fragmentation cytoplasmique de l’ARNm dérivé du vaccin peut générer de courtes séquences d’ARN avec des propriétés de type miARN capables d’hybrider les transcrits immunitaires de l’hôte, tels que les interférons et les régulateurs anti-inflammatoires. Cette interférence post-transcriptionnelle involontaire pourrait contribuer à une dysrégulation immunitaire systémique et à des réponses inflammatoires, en particulier chez les individus présentant des comorbidités prédisposantes ou des voies de dégradation de l’ARN altérées. [ 47 ] . De plus, de nombreuses études ont déjà démontré l’activité inflammatoire des nanoparticules lipidiques d’ARNm [ 48 , 49 , 50 ] . Comparé au groupe 1, où le déséquilibre immunitaire était davantage orienté vers l’activation cellulaire aberrante et la suppression humorale, le groupe 2 présentait un schéma distinct d’activation immunitaire innée. L’analyse de l’enrichissement de l’ensemble des gènes a révélé la régulation positive des voies impliquant les interférons de type I, les récepteurs de type Toll (TLR) et la signalisation inflammatoire induite par NF–κB. L’enrichissement de l’axe RIG-I/MDA5–IRF7, TLR3/7/8/9–IRF5/7 et la cascade d’interférons JAK-STAT suggère un engagement persistant des mécanismes de détection de l’ARN et de leurs programmes transcriptionnels pro-inflammatoires en aval. Bien que ces réponses soient essentielles à l’immunité antivirale, leur activation chronique dans le sang périphérique des patients atteints de cancer pourrait être liée à l’inflammation, à l’épuisement immunitaire et à l’édition immunitaire de la tumeur [ 51 , 52 , 53 ] .

Français Pour le groupe 1, un NES négatif pour la caractéristique d’angiogenèse suggère une régulation négative transcriptionnelle ou une inhibition post-transcriptionnelle des principaux médiateurs angiogéniques. Ceci peut être lié à l’hypothèse de fragmentation de l’ARN soutenue par [ 47 ] , dans laquelle des fragments de type miRNA dérivés de l’ARNm vaccinal clivé s’hybrident avec les transcrits endothéliaux, supprimant leur traduction et contribuant au dysfonctionnement endothélial systémique et à une altération de la réparation vasculaire. Dans le groupe cancer, l’analyse transcriptomique a révélé une régulation négative significative des ensembles de gènes impliqués dans la régulation négative de la prolifération des cellules endothéliales et la régulation négative de la coagulation. La suppression de ces voies de régulation peut indiquer une activation endothéliale incontrôlée ou un décalage pro-thrombotique vasculaire, conditions qui peuvent être liées aux événements indésirables de la protéine Spike et à la progression tumorale [ 54 , 55 , 56 , 57 ] .

Pour les groupes 1 et 2, nous avons observé un enrichissement des signatures des gènes Hallmark de signalisation proliférative et de contrôle tumoral supprimé. Pour le groupe 1, un enrichissement positif des ensembles de gènes régulés par MYC suggère un programme transcriptionnel oncogène actif favorisant la croissance et l’adaptation tumorales. Ce biais prolifératif est aggravé par la régulation négative des voies suppressives de tumeurs, notamment la signature inhibée par KRAS, les réseaux de régulation p53 et les inhibiteurs de la voie Wnt. Ces résultats suggèrent un microenvironnement propice à une expansion cellulaire incontrôlée, à une perte de surveillance apoptotique et à une diminution de la réactivité aux signaux antiprolifératifs. Notamment, de nombreuses études antérieures ont rapporté que la protéine de pointe peut déclencher la voie mitogène, par la régulation négative de l’expression de l’ACE2, qui favorise une cascade de signalisation médiée par le récepteur de l’angiotensine II de type I (AT1R), induisant les molécules régulatrices transcriptionnelles facteur nucléaire-κB (NF-κB) et protéine activatrice 1 (AP-1)/c-Fos via l’activation de la protéine kinase activée par les mitogènes (MAPK) [ 58 , 59 , 60 ] . Conformément à cette voie moléculaire, nos patients étudiés du groupe 1 et du groupe 2 ont également présenté une expression d’ACE2 très sous-régulée par rapport au contrôle normal (changement log-fold : -4,3 et -4,8, respectivement). En relation avec cette caractéristique, le groupe 2 a montré un enrichissement des voies impliquées dans le processus de réplication de l’ADN, ce qui peut refléter une prolifération accrue ou un stress réplicatif dans les cellules immunitaires circulantes, potentiellement induit par des effets systémiques liés à la tumeur ou une activation immunitaire prolongée [ 51 , 52 , 53 ] .

Français Seul le groupe 2 a présenté des enrichissements liés à la caractéristique d’instabilité génomique et de décalage épigénétique. Les voies clés enrichies montrent une régulation aberrante de la modification des histones, de l’empaquetage de l’ADN et du silençage épigénétique, qui sont fréquemment observés dans les événements oncogènes. En parallèle, l’enrichissement de la voie de signalisation cGAS–STING indique une reconnaissance immunitaire innée des fragments d’ADN cytoplasmiques, un marqueur bien établi des dommages à l’ADN et de l’instabilité chromosomique [ 61 ] . Cette voie peut être liée à l’inflammation favorisant les tumeurs et à l’édition immunitaire [ 51 , 52 , 53 ] .

