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Les Enjeux de la Pollution – Principaux Polluants Extérieurs et Intérieurs et leur Impact sur la Santé et la Mortalité Mondiales

Source : Bon Sens

De Jean-François Lesgards, Chimie/Biochimie PhD

Dans le contexte des enjeux de santé humaine liés à l’environnement, sujet plus d’actualité que jamais, BonSens.org vous propose, comme nous l’avons fait durant toute la période du COVID, de vous apporter des informations issues d’une science indépendante, basée sur des études, publications et rapports les plus objectifs possibles et sans conflits d’intérêts, afin que vous puissiez vous faire votre propre avis.

En ce qui concerne l’influence de l’environnement sur l’homme, il nous semble que les 2 sujets clés sont la pollution de l’air (par l’activité humaine et naturelle) ainsi que le réchauffement climatique, devenu changement climatique, de sa mesure et de la participation de l’activité humaine dans ce phénomène.

Nous proposons ici un premier volet centré sur la pollution de l’air extérieur et intérieur (souvent moins évoqué), un problème majeur de santé, connu depuis des siècles mais dont la quantification dans l’air et les effets chez l’Homme sont mieux compris et décrits médicalement ainsi que pris en compte dans les politiques de santé, seulement depuis des décennies.

Nous présentons ici, une revue des principaux polluants et contaminants de l’air extérieur et intérieur, et de leur impact sur la santé et la mortalité dans le monde.

Nous y détaillons la nature et la source des polluants et contaminants principaux, leurs effets physiologiques sur l’organisme humain et l’impact sur la population mondiale ainsi que les solutions scientifiques déjà apportées et en cours de développement pour diminuer la pollution de l’air et son impact sur la santé. Les politiques de santé et aspects légaux associées (dont la loi pollueur-payeur) et la question des Zone à Faibles Émissions (ZFEs) sont aussi abordées.

1.    Introduction

La pollution de l’air (ou pollution atmosphérique) est une altération de la qualité de l’air pouvant être caractérisée par des mesures de polluants chimiques, biologiques ou physiques (appelés « aérocontaminants »). Elle peut avoir des conséquences préjudiciables à la santé humaine, aux êtres vivants, au climat, ou aux biens matériels. La contamination d’un corps humain est l’exposition répétée et involontaire à une substance dont la toxicité est dérivée de sa composition chimique [ [1] ].

Comme la pollution est subie, c’est le contraire d’un traitement médical, par exemple, qu’un individu absorbe de son plein gré après un diagnostic médical qui comprend une analyse des effets secondaires et comorbidités par un professionnel qualifié et autorisé, comme un médecin. Le concept d’absorption volontaire ou involontaire est un élément primordial à prendre en considération par les régulateurs et les décideurs politiques.

2.    Impact global de la pollution (mortalité mondiale)

Aujourd’hui, la pollution tue prématurément entre 6 et plus de 8 millions de personnes chaque année dans le monde  [2] et semble aussi être liée à une baisse de la fertilité.

Ces chiffres sont établis par de grandes études dont des études sur la « charge mondiale de morbidité » et sont confirmés par l’OMS. C’est supérieur à d’autres causes de mortalité comme les régimes riches en sodium (environ 4,1 millions), obésité (environ 4,0 millions), consommation d’alcool (environ 2,3 millions), accidents de la route (environ 1,4 million) ou malnutrition infantile et maternelle (environ 1,4 million). La pollution est également responsable de trois fois plus de décès que le sida, la tuberculose et le paludisme réunis et de près de 15 fois plus de décès que la guerre et toutes les formes de violence.

Aussi, si 3,6 milliards de personnes vivent dans des zones sensibles au réchauffement climatique ou changement climatique et qu’on estime que celui-ci a causé 166 000 décès par an entre 2000 et 2024 (les températures froides tuent plus que les températures chaudes) et pourrait atteindre 250 000 décès entre 2030 et 2050, la pollution tue 30 à 50 fois plus que le changement climatique. La pollution devrait donc être une priorité par rapport au changement climatique alors même que nous observons clairement un glissement de ce problème de la pollution vers le réchauffement climatique/changement climatique impulsé par les politiques et les médias grand public.

3.    Quel sont les polluants majeurs et leurs effets sur la santé ?

Les 2 types de polluants majeurs sont des gaz d’une part et des particules en suspension d’autre part, en particulier les particules fines appelées communément « particulate matter » en anglais (PMs).

Il existe aussi d’autres contaminants comme l’amiante, le plomb, la silice ainsi que différents champignons et bactéries pouvant être en suspension dans l’air.

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3.1. Gaz: Nature, Sources et Mécanismes de Toxicité chez l’Homme

Les principaux gaz polluants dans l’air que nous respirons, sont le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2) et l’ozone (O3) et monoxyde de carbone (CO).

  •  SO2

 Le dioxyde de soufre (SO2) est un gaz incolore irritant, indicateur du groupe plus large des oxydes de soufre gazeux (SOx).

Le SO2 est principalement émis par la combustion du charbon pour la production d’électricité et les industries (36 %), par le raffinage ou la combustion du pétrole et du gaz (21 %) et par les fonderies pour extraire le métal du minerai (12 %). D’autres industries produisent du SO2 comme la fabrication de papier et la fabrication de produits en caoutchouc. D’autres sources anthropiques sont les locomotives, les navires et autres véhicules ou équipements lourds qui brûlent du carburant à forte teneur en soufre. Une réglementation récente (2020) introduite par l’Organisation maritime internationale (OMI) imposant des limites strictes à la teneur en soufre des carburants marins (pourcentage maximal de soufre abaissé de 3,5 % à 0,5 %), pour tous les navires opérant dans le monde, semble porter ses fruits. Les volcans, qui sont la seule source naturelle majeure de SO2, représentant presque un tiers (31 %) des émissions totales de de SO2 (41,93 kilotonnes/an en 2019).

Les symptômes aigus à la suite d’une exposition au SO2 comprennent : une sensation de brûlure dans le nez, la gorge et les poumons, des difficultés respiratoires et des lésions du système respiratoire. Les effets graves et chroniques sur la santé comprennent asthme, diminution des capacités cognitives, problèmes de fertilité, démence, maladies cardiaques et accident vasculaire, cancer du poumon et décès prématuré.

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  • NO2

Le dioxyde d’azote (NO2) est un gaz rouge-brun hautement réactif du groupe des oxydes d’azote (NOx) qui se forme dans l’air par l’oxydation de l’oxyde nitrique (NO).

Le NO est émis par les véhicules à moteur ou d’autres processus de combustion, la combustion du charbon, du pétrole ou du gaz naturel, l’agriculture et les processus industriels tels que le soudage, la galvanoplastie et le dynamitage. De plus, le NO2 et le NOx sont également des précurseurs d’un certain nombre de polluants atmosphériques secondaires nocifs tels que l’ozone (O3), les particules fines (PMs), et jouent un rôle dans la formation des pluies acides et de la pollution atmosphérique visible appelée brouillard (smog) photochimique.

Le NO2 est un irritant des voies respiratoires. Des expositions de courte durée peuvent entraîner des symptômes respiratoires (tels que la toux, une respiration sifflante ou des difficultés respiratoires), aggraver les maladies respiratoires, en particulier l’asthme et conduire à des hospitalisations et des visites aux urgences. Des expositions plus longues à des concentrations élevées de NO2 peuvent contribuer au développement et à l’aggravation de l’asthme et potentiellement augmenter la sensibilité aux infections respiratoires. Enfin, les expositions chroniques au NO2 sont associées, seules et en présence d’autres polluants atmosphériques, à un risque accru d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral hémorragique.

  •  Ozone (O3)

L’ozone (O3) au niveau du sol ou troposphérique (couche la plus basse de l’atmosphère terrestre, située entre la surface de la Terre et la stratosphère, à 10 kilomètres d’altitude).

Il ne doit pas être confondu avec la couche d’ozone de la haute atmosphère.

L’ozone est généré principalement par le NOet les oxydes d’azote, en présence de composés chimiques organiques volatils (Volatil Organic Compounds en anglais ou  VOCs) et de rayons solaires UV. L’ozone est aussi un constituant majeur du brouillard photochimique.

Des études de grande envergure ont démontré qu’une exposition à long terme à l’ozone augmentait le risque de mortalité pulmonaire et circulatoire globale. De plus, l’ozone est associé à un risque accru de mortalité toutes causes confondues, de cardiopathie ischémique et d’accident vasculaire cérébral.

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3.2. Particules fines: Nature, Sources et Mécanismes de Toxicité chez l’Homme

Les particules en suspension dans l’air sont la somme de toutes les particules solides et liquides en suspension dans l’air, dont beaucoup sont dangereuses. Ce mélange complexe comprend à la fois des particules solides organiques (à base de carbone) et inorganiques (minéraux), telles que la poussière, le pollen, la suie, la fumée et des gouttelettes liquides. Ces particules varient considérablement en taille, en composition et en origine.

Les particules fines (PMs) comprennent les particules grossières (PM10), les particules fines (PM2,5) et les particules ultrafines (PUFs; UFPs en anglais) (PM0,1). Les PM2,5 sont des particules solides et liquides qui sont dispersées dans l’air ambiant et qui ont un diamètre inférieur à 2,5 µm (soit 2,5 millièmes de millimètres ; 0,0025 mm). Entre 2,5 µm et 0,1 µm de diamètre, elles sont appelées particules fines et en dessous de 0,1 µm (c’est-à-dire 100 nanomètres ou 100 nm; 1 nanomètre = 1 millionième de millimètre), elles sont appelées particules ultrafines.

L’impact sanitaire de la pollution ambiante peut être presque principalement attribué aux particules fines PM2,5 par rapport aux PM10. En effet, les PM2,5 et surtout les plus petites particules ultrafines (UFPs) pénètrent profondément dans les poumons (alvéoles et bronchioles terminales) tandis que les particules plus grosses ne se déposent que plus haut dans le système respiratoire (bronches primaires, muqueuse nasale et nasopharynx).

Les principaux contributeurs chimiques à la masse des PM2,5 sont le sulfate, le nitrate, l’ammonium et le carbone organique. Plusieurs métaux sont présents dans les PM2,5, en particulier ceux provenant du trafic et de certaines industries, comme Fe (fer), Al (aluminium), Ni (nickel), Zn (zinc), V (vanadium), Cu (cuivre), Pb (plomb), Br (brome), Ca (calcium), Ba (baryum). Enfin, des composés très toxiques sont également souvent présents dans les PMs, comme la dioxine, le toluène, le benzène, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP: naphtalène, anthracène, benzopyrène), les aldéhydes et des métaux lourds (plomb, nickel, arsenic, mercure, composés de chrome).

Les principales sources de PM2,5 sont les sources industrielles (usines de transformation des métaux et des produits chimiques, manutention des matériaux, construction et exploitation minière), la production d’énergie utilisant des combustibles fossiles et de la biomasse, les volcans, l’agriculture, la circulation des véhicules, la remise en suspension des sols et la combustion résidentielle.

Les PMs sont les principaux tueurs parmi tous les polluants atmosphériques par activation de processus conduisant à des maladies pulmonaires, cardiovasculaires et cancers. L’exposition aux PM2,5 est associée à une proportion notable de mortalité due à de nombreuses maladies, notamment le cancer du poumon (23,9 %), la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) (18,7 %), l’accident vasculaire cérébral (40,3 %) et la cardiopathie ischémique (26,8 %). L’exposition aux particules fines ambiantes (PM2,5) a été associée à une baisse de la qualité du sperme (morphologie, motilité) et à une baisse de la réserve ovarienne et donc à une baisse de la fertilité.

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3.3. Les Composés Organiques Volatils (VOCs)

Les Composés Organiques Volatils ou Volatil Organic Compounds en anglais (VOCs) sont des composés organiques (molécules contenant du carbone) qui se transforment facilement en gaz. Ils contiennent également des éléments tels que l’hydrogène, l’oxygène, l’azote, le soufre, le fluor, le chlore ou le brome.

Les VOCs comprennent une très grande quantité de molécules volatiles différentes qui sont généralement regroupées dans ces grandes familles :

  • Hydrocarbures aromatiques : benzène, styrène, toluène, trichloréthylène, polyaromatiques (HAP : naphtalène, anthracène, benzopyrène)
  • Hydrocarbures aliphatiques : n-hexane, nonane, décane
  • Terpènes : limonène, pinène
  • Aldéhydes : formaldéhyde, benzaldéhyde, acroléine, crotonaldéhyde, hexanal
  • Éthers de glycol : propylène glycol, 1-méthoxy-2-propanol
  • Alcools : butanol, pentanol, 2-éthyl-hexanol.

La plupart des expositions aux VOCs se produisent à l’intérieur, en raison des nombreuses sources d’émissions intérieures, du faible taux de ventilation et du temps passé à l’intérieur, en particulier dans les habitations. Le temps passé dans des espaces confinés représente en moyenne 70 à 90 %, ce qui fait de la qualité de l’air intérieur un problème majeur de santé publique.

Les principales sources intérieures de VOCs sont les produits d’entretien, la fumée de tabac, la cuisine, les appareils de chauffage, les meubles, les revêtements de sol et de murs et d’autres produits de construction, les peintures, les colles, les encaustiques, les cires, les pesticides et les produits de soins personnels.

Les émissions extérieures provenant des industries, des véhicules et d’autres combustions génèrent de grandes quantités de VOCs, mais ceux-ci sont dilués dans l’environnement et contribuent beaucoup moins à l’exposition globale que les émissions intérieures. Par exemple, les niveaux de formaldéhyde sont jusqu’à 200 et 1000 fois plus élevés à l’intérieur qu’à l’extérieur dans les zones urbaines et rurales respectivement.

Les VOCs regroupant de très nombreuses molécules ayant des toxicités très différentes, il est très difficile d’évaluer leur quantité dans l’air intérieur et d’analyser leurs risques pour la santé. Les VOCs sont souvent évalués en TVOCs (Total Volatil Organic Compounds/ Composés Organiques Volatils Totaux, COVTs). Les plus toxiques étant bien sûr scrutés seuls aussi : l’inhalation de benzène à long terme a été associée à une augmentation de la mortalité. De plus, de nombreux VOCs sont classés comme cancérogènes, irritants et toxiques pour l’homme, connus ou possibles. L’exposition à divers VOCs, parmi lesquels des aldéhydes comme l’acroléine et le crotonaldéhyde est associée à un dysfonctionnement vasculaire.

Plus de détails sur les processus physiologiques et biochimiques/moléculaires, à l’origine des pathologies lourdes (pulmonaires, cardiovasculaires et cancers) et des décès associés, figurent dans le rapport original, avec des éléments en particulier sur les processus inflammatoires, génotoxiques et de développement du cancer.

4.    Autres Contaminants: Nature, Sources et Mécanismes de Toxicité chez l’Homme

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4.1. Amiante

L’amiante est un minéral naturel (formule chimique Mg3Si2O5 (OH)4) qui a été largement utilisé dans une variété de matériaux grâce à sa solidité et sa résistance chimique. L’amiante a été utilisé dans les matériaux de construction, notamment les isolants, les panneaux, les panneaux muraux, les portes, les carreaux de plafond, le plâtre et les composés de calfeutrage. Il a également été largement utilisé dans les joints, les plaquettes de frein, les garnitures de vannes et les tuyaux d’égout.

Si les fibres d’amiante sont inhalées, elles peuvent provoquer une asbestose, une maladie progressive qui provoque des cicatrices pulmonaires et un essoufflement, un cancer du poumon et un mésothéliome, un cancer des parois de la poitrine ou de la cavité abdominale.

4.2. Plomb

Le plomb est un métal malléable de couleur bleu-gris qui est l’un des métaux les plus recyclés au monde. Le plomb est un métal lourd utilisé dans différentes installations industrielles, émis par certains moteurs à essence et présent dans les batteries, les radiateurs, les canalisations, les alliages métalliques, comme pigment et agent anticorrosif dans les peintures, et comme stabilisant dans les plastiques, les incinérateurs de déchets et les eaux usées. De plus, les principales sources de pollution atmosphérique au plomb sont les métaux, le minerai et les avions à moteur à piston.

L’exposition à court terme à des niveaux élevés de plomb produit divers effets aigus, notamment l’anémie et le dysfonctionnement du système nerveux central. Le plomb s’accumule dans les os et est une toxine pour le sang, les nerfs et le système reproducteur. Une exposition à long terme à de faibles niveaux de plomb peut entraîner des effets chroniques. La toxicité du plomb perturbe les fonctions du système digestif, du système nerveux, du système respiratoire, du système reproducteur, etc. De plus, le plomb empêche les enzymes d’effectuer leurs activités normales. Le plomb perturbe même le processus normal de transcription de l’ADN et provoque une invalidité osseuse.

4.3. Silice

La silice est un minéral composé de silicium et d’oxygène (formule chimique SiO2) et est très abondante dans la croûte terrestre. La forme de silice la plus préoccupante en termes de risques pour la santé est la silice cristalline, dont le quartz est la forme la plus courante. La poussière de silice peut être libérée dans l’air lors d’activités liées à la construction telles que la maçonnerie, la pose et la démolition de pierres et la réparation de matériaux en béton. Elle est également produite lors du forage de roches, du balayage à sec, du décapage au jet d’abrasif, de l’exploitation de carrières et d’exploitation minière.

L’inhalation de particules de poussière de silice suffisamment petites pour pénétrer dans les poumons peut provoquer une silicose, un cancer du poumon et une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). La silicose est une maladie pulmonaire fibreuse causée par l’inhalation de dioxyde de silicium cristallin libre ou de silice résultant de la cicatrisation des poumons et peut se développer sur quelques années à plusieurs décennies, même si l’exposition a cessé.

4.4. Fumée de bois

La fumée de bois est un mélange de solides, de gaz et de polluants liquides comme la fumée de cigarette. L’un de ces polluants les plus préoccupants sont les particules fines. Mais de nombreux produits chimiques organiques présents dans la fumée de bois contribuent aux problèmes de santé des voies respiratoires dont le benzène, le formaldéhyde, l’acétaldéhyde, l’acroléine et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) qui ne contiennent que du carbone et de l’hydrogène.

Respirer de la fumée de bois peut avoir des effets à court et à long terme: une irritation des yeux, de la gorge, des sinus et des poumons, des maux de tête, une fonction pulmonaire réduite, en particulier chez les enfants, une inflammation ou un gonflement des poumons, un risque accru de maladies des voies respiratoires inférieures et également des symptômes plus graves ou plus fréquents de maladies pulmonaires existantes (telles que l’asthme, l’emphysème, la pneumonie et la bronchite), des risques de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et de cancer.

4.5. Champignons et bactéries

L’exposition aux champignons et bactéries en suspension dans l’air fait aussi partie de la pollution atmosphérique et a des conséquences néfastes dans divers environnements naturels et anthropiques.

Les champignons sont une partie essentielle des microbes en suspension dans l’air en raison de leur abondance et de leur large distribution dans diverses sources environnementales, telles que le sol, l’eau, la végétation en décomposition et les activités humaines, telles que l’agriculture, le compostage, la construction, la démolition et d’autres professions.

Un certain nombre d’espèces fongiques en suspension dans l’air provoquent divers problèmes de santé, notamment des réactions allergiques, des maladies infectieuses, des réactions toxiques, des affections respiratoires et des états pathologiques comme l’aspergillose, l’asthme, l’hypersensibilité et des pneumonies.

Les bactéries pathogènes elles-aussi sont préoccupantes pour la santé humaine et sont présentes dans presque tous les environnements et écosystèmes en raison de leur petite taille, peuvent persister longtemps dans l’atmosphère. Les bactéries peuvent être trouvées dans l’atmosphère soit sous forme de cellules individuelles, soit en association avec diverses particules telles que des spores, du sol, de la poussière, des feuilles et d’autres micro-organismes.

Les bactéries en suspension dans l’air proviennent notamment de la poussière, du sol, des plantes, des plans d’eau, des animaux et des humains. Les bactéries en suspension dans l’air peuvent également provenir d’activités anthropiques et d’environnements influencés par l’homme, notamment les déchets des hôpitaux, des maisons, les excréments d’animaux domestiques en milieu urbain, ainsi que les pratiques agricoles, l’élevage et le traitement des déchets, comme la gestion des eaux usées et le compostage dans les zones rurales. Les zones urbaines et rurales extérieures ainsi que les environnements d’air intérieur, tels que les maisons, les bureaux, les hôpitaux, les écoles, les stations de métro, peuvent représenter des réservoirs pour une large gamme de bactéries.