5. Conclusions

Cette étude fournit des preuves transcriptomiques de perturbations moléculaires chez deux populations de patients – ceux présentant des effets indésirables non malins d’apparition récente et ceux atteints de cancers nouvellement diagnostiqués – des mois à des années après la vaccination par ARNm contre la COVID-19. Grâce à l’analyse d’expression différentielle et à la GSEA, nous avons identifié des signatures caractéristiques de dysfonctionnement mitochondrial, de stress translationnel, de dérégulation immunitaire, de perturbation endothéliale et de signalisation proliférative dans les deux cohortes. Notamment, si les deux groupes partageaient des perturbations transcriptionnelles des voies immunitaires et translationnelles, le groupe cancéreux présentait des signatures supplémentaires d’instabilité génomique et de remodelage épigénétique.

L’expression persistante de la protéine Spike, l’activité prolongée de l’ARNm synthétique et les modifications de l’ARN telles que la N1-méthylpseudouridine semblent contribuer à une activité ribosomique aberrante soutenue, au stress protéostasique et à l’activation immunitaire. Nos résultats mettent également en évidence des signaux transcriptionnels indiquant des conditions favorisant la tumeur, notamment la suppression des réseaux p53, l’activation des cibles MYC et une altération de la signalisation de l’interféron, en particulier dans le contexte d’une dysrégulation épigénétique dans la cohorte cancéreuse. Ces observations suggèrent que la reprogrammation transcriptomique induite par le vaccin pourrait affecter différemment les individus, génétiquement ou immunologiquement, sur une longue période après la vaccination.

Matériel supplémentaire

Les informations complémentaires suivantes peuvent être téléchargées sur : Preprints.org.

Contributions des auteurs

NvR et WZ ont dirigé la discussion et l’interprétation des résultats. PA a préparé les ensembles de données pour l’analyse. NHKM et PM ont fourni le soutien scientifique et la supervision du projet. JC a été le chercheur principal et a supervisé la recherche. Tous les auteurs ont relu et approuvé le manuscrit final.

Financement

Cette recherche n’a reçu aucun financement externe.

Déclaration du comité d’examen institutionnel

L’étude a été menée conformément à la Déclaration d’Helsinki et approuvée par les comités d’éthique institutionnels (ou comités d’éthique) des cliniques suivantes : Rejenesis Plus Dr James Joseph IRB00014446. Forum Health Center NP Susan Harris IRB00013617. Medical Health Institute Dr Rudolph Eberwein IRB00014296. Dr Petra MD Dr Petra Davelaar IRB00014502. Humanizing Medicine Dr Mark Hancock IRB00014854.

Déclaration de consentement éclairé

Le consentement éclairé a été obtenu de tous les sujets impliqués dans l’étude

Déclaration de disponibilité des données

Nous encourageons tous les auteurs d’articles publiés dans les revues MDPI à partager leurs données de recherche. Dans cette section, veuillez indiquer où trouver les données étayant les résultats rapportés, y compris les liens vers les ensembles de données archivés publiquement, analysés ou générés pendant l’étude. Si aucune nouvelle donnée n’a été créée, ou si les données ne sont pas disponibles pour des raisons de confidentialité ou d’éthique, une déclaration est requise. Des suggestions de déclarations de disponibilité des données sont disponibles dans la section « Politiques relatives aux données de recherche MDPI » à l’ adresse https://www.mdpi.com/ethics .

Remerciements

Nous remercions le Centre de génomique de l’Université du Nord du Texas pour son soutien au séquençage, Neo7Bioscience pour son aide à l’interprétation des données et la Fondation McCullough pour sa collaboration scientifique. Nous remercions également les participants qui ont rendu cette étude possible.

Conflits d’intérêts

Cette recherche n’a bénéficié d’aucun financement public. Neo7Bioscience est une société privée de biotechnologie spécialisée dans le développement de peptides thérapeutiques personnalisés. La Fondation McCullough a apporté un soutien indépendant à la recherche scientifique. L’Université du Nord du Texas a participé au traitement des échantillons et à l’analyse transcriptomique. Les auteurs ne déclarent aucune affiliation ni implication susceptible d’influencer l’intégrité de ce travail.

Abréviations

Les abréviations suivantes sont utilisées dans ce manuscrit :

ARNmAcide ribonucléique messager
UTRRégion non traduite
NMDDécomposition médiée par le non-sens
SV40Virus simien 40
ORCComplexe de reconnaissance des origines
ARNrARN ribosomique
cGASGMP-AMP synthase cyclique
PIQUERStimulateur des gènes d’interféron
IFNInterféron
TLRRécepteur de type Toll
ISGGène stimulé par l’interféron
IPPInteraction protéine-protéine
DESeq2Séquençage d’expression différentielle (v2)
GSEAAnalyse d’enrichissement des ensembles de gènes
PBMCCellule mononucléaire du sang périphérique
PCRRéaction en chaîne par polymérase
LNPNanoparticule lipidique
LIGNE 1Élément nucléaire 1 à longue dispersion

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Vaccins à ARNm synthétiques et dysrégulation transcriptomique : données probantes issues d’événements indésirables et de cancers d’apparition récente après la vaccination Lire la suite »

Vaccination obligatoire contre la grippe : une mesure politique sans fondement scientifique

Source : Epoch Times

Par Etienne Fauchaire

DECRYPTAGE – Face à la santé financière dégradée des comptes de la Sécurité sociale, le gouvernement entend faire passer le vaccin contre la grippe comme un outil de redressement budgétaire. Soignants, retraités, salariés : tous pourraient bientôt voir cette vaccination passer du statut de recommandation à celui d’obligation, déclarée ou déguisée. Présentée comme un geste de prévention et un moyen de freiner la transmission, le vaccin anti-grippe, cependant, faillit à sa mission. Car derrière les messages politiques, de nombreux experts s’accordent sur l’état actuel des connaissances scientifiques : il n’existe aucune preuve solide de son efficacité. Au contraire. Le Dr Robert Malone, biologiste moléculaire et expert au sein du comité consultatif sur les pratiques vaccinales des CDC aux États-Unis, indique à Epoch Times que la vaccination annuelle serait même « contre-productive ». Une politique sanitaire qui, loin de soulager les finances publiques, pourrait donc bien les grever davantage.