L’inhalation peut se produire à l’intérieur ou à l’extérieur et entraîner des affections allergiques, diverses maladies respiratoires et infections. Parmi les travailleurs, sont particulièrement exposés aux microbes: les agriculteurs, les professionnels de la santé en contact avec les patients, les employés des transports (par exemple, la police de la circulation et les employés des stations de métro), les travailleurs routiers (employés municipaux et du bâtiment, etc.), les travailleurs des marchés et des restaurants.

L’inhalation de bactéries pathogènes en suspension dans l’air peut entraîner diverses maladies et réactions allergiques, telles que la pneumonie, l’asthme, la rhinite et la pharyngite, en particulier chez les enfants et les personnes âgées. Les espèces bactériennes ont le potentiel de se disséminer dans la circulation sanguine, provoquant des infections dans différents sites du corps, notamment les poumons, les valves cardiaques et l’abdomen.

5.    Pollution extérieure (outdoor) et intérieure (indoor)

Un point clé sur la pollution de l’air et la santé humaine est que l’air intérieur peut être généralement au moins aussi toxique ou plus toxique que l’air extérieur. En effet, les principaux polluants atmosphériques comme les PMs de toutes tailles, NO2, SO2 sont souvent en concentration proche à l’intérieur et à l’extérieur, en particulier en cas de ventilation faible.

De plus, la majeure partie de l’exposition aux composés organiques volatils (VOCs) (66 % ou plus de l’exposition totale, selon le VOCs) se produit à l’intérieur. Et si l’on ajoute à cette information que les individus passent la plupart de leur temps à l’intérieur (jusqu’à 80 %), cela explique pourquoi les effets sur la santé liés aux polluants sont souvent déterminés par l’environnement intérieur.

6.    Lignes directrices (Guidelines) mondiales sur la qualité de l’air (OMS et autres)

Les tableaux suivants présentent les principales lignes directrices (guidelines) mondiales mises à jour pour les principaux polluants atmosphériques. Ces lignes directrices ont pour objectif de fournir des orientations pour réduire les effets de la pollution atmosphérique sur la santé, en s’appuyant sur une évaluation des preuves scientifiques actuelles par des experts. Elles visent à informer les décideurs politiques et à fournir des objectifs appropriés pour un large éventail d’options politiques en matière de gestion de la qualité de l’air dans différentes parties du monde.

Les tableaux 1 et 2 présentent les différentes normes de qualité de l’air et concentrations recommandées par différents organismes pour les PM2,5 et PM10 en microgrammes par mètre cube (µg/m3).

Au-delà de ces quantités présentes dans l’air, qui sont un but à atteindre, l’environnement est considéré comme non sain, voire toxique pour les individus vivant dans ces zones. En pratique, de nombreuses villes du monde entier, en particulier des capitales, dépassent largement ces valeurs et sur des durées significatives  [3] .

Les tableaux suivants présentent les différentes normes de qualité de l’air et concentrations recommandées par différents organismes pour le SO2, le NO2 et l’ozone (O3).

7.    Mécanismes de régulation: « Principe du pollueur-payeur (PPP) » et législation

Le principe du pollueur-payeur (PPP) exige que ceux qui causent une pollution ou des dommages environnementaux paient également pour les conséquences et couvrent les coûts. Ce principe s’applique à tout type de pollution, qu’elle soit de l’air, de la terre ou de l’eau. Si, par exemple, une installation industrielle produit des déchets toxiques ou des produits chimiques en tant que sous-produit de ses activités, elle doit assurer l’élimination sûre de ces produits toxiques. Cela s’applique à la prévention de la pollution, à la remédiation, à la responsabilité (pénale, civile et environnementale) et aux coûts imposés à la société en cas de pollution.

L’idée du PPP, qui est un concept de bon sens, est ancienne puisque Platon évoquait déjà cette idée : « Si quelqu’un gâche intentionnellement l’eau d’autrui… qu’il paie non seulement les dommages, mais qu’il purifie le ruisseau ou la citerne qui contient l’eau ».

L’origine du PPP a été clairement articulée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) le 26 mai 1972 avec la Recommandation sur les principes directeurs concernant les aspects économiques internationaux des politiques de l’environnement (OCDE. 1972). Également la Clean Air Act (CAA) de 1970 avec des révisions majeures en 1977 et 1990.

Le principe du pollueur-payeur a été appliqué avec un certain succès dans le cas de la marée noire de l’Exxon Valdez. Exxon a payé des milliards de dollars de dommages et intérêts après un incident de pollution massif. Le pétrolier Exxon Valdez a causé une pollution et des pertes économiques sans précédent en Alaska, 300 000 barils de pétrole brut étant tombés dans les eaux de l’Alaska en 1989. Au total, Exxon a accepté de payer 900 millions de dollars de poursuites civiles, 125 millions de dollars pour des accusations criminelles liées à la catastrophe et des frais de nettoyage de plus de 2 milliards de dollars.

Il faut souvent de longues actions judiciaires pour les amener à payer pour les communautés et l’environnement. Mais l’un des avantages des PPP est qu’une fois que les pollueurs sont obligés d’internaliser les coûts, ils essaieront de réduire ces coûts en réduisant la pollution, soit en utilisant de meilleures technologies, soit par le biais d’échanges de droits d’émission. Cela peut constituer une forte incitation à la recherche et au développement de nouvelles technologies. Après un travail approfondi de l’OCDE au cours des deux dernières décennies, le PPP est passé d’un principe économique à un principe juridique et a été bien défini dans le droit américain et européen.

Mais certaines considérations et questions importantes doivent être soulevées sur les PPP, comme l’a fait Roy Cordato, économiste principal et chercheur résident à la Fondation John Locke:

« Qu’est-ce qui constitue la pollution ? Qui sont les pollueurs ? Combien doivent payer les pollueurs ? À qui doivent-ils effectuer le paiement ? »

Il insiste sur le fait que « la plupart des partisans des PPP parlent rarement de dommages causés aux personnes. Au lieu de cela, ils détournent la théorie économique en redéfinissant les concepts de coût et de dommage pour les appliquer aux choses plutôt qu’aux personnes. On dit que les pollueurs sont ceux qui « endommagent » ou imposent des « coûts » à l’environnement. Ainsi, les écologistes définissent un « pollueur » de manière beaucoup plus large, non pas comme quelqu’un qui nuit réellement aux autres, mais souvent comme quelqu’un qui utilise simplement ses propres biens et ressources d’une manière qui offense les écologistes ». Les expressions « coûts pour l’environnement » et « dommages à l’environnement » n’ont donc pas de véritable sens à moins qu’elles ne se rapportent à des personnes ou à des biens. « Par exemple, dans le cas d’une entreprise qui pollue une rivière, le coût pourrait être pour les utilisateurs récréatifs en aval qui doivent abandonner ou réduire certaines activités : baignade, pêche, etc. Leur coût serait la valeur qu’ils attribuent aux activités que la pollution les empêche de poursuivre. De ce point de vue, les « problèmes » de pollution surviennent parce que le pollueur impose des coûts à d’autres êtres humains. Ce sont les usagers humains de la rivière qui en supportent les coûts, pas la rivière elle-même. »

C’est important, car si nous ne le faisons pas, il n’y aura pas de victimes à indemniser et les paiements de taxes iront généralement au gouvernement sous forme d’impôt. « Dans de tels cas, le PPP est alors utilisé pour promouvoir un programme environnemental plutôt que pour garantir que les vrais pollueurs versent des indemnités aux vraies victimes de leurs activités. »… En fin de compte, ces « paiements » augmentent les revenus d’une multitude de bureaucrates, de consultants et d’avocats du gouvernement, qui bénéficient tous du processus. »

En fin de compte, il faut un projet clair d’assainissement de l’environnement et un tiers indépendant doit suivre ce qui a été fait avec les taxes, même par les gouvernements. De plus, depuis une décennie au moins, nous observons tous, en tant que scientifiques ou simples citoyens, un glissement du problème de la pollution vers la préoccupation unique et presque obsessionnelle du changement climatique. Or la pollution tue beaucoup plus de personnes dans le monde (30 à 50 fois plus) que le réchauffement ou changement climatique. Ce glissement peut être observé dans un récent texte du Congrès américain S.5054 — 118e Congrès (2023-2024) « Pour imposer une évaluation relative aux émissions de combustibles fossiles, pour établir le Fonds climatique des pollueurs-payeurs, et à d’autres fins. »

Les liens entre le changement climatique et le PPP doivent donc être clairement expliqués au public et aux gouvernements, par les autorités et les scientifiques indépendants.

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8.    La Question des Zone à Faibles Emissions mobilité (ZFEs)

Une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) est un périmètre au sein duquel la circulation des véhicules les plus polluants est progressivement limitée en vue de réduire les émissions de polluants liés au trafic routier.

Ce dispositif s’appuie sur le système national des vignettes Crit’Air, qui permet de distinguer les véhicules en fonction de leurs émissions de polluants (la théorie). Il existe 6 niveaux de vignettes Crit’Air, des véhicules propres (Crit’Air 0) aux véhicules les plus polluants (Crit’Air 5 ou non classés). Cette vignette Crit’Air est obligatoire pour circuler et stationner à l’intérieur du périmètre de la ZFE-m car elle permet de vérifier, en cas de contrôle, que le véhicule appartient bien aux catégories Crit’Air autorisées (la vignette Crit’Air est en vigueur depuis juin 2016). Les véhicules les plus anciens étant réputés aussi les plus polluants, la mise en place d’une ZFE-m vise l’accélération du renouvellement du parc de véhicules.

Ces normes Crit’Air reposent sur les 3 critères suivant (on reviendra plus tard sur la pertinence réelle, en termes de pollution, de ces critères) (tableau 6) :

  • Type de véhicule
  • Carburation
  • Norme EURO ou date de première immatriculation

Tableau 6 : Tableau de classification des véhicules

L’interdiction pour les véhicules légers classés Crit’Air 5 est en vigueur depuis janvier 2023 
L’interdiction pour les véhicules légers classés Crit’Air 4 est en vigueur depuis janvier 2024
Au 1er janvier 2024, les véhicules Crit’Air 3, 4 et 5 représentaient encore 29% (versus 48% au 1er janvier 2019).
Au 1er janvier 2024, les véhicules Crit’Air E, 1 et 2 représentent 71% selon les données (Figure 1).

Figure 1 : Résumé sur la répartition des voitures circulant en France selon les Crit’Air au 1er janvier 2024 (Source ici)

 

8.1.  Évolution de l’âge moyen des véhicules

Finalement, malgré le début de ce projet en 2016, l’âge moyen des véhicules n’a fait qu’augmenter ces 5 dernières années comme le montre le tableau 7 et on est donc loin des objectifs de modernisation du parc automobile ayant pour but la réduction de la pollution et des émissions de gaz polluants et à effet de serre des voitures, justification apportée à la mise en place des ZFE et autres contraintes !

Tableau 7 : Parc de voitures en circulation du 1er janvier 2017 au 1er janvier 2024 (Source ici)

Une exigence nouvelle est apparue en ce début de début de 2025 (au 1er janvier 2025), qui crée beaucoup de débats et de colère, obligeant les agglomérations qui dépassent de manière régulière les seuils réglementaires de qualité de l’air (en particulier Paris et Lyon) de refuser l’accès aux véhicules de Crit’Air 3, c’est à dire pour les voitures diesel de plus de 14 ans et les voitures essence de plus de 19 ans.

Au 1er janvier 2024, 8,6 millions de voitures particulières sont détenues par les résidents des 40 agglomérations dites « territoires de vigilance » et plus de 25,7 % sont en dehors des clous en ajoutant les Crit’Air 3. Cela pourrait exclure plus de 1,8 million de véhicules qui y sont immatriculés, soit 11 % de leur parc automobile, et avec beaucoup de zones d’incertitudes pour le futur à proche et moyen terme (source).

Le coût: en plus du prix de la vignette (3,81 €) pour chaque véhicule (39,3 millions de véhicules en France) et plus d’1,5 millions de voitures neuves achetées en France (1 718 000 en 2024), se déplacer avec un véhicule non autorisé ou sans vignette Crit’Air en zone à faibles émissions mobilité ou lors des pics de pollution dans les zones en circulation différenciée, est passible d’une contravention de 3e classe pour les véhicules légers (soit 68€ d’amende simple, minorée à 45 € si le paiement est effectué rapidement et majorée à 180 € en cas de retard de paiement) et de 4e classe pour les poids lourds (soit 135€ d’amende simple). C’est donc une bonne nouvelle source de revenu pour l’État.

8.2.  Bases Réglementaires Françaises et UE pour Établissement de ZFEs

La notion de ZFE est d’origine internationale et européenne (directives et règlements) et vise à inciter les particuliers à acheter un véhicule neuf, à court terme, électrique (sans se poser la question du réseau ni de la production d’électricité nécessaires). Elle a été transposée en droit interne par la loi et le règlement, impactant de nombreux textes et Codes et donnant une impression de grande complexité et de dilution des responsabilités entre des services de l’État et les collectivités territoriales.

En France, la loi d’Orientation des Mobilités de 2019 rend obligatoire la mise en place d’une Zone à Faibles Émissions dans les territoires les plus pollués (texte officiel ici)

La loi Climat et Résilience, promulguée fin août 2021, donne la compétence ZFE-m à la Métropole. (texte officiel ici)

Quand on les lit, ces textes ont peu de liens avec la pollution et ses effets sur l’Homme, même si la 1ère cite quand même un texte UE qui lui, parle vraiment de pollution. Cela dénote cependant un glissement du problème de la pollution (8 millions de morts/an dans le monde) au problème du climat (170000 morts/an) et transfère les dommages faits aux « Citoyens » ou à des « Personnes physiques » vers des dommages à l’ « Environnement ».

Dans la seconde loi portant sur « la lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets », le mot « pollution » et variantes/déclinaisons du mot « pollution »  y sont rencontrés seulement 16 fois, et les mots « climat » et « climatique », 79 fois! Le mot « carbone » 59 fois, « dioxyde de carbone » 7 fois, « azote » et « protoxyde d’azote » 17 fois (en lien avec les engrais et l’agriculture). Or ce sont des gaz à « effet de serre » (48 fois dans le rapport !). Le CO2 n’est pas un gaz polluant et il est nécessaire à la vie végétale sur Terre donc à la nôtre.

Alors que le dioxyde d’azote (NO2) n’y figure pas et les « particules fines » PM2. 5 (mais issues de la combustion du bois) n’y figure qu’une fois, alors qu’ils sont les principaux polluants.

En France, il faut aussi considérer le décret n° 2020-1138 du 16 septembre 2020 relatif au non-respect de manière régulière des normes de la qualité de l’air donnant lieu à une obligation d’instauration d’une zone à faibles émissions mobilité évoque de façon précise la pollution de l’air et l’établissement des ZFE en conséquence.

A ces textes pas vraiment pertinents sur le sujet de la pollution, s’ajoutent des textes de l’UE dont celui-ci, qui eux sont plus précis:

« La directive révisée privilégie la santé des citoyens de l’UE: elle fixe pour les polluants de nouvelles normes de qualité de l’air à atteindre d’ici à 2030, qui sont plus étroitement alignées sur les lignes directrices de l’OMS en matière de qualité de l’air. Parmi ces polluants figurent, entre autres, les particules en suspension (PM10 et PM2,5), le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre, qui sont tous connus pour provoquer des problèmes respiratoires. »

En fait, en termes de hiérarchie des normes, il convient de mettre en tête les textes d’origine UE :

Directive n°2008/50/CE du 21 mai 2008 concernant la qualité de l’air ambiant et un air plus pur pour l’Europe dont le texte complet figure ici

Ce texte établit des normes pour la qualité de l’air et évoque la pollution due à la circulation. Il s’agit de polluants : concentrations d’anhydride sulfureux, de dioxyde d’azote et d’oxydes d’azote, de particules (PM10 et PM2,5), de plomb, de benzène, de monoxyde de carbone et d’ozone. Il n’est pas question de gaz à effet de serre ou de CO2. Cette directive est entrée en vigueur le 11-06-2008. Elle est transposée en droit interne par les Etats membres avant le 11-06-2010. Abrogation des directives 96/62/CE, 1999/30/CE, 2000/69/CE et 2002/3/CE à compter du 11 juin 2010. Transposition complète de la présente directive par les textes suivants : Décret n° 2010-1250 du 21 octobre 2010 relatif à la qualité de l’air ; arrêté du 21 octobre 2010 relatif aux modalités de surveillance de la qualité de l’air et à l’information du public. Complément de transposition de la présente directive par l’arrêté du 19 avril 2017 relatif au dispositif national de surveillance de la qualité de l’air ambiant.

Directive 2004/107/CE du 15 décembre 2004 concernant l’arsenic, le cadmium, le mercure, le nickel et les hydrocarbures aromatiques polycycliques dans l’air ambiant ; cette directive complète la précédente en fixant des valeurs cibles pour certains polluants spécifiques.

Tous ces éléments transposés figurent dans le Code de l’environnement, composant un ensemble abondant, d’une grande complexité et par suite, d’une faible lisibilité. Par le moyen de contrôle choisi (les vignettes Crit’Air), ces dispositions ne sont absolument pas garanties par l’imposition des ZFE qui ne tiennent de fait, aucun compte réel des principaux polluants.

8.3.  Les Normes EURO :

Pour limiter les émissions de gaz nocifs, des réglementations européennes ont été prises depuis le début des années 1970. Appelées normes EURO depuis 1990, elles imposent des valeurs limites d’émissions des oxydes d’azote (NOx), du monoxyde de carbone (CO), des hydrocarbures (HC) et des microparticules.

L’évolution des valeurs limite des émissions de gaz d’échappement autorisées par la norme euro au cours des années et des implémentations (Euro 1 à 6), pour les voitures particulières équipées d’une motorisation essence et diésel, sont présentées dans les tableaux 8 et 9.

Tableau 8 : Valeurs des émissions de gaz d’échappement des voitures particulières équipées d’une motorisation essence

Tableau 9 : Valeurs des émissions de gaz d’échappement des voitures particulières équipées d’une motorisation diésel

Le 10 novembre 2022, la Commission européenne a présenté ses propositions relatives à la norme Euro 7/VII (véhicules légers/ Euro-VII véhicules lourds) visant à réglementer les émissions de voitures, camionnettes, camions et autobus. Cette norme remplacera la norme Euro 6/VI actuelle. Cette norme Euro 7 sera applicable dès le 1er juillet 2025 pour les véhicules légers, et à partir du 1er juillet 2027 pour les véhicules lourds. Cette norme Euro 7 est encore plus exigeante quant aux seuils des polluants déjà régulés (désormais mesurés lors des essais RDE en conditions de conduite réelles), prend en compte des polluants qui n’étaient jusque-là pas concernés (dont ceux issus des freins et des pneus), ajoute des conditions de conduite réelle supplémentaires aux tests de mesure, encadre la durabilité des batteries des véhicules électrifiés, et prévoit la surveillance en temps réel des données liées aux émissions par les autorités des pays de l’UE.

8.4. L’Exemple des Ultra Low Émission Zone (ULEZ; équivalent des ZFEs) en Angleterre

À Londres l’établissement de zones à très faible émissions (ULEZ pour Ultra Low Emission Zone) avait suscité une opposition relativement limitée en 2019, mais la polémique a commencé à enfler quand cette zone originale ULEZ a été étendue fin août 2023 à l’ensemble des quartiers de Londres. (source ici) L’extension est énorme, couvrant les banlieues métropolitaines, l’autoroute M25 et intégrant des zones résidentielles occupées par des propriétaires relativement pauvres, plus susceptibles de posséder des voitures essence et diesel.

Les conducteurs de voitures à essence généralement fabriquées avant 2006 (norme Euro 4) et de véhicules diesel généralement fabriqués avant 2015 (norme Euro 6) doivent débourser 12,50 livres (14,80 euros) par jour pour entrer dans l’ULEZ, sous peine d’une amende de 180 livres. Jusqu’à présent, 35 000 automobilistes devaient payer les 14,60 euros quotidiens pour accéder à cette zone du centre de Londres, à moins d’opter pour un véhicule moins polluant. Avec l’extension de la zone au Grand Londres, ils sont désormais près de 700 000. Des bornes et caméras blindées ont été installées pour flasher les plaques de tous les conducteurs. Pour les résidents de Londres possédant un véhicule incriminé, il existe un palliatif : un programme de mise à la casse subventionné offrant une somme de base de 2 000 £ (environ 2400 €) pour casser une voiture non conforme.

Même si ces mesures extrêmes pour les citoyens les moins aisés, elles semblent avoir donné des résultats positifs notamment sur la réduction des niveaux de NO2 significatives, aussi bien pour les abords des routes que pour le fond de l’air en ville, plus proche du respect de la limite légale de 40 µg/m3 en Angleterre (tableau 10).

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Tableau 10 : Réduction de la moyenne annuelle de NO2 2016 – 2023

From (GLA, 2024) Greater London Authority. Air Quality in London 2016-2024. March 2024. 

Les réductions des PM2,5 sont significatives aussi : diminution de 39%, 41% et 31% au bord des routes (centre, intérieur et extérieur respectivement) et 36% 30% 24% dans la ville (centre, intérieur et extérieur respectivement).

Cependant, dans le métro, toutes les lignes profondes (Piccadilly, Jubilee, Bakerloo, Northern, Victoria et Central) présentaient des niveaux de particules PM2,5 au moins cinq fois supérieurs à la limite de sécurité de l’OMS et bien supérieurs aux niveaux moyens en surface. Le Financial Times a constaté [4]  que le tronçon de la ligne Central entre Bond Street et Notting Hill Gate était le plus pollué et atteignait un pic plus de huit fois supérieur à la moyenne routière de Londres pour les PM2,5, qui était de 12,6 µg/m3 cube au cours des 12 derniers mois. Pour un Londonien moyen, prendre le métro une heure par jour double son exposition aux particules PM2,5.

Mais chez beaucoup de londoniens, ces mesures passent mal malgré les résultats présentés (source).

La mairie a installé des bornes et les caméras (leur nombre devrait atteindre 2750 à travers tout le Grand Londres) qui identifient ainsi les plaques d’immatriculation des voitures qui accèdent à ces zones ou quartiers. Un citoyen qui possède un véhicule non conforme à la « Toxicity Charge », vraisemblablement ancien, peut subir cette pénalité plusieurs fois par jour. Depuis leur installation effective en 2020, de nombreuses destructions de ces bornes et caméras sont survenues et les dégâts s’élevaient à 850.000 livres (environ 1 million d’euros). Début mai 2023, la police de Londres a annoncé 96 cas de vandalisme contre les caméras ULEZ, contre 31 fin mars. Depuis, le choix a été fait de protéger les caméras et les bornes dans des boîtes métalliques noires blindées afin de dissuader les attaques.

La pollution est un problème scientifique et technique complexe parce qu’elle provient de différentes sources, dépend de différents paramètres physiques et chimiques et d’exposition. Comme sur beaucoup de sujets, les politiques apportent souvent des solutions simplistes et abruptes qui se terminent souvent de la même façon: taxer les citoyens, ici les conducteurs les moins aisés financièrement et qui doivent aussi travailler et tout simplement pouvoir se déplacer. Ci-dessous quelques réflexions et propositions de solutions.

8.5. Discussion

En conclusion, certaines questions se posent sur la clarification et la pertinence de la classification Crit’Air. De plus, la pollution est un problème complexe et vaste si on prend et compte toutes les sources de pollution mais aussi toutes les solutions que l’on pourrait apporter à ce problème de santé publique. La réflexion doit être plus large sur ce sujet et ne doit pas, comme la plupart du temps en politique, faire tout payer/supporter par les citoyens comme c’est le cas pour les ZFEs. Sur les limites des ZFEs et les autres solutions possibles, les points suivants sont à considérer pour une réflexion et vision plus globale et plus précise :

Les tests de pollution des véhicules sont fait sur des prototypes neufs sans prendre en compte l’évolution/réparations voir améliorations des véhicules. Ne devrait-on pas tester les véhicules en contrôle technique pour une mesure réelle de la pollution d’un véhicule plutôt que de se baser sur l’âge du véhicule (les réparations, le type de conduite comptent entre autres facteurs). Les détails sur la pollution de chaque type de véhicule sont-ils vraiment fournis aux propriétaires ?

Les véhicules dits propres (électriques) polluent aussi. Il y a production de microparticules en particulier (poids, freins, frottements, pneus). Et quid du mode de production de l’électricité (charbon, pétrole, gaz), du problème des batteries (pollution lors de fabrication, inflammabilité) du type de conduite ? A-t-on évalué le coût des conséquences d’avoir des véhicules qui pèsent 25-35% de plus sur les routes, ponts, pavés des centre villes souvent présent en ZFEs? Ces éléments sont détaillés dans le rapport.

Un effort de l’Industrie dont tertiaire en particulier doit être évalué en regard des ZFEs pour réduire aussi pollution globale et NO2.

Les politiques devraient orienter encore les investissements vers l’amélioration des filtres à NO2 et à particules PMs (effort R&D) pour les véhicules (type SCR: Selective Catalytic Reduction en anglais pour Système de Réduction Catalytique et LNT: Lean NOx Trap en anglais pour Piège à NOx). Plus de détails figurent dans rapport original.

Il existe des projets de plantation d’arbres au bord des grands axes (absorbent tous les polluants !) qui ont montré des résultats significatifs avec amélioration de la santé des sujets en zone polluée (baisse inflammation)

Il s’agit aussi de trouver des solutions positives plutôt que de toujours taxer même si ce n’est pas une pensée courante chez la plupart des politiques.

Il est essentiel aussi de rappeler que, si la santé humaine reste, encore le sujet plus que l’« environnement » (à la base, la pollution est un problème de santé publique), nous passons en moyenne 80-90% de notre temps dans des espaces fermés/indoor (domicile et travail) et c’est là que la pollution affecte la santé (maladies pulmonaires, cardio et cancer). Or il existe des très bons dispositifs pour nettoyer l’air intérieur (type Dyson etc.). Là aussi il faudrait en fournir à bas coût aux entreprises, écoles, particuliers etc. Mais est-ce que l’État s’intéresse vraiment à notre Santé ou les ZFEs sont faites plutôt pour restreindre notre mobilité et suivre certains agendas globalistes ?

Il y a clairement depuis au moins 10-20 ans, un glissement net et abusif dans les lois et dans la « justification scientifique », de la pollution et ses effets sur l’Homme (prouvés) vers « toutes les émissions humaines » et leurs effets sur changement climatique et l’environnement (objectivement, toujours à prouver), alors qu’il est établi que la pollution tue 50 fois plus que le climat !

Pour toutes ces raisons, on peut dire que l’installation des ZFEm et donc la restriction de lieux importants de travail et de vie, avec les amendes associées, pour les citoyens parmi les moins fortunés, peut constituer une application abusive du Principe Pollueur-Payeur (PPP) sur les conducteurs, travailleurs et familles aux revenus les plus modestes, avec des résultats dont on peut sérieusement douter.

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9.   Solutions de bon sens et Conclusion 

Aujourd’hui, la pollution tue entre 6 et 8 millions de personnes chaque année dans le monde.

Sur certaines émissions comme le SO2, elles pourraient être considérablement réduites en améliorant les procédés industriels de production d’électricité et d’industries (36%), de raffinage ou de combustion de pétrole et de gaz (21%) et de fonderies (12%).

Les mesures politiques impactant le public ne sont pas pertinentes pour réduire le SO2, de même que la part des volcans ne peut être contrôlée (environ 31% des émissions).

Sur les PMs et le NO2 au contraire, ces émissions bénéficieraient d’une réflexion sur l’amélioration des sources d’énergie qui diminuent notre dépendance aux carburants habituels : améliorer la production d’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique, les systèmes de transport et de mobilité qui dépendent moins des voitures particulières, ainsi que des véhicules électriques. 

Comme le NO2 provient également de la combustion de charbon, de pétrole ou de gaz naturel pour les centrales électriques, de l’agriculture et des procédés industriels tels que le soudage, la galvanoplastie et le dynamitage, ces secteurs devraient travailler à la réduction des émissions, par des améliorations de procédés. 

Les politiques doivent orienter encore plus d’investissements vers l’amélioration des filtres à NO2 et à particules PMs pour les véhicules. Tous ces axes doivent continuer à être développés en informant le public et les décideurs politiques, afin de ne pas impacter uniquement le public, les véhicules personnels et éviter ainsi des politiques publiques extrêmes.

Un point clé sur la pollution de l’air et la santé humaine est que l’air intérieur peut généralement être plus toxique que l’air extérieur. La conséquence en est que le traitement et la purification de l’air intérieur par divers appareils pourraient être significativement efficaces pour réduire les niveaux de polluants atmosphériques, leur toxicité et probablement les décès qui y sont associés, surtout si ces appareils sont installés à la maison, dans les écoles, les administrations, les métros et les transports, etc.

En extérieur, les arbres sont les meilleurs détoxifiants naturels de la pollution et de beaux projets de développement d’espaces verts pour contrer la pollution des villes et des zones existent déjà.

Si nous n’agissons pas, aujourd’hui et dans les décennies suivantes, la pollution continuera de tuer beaucoup plus que le réchauffement climatique ou le changement climatique (30 à 50 fois plus à l’échelle mondiale). Les interrelations entre pollution et changement climatique doivent être précisément étudiées, détaillées et expliquées aux politiques ainsi qu’au public. Dans quelle mesure la pollution influence-t-elle le changement climatique et vice-versa ? En effet, il est nécessaire, grâce à une science indépendante, de mieux comprendre ces deux sujets complexes, leurs interactions ainsi que la contribution réelle de l’activité humaine sur ces phénomènes.

Les Enjeux de la Pollution – Principaux Polluants Extérieurs et Intérieurs et leur Impact sur la Santé et la Mortalité Mondiales Lire la suite »

Éliminer la protéine Spike : approches et méthodes après une infection COVID-19 ou post-vaccination

Source : Santé-Nutrition

Le webinaire présenté par Bertrand Kimel, médecin spécialisé en micronutrition et conseiller scientifique pour plusieurs laboratoires, explore une problématique encore méconnue mais essentielle : la gestion des symptômes persistants liés à la protéine Spike, qu’elle provienne du virus SARS-CoV-2 ou des vaccins anti-COVID. Cette condition, appelée « spychopathie », entraîne divers troubles immunitaires, inflammatoires et métaboliques.

À travers une analyse rigoureuse, ce webinaire offre une vue d’ensemble sur les mécanismes en jeu et détaille un protocole complet de détoxification, applicable aussi bien aux patients atteints de COVID long qu’aux individus ayant mal toléré une vaccination.

Comprendre la spychopathie : une nouvelle pathologie

Définition et contexte

La spychopathie désigne une accumulation de la protéine Spike dans l’organisme. Cette protéine, essentielle pour permettre au virus de pénétrer dans les cellules, peut persister longtemps après une infection ou une vaccination.

Environ 2 millions de Français pourraient souffrir de symptômes prolongés associés à cette condition, tels que :

  • Fatigue chronique.
  • Troubles cognitifs (brouillard cérébral).
  • Inflammations systémiques.
  • Problèmes cardiovasculaires et métaboliques.

Origines et mécanismes

La protéine Spike, qu’elle soit virale ou vaccinale, partage des propriétés inflammatoires et pro-thrombotiques similaires. Cependant, des différences significatives existent :

  • Protéine Spike virale : moins immunogène et rapidement éliminée par l’organisme.
  • Protéine Spike vaccinale : modifiée pour être plus stable, elle persiste plus longtemps, augmentant les risques d’effets secondaires prolongés.

Les mécanismes identifiés incluent :

  1. Réactivation virale : la protéine Spike peut réactiver des virus dormants comme Epstein-Barr, le zona ou le cytomégalovirus.
  2. Mimétisme moléculaire : la ressemblance entre la protéine Spike et certaines protéines humaines peut déclencher des maladies auto-immunes.
  3. Formation de micro-caillots : la protéine Spike favorise l’agrégation plaquettaire, entraînant des troubles circulatoires.
  4. Dysfonction mitochondriale : le stress oxydatif généré par l’inflammation endommage les mitochondries, réduisant la capacité énergétique des cellules.

Conséquences cliniques

La spychopathie se manifeste par des symptômes variés, souvent invalidants :

  • Problèmes cardiovasculaires : tachycardie, hypertension ou hypotension orthostatique.
  • Troubles neurologiques : neuropathies, troubles de la concentration et insomnie.
  • Dysfonction immunitaire : activation excessive des mastocytes (syndrome d’activation mastocytaire, ou SAMA).
  • Troubles métaboliques : intolérance au glucose et résistance à l’insuline.
  • Inflammations systémiques : marquées par des niveaux élevés de cytokines comme l’interleukine 6 ou la protéine C-réactive.

Les étapes clés du protocole de détoxification

Bertrand Kimel a mis au point une approche complète, visant à réduire l’impact de la protéine Spike et à restaurer les fonctions immunitaires, mitochondriales et métaboliques.

Étape 1 : Réduction de l’inflammation

L’inflammation est au cœur de la spychopathie. L’objectif principal est de la contrôler pour limiter les dégâts causés aux tissus.

  • Antioxydants : le glutathion et la quercétine sont essentiels pour neutraliser les radicaux libres, réduire l’inflammation et protéger les mitochondries.
  • Desmodium : cette plante agit comme protecteur hépatique et antihistaminique, particulièrement utile dans les cas de SAMA.
  • Traitement des micro-caillots :
    • Nattokinase : un anticoagulant naturel qui prévient la formation de caillots.
    • Cornouiller en gémothérapie : améliore la fluidité sanguine.

Étape 2 : Soutien mitochondrial

Les mitochondries sont des organites essentiels à la production d’énergie. Leur dysfonctionnement explique en grande partie la fatigue sévère des patients atteints de spychopathie.

  • MitoActiforme : ce complément associe PQQ, NADH et phosphatidylcholine pour stimuler la production d’ATP et régénérer les mitochondries.
  • Coenzyme Q10 : essentiel pour la chaîne respiratoire mitochondriale, il est administré selon les besoins spécifiques des patients, détectés par des analyses biologiques.
  • L-carnitine et magnésium : améliorent la fonction mitochondriale en facilitant l’entrée des acides gras dans les mitochondries et en activant les enzymes nécessaires.

Étape 3 : Rééquilibrage du microbiote intestinal

Un microbiote déséquilibré peut aggraver les troubles immunitaires et métaboliques.

  • Kéfiforme : dérivé de grains de kéfir, ce symbiotique restaure la diversité bactérienne, réduit la perméabilité intestinale et stimule l’immunité.
  • Curcumine : utilisée sous sa forme tétrahydrocurcumanoïde, elle agit comme un puissant anti-inflammatoire, même en cas de dysbiose.

Étape 4 : Stimulation de l’immunité

Le système immunitaire doit être renforcé pour éliminer les protéines Spike restantes et prévenir de nouvelles infections.

  • Vitamine D : régule les défenses immunitaires et réduit les risques de maladies auto-immunes.
  • Magnésium : joue un rôle clé dans plus de 350 réactions enzymatiques, notamment celles impliquées dans l’immunité et la détoxification.
  • Glutathion : protège les cellules contre les agressions oxydatives et soutient la phase 2 de la détoxification hépatique.

Cas cliniques et résultats

Cas 1 : Réactivation virale et COVID long

Une patiente atteinte de COVID long présentait des diarrhées chroniques et une réactivation du virus Epstein-Barr. Après 10 mois de détoxification (glutathion, Kéfiforme et MitoActiforme), elle a retrouvé un équilibre immunitaire et une nette amélioration de ses symptômes.

Cas 2 : Fatigue extrême chez un sportif

Un athlète souffrant de fatigue et de faibles performances post-COVID a bénéficié d’un traitement à base de MitoActiforme, coenzyme Q10 et kéfiforme. Ses niveaux d’ATP ont été restaurés, et ses performances physiques sont revenues à la normale en quelques semaines.

Cas 3 : Maladie auto-immune aggravée après vaccination

Une patiente atteinte de polyarthrite rhumatoïde a vu ses symptômes s’aggraver après deux doses de vaccin. Une prise en charge globale (détox protéine Spike, oméga-3, et traitement du microbiote) a permis de stabiliser la maladie et de réduire les poussées inflammatoires.

Précautions et adaptations

Pour les enfants

Les protocoles peuvent être adaptés aux enfants en ouvrant les gélules pour mélanger le contenu à leur alimentation. Le lait de jument fermenté (utilisé pour le Kéfiforme) est particulièrement bien toléré, même chez les nourrissons.

Pathologies spécifiques

Les maladies auto-immunes, comme la sclérose en plaques ou les thyroïdites, nécessitent un suivi plus poussé, avec des dosages biologiques réguliers pour ajuster les traitements.

Importance du diagnostic

Un laboratoire allemand permet de doser la protéine Spike dans le sang, le sperme ou les selles, et de déterminer son origine (virale ou vaccinale). Ce test, facturé environ 80 euros, est un outil précieux pour affiner la prise en charge.

Conclusion

La spychopathie est une réalité clinique qui nécessite une prise en charge rigoureuse et multidisciplinaire. Les outils proposés, basés sur la micronutrition, la régulation immunitaire et le soutien mitochondrial, offrent une approche efficace pour réduire les symptômes et prévenir les complications à long terme.

Source : Simplycure

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Pétition : la Monnaie Numérique de Banque Centrale, « L’outil ultime de l’esclavage », arrive en France

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Avez-vous déjà imaginé qu’on puisse vous INTERDIRE d’acheter des compléments alimentaires naturels, parce que ce ne sont pas des solutions institutionnelles ?

Qu’on SURVEILLE si vous achetez « trop » de produits bio ?

Ou pire encore, qu’on BLOQUE votre argent si vous consultez un naturopathe ou un ostéopathe, parce que ce sont des thérapies “alternatives“ ?

Ce cauchemar pourrait devenir réalité très bientôt.

Et le plus effrayant ? Presque personne n’en parle.

Je viens de terminer une enquête de 6 mois sur un sujet qui m’a littéralement empêché de dormir.

Quelque chose de terrifiant qui se prépare dans l’ombre des grandes institutions financières.

Quelque chose qui menace directement votre liberté de choix en matière de santé.

Les Monnaies Numériques de Banque Centrale (MNBC).

« C’est l’outil ultime de l’esclavage. »

Ces mots glaçants ne sont pas les miens, mais ceux d’experts financiers respectés qui observent avec effroi la mise en place de ce système.

Qu’est-ce que ça signifie pour votre santé ?

C’est simple.

La Monnaie Numérique de Banque Centrale remplacera nos euros physiques par une version 100% numérique, contrôlée directement par les banques centrales.

Mais contrairement au cash que vous pouvez utiliser librement, cette nouvelle monnaie sera :

✅ Traçable à 100% (chaque centime que vous dépensez) 

✅ Programmable (avec des conditions d’utilisation) 

✅ Contrôlable à distance (on peut l’éteindre d’un clic)

Le Dr Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur au CNRS que j’ai interviewé pour Alternatif Bien-Être, m’a confié : « C’est une menace directe pour l’autonomie des patients et l’accès aux médecines naturelles. »

Et il a raison.

Imaginez un instant…

Votre argent pourrait avoir une « date d’expiration »…

Vos achats d’huiles essentielles pourraient être limités ou bloqués…

Votre abonnement à Alternatif Bien-Être pourrait être considéré comme « suspect »…

Est-ce le monde que vous voulez pour vous et vos enfants ?

Je ne crois pas. Moi non plus.

La vérité qu’ils essaient de cacher

Mais ce n’est pas tout. Cette phrase m’a fait froid dans le dos :

« Si vous vous inscrivez à une identité numérique… votre identité numérique ne restera valide que si vous respectez les conditions de validité. »

En langage clair, cela signifie : votre accès à VOTRE PROPRE ARGENT dépendra de votre « bon comportement ».

Et c’est là que je me suis posé ces questions : 

Qui définira ce « bon comportement » ?

Les mêmes qui tentent d’interdire l’aromathérapie ?

Les mêmes qui qualifient la médecine naturelle de « charlatanisme » ?

Les mêmes qui ont imposé un pass sanitaire sans débat démocratique ?

J’ai grandi dans le Sud-Ouest, où ma grand-mère utilisait les plantes pour soigner toute la famille. Aujourd’hui, ce savoir ancestral est déjà menacé.

Avec les MNBC, il pourrait tout simplement disparaître.

C’est pour DEMAIN, pas pour dans 10 ans

Je ne vous parle pas d’un futur lointain.

La BCE travaille AUJOURD’HUI sur l’Euro numérique.

– 9 pays ont DÉJÀ lancé leur MNBC.

– 114 pays (représentant 95% du PIB mondial) développent activement cette technologie.

Vous voulez une preuve concrète que ces craintes sont fondées ?

Lors des manifestations des camionneurs au Canada en 2022, le gouvernement a gelé instantanément les comptes bancaires des manifestants sans aucune procédure judiciaire.

Avec une MNBC, ce pouvoir serait décuplé et automatisé.

Et maintenant, réfléchissez…

Si demain, votre compte était bloqué parce que vous avez acheté « trop » de compléments alimentaires ?

Ou si votre accès à votre argent était limité parce que vous suivez un jeûne thérapeutique ?

Ce n’est pas de la science-fiction. C’est la réalité qui se prépare.