L’atmosphère rappelle les heures tendues de la période Covid. Alors que le gouvernement cherche à colmater le déficit de la Sécurité sociale, l’idée d’une vaccination obligatoire contre la grippe, jusqu’ici simplement recommandée, refait surface.

Le débat, cela étant, ne date pas d’hier. En 2005, sous la présidence de Jacques Chirac, le ministre de la Santé Xavier Bertrand avait déjà fait adopter une loi rendant le vaccin antigrippal obligatoire pour les soignants, promulguée par Dominique de Villepin. Moins d’un an plus tard cependant, un décret suspendait cette obligation, après qu’un avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France estimait notamment qu’elle « risquerait d’altérer l’adhésion » du personnel médical. Depuis, la vaccination reste facultative, mais la question revient régulièrement sur la table.

Une offensive estivale

Sans surprise, les soignants se retrouvent une fois encore en première ligne. Le 11 juillet, Agnès Firmin Le Bodo, ancienne ministre de la Santé et députée Horizons, condamnée en 2024 par le tribunal correctionnel du Havre pour avoir accepté des cadeaux non déclarés des laboratoires Urgo alors qu’elle exerçait comme pharmacienne, a déposé une proposition de loi visant à rétablir l’obligation vaccinale dans le milieu médical.

Selon l’exposé des motifs, la mesure permettrait de « réduire significativement le risque de transmission du virus de la grippe » aux « patients vulnérables ». Le texte pointe également une couverture vaccinale des soignants jugée insuffisante. Et pour cause : depuis longtemps, la vaccination antigrippale est largement impopulaire à l’hôpital. Sur les saisons 2022-2023 et 2023-2024, seuls 19% d’entre eux y ont consenti à l’échelle nationale, selon la Haute Autorité de santé. Au sein des établissements médico-sociaux, la couverture n’a pas dépassé 22% pour la saison 2024-2025, d’après Santé Publique France, qui constate de manière générale « une forte réticence à la vaccination » de la part des professionnels.

Les personnes âgées, considérées comme les plus exposées au risque d’hospitalisation ou de décès, sont également dans le collimateur de l’exécutif. Dans un entretien au Monde publié le 26 juillet, la ministre de la Santé Catherine Vautrin a déclaré souhaiter que « la vaccination devienne obligatoire pour les personnes âgées en établissement ».

Le secteur privé ne devrait pas non plus être épargné. Le 9 juillet, dans une série de recommandations destinées à réduire les dépenses de santé, le Medef a proposé de « généraliser la vaccination en entreprise, notamment contre la grippe », et de conditionner, partiellement ou totalement, le remboursement des arrêts maladie à la preuve de vaccination.

L’organisation patronale défend cette mesure en arguant qu’elle « permet de mieux protéger les salariés à risque et leur entourage », tout en garantissant la continuité de l’activité économique, avec, selon ses calculs, une division du taux d’absentéisme par 2,4. En contrepartie, elle réclame un remboursement intégral du vaccin par la Sécurité sociale, actuellement réservé aux populations dites « à risque » : plus de 65 ans, femmes enceintes, soignants, personnes obèses.

Cette orientation, François Bayrou pourrait la retenir. Lors de sa conférence de presse de mi-juillet sur son plan budgétaire d’économies, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de « responsabiliser » les Français « par la prévention, notamment la vaccination », faisant valoir que « trois quarts des personnes en réanimation lors des épidémies de grippe ne sont pas vaccinées ».

Mais le rétablissement d’une obligation vaccinale pourrait rallumer des tensions, notamment dans les hôpitaux, où elles sont déjà vives. Tout récemment, Catherine Vautrin et Yannick Neuder ont fait l’objet de 19 plaintes déposées devant la Cour de justice de la République sur des accusations de « harcèlement moral » et de « mise en péril de la personne », après une série de suicides survenus dans des établissements hospitaliers aux conditions de travail qualifiées de « totalement illégales et mortifères ». Elles ont toutes été classées, principalement pour « irrégularité de forme ». À la surprise de l’avocate des plaignants, Me Christelle Mazza, qui a dénoncé une juridiction dépourvue des moyens juridiques et politiques « de remplir son office ».

L’État consacrant chaque année en outre, avec l’argent des contribuables, plusieurs dizaines de millions d’euros à l’achat de vaccins antigrippaux, la question de leur réelle efficacité dans la lutte contre ce virus se pose dès lors avec d’autant plus d’acuité.

Ce que dit la science

À rebours des affirmations du Premier ministre François Bayrou, du Medef ou encore de l’ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo, la vaccination n’a en réalité « aucun effet » démontré sur les hospitalisations, et il n’existe « aucune preuve que les vaccins empêchent la transmission du virus ou les complications » liées à la maladie. C’est la conclusion sans appel qui ressort d’une méta-analyse approfondie publiée en 2010 par la prestigieuse collaboration Cochrane, référence internationale en matière de revues systématiques de la littérature médicale, sur l’efficacité des injections contre la grippe.

Les conclusions allaient même plus loin. Les chercheurs estimaient que les données disponibles « semblent décourager le recours à la vaccination contre la grippe chez les adultes en bonne santé comme mesure de santé publique de base ». Ils accusaient par ailleurs les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) américains, partisans d’une vaccination universelle, de déformer volontairement la littérature scientifique afin de justifier leurs recommandations.