Dans mes 15 années de journalisme santé, je n’ai jamais rien vu d’aussi menaçant pour notre liberté de choix thérapeutique.

Notre plan d’action (et pourquoi il va fonctionner)

La bonne nouvelle ? Il n’est pas trop tard.

Nous avons encore le pouvoir d’agir. Ensemble.

Cette pétition est notre première ligne de défense pour protéger votre liberté de choix en matière de santé et de bien-être.

Voici ce que nous exigeons :

1️⃣ L’arrêt immédiat du développement des MNBC en France et en Europe

2️⃣ Un débat public transparent sur les implications pour nos libertés de choix thérapeutiques

3️⃣ Des garanties légales que l’argent liquide restera toujours une option pour tous

4️⃣ L’interdiction formelle d’utiliser les MNBC pour restreindre l’accès aux médecines alternatives

5️⃣ Une consultation citoyenne obligatoire avant toute mise en œuvre

Votre signature est vitale (au sens propre du terme)

Chaque nom compte.

Chaque voix renforce notre message.

Notre objectif : 100 000 signatures pour forcer un débat national.

Votre signature pourrait faire la différence.

Si nous n’agissons pas maintenant, nous nous réveillerons bientôt dans un monde où notre autonomie financière et notre liberté de choix en matière de santé n’existeront plus.

Et le pire ? Nous n’aurons plus aucun moyen de revenir en arrière.

Pour notre liberté financière. Pour notre droit à choisir nos soins. Pour l’avenir de la santé naturelle. Pour nos enfants.

Agissons maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.

À votre service pour la vérité et votre bien-être,

Sébastien Duparc Éditeur d’Alternatif Bien-Être

P.S. : Cette information est CRUCIALE. Partagez cette pétition avec au moins 3 personnes qui vous sont chères. Leur liberté de choix en matière de santé en dépend aussi. Et la vôtre également.

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Stéphane Oustric (président du Conseil national de l’Ordre des médecins) : « Nous porterons plainte contre les anti-sciences, les antivax, les complotistes »

Source : Le média en 442

Stéphane Oustric, président du Conseil national de l’Ordre des médecins depuis juin dernier, a franchi un seuil dans l’autoritarisme médical. Lors d’une interview sur BFMTV, il a brandi la menace de poursuites judiciaires contre quiconque oserait s’écarter du dogme vaccinal. Sous le prétexte commode de protéger soignants et patients, il déclare la guerre à toute velléité de dissidence, fustigeant sans nuance « anti-sciences, anti-vax et complotistes ». La ligne rouge est franchie : l’Ordre ne se contente plus de réguler et entend désormais policer la pensée. Son nouveau président, qui déclarait en 2021 « Il faut croire en la vaccination AstraZeneca » et lançait un marathon vaccination covid avec le mot d’ordre « Tout le monde doit être vacciné », est le digne représentant d’une médecine au service de l’industrie pharmaceutique.

Le dogme et le déni

Interrogé sur l’obligation vaccinale contre la grippe pour les soignants, Stéphane Oustric a fait preuve d’une assurance confondante. Affirmant que le soignant « ne doit même pas se poser la question », il a qualifié le bénéfice du vaccin de « très très largement supérieur aux risques ». Cette minimisation systématique des effets secondaires, parfois graves, documentés par des études indépendantes, confine au déni. Des myocardites aux troubles neurologiques, les risques existent. Les ignorer relève moins de la science que du catéchisme.

La menace judiciaire

Le véritable dessein fut ensuite dévoilé. Stéphane Oustric a annoncé que l’Ordre « interviendra et portera plainte contre les faux messages ». Ce glissement sémantique est capital. Qui définit le « faux message » ? L’Ordre lui-même, bien sûr, devenu juge et partie. Cette institution opaque, qui a déjà suspendu des médecins pour délit d’opinion, s’érige en tribunal de la vérité. La contradiction n’est plus un pilote du débat scientifique, mais un délit passible de sanctions.

Un antécédent inquiétant

Cette rhétorique n’est que la continuation d’une épuration silencieuse. Rappelons-nous les suspensions de milliers de soignants non-vaccinés durant la pandémie, sacrifiés sur l’autel d’un consensus aveugle. Des voix éminentes furent méthodiquement discréditées. Aujourd’hui, Stéphane Oustric étend cette logique à la grippe, visant une vaccination généralisée « sans exception », balayant d’un revers de main le consentement éclairé et les libertés individuelles.

L’étouffement programmé du débat

Le terme « complotiste » est toujours l’argument-massue pour éviter tout examen contradictoire. Pendant ce temps, des documents internes de Pfizer révèlent une sous-déclaration manifeste des effets indésirables, et des études soulignent la robustesse de l’immunité naturelle. Pourquoi cette frénésie à museler le débat ? La réponse est peut-être à chercher du côté des intérêts financiers colossaux qui lient l’industrie pharmaceutique aux politiques de santé publique. La menace de poursuites n’est qu’un aveu de faiblesse : à défaut de preuves irréfutables, on brandit le code pénal.

L’ordre des médecins : désinformation à gogo

Plus d’un an après l’injection la spike vaccinale est présente dans le cerveau des personnes victimes d’AVC dans la moitié des cas, selon une étude japonaire validée par les pairs et publiée dans le Journal of Clinical Neuroscience.
En 2022, des panneaux publicitaires à Toulouse alertaient : « 1 accident cardiovasculaire pour 100 injections ». À l’époque, La Dépêche affirmait : cette offensive médiatique « de désinformation et de contre-vérités », a « choqué le conseil de l’Ordre des médecins de la Haute-Garonne, dont le président, Stéphane Oustric, a alerté le préfet ». En 2022, la désinformation émanait donc de la parfaite harmonie du préfet et du président de l’ordre régional des médecins, le même qui est à la tête de l’ordre national en 2025. Va-t-il porter plainte contre ses propres agissements de 2025 ?

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Viac 19 : une association pour aider les victimes des injections anti-covid

Une carte de France permet de visualiser par départements les victimes de l’ARNm mais aussi celles des autres pays européens. Cette association aide également à la déclaration des effets indésirables auprès de l’ANSM, à l’identification des lots des produits injectés et propose le parrainage de victimes. On y découvre aussi des témoignages de suspendus, des rubriques sur la spike, le covid long, les collectifs impliqués dans ce combat contre la désinformation.
www.viac19.fr

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De nouvelles preuves remettent en question le discours «bénin et transitoire» sur la myocardite associée au vaccin à ARNm

Source : LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE

Dernière minute : De nouvelles preuves remettent en question le discours «bénin et transitoire» sur la myocardite associée au vaccin à ARNmUne étude publiée le 5 novembre 2025 dans l’European Heart Journal apporte des données probantes à long terme sur des patients ayant développé une myocardite après une vaccination contre la COVID-19 par vaccin à ARNm. Ces travaux contredisent directement les affirmations répétées des autorités sanitaires et des partisans de la vaccination selon lesquelles ces cas sont toujours «bénins», «spontanément résolutifs» et sans risque à long terme. Au contraire, ils révèlent une dysfonction cardiaque persistante, notamment au niveau du ventricule gauche, plus de deux ans après la vaccination, ainsi que des symptômes persistants chez une proportion significative de patients.

(Cliquez sur l’image pour l’agrandir )

https://academic.oup.com/eurheartj/article/46/Supplement_1/ehaf784.2583/8310712?login=false

Principales conclusions de l’étude

Cette étude de suivi prospective a porté sur 16 patients (âge moyen : 44 ans, 50% de femmes) parmi les 46 patients ayant initialement reçu un diagnostic de myocardite associée à la vaccination. La durée médiane du suivi était de 2,4 ans (intervalle interquartile : 2,3–2,7) après leur hospitalisation initiale. Voici les résultats :

Altération de la fonction ventriculaire gauche (VG) :

  • Seulement 69% des patients (11 sur 16) avaient une fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) ≥ 50% lors du suivi (moyenne : 50,1% ± 8,9%), contre 88% à l’admission.
  • La déformation longitudinale globale moyenne (GLS), une mesure sensible de la fonction systolique, était de −12% (±3,2%), bien en dessous de la plage normale de −18% à −20%. Ceci indique des contractions cardiaques plus faibles et un dysfonctionnement systolique infraclinique.

– Fonction ventriculaire droite (VD) préservée :

  • Tous les patients ont montré une fonction ventriculaire droite normale (TAPSE moyen : 2,3 ± 0,6 cm), soulignant la spécificité du problème au côté gauche du cœur.

– Persistance des symptômes malgré la récupération biochimique :

  • Les marqueurs inflammatoires (par exemple, la troponine I et la CRP) et le NT-proBNP se sont normalisés chez tous les patients.
  • Cependant, un tiers (33%) a continué à présenter des symptômes :

– 31% ont signalé une fatigue persistante (échelle d’évaluation de la fatigue moyenne : 26 ± 9).
– 31% ont présenté des palpitations.
– 25% ont ressenti des douleurs thoraciques pendant l’effort.

  • Aucune congestion pulmonaire n’a été observée (nombre moyen de lignes B à l’échographie pulmonaire : 1 ± 2).

– Autres observations :

  • L’indice de masse du VG était normal dans 81% des cas (médiane : 111,7 g/m²).
  • La fonction diastolique a été préservée dans 88% des cas selon les critères de l’American Society of Echocardiography.
  • Aucun problème valvulaire ni anomalie persistante à l’ECG.

Les auteurs concluent : «Nos résultats indiquent que plus de deux ans après une hospitalisation pour myocardite associée au vaccin contre la COVID-19, les patients présentent une altération de la fonction ventriculaire gauche, mais une fonction ventriculaire droite préservée». Ils soulignent la nécessité d’une surveillance cardiaque à long terme et d’une prise en charge optimisée, car ces observations suggèrent des risques sous-estimés.

Pourquoi c’est important maintenant

Cette étude intervient dans un contexte de débats persistants sur la sécurité des vaccins à ARNm, notamment avec la poursuite des campagnes de rappel. Les assurances données par le passé – par exemple par les CDC et l’EMA – selon lesquelles les risques de myocardite sont «rares et bénins» avec une guérison complète en quelques semaines, reposaient sur des données à court terme (souvent inférieures à 6 mois). Ce suivi de plus de deux ans révèle une lacune : si la plupart des patients ne présentent pas d’insuffisance cardiaque aiguë, une atteinte ventriculaire gauche infraclinique pourrait accroître les risques à long terme d’arythmies, d’insuffisance cardiaque ou de diminution de la qualité de vie. La persistance des symptômes dans un tiers des cas est particulièrement préoccupante chez les personnes jeunes et actives (la cohorte étudiée ici étant majoritairement composée d’adultes en âge de travailler)

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Ursulagate et le cartel mondial du Covid

Source : Die Weltwoche

Frédéric Baldan a porté plainte contre Ursula Von der Leyen, la plus haute responsable politique d’Europe, pour corruption. Et il en paie le prix fort. La démocratie occidentale est en jeu, affirme le lanceur d’alerte, évoquant son enquête sur les jeux de pouvoir des dirigeants européens non élus.

« Oui, je le referais », dit l’homme au parapluie ruisselant. « Nous n’avons pas d’autre choix que de combattre ces gens-là. »

Frédéric Baldan a conduit pendant trois heures sous une pluie battante de Liège à Amsterdam. Il est maintenant assis dans le hall de l’hôtel Krasnapolsky, me tendant son livre tout juste paru, « Le Cartel mondial du Covid » , dans lequel il dénonce la cupidité des lobbyistes bruxellois et les jeux de pouvoir au sommet de l’UE.

Baldan, un ancien lobbyiste, a accusé la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, de corruption, de prise illégale d’intérêts, de destruction de documents publics et d’usurpation de titres et de fonctions.

L’affaire, connue sous le nom de « Pfitzergate », est spectaculaire à tous égards. Au cœur du scandale se trouve le plus haut fonctionnaire d’Europe. Elle concerne le plus important accord jamais conclu au nom de la Commission européenne. Et le plus secret de l’histoire de l’Union.

Au plus fort de la crise du Covid, Ursula Von der Leyen a conclu un accord sur les vaccins d’une valeur de 35 milliards d’euros avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla. Sans témoins. Sans preuves. Les SMS qu’elle a envoyés à Bourla sur son téléphone ont été détruits.

Mais Mme von der Leyen semble être intouchable. Tandis qu’elle continue de gouverner sans opposition, Baldan a payé un lourd tribut. Il a perdu son emploi, son agrément de lobbyiste. Et il y a quelques jours, ses comptes bancaires ont été gelés.

Jusqu’à présent, Baldan a essuyé un revers devant les tribunaux. Mais ce n’est pas une raison pour que le Belge baisse les bras. Bien au contraire. Cette affaire ne concerne pas seulement le droit à la transparence des contribuables européens, affirme Baldan. C’est la démocratie occidentale qui est en jeu. « Elle est menacée par des agendas mondialistes qui cherchent à la détruire. »

Frédéric Baldan.

Weltwoche : En avril 2021, Ursula Von der Leyen, la femme politique la plus influente d’Europe, conclut le plus gros accord jamais réalisé par la Commission européenne. Elle achète 4,6 milliards de doses de vaccins pour 23 milliards d’euros. Monsieur Baldan, pourquoi une telle quantité ? Qui a fixé le prix ?

Frédéric Baldan : Il n’y a aucun document justificatif. C’est totalement arbitraire. Les quantités sont aberrantes : 10 injections par personne, y compris les personnes âgées et les enfants, dans toute l’UE. C’est tout simplement insensé. Cela n’a profité qu’à Pfizer.

Weltwoche : Ce qui est remarquable, c’est que Mme Von der Leyen ait agi seule sur ce dossier.

Baldan : Elle avait plusieurs moyens de traiter avec des tiers. Elle pouvait envoyer un courriel, par exemple. Elle pouvait demander à quelqu’un d’organiser une réunion et d’en rédiger le compte rendu. Mais elle a choisi d’utiliser son téléphone. Elle a donc mis en place un processus secret. Elle a négocié illégalement par téléphone. Puis elle a effacé les SMS.

Weltwoche : La Cour des comptes européenne a publié un rapport spécial sur les vaccins contre la COVID-19. Elle y indique : « Il s’agit du seul contrat pour lequel l’équipe de négociation conjointe n’a pas été impliquée à cette étape des négociations, contrairement à la décision de la Commission relative à l’acquisition des vaccins contre la COVID-19. » Cela soulève une question évidente : qu’a-t-elle tenté de dissimuler ? Mais avant d’examiner votre cas plus en détail, revenons sur son parcours. Ce n’était pas la première fois qu’elle concluait des contrats douteux et détruisait ensuite des preuves. L’un de ses scandales remonte à 2018-2019, lorsqu’elle était ministre allemande de la Défense. Elle avait alors attribué, au nom du ministère, des contrats de plusieurs dizaines de millions d’euros à des cabinets de conseil externes. Observez-vous une tendance dans ce type de pratiques ?

Baldan : C’est un mode opératoire criminel. En clair, elle a négocié le même genre de contrat absurde. Quand on voit les chiffres, il est très difficile de croire que ce contrat est réel et que le service est réellement fourni et nécessaire au gouvernement. On dirait tout simplement du détournement de fonds publics au profit d’entreprises privées et de groupes de pression. C’est d’ailleurs le but recherché. C’est contraire à l’intérêt général et entièrement au profit de ces entreprises privées. Ce n’est pas le rôle d’un fonctionnaire. C’est ce qui nous amène à penser qu’elle a eu un intérêt illégal dans cette affaire.

Weltwoche : La Cour des comptes allemande enquêtait sur l’attribution des marchés publics. Au cours de cette enquête, deux téléphones d’Ursula Von der Leyen ont été confisqués, mais les données qu’ils contenaient ont été effacées avant leur restitution, sous prétexte de « raisons de sécurité ». Des parlementaires allemands ont accusé le ministère de la Défense d’avoir saboté l’enquête. Finalement, Mme Von der Leyen n’a subi aucune conséquence. Elle a été blanchie.

Baldan : Il est intéressant de comprendre ce qu’a fait Mme Von der Leyen entre le scandale allemand et celui de Bruxelles. Elle a décidé d’aménager un appartement dans l’immeuble de la Commission. Lorsque j’ai interrogé la Commission : « Avez-vous demandé l’autorisation à la Ville de Bruxelles pour créer un nouveau logement dans cet immeuble, comme vous y êtes censés le faire ? », la réponse a été : « Non, c’est juste une pièce pour se reposer. » Or, l’adresse enregistrée de Mme Von der Leyen se trouve bien dans cet immeuble.

Weltwoche : Pourquoi créerait-elle un espace privé dans le bâtiment du ministère ?

Baldan : Parce qu’elle a déjà eu ce scandale en Allemagne. Elle a probablement prévu d’en créer un autre de la même manière, en utilisant les mêmes méthodes. Si la police veut perquisitionner le domicile de la présidente de la Commission, elle n’en a pas compétence, car son domicile se trouve au sein de la Commission européenne. Si elle veut avoir le droit d’entrer dans le bâtiment, à qui doit-elle demander l’autorisation ? À Mme Von der Leyen.

Weltwoche : En avril 2023, vous avez déposé une plainte contre Mme Von der Leyen devant un tribunal de Liège. Peu après, votre accréditation de lobbyiste vous a été retirée par un chef de service de la Commission, subordonné à Ursula Von der Leyen. Ce n’était que le premier d’une longue série d’obstacles destinés à saboter votre action.

Baldan : En Belgique, nous avons lancé la plus grande action pénale de l’histoire de l’Union européenne. Nous étions 1 000 plaignants, parmi lesquels des États membres, des partis politiques, des hôtesses de l’air, des pilotes, des équipages. Il y avait des professeurs de droit. Il y avait des parents qui avaient perdu leurs enfants. Malgré l’importance de cette affaire, nous avons subi de nombreuses ingérences pour nous empêcher d’accéder à la vérité.

Weltwoche : Pouvez-vous expliquer, s’il vous plaît ?

Baldan : Dans le cadre de cette enquête, nous avons reçu un document d’une unité spéciale de la Police fédérale belge de lutte contre la corruption, l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC). Cette unité a rédigé un rapport de 1 000 pages qui prouve formellement la destruction de documents publics.

Weltwoche : Ce rapport a également été présenté au Parquet européen (EPPO), l’organe de l’UE chargé d’enquêter sur les infractions financières et de les poursuivre. L’EPPO a ouvert sa propre enquête sur cette affaire.

Baldan : Détruire des preuves en pleine enquête criminelle constitue également une infraction pénale. Bien que le Parquet européen ait eu connaissance de ce rapport, sa procureure générale a comparu devant le Parlement européen. Elle a déclaré : « Je n’ai aucun suspect dans cette affaire. » Cela nous a amenés à nous interroger sur l’identité de cette procureure générale.

Weltwoche : Il s’agit de Laura Kövesi, l’ancienne procureure en chef de la Direction nationale anticorruption de Roumanie.

Baldan : Elle a dessaisi mon procureur national de mon dossier. Nous étions seuls, sans aucun représentant du ministère public. C’est incroyable. Lors d’une audience, même le juge d’instruction a fait faux bond en signe de protestation, car c’était une véritable parodie de justice. Nous avons découvert que le chef du Parquet européen est en réalité sous le contrôle de Mme Von der Leyen elle-même. Le budget des poursuites provient de la Commission européenne. L’infrastructure informatique, celle utilisée pour le transfert du dossier confidentiel du juge, est également sous son contrôle. Mme Von der Leyen est en droit d’exiger la démission de ce procureur général. C’est tout simplement absurde.

Weltwoche : Autrement dit, l’organe même qui devrait enquêter sur les éventuels agissements répréhensibles du président de la Commission agit sur les ordres de Mme Von der Leyen ?

Baldan : Oui. À mon avis, c’est évident. N’oublions pas que cette dame, Laura Kövesi, a connu des problèmes similaires en Roumanie, avant de devenir procureure générale de l’UE. Elle était sous contrôle judiciaire car accusée de corruption, de mensonge aux autorités et d’abus de pouvoir. Dans notre cas, il est impossible de prouver la corruption de Mme Kövesi, mais nous pouvons prouver l’abus de pouvoir et le mensonge qu’elle a menti au Parlement européen lorsqu’elle a déclaré : « Je n’ai aucun suspect dans cette affaire. » Il est intéressant de constater que ces deux personnes, qui adoptent ce genre de comportement à maintes reprises, se ressemblent toutes.

Weltwoche : Revenons à Mme Von der Leyen. Pourquoi se serait-elle prêtée au jeu d’entreprises comme Pfitzer ? Difficile de croire à un acte désintéressé. Quel était son pot-de-vin ? Existe-t-il des preuves ?

Baldan : J’aimerais attirer votre attention sur deux points. Le premier, qui est très intéressant pour moi en tant que consultant en veille concurrentielle, concerne la déclaration fiscale de la Fondation Gates. En examinant ces documents, vous constaterez que cette fondation a la quasi-totalité de ses partenaires d’investissement et financiers aux îles Caïmans. Pourquoi une organisation caritative, exonérée d’impôts aux États-Unis puisque ceux-ci sont intégralement prélevés par le gouvernement, aurait-elle affaire aux îles Caïmans si ce n’est pour empêcher le public d’accéder à ces informations ? Voilà peut-être une piste à explorer. Le second point concerne le mari d’Ursula Von der Leyen.

Weltwoche : Heiko von der Leyen, médecin allemand.

Baldan : J’ai découvert que les recherches qu’il a menées lorsqu’il était aux États-Unis ont probablement été financées par le Wellcome Trust.

Weltwoche : Est-ce prouvé ?

Baldan : Si l’on regarde qui a financé l’université sur ce sujet à l’époque, il y a une trentaine d’années, c’était le Wellcome Trust. Je pense que cela pourrait être facilement prouvé. Par la suite, Heiko Von der Leyen a entrepris des démarches de lobbying. Depuis décembre 2020, il est directeur médical de la société Orgenesis, spécialisée dans les thérapies cellulaires et géniques. Nous avons découvert qu’il possédait une société inactive en Italie qui a reçu d’importantes subventions de la Commission européenne dans le cadre de la pandémie. Cette société est également fournisseur de vaccins à ARNm, car elle était experte dans la fabrication de thérapies géniques. Il y a là aussi matière à enquête.

Weltwoche : Le scandale Pfitzergate dépasse le cadre d’Ursula Von der Leyen et de son ministère. Derrière tout cela se cache le « cartel mondial du COVID ». Vous affirmez que « la démocratie occidentale est entre les mains d’agendas mondialistes qui cherchent à la détruire ». C’est une déclaration accablante. Pouvez-vous expliquer comment ils s’y prennent ?

Baldan : Ce qu’ils tentent de faire, avant tout, c’est de permettre aux lobbies et aux multinationales de fusionner avec le gouvernement ou l’autorité publique. C’est la définition même du fascisme. À Davos, on appelle ça un PPP, partenariat public-privé. En clair, ils veulent vous obliger à convertir vos droits fondamentaux en un système de privilèges. C’est la fin de la démocratie. La transparence le prouve. Par exemple, Mme Von der Leyen a essayé de mettre en place un contrôle des conversations car elle veut lire vos SMS.

Weltwoche : « Ceux qui sont au pouvoir veulent tout savoir, alors que vous ne savez rien d’eux », comme vous le dites.

Baldan : Oui. C’est incroyable. Vous avez droit à la transparence, mais dans ce cas précis, le contrat avec Pfizer a été censuré illégalement, et elle a détruit des documents publics, comme les SMS, vous empêchant ainsi de les consulter. C’est une véritable violation de vos droits, car obtenir ces documents est un droit fondamental. Mme Von der Leyen est la fonctionnaire tenue de vous les fournir, car elle doit respecter les droits fondamentaux. Le plus absurde, c’est que le rôle d’un membre de la Commission européenne est de faire respecter les traités et d’obliger les citoyens à les respecter. La Charte des droits fondamentaux fait partie de ces traités. Or, le fait est que nous subissons des violations commises par la personne même censée nous les faire respecter. C’est une situation tout simplement scandaleuse.

Weltwoche : Revenons à ce cartel mondial du COVID. Cela semble mystérieux. Qui fait partie de ce cartel ?

Baldan : J’ai mené une enquête en tant que lobbyiste professionnel, avant d’être suspendu puis licencié. J’ai notamment examiné tous les prix décernés à Mme von der Leyen. Qui les a financés ? Qui a payé les magazines pour qu’ils mettent Mme Von der Leyen en couverture en la qualifiant de merveilleuse ?

Weltwoche : Qui était-ce ?

Baldan : J’ai identifié d’importants groupes de pression durant cette crise. La Fondation Bill et Melinda Gates en est un. Il y a aussi le Wellcome Trust. Et puis, il y a le Forum économique mondial. Mme Von der Leyen était lobbyiste pour le Forum économique mondial. Vous imaginez ? C’est choquant. C’est totalement incompatible avec les traités de l’Union européenne, car elle est censée être indépendante de tout tiers.

Weltwoche : Était-elle lobbyiste pour le Forum économique mondial lorsqu’elle est devenue présidente ou pour la Commission européenne ?

Baldan : Mme Von der Leyen a un gros problème d’ego. Si vous consultez les archives du site web du Forum économique mondial, vous constaterez qu’après sa nomination à la présidence de la Commission européenne, son titre a été remplacé par « Son Excellence ». Cela signifie que lorsqu’elle était présidente de la Commission européenne, elle était également membre du Forum économique mondial. Aujourd’hui, ces informations sont introuvables en ligne, sauf dans les archives.

Il y a là un énorme conflit d’intérêts. On constate toujours les mêmes choses. C’était pareil en Allemagne. Elle occupait un poste au Forum économique mondial et a accordé des avantages à ses membres en utilisant l’argent public. C’est aberrant. Au cours de cette enquête, nous avons également découvert des liens avec la Fondation Rockefeller. Ils ont créé ensemble des plateformes de lobbying.

Il suffit de regarder qui a soutenu et créé cette plateforme de lobbying. On retrouve toujours les mêmes personnes. On y voit la Fondation Bill et Melinda Gates, la Fondation Rockefeller. On identifie toujours les mêmes acteurs. J’ai donc décidé d’examiner les rapports financiers de tous ces groupes de pression. Je l’ai fait avec Global Citizen. J’ai découvert qu’ils n’ont jamais reçu les milliards qui leur étaient promis. Tout a été déclaré par Mme Von der Leyen. Elle a dit : « Nous allons donner cet argent à Global Citizen », mais c’est faux.

Finalement, les seuls endroits où j’ai trouvé ces milliards sont les fonds de la Fondation Bill et Melinda Gates et du Wellcome Trust. Il est sidérant de constater que, grâce à cette crise, Pfizer a engrangé des dizaines de milliards d’euros de profits avec cette opération, tout comme certaines organisations prétendument caritatives.

Weltwoche : Vous affirmez que votre livre met en lumière des éléments que la police judiciaire n’a pas été en mesure d’identifier. Vous citez également un important cabinet de lobbying mandaté par Pfizer pour déformer les données scientifiques. Que signifie « déformer les données scientifiques » ?

Baldan : Prenez le mot « pandémie ». Il est censé être lié à un taux de mortalité élevé. Ce que le lobby a fait par le passé, lors de la crise de la grippe H1N1, c’est de modifier la définition de ce mot. Ainsi, dans votre esprit, « pandémie » reste terrible, car vous imaginez qu’elle est synonyme d’un taux de mortalité élevé. Ce n’est plus le cas. C’est comme une maladie infectieuse qui se propage et qui est hors de contrôle.

Weltwoche : Qui est le « cabinet de lobbying auprès du maire » qui est derrière tout ça ?

Baldan : Hill & Knowlton. Examinons les antécédents de cette entreprise américaine. Vous souvenez-vous de la fille d’un ancien ambassadeur du Koweït à Washington, juste avant la guerre du Golfe ? Elle a menti aux autorités américaines lors d’une audition, affirmant que des soldats irakiens étaient venus au Koweït et avaient tué des bébés dans un hôpital. C’était une histoire totalement inventée. Hill & Knowlton était en réalité payée par le Pentagone pour justifier une guerre, et c’est pourquoi cette femme a été formée pour mentir au public.

Weltwoche : Qu’a fait Hill & Knowlton avec Pfizer ?

Baldan : Ils ont admis sur leur site web avoir utilisé certaines méthodes, comme la narration, pour faire croire au public que tout était scientifique. Ils disaient : « Oh, ce vaccin est miraculeux ! » Une telle affirmation relève de la religion, pas de la science. Ils ont employé ce langage, affirmant qu’il existait une solution unique, censée vous sauver du mal, du virus invisible. Finalement, pour les gens, c’est devenu une véritable croyance religieuse. La logique avait disparu.

Weltwoche : Et tout cela a été payé par Pfitzer ?

Baldan : J’ai découvert que Hill & Knowlton était rémunéré par Pfizer. Ils n’ont pas déclaré travailler pour Pfizer, ce qui constitue une violation du droit européen. Par la suite, j’ai découvert que Mme Von der Leyen avait participé à un événement dont le slogan était « La science triomphera », tout comme le slogan scandaleux de ce cabinet de lobbying. Pfizer a donc payé Hill & Knowlton pour tromper le public. Et Mme Von der Leyen a participé à cette campagne de lobbying, ce qui était illégal.

Weltwoche : Bruxelles compte 50 000 lobbyistes, soit une véritable armée d’influenceurs. Vous êtes vous-même un ancien lobbyiste. À quel point sont-ils néfastes pour la démocratie au sein de l’Union européenne ?

Baldan : Je ne suis pas sûr d’être vraiment comme eux, car j’étais un peu un OVNI dans ce secteur. S’ils sont si nombreux, c’est parce que la Commission elle-même leur verse de l’argent public. Ils prétendent avoir un programme de financement pour une idéologie. Ils affirment que c’est pour soutenir la diversité ou lutter contre les fausses informations, etc. En réalité, la Commission utilise notre argent pour financer de nombreux groupes de pression. Ils se font passer pour des ONG, mais c’est du pur mensonge. Une ONG est censée être non gouvernementale. Or, si 95 % de leur budget provient de la Commission, il est impossible d’être une ONG.

Weltwoche : Vous venez de dire que la Commission européenne « donne de l’argent public aux groupes de pression ». Je croyais que c’était l’inverse. Que les groupes de pression promeuvent une cause et tentent de rallier les parlementaires et les politiciens à leur cause.

Baldan : C’est du blanchiment d’influence. Ce lobbying émane de la Commission elle-même. C’est ainsi qu’ils diffusent leur idéologie. Ils prétendent qu’un membre de la société civile me demande d’agir, mais c’est faux. La Commission rémunère quelqu’un pour qu’il se fasse passer pour un représentant de la société civile et ainsi se donner une apparence de légitimité.

Weltwoche : Vous en avez fait l’expérience vous-même ?

Baldan : Oui. J’ai même averti certains groupes de pression qui agissaient ainsi. C’est évident. Mme Von der Leyen a décidé d’engager un expert indépendant pour conseiller la Commission et elle-même. Il s’agit de Peter Piot, un microbiologiste belgo-britannique connu pour ses recherches sur Ebola et le sida. Au moment où il présidait la Commission, il était également rémunéré par la Fondation Bill et Melinda Gates. C’est tout simplement scandaleux. Ils prétendent : « Oh, nous n’avons aucun conflit d’intérêts. » Ces institutions ne sont pas démocratiques. À l’image de Mme Von der Leyen elle-même. On lit souvent dans les médias traditionnels qu’elle a été élue par le Parlement, mais c’est faux. Elle a été nommée par le Parlement. C’est une fonctionnaire.

Weltwoche : Quelles sont vos chances de succès dans votre affaire ?

Baldan : Ce n’est pas fini. Ils ont tenté d’annuler l’enquête car elle était allée trop loin et mettait en danger Mme Von der Leyen. Aujourd’hui, nous disposons de tous les documents de la première enquête. Je dirais même qu’ils nous ont été utiles, car nous avons désormais des moyens d’agir grâce à des procédures légales complémentaires. Nous gagnerons du temps, car la démarche est beaucoup plus directe et nous pourrons nous appuyer sur les documents de l’enquête, notamment le rapport de police de 1 000 pages.

Weltwoche : Vous avez payé un lourd tribut : vous avez perdu votre licence de lobbyiste, vous avez perdu votre emploi, et il y a quelques jours, vos comptes bancaires, y compris celui de votre jeune fils, ont été clôturés. Qu’est-ce qui vous pousse à continuer le combat ?

Baldan : Je lis souvent des commentaires disant que j’ai fait preuve d’un grand courage en agissant ainsi pour défendre les droits humains et la liberté. En réalité, la situation est tout autre. Je suis pleinement conscient que si nous restons les bras croisés, nous vivrons sous une tyrannie. Il n’y aura plus jamais de démocratie si nous acceptons qu’on détruise la liberté et les droits fondamentaux. De plus, il m’est impossible d’abandonner toutes ces personnes qui souffrent aujourd’hui à cause de Mme Von der Leyen. Nous n’avons d’autre choix que de lutter contre ces individus.

UrsulaGate : the Global Covid Cartel est disponible en français, en anglais et en italien.

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Étude sur les tests corona PCR : sur sept positifs, un seul l’était réellement

Source : Multipolar Magazin

Une autre conclusion de l’étude : fin 2020, un quart de la population allemande avait déjà gagné une immunité naturelle après l’infection / Les chercheurs exigent des ajustements urgents dans la loi sur la protection contre les infections / l’Institut Robert Koch ne veut pas commenter le contenu de l’étude.

Stuttgart / Coblence. (multipolaire)

Une étude récente a révélé que dans la période de coronavirus, seulement un test PCR positif sur sept en Allemagne était associé à une infection réelle par le SRAS-CoV-2. L’étude d’évaluation par les pairs a été préparée par le psychologue Harald Walach, le physicien Michael Günther et le mathématicien Robert Rockenfeller. Dans une récente interview avec Multipolar, Günther et Rockenfeller expliquent leurs résultats. Interview Cela inclut la prise de conscience que déjà fin 2020, environ un quart de la population avait construit une immunité naturelle au virus en raison d’une infection.

La base de l’enquête a été mesurée en série sur des tests PCR et anticorps de l’association « Laboratoires accrédités en médecine » (ALM). Il comprend près de 180 laboratoires à l’échelle nationale. Pendant la crise corona, ces laboratoires auraient représenté environ 90% de l’épreuve de test corona, selon l’association. Sur la base de leurs résultats, les chercheurs ont expliqué dans l’interview que chaque nombre associé à un cas de COVID-19 ou à la mort de la COVID-19 devrait maintenant être divisé par sept. Ils ont également appelé à un ajustement urgent des paragraphes 22a et 28a de la loi sur la protection contre les infections. Il stipule que seul un test PCR peut prouver la présence – ou même non-présente – d’une infection et les tests PCR positifs servent de base à l’incidence de sept jours. Ce n’est « pas acceptable ».

Les résultats de l’étude sont en contradiction flagrante avec l’information fournie par le gouvernement fédéral. Par exemple, l’Institut fédéral de santé publique, qui est subordonné au ministère fédéral de la Santé, écrit sur son site « infektionsschutz.de » que le test PCR est la « norme d’or » parmi les tests corona. Il est considéré comme la « procédure la plus fiable » pour clarifier la suspicion d’infection aiguë par le coronavirus SARS-CoV-2. L’Institut Robert Koch (RKI), géré par l’État, décrit bezeichnet également la procédure PCR de son guide COVID-19 comme une « norme d’or en termes de sensibilité et de spécificité ».

Dans leur étude, Günther et Rockenfeller pointent également les données RKI, selon lesquelles seulement entre 2,0 et 2,8% de la population allemande avaient formé des anticorps contre le SARS-CoV-2 à la mi-novembre 2020. Cependant, selon les données de l’ALM, la proportion de tests d’anticorps positifs à cette époque était déjà de 15%, fin 2020 à 24% et en mai 2021 à 50%. Dans une interview accordée à Multipolar, Günther explique que le RKI a maintenant la possibilité d’écrire une soi-disant « lettre à l’éditeur » si l’étude doit contenir des erreurs du point de vue de l’institut. Dans le processus d’examen par les pairs, cependant, les chercheurs « auraient pu convaincre les évaluateurs de la validité des valeurs mesurées et de nos résultats depuis plus d’un an et demi ». Rockenfeller note également qu’avec une protection immunitaire naturelle « la plus faible possible » de la population, on peut soutenir « de manière plus « convaincante » une campagne de vaccination.

À la demande de Multipolar, une porte-parole de la RKI a déclaré que l’autorité ne commentait pas « généralement » sur les « enquêtes externes ». Lorsqu’on lui a demandé où les données fournies par l’ALM et remises au RKI avaient été utilisées dans des études en anticorps par l’autorité, la porte-parole de la presse a cité un site RKI sur « Les études SARS-CoV-2 séroépidémiologiques au RKI et en Allemagne » avec un statut de septembre 2022 ainsi que les rapports hebdomadaires de RKI. Cependant, dans les études d’anticorps déclarées et dans les rapports hebdomadaires de RKI, il n’y a aucune référence aux données à l’aide de recherches en texte intégral.

Christian Drosten, qui a témoigné au sein du Comité d’enquête de Corona en Saxe en août, un test PCR positif en tout cas signifie une infection, n’a pas répondu à une demande d’avis dans le délai fixé. Le parquet de Dresde examine déjà d’autres fausses déclarations possibles de Drosten devant le comité.

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« Hommes, animaux, plantes… Plus rien n’échappe à l’ARN messager » : le livre choc du Dr Sabatier et d’Estelle Fougères sur une « dérive biotechnologique » en gestation

Source : Epoch Times

Dans un ouvrage pionnier, « Plus rien n’échappe à l’ARN messager », le Dr Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et directeur de recherche au CNRS, et Estelle Fougères, journaliste scientifique, explorent ce qui, selon eux, « pourrait devenir la plus grande dérive biotechnologique du XXIe siècle ».

ENTRETIEN – Les vaccins à ARN messager ne sont plus réservés aux humains. Désormais, aussi bien les animaux que les plantes sont en passe d’entrer à leur tour dans la boucle d’une révolution biotechnologique en marche. Une révolution silencieuse, qui soulève des enjeux de sécurité, d’éthique et de transparence démocratique. « Demain, il suffira de manger une salade pour être “vacciné“ », affirment les auteurs de l’ouvrage. Dénonçant une « médecine furtive », ils interrogent aussi notre liberté de choix face à l’instauration, « sans transparence et sans débat », d’un paradigme qui s’inscrit dans le sillage de la crise du Covid-19.

Epoch Times : Dans l’ouvrage Covid long et effets indésirables du vaccin (Trédaniel), vous décortiquez l’échec de la vaccination à ARN messager contre le Covid, pourtant présentée à l’époque comme la panacée capable de mettre fin à la crise sanitaire. Désormais, vous vous intéressez au développement de vaccins à ARN messager pour d’autres recoins du vivant. Pourquoi consacrer un livre à ce sujet ?

Jean-Marc Sabatier : Nous avons souhaité écrire ce livre pour porter à la connaissance du public un ensemble d’informations essentielles sur la technologie de l’ARN messager et ses applications multiples. Au fil de nos recherches, nous avons constaté que son déploiement ne se limitait pas à la vaccination humaine, mais s’étendait déjà au monde animal et végétal, souvent dans une relative discrétion.

La plupart du temps, les consommateurs ignorent totalement avec quels types de vaccins les animaux qu’ils consomment ont été traités. Il faut rappeler que la vaccination est parfaitement autorisée dans le cadre de l’agriculture biologique, ce que beaucoup de gens ne savent pas. Le problème, c’est que les nouvelles vaccinations à ARN messager ne relèvent plus de la logique vaccinale classique. Elles reposent sur une approche génique, qui modifie temporairement le fonctionnement cellulaire.

Estelle Fougères : Dans ce contexte, une question s’impose : ne devrait-on pas, à l’instar des cultures OGM, exiger une mention claire lorsque des animaux ou des plantes ont reçu ce type de vaccin ? C’est là, selon nous, que réside un enjeu démocratique majeur : garantir au public une information transparente sur ce qu’il consomme.

Vous affirmez dans votre ouvrage que les produits à ARN messager ne sont pas, à proprement parler, des vaccins. Pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par là ?

EF :  Si l’on se réfère à la nouvelle définition du mot « vaccin », alors oui, les produits à ARN messager peuvent être considérés comme des vaccins. Mais il faut savoir que cette définition a changé à plusieurs reprises.

L’une des premières zones d’ombre tient justement à cette évolution de la sémantique. Le sens même des termes « vaccin » et « vaccination » a été profondément modifié en 2021, au moment du déploiement des campagnes d’ARN messager. Ce qui désignait autrefois un produit capable de conférer une immunité contre une maladie est devenu un produit qui « stimule la réponse immunitaire », sans pour autant garantir cette immunité.

De la même façon, la « vaccination », qui visait historiquement à offrir une protection complète, est désormais présentée comme un moyen d’apporter une « protection » bien plus relative et incertaine. Ce glissement sémantique n’est pas anodin : il change la perception même de ce que signifie se vacciner, et du niveau de protection que l’on est en droit d’attendre.