Cette méta-analyse abordait également la question des effets indésirables, évoquant notamment le risque rare de développer un syndrome de Guillain-Barré, une maladie neurologique grave entraînant une paralysie progressive. Le risque était estimé entre 1 et 2 cas par million de doses injectées, selon une étude citée, bien que jugée entachée « de nombreuses limitations ». Quoi qu’il en soit, les auteurs concluaient que « cette littérature démontre le danger de lancer une campagne de vaccination de grande ampleur sans évaluation adéquate des risques ».

En 2014, Cochrane publiait une nouvelle méta-analyse, élargie à un corpus d’études plus récentes et plus nombreuses. Le constat restait inchangé : les données disponibles « n’apportent aucune preuve en faveur de l’utilisation de la vaccination contre la grippe chez les adultes en bonne santé comme mesure de santé publique de base ».

En France, s’agissant du personnel médical, plusieurs institutions se sont prononcées en faveur d’un retour à l’obligation vaccinale contre la grippe : l’Académie nationale de médecine en 2020 et 2023, la Cour des comptes dans un rapport de 2018, ou encore la Fédération hospitalière de France en mai 2025. Cependant, la Haute Autorité de santé (HAS) demeure, elle, plus réservée.

Dans un avis rendu en juillet 2023, la HAS, si elle note que plusieurs études suggèrent « qu’une meilleure couverture vaccinale des soignants pourrait réduire significativement le nombre d’infections et de décès chez les patients hospitalisés », constate dans le même temps que ces travaux n’apportent, à ce jour, « qu’un faible niveau de preuves ».

Ainsi, si l’autorité sanitaire estime que « la faible couverture pose légitimement la question de l’obligation vaccinale », elle préfère s’en tenir pour l’instant à une recommandation, mettant en avant « l’insuffisance des données disponibles à ce jour sur le fardeau de la grippe nosocomiale [grippe contractée à l’hôpital, ndlr] » et sur « l’impact de la vaccination des soignants sur ce fardeau ». Toutefois, elle rappelle que ses avis « sont susceptibles d’évoluer selon l’évolution des données et du contexte sanitaire ».

Interrogés par Epoch Times, des experts confirment que l’instauration d’une obligation vaccinale contre la grippe s’appuierait donc bien davantage sur des motivation politiques que sur la littérature scientifique.

« Une vaccination universelle contre la grippe, ou même ciblée sur les professionnels de santé, permettrait-elle de supprimer le risque de transmission à l’hôpital ? La réponse est non », martèle le Dr Robert Malone.

Aujourd’hui membre du comité consultatif sur les pratiques vaccinales rattaché aux CDC, le pionnier de la technologie à ARN messager rappelle que « la capacité des vaccins antigrippaux à réduire de manière significative le risque d’infection et de réplication du virus est très faible ». Il ajoutait que ces vaccins « peuvent bel et bien provoquer des effets indésirables, même s’ils sont généralement moins graves ou moins fréquents que ceux associés aux vaccins à ARNm ou à vecteur adénoviral contre le Covid ».

Des effets indésirables sous-évalués ?

Outre-Atlantique, au 1er juin 2025, 10.988 plaintes avaient été déposées auprès du Vaccine Injury Compensation Program (VICP), le programme fédéral américain d’indemnisation des victimes de vaccins, pour des effets indésirables graves ou des décès survenus après une vaccination contre la grippe. Parmi elles : 261 décès et 10.727 cas d’effets secondaires graves. La Cour des réclamations des États-Unis, qui instruit ces dossiers, a accordé une indemnisation à 7 291 personnes, adultes comme enfants.

Toutefois, ces chiffres pourraient être largement sous-estimés. Une étude financée en 2010 par le ministère américain de la Santé estimait que moins de 1 % des effets indésirables liés aux vaccins seraient effectivement déclarés. Le nombre réel d’effets graves associés à la vaccination contre la grippe pourrait donc être bien plus élevé, avertit l’organisation Children’s Health Defense fondée par Robert Kennedy Jr, qui milite pour une transparence accrue sur les risques vaccinaux.

Selon les données officielles, ces effets graves existent donc bien, mais restent néanmoins rares au regard des dizaines de millions de doses administrées chaque année aux États-Unis. Ils incluent, en plus du syndrome de Guillain-Barré, des cas de myocardite, d’accidents vasculaires cérébraux, de névrite optique ou encore de paralysie faciale (paralysie de Bell).

En France, l’indemnisation de ces effets graves est impossible. L’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) — organisme public chargé de traiter à l’amiable les préjudices médicaux et dont Epoch Times a documenté les dysfonctionnements récurrents — n’indemnise pas les dommages causés par les vaccins contre la grippe saisonnière.

Contacté, le Dr Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, habilité à diriger des recherches en biochimie, estime également que le rapport bénéfice-risque est défavorable. « L’efficacité des vaccins contre la grippe sur la transmission du virus est quasi nulle », rappelle-t-il lui aussi à Epoch Times.

À ce titre, il s’indigne de l’avis de la Haute Autorité de santé rendu en février 2023, qui recommande que la vaccination antigrippale soit étendue chaque année aux enfants de 2 à 17 ans sans comorbidité, dans le but affiché de « limiter la diffusion du virus » dans la population.

Une étude parue le 18 janvier 2018 dans la revue scientifique de référence Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) observait pourtant que les personnes vaccinées contre la grippe exhalaient même en moyenne plus de six fois plus de particules virales sous forme d’aérosols que les non-vaccinés. Les auteurs concluaient que, si cette observation venait à être confirmée, elle pourrait remettre en question les politiques vaccinales en vigueur.