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JMS : Bien qu’ils remplissent les critères d’une thérapie génique, les vaccins à ARNm continuent d’être classés et encadrés comme de simples vaccins traditionnels. Ce choix de classification est loin d’être anodin : il permet à ces produits d’échapper aux contraintes réglementaires qui sont imposées aux thérapies géniques. Ils sont ainsi dispensés de certaines évaluations approfondies, telles que les études de biodistribution, ou du potentiel d’excrétion, c’est-à-dire le processus par lequel l’organisme élimine les substances ou déchets, principalement via les reins ou la bile, ainsi que des tests de génotoxicité, qui mesurent la capacité d’une substance à altérer le matériel génétique des cellules.

Cette approche a indéniablement facilité la mise sur le marché rapide de ces produits pendant la crise du Sars-CoV-2, mais elle a également réduit le niveau de contrôle habituellement requis pour des technologies d’une telle complexité. En pratique, le simple fait de classer un produit dans la catégorie des vaccins, plutôt que dans celle des thérapies géniques, a permis d’éviter certaines étapes d’évaluation essentielles, au prix d’un encadrement scientifique et réglementaire allégé.

Votre livre aborde l’élargissement des usages de l’ARN messager à de nouveaux modes d’administration : comprimés, sprays nasaux, patchs cutanés. Où en sont concrètement ces projets, et quels en sont, selon vous, les principaux enjeux ?

JMS : Dans la quête de solutions sans aiguilles, plusieurs pistes sont déjà avancées. Mais derrière l’enthousiasme affiché par les industriels et les laboratoires, les incertitudes sont majeures et les risques souvent minimisés.

Les vaccins oraux à ARN messager, par exemple, paraissent séduisants : avaler une simple pilule au lieu de recevoir une injection. Mais cette simplicité apparente cache d’immenses défis techniques. L’ARN naturel est une molécule relativement fragile, plus ou moins rapidement dégradée par les enzymes et l’acidité gastrique. Mais les stratégies d’encapsulation peuvent potentiellement stabiliser l’ARN lui permettant d’atteindre les cellules intestinales dans un état fonctionnel. Les essais en cours en sont encore à un stade exploratoire, et le passage du laboratoire à l’humain est loin d’être acquis. Pire encore, personne ne sait mesurer l’impact d’une exposition répétée d’ARN messager sur la flore intestinale, ni les effets secondaires potentiels liés à son absorption par des voies « singulières ».

Les sprays nasaux suscitent, eux aussi, un engouement certain. En théorie, ils permettraient une immunité locale renforcée dans les voies respiratoires, première barrière contre de nombreux virus. Mais les limites sont évidentes : irritation chronique des muqueuses, déclenchement de réactions inflammatoires imprévisibles, pénétration des nanoparticules au-delà de la barrière hémato-encéphalique avec un risque neurologique encore mal évalué. La recherche balbutie et, pour l’instant, aucune étude de long terme n’apporte de garanties solides. Ces sprays pourraient bien générer plus de complications qu’ils n’en résolvent.

Quant aux patchs à micro-aiguilles, souvent présentés comme l’avenir d’une vaccination simplifiée, ils suscitent des inquiétudes plus profondes. Derrière l’image rassurante d’un dispositif indolore et pratique se cachent de véritables zones d’ombre. Comment s’assurer que le patch délivre la quantité exacte d’ARN messager prévue ? Les risques de sous-dosage ou de surdosage sont réels et pourraient compromettre la réponse immunitaire.

En somme, ce qui est présenté comme une révolution technologique marque surtout le début d’une dérive sanitaire. Le discours officiel insiste sur la commodité et l’autonomie de ces dispositifs, mais il passe sous silence une faille majeure : l’imprévisibilité biologique d’une telle méthode.

On évoque aujourd’hui une « seconde génération » de vaccins à ARN messager, dits auto-amplifiants, présentés comme plus puissants et nécessitant des doses bien plus faibles. De quoi s’agit-il exactement, et où en sont ces développements ?

EF : Parler de « seconde génération » est à la fois vrai et faux. Il est vrai que, pour la vaccination contre le SARS-CoV-2, le vaccin à ARN messager auto-amplifiant Kostaive, également désigné sous le nom de ARCT-154, approuvé au Japon le 28 novembre 2023 puis par l’Union européenne le 12 février 2025 après un avis favorable du Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA), est apparu après les vaccins à ARN messager dits « classiques ». Par ailleurs, d’autres projets fondés sur cette technologie ont été mis sur le marché ou sont en cours de développement notamment en santé animale.

Mais en réalité, cette technologie n’a rien de véritablement nouveau. En consultant la littérature scientifique, nous avons découvert qu’elle avait déjà été mise au point et testée dès 2012, dans des travaux menés par Novartis et publiés dans la revue PNAS. Ces recherches portaient sur des modèles animaux, notamment des porcs et des souris, et démontraient déjà le potentiel de l’ARN messager auto-amplifiant encapsulé dans des nanoparticules lipidiques.

Cette découverte a été une réelle surprise : ce que l’on présente aujourd’hui comme une innovation de rupture existait donc depuis plus d’une décennie, bien avant l’épidémie de SARS-CoV-2, simplement restée hors du champ de la communication publique.

JMS : Les vaccins à ARNm auto-amplifiants sont présentés comme une révolution, et ça en est une puisque derrière cette promesse se cache une rupture majeure. Leur originalité repose sur l’ajout d’une information génétique codant pour un complexe appelé « réplicase » au sein de leur structure moléculaire, permettant ainsi une amplification du message génétique directement dans l’organisme. En termes simples, un vaccin à ARN messager auto-amplifiant fonctionne un peu comme une copie qui se reproduit toute seule à l’intérieur de la cellule. Une fois injecté, l’ARN messager entre dans les cellules grâce à de minuscules particules lipidiques. Là, il sert de modèle pour fabriquer deux choses : la protéine ciblée par le vaccin (comme la protéine spike du SARS-CoV-2) et un ensemble d’enzymes d’origine virale capables de copier à nouveau cet ARN.

Ces enzymes forment ce qu’on appelle un complexe réplicase, qui fabrique de nouvelles copies de l’ARN initial. En d’autres termes, l’ARN se réplique lui-même à l’intérieur de la cellule, ce qui multiplie la quantité d’ARN disponible et donc la production de protéines vaccinales.

C’est cette capacité de reproduction interne qui lui vaut le nom de vaccin à ARN messager « auto-amplifiant ».

Si vous voulez, c’est une sorte de photocopieuse génétique installée au cœur de la cellule. Là où les vaccins à ARN messager classiques délivrent un message unique censé être détruit assez rapidement (même si on a vu que l’ARN messager pouvait persister dans l’organisme beaucoup plus longtemps que ce qui avait été annoncé au départ), les versions auto-amplifiantes reproduisent leur propre code encore et encore. Résultat : une production massive et prolongée de protéines antigéniques, obtenue avec une dose bien plus faible d’ARN messager.

Pour leurs concepteurs, cette stratégie permettrait d’intensifier la réponse immunitaire, d’allonger la durée de protection et de réduire les quantités de vaccin nécessaires. Mais une question essentielle reste en suspens : où et quand ce mécanisme s’interrompt-il ? Tant que la réplicase reste active, la cellule continue de fabriquer l’antigène choisi, qu’il s’agisse de la protéine Spike ou d’un autre antigène. Une stimulation persistante de ce type n’est pas anodine. Elle pourrait déboucher sur des inflammations chroniques, des dérèglements immunitaires, voire des maladies auto-immunes déclenchées par excès de réponse.

Au-delà du risque biologique immédiat, des inconnues techniques et environnementales s’ajoutent : que devient ce matériel génétique une fois diffusé ? Peut-il interagir avec d’autres micro-organismes ? Peut-il circuler au-delà de l’organisme ciblé ? Ces questions, encore sans réponse, devraient suffire à imposer la prudence. Pourtant, un premier vaccin à ARNm auto-amplifiant contre le Sars-CoV-2 a déjà été autorisé. Et en parallèle, la France vaccine désormais massivement ses canards contre la grippe aviaire avec ce type de technologie, déployée alors même que les incertitudes scientifiques demeurent entières.

Selon vous, la vaccination des animaux d’élevage, notamment des canards contre la grippe aviaire, peut-elle présenter un risque, direct ou indirect, pour les consommateurs de cette viande ?

EF : Cela dépend. En France, tous les canards ne sont pas vaccinés, mais la vaccination est obligatoire pour les élevages comptant plus de 250 volailles. Environ 62 millions de canards, issus de 2 500 élevages, sont ainsi vaccinés chaque année. Il existe aujourd’hui deux vaccins différents, mais aucune obligation n’impose d’indiquer lequel a été utilisé pour chaque élevage, ce qui empêche le consommateur de savoir avec quel type de produit les animaux ont été vaccinés.

Le premier vaccin, le VOLVAC B.E.S.T. AI + ND, repose sur une technologie classique à base de protéines recombinantes. Il combine des fragments du virus de la grippe aviaire H5N1 et du virus inactivé de la maladie de Newcastle pour stimuler la réponse immunitaire sans utiliser le virus entier. Ce type de vaccin, déjà bien connu, présente un profil de sécurité maîtrisé.

Le second, le CEVA Respons AI H5, est beaucoup plus récent et s’appuie sur la technologie de l’ARN messager auto-amplifiant. Présenté comme une avancée scientifique majeure, ce vaccin fonctionne en permettant à l’ARN de se répliquer temporairement dans l’organisme de l’animal, ce qui accroît la production de protéines virales et renforce la réponse immunitaire.

Mais cette capacité d’auto-amplification soulève de nombreuses questions. Les effets à moyen et long terme ne sont pas encore connus, ni sur les animaux, généralement abattus jeunes, entre 7 et 16 semaines selon les espèces, ni sur les consommateurs qui mangent leur viande. Et c’est bien cette incertitude qui devrait, à elle seule, inciter à la prudence.

JMS : En l’absence de recul, beaucoup s’interrogent sur les effets possibles de cette nouvelle technologie, non seulement sur les animaux vaccinés, mais aussi sur la santé de ceux qui consomment leur viande. Les vaccins à ARN messager auto-amplifiant sont présentés comme une avancée scientifique majeure, mais leur déploiement dans l’élevage s’est fait sans véritable évaluation à long terme.

Appliquée notamment aux canards mais aussi aux poules depuis juin 2023, cette technologie suscite des inquiétudes bien plus profondes qu’il n’y paraît. Si certains chercheurs y voient une solution prometteuse contre les épidémies animales, d’autres soulignent les risques potentiels pour la sécurité alimentaire. L’une des principales interrogations concerne la stabilité des ARN messagers, censés être détruits sous l’effet de la chaleur ou lors de la digestion. Or, plusieurs études montrent que certains ARN peuvent résister à des températures élevées, jusqu’à 100 °C pendant dix minutes, ou 80 °C pendant plusieurs dizaines d’heures. La stabilité des ARN va dépendre de leurs structures et de la présence de nanoparticules lipidiques protectrices.

Autrement dit, dans des cuissons à basse température, comme pour le magret rosé ou le foie gras mi-cuit, des ARN intacts pourraient subsister. Et si ces ARN pénétraient dans la circulation sanguine via un contact avec nos muqueuses ? En théorie, ils pourraient aussi être protégés par des vésicules microscopiques, les exosomes, et échapper à la dégradation. Il s’agit d’un scénario encore hypothétique mais réaliste, qui mérite d’être étudié avant de banaliser cette technologie.

Les composants des vaccins ajoutent encore à cette inquiétude. Le squalène, un lipide utilisé pour renforcer la réponse immunitaire, stabilise également les molécules d’ARN, les rendant plus résistantes à la chaleur ou à l’acidité gastrique. Quant aux nanoparticules d’oxyde ferrique, elles protègent l’ARN des conditions extrêmes et pourraient faciliter son passage à travers les barrières biologiques. Dans certains cas, elles pourraient même empêcher sa dégradation complète, notamment si la viande est consommée crue ou insuffisamment cuite.

De plus, avant d’atteindre l’estomac, la viande entre en contact avec les muqueuses buccales et l’œsophage. Si de l’ARN fonctionnel y persiste, un transfert vers l’organisme humain ne peut pas être totalement exclu. Cela poserait une question vertigineuse : ces ARN pourraient-ils, même temporairement, produire des protéines étrangères, notamment du complexe réplicase, dans nos cellules ?

Pour l’instant, aucune étude indépendante n’a apporté de réponses. Pourtant, des millions de canards ont déjà été vaccinés, et leur viande se retrouve chaque jour dans nos assiettes sans que les consommateurs sachent quel vaccin a été utilisé. Ce manque de transparence, ajouté à l’absence de données solides, entretient la méfiance. Une technologie aussi puissante aurait dû être évaluée de manière rigoureuse avant toute généralisation. Cela n’a pas été le cas.

EF : Plusieurs zones d’ombre entourent encore les autorisations temporaires d’utilisation (ATU) des vaccins contre la grippe aviaire. Deux ATU figurent actuellement sur le site de l’ANSES, valables du 25 mars 2025 au 25 mars 2027, pour les vaccins VOLVAC B.E.S.T. AI + ND et CEVA Respons AI H5. Depuis l’obligation de vaccination instaurée le 1er octobre 2023 pour les élevages de plus de 250 canards, les premières ATU ont été modifiées à plusieurs reprises : celle du vaccin CEVA, accordée le 31 mai 2023, a connu six révisions en moins de deux ans.

Le renouvellement du 23 mars 2025 introduit une mention particulièrement préoccupante : la balance bénéfice-risque du vaccin CEVA est jugée « positive », mais avec un niveau de preuves limités. Autrement dit, le produit est utilisé dans un contexte d’urgence sanitaire sans que toutes les données scientifiques soient disponibles. De plus, les documents officiels précisent qu’aucune information n’existe sur la compatibilité du vaccin avec d’autres traitements vétérinaires, et qu’aucune donnée n’est disponible sur son innocuité pendant la ponte, une phase pourtant critique pour les volailles. Pour rappel, le vaccin a vu son autorisation étendue des canards aux poules dès juin 2023, même s’il n’existe aucune obligation vaccinale pour les poules.

Autre élément d’inquiétude : les avertissements médicaux destinés aux personnes manipulant le vaccin. Les notices mentionnent des risques graves en cas d’injection accidentelle, en raison de la présence d’huiles et de nanoparticules ferriques. Une injection, même minime, peut provoquer un œdème intense, une nécrose ischémique, voire la perte d’un doigt sans intervention chirurgicale rapide.

Ces précautions posent de sérieuses questions sur le niveau réel d’évaluation et de sécurité de ce vaccin. Le recours à une procédure d’urgence, associé à un tel nombre d’avertissements et de modifications en un temps aussi court, laisse planer un doute profond sur la rigueur du suivi scientifique et la capacité des autorités à garantir la sécurité des animaux, des consommateurs et des professionnels exposés.

JMS : Mais au-delà des canards, la logique d’extension de ces technologies se poursuit. Des programmes de recherche avancés visent déjà à vacciner non seulement les poissons et certaines plantes, mais aussi les vaches, non pas pour prévenir des maladies, mais pour modifier leurs fonctions biologiques naturelles, comme la production de méthane.

Dans une démarche présentée comme écologique, des équipes de recherche développent aujourd’hui des thérapies géniques, des vaccins à ARN messager et surtout une série de molécules de synthèse destinées à réduire les émissions de méthane des ruminants. Certaines sont déjà testées ou commercialisées : inhibiteurs enzymatiques du microbiote digestif, additifs agissant sur la fermentation intestinale, ou encore composés capables de bloquer l’activité des archées méthanogènes responsables de la production de gaz. L’objectif affiché est clair : parvenir à une régulation totale du vivant, où même les processus physiologiques élémentaires, comme la digestion ou les flatulences animales, doivent être contrôlés et tout ça au nom du changement climatique.

Pour les bovins, la question dépasse largement les vaccins à ARN messager. Ces nouvelles approches, qu’elles reposent sur des molécules chimiques ou des outils d’ingénierie génétique, visent toutes à transformer le vivant de l’intérieur, souvent sans véritable débat public ni évaluation indépendante de leurs conséquences sanitaires ou écologiques.

Et comme si cela ne suffisait pas, certains projets vont encore plus loin dans le contrôle du vivant. Le programme ZELP, par exemple, prévoit d’équiper les vaches de masques capables de capter le méthane émis lors de leurs rots et de le transformer en dioxyde de carbone et en vapeur d’eau. Ce dispositif, présenté comme une solution innovante contre le réchauffement climatique, symbolise une intrusion sans précédent dans la vie animale, comme si la simple respiration ou digestion d’un être vivant devait désormais être technologiquement régulée.

Derrière ces initiatives se dessine une vision inquiétante : celle d’une nature entièrement sous contrôle humain, où les animaux deviennent des instruments d’expérimentation au service d’objectifs politiques ou environnementaux discutables. Avant de céder à cette fuite en avant technologique, il est urgent de retrouver du recul et du discernement, d’interroger la logique qui pousse à vouloir tout maîtriser, jusqu’à la biologie la plus intime du vivant, au nom d’une urgence climatique souvent présentée sans nuance ni esprit critique.

Dans l’un des chapitres du livre, vous évoquez les « légumes vaccinaux » : des plantes, écrivez-vous, capables de produire des protéines vaccinales et d’immuniser directement ceux qui les consomment. Vous précisez que ce n’est plus de la science-fiction, mais une réalité scientifique en plein essor. De quoi s’agit-il concrètement ?

EF : Lorsqu’on fait un peu d’histoire des sciences, on se rend compte que l’idée des « légumes vaccinaux » n’a rien de nouveau. Elle est apparue dès le début des années 1990, bien avant l’ère de l’ARN messager vaccinal. À cette époque, des chercheurs, notamment autour de Charles Arntzen, avaient tenté d’introduire des gènes viraux dans des plantes comme la pomme de terre, la banane ou la tomate pour les transformer en véritables usines à antigènes.

L’objectif, à la fois simple et ambitieux, était de concevoir des vaccins comestibles capables de soigner le plus grand nombre, non plus par injection, mais par ingestion. En 1992, des pommes de terre transgéniques produisant un antigène du virus de Norwalk, responsable de gastro-entérites, ont ainsi été testées chez l’humain. Et les résultats étaient loin d’être anecdotiques : près de 95 % des volontaires ont développé une réponse immunitaire mesurable après ingestion. Ces travaux ne concernaient pas encore l’ARN messager, mais ils ont ouvert la voie à ce que l’on appelle aujourd’hui la « vaccination végétale ». Autrement dit, l’idée que la nourriture puisse devenir un vecteur thérapeutique, voire vaccinal. Ce qui, à l’époque, semblait une curiosité scientifique est désormais envisagé comme une perspective industrielle, et c’est bien cela qui soulève de nouvelles inquiétudes.

JMS : Ce que l’on prenait hier pour un scénario de science-fiction devient aujourd’hui un projet bien réel. L’idée des « légumes vaccinaux » refait surface : des plantes capables de produire, puis d’administrer, des vaccins à ARN messager simplement en les mangeant. Des chercheurs travaillent déjà sur des laitues, des épinards, du riz ou des tomates génétiquement modifiés pour fabriquer des molécules thérapeutiques. Autrement dit, demain, votre salade pourrait devenir un vaccin… sans seringue, sans médecin, et peut-être sans que vous le sachiez.

À l’université de Californie à Riverside, par exemple, un programme financé par la National Science Foundation vise à créer des plantes capables de générer des ARN messager et de déclencher une réponse immunitaire après ingestion. Une seule laitue pourrait, à terme, contenir la dose nécessaire pour « vacciner » une personne. Les chercheurs imaginent même des potagers domestiques où chacun cultiverait ses propres « vaccins », ou des champs entiers de végétaux vaccinaux destinés à l’industrie pharmaceutique.

Sur le papier, la promesse est séduisante : vaccination simple, bon marché, sans logistique médicale. Mais la réalité est tout autre. Comment garantir la dose exacte d’ARN dans chaque plante ? Comment éviter que la cuisson, le stockage ou la digestion ne détruisent le principe actif ? Et surtout, comment évaluer les effets d’une exposition répétée à des substances biologiques intégrées dans notre alimentation quotidienne ?

Ces « vaccins comestibles » soulèvent une question essentielle : où s’arrête la nourriture, où commence le médicament ? Derrière la promesse d’accessibilité et d’écologie se dessine un monde où le vivant, même végétal, devient un outil biotechnologique. Et au fond, la question essentielle reste entière : dans cette course au progrès, que restera-t-il de notre liberté de choisir ce que nous mettons dans nos assiettes ?

Vos analyses très critiques de la technologie ARN messager et de la généralisation de la vaccination vous valent, chez ses partisans, d’être classés parmi les « antivax ». Que répondez-vous à cette accusation ?

JMS : Non, nous ne sommes pas « antivax ». Le vaccin est un outil parmi d’autres, et comme tout outil, il peut être utile lorsqu’il est bien employé. Quand le bénéfice est réel, que les risques sont correctement évalués et que les études sont solides, il peut représenter une solution intéressante. Le problème, ce sont les dérives : les décisions précipitées, les évaluations incomplètes, les effets indésirables cachés, ou les réactions de panique qui conduisent parfois à vacciner de manière déraisonnable.

De plus, je comprends bien la détresse des agriculteurs : lorsqu’un seul animal malade entraîne l’abattage de tout un cheptel, il est logique de vouloir une protection. Mais encore faut-il que cette protection soit sûre, efficace et justifiée, et qu’on ne néglige pas d’autres options thérapeutiques déjà existantes notamment quand les vaccins ne sont pas généralisés comme c’est le cas pour la dermatose nodulaire contagieuse, une maladie qui n’est pas transmissible à l’homme et dont l’immense majorité des animaux guérissent naturellement.

Cette logique d’urgence permanente a aussi des conséquences profondes. En abattant systématiquement, on fragilise notre autonomie alimentaire et on met en danger la diversité génétique des élevages. Or, la génétique d’un cheptel, c’est le fruit de générations de sélection et d’adaptation. La détruire au nom d’une stratégie de court terme, c’est mettre en péril l’avenir de toute une filière. Lorsque l’on abat indistinctement des troupeaux entiers, on efface parfois des lignées précieuses, résultat de décennies de sélection et d’adaptation aux conditions locales.

Des races rustiques, souvent plus résilientes, disparaissent au profit d’animaux issus de filières industrielles beaucoup plus homogènes. Résultat : un cheptel apparemment plus « contrôlé », mais en réalité plus fragile biologiquement. Moins il y a de diversité, plus un virus ou une bactérie unique peut provoquer des dégâts considérables. Autrement dit, en voulant protéger à tout prix (si cela est bien l’objectif ?), on finit parfois par rendre le système plus vulnérable.

Préserver la diversité génétique, c’est aussi préserver notre capacité à nourrir les populations de demain. La détruire au nom d’une stratégie de court terme, c’est mettre en péril non seulement la vitalité de nos élevages, mais aussi la souveraineté alimentaire de nos pays.

EF : La vaccination était autrefois un acte médical, fondé sur des preuves, la prudence et le consentement. Elle reposait sur une réflexion clinique. Aujourd’hui, c’est devenu un dogme, une idée ou une opinion qu’on impose sans possibilité de discussion, comme une vérité absolue. Je ne remets pas en cause le principe même de la vaccination : c’est un outil, parfois utile et nécessaire. Ce que je conteste, c’est la dérive qui transforme un acte médical en obligation morale et en croyance imposée.

Pendant l’épidémie de Sars-CoV-2, au plus fort de la campagne vaccinale, la vaccination a cessé d’être un simple acte médical pour devenir, aux yeux de beaucoup, une véritable religion de substitution. Une foi sans transcendance, mais chargée de sacré : purifier le corps, protéger la communauté, condamner l’impur.

Le non-vacciné n’était plus perçu comme un citoyen libre de son choix, mais comme un pécheur à exclure, un dissident à la foi collective. En 2021, la campagne vaccinale a pris l’allure d’une croisade morale. Recevoir l’injection, c’était appartenir au camp du bien. La refuser, c’était devenir suspect. Les « Pfizerisés » étaient les nouveaux fidèles, les nouveaux « baptisés » ; les autres, les sceptiques, les hérétiques devaient être chassés des lieux de vie, parfois même de leur emploi.

Le doute, pourtant au cœur de la démarche scientifique, s’est retrouvé disqualifié. Douter revenait à blasphémer ; questionner, trahir. Comme dans toute liturgie, les faits passaient après le récit. Et ce récit était simple : victimes innocentes, menace invisible, culpabilisation des récalcitrants. Le doute a cédé la place à la croyance. « Croire en la science », répétaient les demi-sachants et les élites moralisantes, qui confondaient déjà la science, méthode du doute, avec un catéchisme prêt-à-croire.

Ironie du sort : ceux qui invoquaient Pasteur pour justifier une « croyance en la science » semblaient avoir oublié la sagesse du maître. Pasteur, catholique pratiquant, savait distinguer la foi de la raison. Il résumait cela avec une phrase limpide : « Lorsque je rentre dans mon laboratoire, je laisse ma foi au vestiaire. ». Une phrase simple, mais que notre époque, enivrée de certitudes, semble avoir effacée de sa mémoire.

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Incertitudes liées à la sécurité des vaccins à ARNm contre la COVID-19 au sein des groupes de travail

La persistance, la signification clinique et les conséquences potentielles à long terme de ces modifications immunitaires restent incertaines.
Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les effets non spécifiques des vaccins sur l’immunité innée et adaptative, ainsi que leur capacité à reprogrammer les cellules immunitaires innées et adaptatives.

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Vaccins à ARNm : des données manquantes dans les dossiers soumis par Pfizer à la FDA

Source : Epoch Times

Des données sur la façon dont certaines composantes du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech se propagent dans l’organisme de souris n’ont pas été incluses dans les dossiers soumis à la Food and Drug Administration (FDA) américaine.

Des données sur la façon dont certaines composantes du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech se propagent dans l’organisme de souris n’ont pas été incluses dans les dossiers soumis à la Food and Drug Administration (FDA) américaine, selon une nouvelle comparaison entre ces soumissions et des documents similaires adressés aux autorités japonaises.

Cette comparaison a été réalisée par Byram Bridle, titulaire d’un doctorat en immunologie et professeur associé en immunologie et virologie à l’Université de Guelph, au Canada. Le rapport, daté du 13 août, a été rendu public le 4 octobre par le Dr Robert Malone, conseiller en vaccination auprès du gouvernement américain.

« Les conclusions de ce rapport soulèvent de sérieuses questions quant à l’intégrité du processus de régulation sanitaire durant la pandémie déclarée de COVID-19 », écrit M. Bridle dans ses conclusions.

Pfizer, BioNTech et la FDA n’ont pas répondu aux demandes de commentaires de la part d’Epoch Times. La biodistribution des composants du vaccin au-delà du site d’injection avait été rapportée pour la première fois en 2023 par le Daily Clout et son équipe d’enquêteurs, dans le cadre de leur analyse des documents de Pfizer.

Lors d’une réunion en septembre, interrogé par le Dr Malone, un représentant de Pfizer a indiqué que les études sur la diffusion des éléments du vaccin – appelées études de biodistribution – avaient été menées en consultation avec la FDA. « Pfizer n’a pas d’autre commentaire, si ce n’est que nous avons travaillé en étroite collaboration avec la FDA sur toutes nos études de biodistribution, qui ont été approuvées pour notre produit autorisé », a-t-il déclaré.

Robert Malone a indiqué à Epoch Times que les images incluses dans les soumissions semblent avoir été modifiées « pour masquer le fait que la biodistribution était beaucoup plus étendue que le récit initial selon lequel elle restait confinée au site d’injection et aux ganglions lymphatiques de drainage ».

Il a ajouté : « C’était clairement un mensonge, et un mensonge que nous savons maintenant avoir été soutenu par la modification des données présentées à la FDA. Et, selon les propos du représentant de Pfizer, cette modification aurait été effectuée en coopération et en consultation entre Pfizer et la FDA. C’est totalement inacceptable. »

Données modifiées

Pfizer et Moderna n’ont pas réalisé d’études de biodistribution chez l’humain avant que la FDA n’autorise leurs vaccins à acide ribonucléique messager (ARNm) à la fin de l’année 2020. Les tests portant sur la diffusion de l’ARNm ont été effectués sur des animaux.

Pfizer et BioNTech ont testé un produit de substitution contenant un ARN modifié, appelé modARN, ainsi que la luciférase – une enzyme bioluminescente présente chez les lucioles – sur des souris et des rats. La distribution de ce composé a été suivie sur une période de neuf jours, selon des documents publiés en 2022 par la FDA sur ordre du tribunal.

« Le signal le plus élevé a été détecté dans les premières heures suivant l’immunisation, au site d’injection, et le signal a ensuite diminué lentement jusqu’au neuvième jour », indique le rapport de BioNTech sur l’étude menée chez la souris. Le test « a montré un drainage limité vers le foie », mais aucun signal n’a été détecté 48 heures après l’immunisation, selon le rapport.

Dr Robert Malone, membre du Comité consultatif sur les pratiques de vaccination, à Atlanta (Géorgie), le 25 juin 2025. (Elijah Nouvelage/Getty Images)

Une seule image issue de l’imagerie des souris figurait dans cette partie du rapport, envoyé à la FDA en 2020. D’autres images, montrant davantage le corps des animaux, ont été fournies dans les documents remis aux autorités japonaises. Celles-ci révélaient que l’ARNm s’était diffusé jusqu’aux reins et aux glandes surrénales des rongeurs, selon l’analyse de Byram Bridle. Il précise également que l’intensité lumineuse avait été atténuée dans le document transmis à la FDA.

« L’image figurant dans la version américaine du document technique commun semble être une version manipulée de celle présente dans le dossier japonais, probablement modifiée de multiples façons afin de dissimuler qu’il s’agit en réalité de la même image », écrit M. Bridle. « Elle a ensuite été recadrée pour masquer des preuves évidentes de la biodistribution systémique du vaccin à modARN. »

Toutes les images transmises aux autorités américaines et japonaises coupaient au moins 25 % du corps des souris, incluant la tête, ce qui a empêché toute conclusion quant à une éventuelle diffusion vers le cerveau, précise-t-il.

Image non censurée

Le rapport de BioNTech indiquait qu’après neuf jours, le signal de luminescence était revenu aux niveaux de base.

Pour appuyer cette affirmation, BioNTech avait inclus un graphique. La partie inférieure du graphique, représentant les souris ayant reçu une solution témoin, n’avait pas été censurée par la FDA. En revanche, la portion supérieure – montrant les niveaux observés chez les souris ayant reçu le produit à modARN – avait été censurée.

Le même graphique figurait sans censure dans les documents publiés par les autorités japonaises. Dans son intégralité, il montrait que les niveaux chez les animaux vaccinés étaient initialement élevés et ne retombaient pas aux valeurs de base après neuf jours, explique M. Bridle.

« D’après les données issues du document japonais, l’affirmation du rapport de la FDA selon laquelle ‘après neuf jours, l’expression du marqueur est revenue aux niveaux de fond’ semble être un mensonge éhonté, rendu possible par la suppression de données pour éviter tout examen critique, en espérant que personne ne remarquerait que les données non censurées avaient déjà été publiées par l’Agence japonaise des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux », écrit-il.

Il ajoute que les expériences paraissaient préliminaires et réalisées dans la précipitation, le graphique ne comportant pas certains éléments essentiels tels que les barres d’erreur.

« Le ou les scientifiques chargés de l’évaluation réglementaire de ces données auraient dû exiger que l’étude soit répétée sur une période plus longue et avec un nombre suffisant de réplications expérimentales, jusqu’à ce qu’une analyse statistique correcte permette d’identifier le moment où le signal de luciférase dans le groupe immunisé ne se distinguait plus statistiquement du signal de base observé dans le groupe témoin », précise-t-il.

Le campus de Moderna à Norwood (Massachusetts), le 2 décembre 2020. (Joseph Prezioso/AFP via Getty Images)

Tests de biodistribution de Moderna

Moderna a également étudié la diffusion de l’ARNm chez les animaux.

Des tests menés sur des rats ont permis de détecter la présence d’ARNm dans plusieurs organes, tels que le foie et la rate, ainsi que dans les tissus cardiaques et cérébraux, selon une description des essais figurant dans un document de l’Agence européenne des médicaments rendu public en 2021.

Darin Edwards, cadre chez Moderna, a déclaré en septembre devant le comité consultatif sur les pratiques d’immunisation – dont fait partie le Dr Malone – que les tests montraient que l’ARNm et une autre composante du vaccin, la protéine Spike, « se localisent principalement au site d’injection et dans le ganglion lymphatique de drainage ».

Bien qu’une certaine détection ait été observée dans d’autres tissus et organes, « celle-ci disparaît très rapidement après l’injection, sans détection au-delà de 14 jours dans les études » fournies à la FDA, a-t-il ajouté.

Comme pour Pfizer, Moderna a utilisé un produit de substitution pour les tests de biodistribution, et non le vaccin finalement approuvé par la FDA.

« Aucune étude de biodistribution n’a été réalisée avec le vaccin mRNA-1273. Les résultats de l’étude de biodistribution d’un autre vaccin […] ont été soumis », ont indiqué les évaluateurs de la FDA dans un document de 2022 recommandant l’approbation du Spikevax, ou mRNA-1273, de Moderna.

Darin Edwards a précisé que le produit utilisé lors des tests sur animaux était un « matériau commercialement représentatif » employant le même ARNm que celui présent dans le Spikevax.

Le Dr Robert Malone a estimé que le document de la FDA prouvait que cette affirmation n’était pas véridique.

Invité à réagir, un porte-parole de Moderna a renvoyé Epoch Times vers une page du site internet de l’entreprise, qui ne traite pas des différences entre les produits.

Données plus récentes sur la biodistribution

Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), l’agence américaine de santé publique, ont affirmé pendant des années qu’après l’administration d’un vaccin Pfizer ou Moderna, « nos cellules dégradent l’ARNm de ces vaccins et s’en débarrassent en quelques jours après la vaccination », tandis que la protéine Spike disparaîtrait en quelques semaines. Le CDC maintient encore aujourd’hui qu’après que l’ARNm a transmis aux cellules les instructions nécessaires pour produire des copies de la protéine Spike, « nos cellules dégradent l’ARNm et l’éliminent ».

Cependant, des données plus récentes de biodistribution chez l’humain montrent que l’ARNm et la protéine Spike se propagent dans différentes parties du corps et y demeurent bien plus longtemps que ce qui avait été annoncé. Des chercheurs japonais ont notamment rapporté, dans le Journal of Clinical Neuroscience en avril, la présence de protéine Spike dans les artères cérébrales de personnes jusqu’à 17 mois après une vaccination par les vaccins Moderna ou Pfizer.

Charlotte Kuperwasser, docteure en biologie moléculaire et cellulaire et professeure de biologie du développement, moléculaire et chimique à la Tufts University School of Medicine, a déclaré par courriel à Epoch Times que la FDA aurait dû obliger les entreprises pharmaceutiques à utiliser, pour les essais précliniques, les mêmes vaccins que ceux dont elles demandaient l’autorisation.

« Compte tenu de ce qui a été observé dans les études précliniques de biodistribution, et de ce que nous savons désormais sur la biodistribution chez l’humain, je pense qu’une réévaluation rigoureuse de ces produits s’impose, en particulier dans le contexte de la reproduction », a-t-elle indiqué, en soulignant qu’aucun des animaux testés par les entreprises n’était gestant.

Mme Kuperwasser a cité une étude publiée en février décrivant comment des chercheurs taïwanais ayant administré le vaccin Moderna à des souris gestantes ont constaté que l’ARNm circulait rapidement et traversait le placenta en une heure pour se diffuser dans le fœtus.

Les chercheurs ont affirmé que le vaccin « ne présentait pas de problème de sécurité discernable chez les souris gestantes et leurs petits », mais ont ajouté que « la preuve d’une transmission transplacentaire du mRNA-1273 avec une persistance de l’ARNm dans le foie ou la rate de la descendance suscite inévitablement un intérêt pour les effets génotoxiques potentiels des vaccins à ARNm sur le fœtus en développement ». Ils ont également précisé par la suite que « le risque de génotoxicité à long terme chez les descendants nés de mères vaccinées avec un vaccin à ARNm ne peut être écarté ».

Les entreprises ont par ailleurs signalé l’observation de côtes malformées chez les petits de rats ayant reçu les vaccins Moderna et Pfizer. Selon elles, ce phénomène n’aurait pas de conséquence, les côtes ondulées se résorbant d’elles-mêmes. En outre, elles affirment que les vaccins sont sûrs et efficaces pour les femmes enceintes, s’appuyant principalement sur des données observationnelles recueillies chez l’humain.

Nouvelles recommandations sur les vaccins contre la COVID-19

Sur ordre du secrétaire américain à la Santé Robert F. Kennedy, le CDC a cessé en mai de recommander les vaccins contre la COVID-19 pour les enfants en bonne santé et les femmes enceintes.

Dans une directive, Robert F. Kennedy a déclaré que la vaccination contre la COVID-19 « présente des risques potentiels pour la mère et pour le fœtus en développement ».

Le secrétaire à la Santé Robert F. Kennedy Jr. témoigne devant la commission des Finances du Sénat, au Capitole, à Washington, le 4 septembre 2025. (Madalina Kilroy/The Epoch Times)

Ces changements ont été décidés sans consulter le Comité consultatif sur les pratiques de vaccination, l’organe du CDC chargé de conseiller l’agence sur les politiques vaccinales.

En août, la FDA a révoqué l’autorisation d’utilisation d’urgence des vaccins. Dans les nouvelles autorisations, les injections ont été approuvées pour les personnes âgées de 65 ans et plus, ainsi que pour les personnes plus jeunes présentant des facteurs de risque, dont la grossesse.

Dans des mémorandums expliquant ces décisions, le Dr Vinay Prasad, responsable à la FDA, a écrit qu’« il existe de plus en plus de preuves cliniques indiquant que la protéine Spike, produite à la suite ou au cours de la vaccination, pourrait persister un certain temps chez un sous-ensemble d’individus » et que cette persistance pourrait être liée au phénomène du “COVID long”.

Selon le Dr Prasad, les essais cliniques que les entreprises se sont engagées à mener chez des sujets plus jeunes et en meilleure santé pourraient apporter des réponses sur la durée de cette persistance et sur un éventuel lien.

Les conseillers du CDC en matière de vaccination se sont réunis en septembre pour examiner, à la lumière des décisions de la FDA, à quels groupes le CDC devait désormais recommander les vaccins.

Charlotte Kuperwasser a présenté aux conseillers de nouvelles données sur la biodistribution et sur les modifications du système immunitaire observées après la vaccination.

« Des études menées chez l’humain ont confirmé que l’ARNm vaccinal peut être détecté dans de multiples tissus, y compris les ganglions lymphatiques, le cœur, le système nerveux central et le sang », leur a-t-elle expliqué. « Enfin, cette persistance n’est pas seulement de courte durée : dans certains rapports, l’ARNm a été détecté pendant plusieurs semaines à plusieurs mois, et dans certains cas, jusqu’à 706 jours après la vaccination. »

Les membres du comité ont exprimé leurs préoccupations concernant les données sur les vaccins contre la COVID-19, notamment les études récentes sur la biodistribution et l’ADN résiduel. Ils ont voté pour recommander que le CDC invite les citoyens à consulter un professionnel de santé avant de se faire vacciner.

Le 6 octobre, Jim O’Neill, directeur par intérim du CDC, a approuvé cette recommandation.

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Quelques arguments frappants contre l’obligation vaccinale antigrippale

Source : AIMSIB

Dans ce monde furieux où l’incompétence politique sait parfaitement s’incliner devant les volontés  financières les plus débridées issues des industriels du médicament, il n’est pas étonnant de voir régulièrement fleurir des propositions de lois aussi ineptes que dangereuses. Après avoir imposé aux professionnels de santé une vaccination anti-COVID totalement inutile mais de surcroît extrêmement mortifère, voilà que nos élites s’agitent à nouveau pour tenter de les réinjecter annuellement avec des bouillons antigrippaux bien suspects, tant pour leur bien que pour celui de leurs patients, naturellement. Par corruption, par soumission ou par incompétence, toujours est-il que cette idée de vaccination antigrippale forcée ne résiste pas une seconde à une étude attentive de la réalité sous-tendue par la maladie grippale et par la pauvreté insigne de la protection conférée par ces vaccins. Hélène Banoun vient ici nous rafraîchir l’esprit autour de ce sujet récurent en automne…  Bonne lecture.     

Introduction

Le 11 juillet 2025, un projet de loi a été déposé rétablissant l’obligation de vaccination contre la grippe pour les professionnels de santé et permettant son remboursement pour tous les assurés sociaux, à titre expérimental et dans trois régions (1). Il a été aussi question de la rendre obligatoire pour les résidents des EHPAD, mais aucun projet de loi ne semble avoir été déposé (1 bis).