Une efficacité titubante

Alertant également sur les effets indésirables potentiels de l’injection, le Dr Jean-Marc Sabatier estime qu’il n’existe guère non plus de justification scientifique à se faire vacciner uniquement dans un but de protection individuelle. L’efficacité des vaccins antigrippaux contre l’infection symptomatique, souligne-t-il auprès d’Epoch Times, « n’est pas formidable, et varie fortement d’une saison à l’autre ».

En France, pour la saison 2024-2025, le réseau RELAB, qui surveille les virus respiratoires et collabore avec Santé publique France, a publié dans Eurosurveillance une estimation de 22 % d’efficacité du vaccin chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Indépendamment de leur impact sur la transmission, l’efficacité même des vaccins contre l’infection grippale fait l’objet de critiques récurrentes. En 2017, l’influente revue Science, dans un article intitulé « Pourquoi les vaccins anti-grippe échouent si souvent… », écrivait : « Ce qu’on ne dit pas, c’est à quel point ce vaccin est peu performant. Les vaccins les plus couramment utilisés ne protègent pas plus de 60 % des personnes vaccinées ; certaines années, leur efficacité chute jusqu’à 10 %. »

En cause : un processus de fabrication soumis à de fortes incertitudes. « Ce qu’il faut savoir, c’est que les vaccins contre la grippe sont conçus six mois avant le début de la saison hivernale, à partir des souches virales identifiées dans l’hémisphère Sud », explique le Dr Sabatier. « Entre le mois de février, où ces choix sont arrêtés, et l’automne suivant, le virus a largement le temps de muter. Résultat : les souches retenues ne correspondent pas toujours à celles qui circulent réellement quelques mois plus tard dans l’hémisphère Nord. »

Mais le problème ne se limite pas seulement à un décalage viral, rapportait Science : des scientifiques ont constaté « que l’efficacité du vaccin peut s’avérer chancelante même lorsque les bonnes souches ont été utilisées pour le fabriquer ». Autrement dit, le vaccin peut être peu protecteur même dans les meilleures conditions théoriques.

Interrogée par la revue, Danuta Skowronski, épidémiologiste au Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique (Canada), reconnaissait que le programme de vaccination s’appuyait sur « des hypothèses empilées les unes sur les autres », et confiait que nombre de chercheurs spécialisés dans l’étude du virus hésitent à évoquer publiquement les limites du vaccin, de peur du qu’en dira-t-on.

Vaccination annuelle

Selon le Dr Robert Malone, l’un des problèmes fondamentaux liés à la vaccination annuelle contre la grippe réside dans le « péché originel antigénique », aussi appelé empreinte immunitaire. « Ces injections répétées peuvent induire une forme de tolérance immunitaire, ou un biais de réponse favorisant la souche contre laquelle vous avez été vacciné, ce qui affectera la capacité de votre système immunitaire à lutter contre de nouveaux variants », explique-t-il à Epoch Times.

Plusieurs études confirment que la vaccination répétée contre la grippe peut se révéler, par certains aspects, « contre-productive ». Une recherche financée par les CDC américains et publiée en septembre 2014 dans la revue Clinical Infectious Diseases a examiné l’impact de la vaccination répétée sur cinq saisons consécutives. Les résultats : plus une personne avait été vaccinée dans les années précédentes, moins le vaccin était efficace contre le virus H3N2, souche dominante cette année-là.

Les auteurs résumaient ainsi leurs conclusions : « La protection vaccinale était la plus élevée chez les personnes non vaccinées durant les cinq années précédentes. » Ils appelaient à de nouvelles recherches, notant que ces résultats « soulèvent d’importantes questions sur l’interférence potentielle liée à la vaccination annuelle répétée », ainsi que sur « une éventuelle protection résiduelle conférée par les vaccins antérieurs ».

Une autre étude marquante, publiée en 2020 dans Eurosurveillance, a approfondi cette problématique. Elle portait sur des personnes âgées de 65 ans et plus ayant contracté une grippe confirmée en laboratoire, et évaluait l’efficacité du vaccin pour la saison en cours en fonction du nombre de vaccinations antérieures sur une période de dix ans : une première à cette échelle.

Chez les personnes vaccinées uniquement pour la saison 2015-2016, sans antécédents de vaccination au cours de la décennie précédente, l’efficacité du vaccin se révélait modeste : 34 %. Mais cette efficacité chutait progressivement avec l’augmentation du nombre de vaccinations cumulées : 26 % chez celles ayant reçu 1 à 3 doses dans les dix dernières années, 24 % pour 4 à 6 doses, 13 % pour 7 à 8, et à peine 7 % pour celles vaccinées 9 à 10 fois.

Une efficacité vaccinale négative ?

La vaccination contre la grippe pourrait-elle aussi, parfois, produire l’effet inverse de celui recherché ? La question a surgi sur la toile en avril 2025, à la suite de la publication d’une étude menée par la Cleveland Clinic (États-Unis), portant sur 53.402 employés de cet hôpital universitaire. Non encore revue par les pairs, l’étude révèle que les personnes vaccinées contre la grippe pour la saison 2024-2025 présentaient un risque accru de 27 % de contracter le virus par rapport aux non-vaccinés. « La vaccination contre la grippe était associée à un risque accru de grippe chez les adultes travaillant dans le secteur de la santé », peut-on lire.

Cependant, les auteurs n’avancent pas que le vaccin en est la cause directe et ne remettent pas non plus en question l’utilité de la vaccination, relativisant plutôt ses performances : « Compte tenu de toutes les variables qui peuvent influencer l’efficacité du vaccin d’une année sur l’autre, et des procédés actuels de fabrication, il est peut-être illusoire d’en attendre une efficacité élevée chaque année », temporisent-ils.

Néanmoins, en France, les résultats de cette étude d’envergure pourraient conforter la Haute Autorité de santé dans la position qu’elle avait exprimée dans son avis rendu en juillet 2023 : une recommandation de vaccination pour les soignants, plutôt qu’une obligation en raison, invoquait-elle, de « l’efficacité inconstante, selon les années, de la vaccination antigrippale » et du « faible niveau de preuve des études » quant à son impact sur le fardeau de la grippe nosocomiale.

Par ailleurs, l’étude de la Cleveland Clinic n’est pas la première à mettre en lumière une augmentation du risque d’infections respiratoires, grippales ou non, chez les personnes vaccinées contre la grippe.

Pour rappel, une distinction essentielle entre grippe et syndrome grippal : la grippe est une infection respiratoire aiguë causée par un virus Influenza, tandis qu’un syndrome grippal peut être aussi provoqué par d’autres virus, comme les coronavirus, le virus respiratoire syncytial (VRS) ou encore des rhinovirus.

En avril 2010, une étude publiée dans PLoS Medicine révélait les résultats « inattendus » issus de quatre études épidémiologiques au Canada : les personnes ayant reçu le vaccin contre la grippe saisonnière 2008-2009 étaient davantage susceptibles de contracter le virus pandémique A(H1N1), dit « grippe porcine », apparu au printemps 2009. Bien que le vaccin ait semblé efficace contre la souche initiale, il était paradoxalement associé à une augmentation du risque de contracter le virus émergent. Selon les auteurs, cette situation pourrait s’expliquer par une réponse immunitaire moins robuste que celle induite par une infection naturelle.

D’après leur hypothèse, la vaccination répétée « empêche de développer une immunité plus robuste, complexe et étendue, comme celle que confère une infection antérieure ». Cette immunité croisée conférerait une protection non seulement contre la souche en circulation, mais aussi contre ses variants. En d’autres termes, les personnes vaccinées chaque année auraient manqué l’occasion de développer cette immunité élargie, soulignaient les auteurs.

Des résultats similaires ont été observés dans une étude menée par les National Institutes of Health (NIH) et publiée en 2005 dans Archives of Internal Medicine (aujourd’hui JAMA Internal Medicine). Les chercheurs ont constaté que les personnes âgées exposées au virus H3N2 lors de la pandémie de 1968 bénéficiaient d’une protection immunitaire à long terme, nettement supérieure à celle conférée par la vaccination. La diminution notable de la mortalité grippale chez les 65-74 ans dans les années suivant cette pandémie était, selon eux, « très probablement due à l’immunité naturelle acquise ».

Plus récemment, plusieurs études ont signalé un risque accru d’infections respiratoires non grippales chez les personnes vaccinées. En 2020, une étude menée au sein du Département de la défense des États-Unis et publiée dans la revue Vaccine a rapporté une hausse de 36 % du risque d’infection par un coronavirus chez les vaccinés contre la grippe, comparés aux non-vaccinés.

Une autre étude publiée en 2012 dans Clinical Infectious Diseases a observé « un risque accru statistiquement significatif d’infections causées par des virus respiratoires non grippaux » chez les personnes ayant reçu un vaccin antigrippal inactivé. Les auteurs ont formulé une hypothèse inquiétante : le vaccin pourrait, « par un mécanisme biologique encore inconnu », renforcer la protection contre la grippe au détriment de la défense immunitaire face à d’autres virus respiratoires.

Enfin, une étude financée par les CDC et publiée en 2018 dans Vaccine a mis en évidence une augmentation des infections respiratoires aiguës non grippales chez les enfants vaccinés contre la grippe, comparés aux enfants non vaccinés. D’autres travaux sont venus corroborer ces observations.

Une mortalité grippale surestimée

Chaque année, les autorités sanitaires françaises lancent des appels à la vaccination contre la grippe, largement relayés par la presse. Ces campagnes s’accompagnent souvent de chiffres marquants, notamment du nombre de décès attribués à l’épidémie. Selon Santé publique France, la grippe serait responsable, en moyenne, d’environ 9000 morts par saison entre 2011-2012 et 2021-2022. Les personnes âgées de plus de 65 ans sont considérées comme les plus vulnérables, tant en termes d’hospitalisations que de mortalité.

Mais, en réalité, le nombre exact de morts causées par la grippe est très difficile à établir. Cette incertitude était déjà soulignée par la commission d’enquête du Sénat dans son rapport de 2010 sur la gestion gouvernementale de la pandémie de grippe A(H1N1) et le rôle des laboratoires pharmaceutiques.

Le document notait que la virulence réelle du virus saisonnier « n’est pas connue avec précision ». Les chiffres de mortalité avancés pour ce virus ne reposent pas sur un décompte individuel, mais « sur une simple mesure de la surmortalité hivernale », rappelait-elle. Autrement dit, les décès survenus en hiver sans cause clairement identifiée sont, globalement, attribués à la grippe, parce que celle-ci circule à ce moment-là.

Concernant la pandémie de H1N1, le rapport, critique des « propos alarmistes » de certains experts, rappelait que l’Institut de veille sanitaire (InVS) prévoyait dans un avis du 28 septembre 2009 entre 6400 et 96.000 morts, soit « 2 à 30 fois plus que la grippe saisonnière ». En mai 2009, Antoine Flahault, directeur de l’École des hautes études en santé publique (EHESP), évoquait lui 30.000 décès possibles. La réalité fut toute autre : la France a comptabilisé 312 décès dus au H1N1. La commission d’enquête du Sénat allait jusqu’à s’interroger sur le fait que certaines prévisions scientifiques ne soient pas « devenues, inconsciemment, des espérances ».

Le Dr Dominique Dupagne, médecin généraliste et ancien chroniqueur santé sur France Inter, notait sur son site que même ce chiffre de 312 décès devait être considéré avec précaution : « Nous n’avons même pas la preuve de la responsabilité de la grippe pour de nombreux morts. Tout décès d’un sujet jeune présentant une maladie ressemblant à la grippe a été comptabilisé. » Il saluait néanmoins, dans ce cas particulier, le fait qu’un véritable décompte ait été réalisé.

Lors de son audition devant la commission du Sénat en mai 2010, le Dr Dupagne avait expliqué, avec ironie, que l’estimation annuelle des décès dus à la grippe saisonnière relevait davantage de « la lecture du marc de café ou des entrailles de poulet » que d’un décompte rigoureux. Il affirmait se baser sur des données épidémiologiques plus plausibles, notamment une étude menée dans les 80 départements français les plus peuplés, selon laquelle le nombre réel de morts annuels serait d’environ 500. Des décès survenus majoritairement chez des personnes en fin de vie, dont, disait-il, « le dernier souffle est légèrement avancé par la grippe ».

Le médecin exprimait alors un constat sévère : lui et ses confrères avaient « perdu confiance » dans les chiffres communiqués par les autorités sanitaires, estimant que ces dernières étaient capables de « multiplier les estimations par dix, cent, voire mille, et le tout sans un accroc dans la voix ».

En cela, il rejoint l’analyse du Dr Peter Doshi, rédacteur en chef adjoint du British Medical Journal (BMJ) qui dès 2005, dans un article intitulé « Disséquer la tromperie du CDC : les chiffres des décès dus à la grippe aux États-Unis relèvent-ils plus du marketing que de la science ? », accusait les CDC de gonfler délibérément, eux aussi, leurs estimations en fusionnant les décès dus à la grippe avec ceux causés par des pneumonies.

Pour appuyer sa démonstration, Doshi rappelait qu’en 2001, les CDC avaient annoncé 62.034 décès liés à la grippe et à la pneumonie. Pourtant, selon les données du National Center for Health Statistics (NCHS), seuls 257 cas pouvaient être attribués à la grippe, dont à peine 18 cas confirmés en laboratoire, soit 0,03 % du total. La quasi-totalité de ces décès n’étaient donc pas dus à la grippe, et ne pouvaient donc être évités par la vaccination.

Selon les mêmes sources, si l’on isole uniquement les décès liés à la grippe, la moyenne annuelle entre 1979 et 2002 s’élèverait à environ 1348 morts par an aux États-Unis, un chiffre très éloigné des dizaines de milliers souvent avancés. Aussi, pour Peter Doshi, ces écarts ne sont pas innocents. Il accusait ouvertement les CDC de manipuler les chiffres à des fins promotionnelles, pour soutenir les intérêts des fabricants de vaccins et augmenter la couverture vaccinale antigrippale.

Conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique

Ce soupçon d’instrumentalisation des morts de la grippe est partagé en France. Lors de son audition devant la commission d’enquête du Sénat en mai 2010, le Dr Dominique Dupagne pointait le chiffre d’affaires « considérable » généré par la vaccination saisonnière et s’étonnait qu’aucune exigence de preuve n’ait été formulée à l’égard des laboratoires : « Pourquoi les autorités sanitaires n’ont-elles pas exigé des laboratoires des études épidémiologiques solides ? »

Et de conclure avec provocation : « Est-ce vraiment une politique de santé publique utile de vacciner toute la population chaque année, y compris les personnes non à risque, pour une maladie dont le taux de mortalité se situe autour de 1 pour 100.000 ? Il y a des priorités plus urgentes pour nos budgets sociaux. Malheureusement, il y a des choses inévitables : des gens meurent de la varicelle tous les ans, d’autres en allant à la pharmacie se font écraser par une voiture. Chercher le risque zéro est absurde ».

Interrogé sur la réflexion de Yannick Neuder, qui évoquait en janvier dernier la possibilité de rendre la vaccination anti-grippale obligatoire pour les soignants, le sociologue Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS, disait y voir dans un entretien à Epoch Times l’expression « d’une idéologie de la vaccination universelle et obligatoire promue par tous les moyens et portée par l’industrie pharmaceutique ». Selon le chercheur, « cette idéologie s’est imposée chez une partie des élites politiques, parfois au prix de véritables pactes de corruption ».

Pour Children’s Health Defense, l’injection contre la grippe est avant tout « une affaire de gros sous ». En 2024, le marché américain pour ce produit était estimé à 4,78 milliards de dollars et pourrait atteindre près de 10 milliards de dollars d’ici 2033, selon Research and Markets.

La Commission d’enquête du Sénat sur la gestion de la grippe H1N1 faisait déjà référence à ce type de dérive dans son rapport de 2010, citant la résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe : « Faute de procédures transparentes de contrôle des conflits d’intérêts, l’APCE observe que le débat reste ouvert sur la possibilité d’une influence des laboratoires pharmaceutiques : “L’éventualité que les représentants de l’industrie aient pu directement peser sur les décisions publiques et les recommandations émises au sujet de la grippe H1N1 reste l’une des questions centrales du débat actuel.” »

« Aucune preuve de l’efficacité vaccinale sur la mortalité des personnes âgées »

Des chercheurs issus d’institutions prestigieuses ont aussi remis en question l’efficacité de la vaccination antigrippale pour réduire la mortalité même des personnes âgées.

L’étude des National Institutes of Health (NIH) publiée en 2005 dans Archives of Internal Medicine soulignait que malgré l’augmentation massive de la couverture vaccinale chez les plus de 65 ans, passée de 20 % avant 1980 à 65 % en 2001, les taux de mortalité liés à la grippe et à la pneumonie avaient « augmenté de manière significative pendant cette période ».

Dans un article coécrit en 2006, le Dr Lone Simonsen, auteure principale de l’étude, et le Dr William Glezen affirmaient dans l’International Journal of Epidemiology qu’aucune preuve ne montrait que cette hausse de la vaccination chez les seniors avait permis de réduire les hospitalisations ou les décès : au contraire, « la mortalité et les hospitalisations ont continué à augmenter. »

Les auteurs qualifiaient ces résultats de « surprenants », dans la mesure où la vaccination est censée être « très efficace pour réduire la mortalité » : une hypothèse au cœur des politiques menées par les CDC, mais qui, notaient-ils, « n’a jamais été testée dans le cadre d’essais cliniques ».

Une étude parue en 2008 dans le Virology Journal confirme cette analyse. Contrairement aux déclarations des autorités sanitaires, elle notait que les décès et hospitalisations dus à la grippe chez les personnes âgées américaines ont fortement augmenté dans les années 1980 et 1990, précisément à l’époque où la couverture vaccinale s’envolait.

Et en 2013, dans un article publié par le BMJ, son rédacteur en chef, Peter Doshi, revenait à la charge en remettant en cause la principale justification de la politique vaccinale ciblée sur les seniors, cinglant : « Quelles sont les preuves que les vaccins contre la grippe réduisent la mortalité chez les personnes âgées ? Absolument aucune. » Et d’ajouter, non sans inquiétude : « Le plus troublant, peut-être, c’est le manque d’intérêt des autorités sanitaires face à l’absence de données fiables. »

Depuis l’arrivée de Robert F. Kennedy Jr. à la tête du ministère de la Santé en février dernier, les lignes commencent néanmoins à bouger.

Le tournant américain

Ce mois-ci, à la suite d’un vote tenu fin juin au sein du comité consultatif gouvernemental sur la vaccination, dans lequel siège le Dr Robert Malone, les États-Unis ont annoncé, le 23 juillet, la fin de l’utilisation du thimérosal, un conservateur à base de mercure, dans certains vaccins anti-grippe. « Étrangement, l’industrie et les médias de gauche militent pour injecter du mercure aux Américains », déclare le Dr Malone à Epoch Times, avant de souligner : « Et ils considèrent l’élimination de 3 % des doses de vaccin contre la grippe contenant du thimérosal comme une menace existentielle. »

Le scientifique précise que, pour cette année, le comité n’a pas eu vraiment la main sur la première résolution soumise au vote : le maintien de la recommandation d’une vaccination annuelle contre la grippe, dont la campagne débute dès le mois d’août.

« La décision a été que ce n’était pas le bon moment pour livrer bataille sur ce terrain », explique-t-il. Mais il annonce la couleur : « Je me retrouve désormais en position de président du comité sur le vaccin antigrippal. J’ai indiqué, lors de la réunion, que mon intention est de faire en sorte que ces questions — empreinte immunitaire, péché originel antigénique, etc. — soient sérieusement examinées lors des prochaines sessions. »

Les États-Unis pourraient ainsi devenir le premier pays occidental à remettre en cause la pertinence d’une vaccination antigrippale annuelle à la lumière de la littérature scientifique. A contrario, le gouvernement français, lui, entend plutôt imposer cette mesure.

Vaccination obligatoire contre la grippe : une mesure politique sans fondement scientifique Lire la suite »

ENSEMBLE POUR LA VÉRITÉ/INSIEME PER LA VERITÀ🇮🇹🇫🇷🇧🇪 #10 LAURENCE POUR/PER ANTOINE & LUCY

Laurence, mère d’Antoine, décédé à 30 ans, après la 2ème dose : « Entre ses injections et son décès, des symptômes alarmants sont apparus. Il a consulté des spécialistes, des généralistes, il y a eu des examens médicaux… Mais la piste d’un effet du vaccin n’a jamais été envisagée. Le 8 décembre 2021, il fut transporté aux urgences à 18 h et il en est sorti à 22 h 30, sans recommandations spéciales… Le 16 décembre, il fut retrouvé décédé dans sa baignoire… Conclusion de l’autopsie: mort par noyade suite à des convulsions… Aujourd’hui une instruction est ouverte et suit son cours… (2:15) Mon fils est décédé, c’est fini, c’est trop tard, alors en son nom je veux parler des victimes belges qui se battent. Je pense notamment à Lucy qui… est handicapée suite à une seule injection… Elle ne bénéficie pas de traitements médicaux appropriés. Et donc, c’est pour elle que je parle, mais aussi pour toutes les autres victimes… Pour qu’il y ait reconnaissance des effets délétères et accès à des traitements.» (4:03) Laurence parle aussi de VIAC19 BELGIQUE et du COLLECTIF ACTION 200 BELGIQUE.

Padoue/Padova 14/06/2025
Manifestation organisée par / Manifestazzione organizzata da: SINDACATO D’AZIONE (Franziska Elstner) ASSOCIAZIONE ITALIANI LIBERI (Cristiano Fazzini) En présence de / In presenza di: PERSONE IN CAMMINO, AAVIC-TEAM, VERITY-FRANCE, LES RÉSISTANTS-VIAC, VIAC19, COLLECTIF ACTION 200 BELGIQUE, ON A EU NOT’DOSE

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