La grippe en onze rappels épidémiologiques fondamentaux

1- Rappelons que le vaccin grippe augmente le risque d’être infecté par le virus chez les professionnels de santé. (2)(3)

2- Selon une revue de la Cochrane de 2005, proposer la vaccination antigrippale aux personnes travaillant dans des établissements de soins aurait peu d’incidence sur le nombre de résidents qui contractent la grippe ou qui vont à l’hôpital pour une infection pulmonaire, par rapport à ceux vivant dans des établissements de soins où aucune vaccination n’est proposée. (4)

3- Les personnes vaccinées contre la grippe excrètent 6 fois plus de virus lorsqu’elles sont infectées et sont donc plus susceptibles de contaminer les autres que si elles étaient non vaccinées. (5)

4- La vaccination contre la grippe n’empêche pas la transmission du virus dans les familles, ne protège pas contre l’infection. Plus on vaccine, moins le vaccin est efficace. (6)

5- Selon une étude de 2005, il n’y a pas de corrélation entre l’augmentation de la couverture vaccinale et la baisse des taux de mortalité, et les études observationnelles surestiment considérablement les avantages de la vaccination. (7)

6- Selon une méta-analyse de 2012 de l’Institut Johns Hopkins, les preuves de l’efficacité du vaccin contre la grippe chez les plus de 65 ans font défaut (8)

7- Selon une étude de la Cochrane menée par Tom Jefferson en 2020, les données disponibles sont de mauvaise qualité et ne fournissent aucune indication sur la sécurité, l’efficacité ou l’efficience des vaccins contre la grippe chez les personnes âgées de 65 ans ou plus. (9)

8- Selon une étude de 2020, la vaccination contre la grippe ne réduit pas les hospitalisations ni la mortalité chez les plus de 65 ans. (10)

9- Chez les enfants, on a constaté une augmentation du risque d’infections respiratoires aigües causées par des agents pathogènes respiratoires non grippaux après la vaccination antigrippale, par rapport aux enfants non vaccinés pendant la même période. (11)(12)

10- Selon plusieurs  articles de synthèse  de la Cochrane, le vaccin contre la grippe n’a pas prouvé son efficacité chez les enfants, ni sur les personnes atteintes de BPCO ou de maladies cardio-vasculaires. (13)(14)(15)

11- Bref, Pour en finir avec les balivernes sur l’efficacité du vaccin grippe :

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https://www.aimsib.org/2025/02/23/pour-en-finir-avec-les-balivernes-sur-lefficacite-du-vaccin-grippe/

L’avis des autorités

– Odile Launay, coordinatrice du CIC de Vaccinologie Cochin-Pasteur (APHP), reconnait en 2019 que le vaccin grippe est un pari renouvelé chaque année. (16)

– Agnès BUZYN reconnait en 2019 que le vaccin grippe est un pari renouvelé chaque année, et que son efficacité est très variable et imprévisible. (17)

La HAS écrit en 2023 qu’étant donnée l’efficacité du  vaccin grippe, le rendre obligatoire pour les soignants n’est pas approprié. Elle recommande d’autres mesures pour améliorer la CV des soignants. (18)

D’après une étude française, pour la saison 2024-2025, l’efficacité vaccinale était de 60% chez les 0-64 ans et de 22% chez les plus de 65 ans, plus faible que pour la saison précédente. L’efficacité est plus faible pour les souches de grippe A que de grippe B. Les calculs sont indirects (études cas-témoins) et considèrent une personne comme vaccinée seulement pour la période allant de 14 jours à 3 mois après l’injection. Lorsque l’on regarde la figure comparant les cas de grippe chez les plus de 65 ans vaccinés et non vaccinés , on se demande comment on arrive à 22% d’efficacité : les courbes sont identiques ! (19)

canada

Vaccin antigrippal d’aujourd’hui et de demain

Une remarque sur les vaccins grippe qui sont classiques pour le moment, mais pas si classiques !

En effet depuis au moins 2009 les fabricants de vaccins cherchent à remplacer le processus de fabrication sur embryons de poulet, qui demande beaucoup d’œufs et qui fait muter le virus au cours de la fabrication. C’est d’ailleurs depuis cette époque qu’ils ont envisagé les vaccins géniques (ADN puis ARNm) ; et c’est pourquoi ils ont profité de la pandémie COVID pour lancer les ARNm en évitant les 10 ans de tests minimum nécessaires pour la mise sur le marché d’un vaccin  (voir mon livre « La Science face au Pouvoir »).

Une autre option est la culture du virus sur cellule de rein de chien. Mais se pose alors un nouveau problème : ces cellules MDCK (Madin-Darby Canine Kidney) sont une lignée transformée qui peut provoquer des tumeurs et transférer son activité néoplasique aux vaccinés.

Des chercheurs essaient de trouver un moyen pour que ces cellules ne soient plus cancérigènes (MiR-2779-x, un microARN clé lié à la tumorigénicité de la lignée cellulaire MDCK) (20)

Pour l’instant, Flucelvax Tetra de Seqirus et Optaflu (trivalent) de Novartis sont les seuls vaccins grippe cultivés sur MDCK autorisés en France et en Europe…

Hélène Banoun

Septembre 2025

Notes et sources

(1) https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/textes/l17b1722_proposition-loi#
(1 bis) https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/obligation-pour-les-professionnels-de-sante-et-les-residents-dehpad-prise-en-charge-pour-tous-la 
(2) Effectiveness of the Influenza Vaccine During the 2024-2025 Respiratory Viral Season, Nabin K. Shrestha, Patrick C. Burke, Amy S. Nowacki, Steven M. Gordon medRxiv 2025.01.30.25321421; https://doi.org/10.1101/2025.01.30.25321421
(3) Skowronski DM, De Serres G, Crowcroft NS, Janjua NZ, Boulianne N, Hottes TS, Rosella LC, Dickinson JA, Gilca R, Sethi P, Ouhoummane N, Willison DJ, Rouleau I, Petric M, Fonseca K, Drews SJ, Rebbapragada A, Charest H, Hamelin ME, Boivin G, Gardy JL, Li Y, Kwindt TL, Patrick DM, Brunham RC; Canadian SAVOIR Team. Association between the 2008-09 seasonal influenza vaccine and pandemic H1N1 illness during Spring-Summer 2009: four observational studies from Canada. PLoS Med. 2010 Apr 6;7(4):e1000258. doi: 10.1371/journal.pmed.1000258. PMID: 20386731; PMCID: PMC2850386. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20386731/
(4) Thomas RE, Jefferson T, Lasserson TJ, Earnshaw S. Influenza vaccination for healthcare workers who care for people aged 60 or older living in long-term care institutions. Cochrane Database of Systematic Reviews 2025, Issue 2. Art. No.: CD005187. DOI: 10.1002/14651858.CD005187.pub6 https://www.cochrane.org/fr/evidence/CD005187_flu-vaccination-healthcare-workers-who-care-people-aged-60-or-older-living-long-term-care
(5) Yan J, Grantham M, Pantelic J, Bueno de Mesquita PJ, Albert B, Liu F, Ehrman S, Milton DK; EMIT Consortium. Infectious virus in exhaled breath of symptomatic seasonal influenza cases from a college community. Proc Natl Acad Sci U S A. 2018 Jan 30;115(5):1081-1086. doi: 10.1073/pnas.1716561115. Epub 2018 Jan 18. PMID: 29348203; PMCID: PMC5798362. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29348203/
(6) Ohmit SE, Petrie JG, Malosh RE, Cowling BJ, Thompson MG, Shay DK, Monto AS. Influenza vaccine effectiveness in the community and the household. Clin Infect Dis. 2013 May;56(10):1363-9. doi: 10.1093/cid/cit060. Epub 2013 Feb 14. PMID: 23413420; PMCID: PMC3693492. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23413420/
(7) Simonsen L, Reichert TA, Viboud C, Blackwelder WC, Taylor RJ, Miller MA. Impact of Influenza Vaccination on Seasonal Mortality in the US Elderly Population. Arch Intern Med. 2005;165(3):265–272. doi:10.1001/archinte.165.3.265
(8) Osterholm MT, Kelley NS, Sommer A, Belongia EA. Efficacy and effectiveness of influenza vaccines: a systematic review and meta-analysis. Lancet Infect Dis. 2012 Jan;12(1):36-44. doi: 10.1016/S1473-3099(11)70295-X. Epub 2011 Oct 25. Erratum in: Lancet Infect Dis. 2012 Sep;12(9):655. PMID: 22032844. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22032844/
(9) Demicheli V, Jefferson T, Di Pietrantonj C, Ferroni E, Thorning S, Thomas RE, Rivetti A. Vaccines for preventing influenza in the elderly. Cochrane Database Syst Rev. 2018 Feb 1;2(2):CD004876. doi: 10.1002/14651858.CD004876.pub4. PMID: 29388197; PMCID: PMC6491101. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6491101/
(10) Anderson ML, Dobkin C, Gorry D. The Effect of Influenza Vaccination for the Elderly on Hospitalization and Mortality : An Observational Study With a Regression Discontinuity Design. Ann Intern Med. 2020 Apr 7;172(7):445-452. doi: 10.7326/M19-3075. Epub 2020 Mar 3. PMID: 32120383 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32120383/ .
(11) Rikin S, Jia H, Vargas CY, Castellanos de Belliard Y, Reed C, LaRussa P, Larson EL, Saiman L, Stockwell MS. Assessment of temporally-related acute respiratory illness following influenza vaccination. Vaccine. 2018 Apr 5;36(15):1958-1964. doi: 10.1016/j.vaccine.2018.02.105. Epub 2018 Mar 7. PMID: 29525279; PMCID: PMC7115556. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29525279/
(12) Cowling BJ, Fang VJ, Nishiura H, Chan KH, Ng S, Ip DK, Chiu SS, Leung GM, Peiris JS. Increased risk of noninfluenza respiratory virus infections associated with receipt of inactivated influenza vaccine. Clin Infect Dis. 2012 Jun;54(12):1778-83. doi: 10.1093/cid/cis307. Epub 2012 Mar 15. PMID: 22423139; PMCID: PMC3404712. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22423139/
(13) https://www.cochrane.org/fr/CD004879/ARI_les-vaccins-pour-la-prevention-de-la-grippe-chez-les-enfants-en-bonne-sante
(14) https://www.cochrane.org/fr/CD002733/AIRWAYS_le-vaccin-antigrippal-pour-les-personnes-atteintes-de-bronchopneumopathie-chronique-obstructive-bpco
(15) https://www.cochrane.org/fr/CD005050/VASC_les-vaccins-contre-la-grippe-pour-la-prevention-des-maladies-cardiovasculaires
(16) https://www.youtube.com/watch?v=Z8C3KkO3w6g
(17) https://www.leparisien.fr/societe/grippe-le-vaccin-est-moyennement-efficace-cette-annee-selon-buzyn-07-02-2019-8006319.php
(18) https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2023-7/actualisation_des_recommandations_et_obligations_vaccinales_des_professionnels_coqueluche_grippe_saisonniere_hepatite_a_roug.pdf
(19) Blanquart François, Vieillefond Vincent, Visseaux Benoit, Abou Chakra Claire Nour, Nunes Marta C, Jacques Alexandra, Haim-Boukobza Stephanie, Josset Laurence, Wehrle Valentin, Deleglise Guillaume, Duret Thomas, Rameix-Welti Marie Anne, Lina Bruno, Enouf Vincent, on behalf of the RELAB study group, Bal Antonin. Influenza vaccine effectiveness against detected infection in the community, France, October 2024 to February 2025. Euro Surveill. 2025;30(7):pii=2500074. https://doi.org/10.2807/1560-7917.ES.2025.30.7.2500074
(20) Yang D, Huang L, Shi J, Liu Z, Wang J, Ma Z, Abudureyimu A, Qiao Z, Chen J. MiR-2779-x, a key microRNA that is related to the tumorigenicity of the MDCK cell line. Biochim Biophys Acta Gen Subj. 2025 Jul 18;1869(10):130843. doi: 10.1016/j.bbagen.2025.130843. Epub ahead of print. PMID: 40685024. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/40685024/

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Patchs à micro-aiguilles « Vaccins »

Source : Focal Points

Les implants cutanés financés par Gates fournissent des points quantiques permanents pour vérifier le statut vaccinal.

La Fondation Bill et Melinda Gates a financé le développement de points quantiques biocompatibles proche infrarouge, appliqués sur la peau par des patchs de micro-aiguilles , qui enregistrent le statut vaccinal. Les points quantiques sont des nanocristaux composés de matériaux semi-conducteurs aux propriétés optiques et électroniques uniques .

Les auteurs de l’étude financée par Gates notent que les « marquages ​​» devraient persister pendant au moins 5 ans :

Nous présentons des données caractérisant l’expression du signal sur 9 mois chez les animaux et des études in vitro de photoblanchiment accéléré à la lumière solaire qui suggèrent que les marquages ​​détectables persisteraient jusqu’au point temporel cible de cinq ans.

Les points quantiques (QD S10C5H encapsulés dans des microsphères de poly(méthacrylate de méthyle)) peuvent être détectés avec des smartphones adaptés pour une utilisation dans des conditions réelles :

Ces points quantiques sont destinés à être délivrés avec un « vaccin » contenu dans les patchs à micro-aiguilles :

L’administration concomitante d’un vaccin antipoliomyélitique inactivé a produit des titres d’anticorps neutralisants supérieurs au seuil considéré comme protecteur. Ces résultats suggèrent que les QD intradermiques peuvent être utilisés pour coder de manière fiable les informations et peuvent être administrés avec un vaccin.

À mesure que la technologie de vérification des points quantiques progresse, le développement de vaccins à micro-aiguilles progresse également. La Fondation Gates a également financé un patch à micro-aiguilles pour le vaccin contre la rougeole et la rubéole, déjà testé chez des nourrissons. La BARDA a financé la création d’une imprimante à micro-aiguilles pour les vaccins à ARNm thermostables contre la COVID-19 .

Kim et al. , financés par le NIH, ont développé des patchs de micro-aiguilles contre la COVID-19 qui délivrent la sous-unité S1 de la protéine Spike du SARS-CoV-2. Ces patchs peuvent accroître la couverture vaccinale car ils peuvent être auto-administrés sans l’aide d’un professionnel de santé qualifié et ont une longue durée de conservation.

Si des passeports de vérification par points quantiques étaient déployés lors d’une future pandémie, les libertés fondamentales et l’autonomie physique des populations pourraient être totalement perdues. S’agissant d’un objectif du complexe biopharmaceutique, il faut s’attendre à ce qu’il encourage le déploiement mondial de cette plateforme invasive.

Les implants à points quantiques serviraient de passeports vaccinaux biologiques, leur détection sur la peau humaine étant requise pour entrer dans les supermarchés, les restaurants, les salles de sport et voyager. Tenter de contourner ce système sans se faire vacciner serait quasiment impossible.

Contrairement à un identifiant sur une carte ou un smartphone, les points quantiques sont physiquement placés dans le corps, symbolisant une profonde allégeance et une soumission à la fausse religion de l’idéologie du vaccin .

L’idéologie vaccinale : démasquée

Nicolas Hulscher, MPH

·

4 novembre 2024

L'idéologie vaccinale : démasquée

Par Nicolas Hulscher, MPH

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Le complexe biopharmaceutique et la cabale du Grand Reset ont notamment le mérite leurs projets d’avenir de communiquer publiquement . Voici un court extrait de la production de la Fondation McCullough intitulée « Grippe aviaire : séparer les faits de la fiction et le danger réel de la peur », où Bill Gates, Peter Hotez et Robert Redfield font des déclarations péremptoires sur des pandémies imminentes, notamment la grippe aviaire H5N1. Les informations étayant ces déclarations péremptoires devraient être rendues publiques ou obtenues de toute urgence, y compris toute information concernant la possible dissémination intentionnelle d’agents pathogènes modifiés en laboratoire.

Veuillez partager largement et dénoncer ces plans dystopiques anti-humains afin de sensibiliser le public.

Nicolas Hulscher, MPH

Épidémiologiste et administratrice de la Fondation McCullough

www.mcculloughfnd.org

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L’ordre ou le désordre des médecins

En France, des centaines de praticiens sont poursuivis par l’Ordre des Médecins pour leur parole critique ou leurs soins « non-conventionnels ». Il est nécessaire que la population apporte un soutien massif à ces « héros ordinaires » qui sauvent des milliers de vies, car ils subissent un acharnement systématique. En 2023, de nombreux praticiens éminents ont été poursuivis, notamment le Pr Henri Joyeux, Dr Denis Agret, Dr Amine Umlil, Dr Peter El Baze et Thierry Schmitz, mais aussi le Dr Jean-Philippe Labrèze, Dr Sandrine Germain Robin et Dr Vincent Reliquet que nous avons la chance d’avoir avec nous ce soir…

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Syndicat Liberté Santé : lettre ouverte aux professionnels de Santé

Source : SLS

Alors que le gouvernement a annoncé le lancement d’une nouvelle campagne de vaccination hivernale à compter du 14 octobre 2025, le Syndicat Liberté Santé souhaite vous adresser un appel solennel et confraternel.

Les campagnes de vaccination contre le H1N1 en 2009 puis contre la Covid-19 à partir de 2021 ont brisé la confiance déjà bien entamée d’un grand nombre de nos citoyens et de professionnels de santé vis-à-vis des politiques de santé.

Le Syndicat SLS défend un soin à visage humain. Cela se caractérise par la préservation de la relation du médecin au patient, dont les fondements sont une information claire loyale et appropriée délivrée par le médecin pour un consentement libre et éclairé du patient.

Les dernières campagnes de vaccination massives, dont le bilan n’a toujours pas été tiré par les autorités sanitaires, prennent un caractère d’industrialisation de la santé aux dépens d’un soin individualisé et adapté à chaque patient, condition essentielle pour respecter la déontologie médicale.

D’autre part, le premier devoir du médecin, et des praticiens de santé en général, est celui de ne pas nuire.

Or nous savons que le vaccin Covid-19 reste un produit expérimental. Son efficacité, non démontrée par les laboratoires, est contestée par des études scientifiques rigoureuses. La sécurité du vaccin Covid-19 est quant à elle sérieusement remise en question par des chiffres alarmants d’effets indésirables et des témoignages de victimes, ainsi que par de récentes études à grande échelle.

Au regard des dérives constatées depuis plusieurs années (absence de prise en compte des signaux d’alerte des victimes et de la pharmacovigilance, stigmatisation et suspension ou interdiction d’exercice des soignants critiques, restrictions de la liberté de prescription et d’expression), il est impératif que chacune et chacun d’entre vous réfléchissent aux responsabilités déontologiques qui incombent à votre mission. Car c’est le médecin qui est le maillon fondamental de la confiance en une médecine allopathique préventive.

Participer à cette campagne, dans ces conditions, c’est cautionner une politique sanitaire qui a largement manqué à ses obligations fondamentales de sécurité et de transparence. C’est aussi risquer de compromettre la relation de confiance avec vos patients et votre intégrité professionnelle.

La Médecine se doit d’être indépendante et refuser l’immixtion dangereuse de l’État et de l’industrie pharmaceutique dans votre relation avec vos patients, incompatible avec la déontologie médicale.

Le Syndicat Liberté Santé vous invite donc à la réflexion sur les implications éthiques et en termes de santé publique concernant la campagne de vaccination hivernale.

Le Syndicat SLS reste à vos côtés pour vous accompagner, vous conseiller et vous défendre face à toute tentative de sanction ou de pression arbitraire destinée à vous détourner de votre vocation : le Soin Éthique et respectueux des patients.

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Pfizer liste (enfin) les effets secondaires de ses vaccins

Source : infodujour

– 06:00par Emilien Lacombe

À la demande de la justice américaine, Pfizer a finalement révélé une liste d’effets secondaires induits par les vaccins anti-Covid. Précisons que tout le monde n’est pas loti à la même enseigne puisque les lots des vaccins sont de qualité inégale. Ci-dessous, vérifiez avec quel lot vous avez été vaccinés.

Vaccins Covid (Freepik)
Vaccins Covid (Freepik)

Tous les vaccins ont des effets secondaires plus ou moins délétères. Les vaccins contre le Covid ne font pas exception, au contraire, puisqu’ils ont été élaborés à la hâte en pleine pandémie.
Les autorités sanitaires de nombreux pays, dont la France, ont longtemps nié l’existence de ces effets secondaires, pour ne pas affoler les populations, massivement vaccinées sous la contrainte.
Quels sont ces effets secondaires ? La liste est longue. Très longue, comme le reconnaît enfin un document récemment rendu public par le laboratoire Pfizer, sommé par la justice américaine. Près de 300 pages (ci-dessous) de conséquences classées de graves à peu graves, mais qui sont toutes liées au vaccin.

Un lien entre vaccins et turbo-cancers

Pour tout scientifique digne de ce nom, il était difficile de nier ces effets délétères de la vaccination. Nous avons publié, dès 2021 et les premières injections de vaccins anti-Covid, les alertes régulières Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, directeur de recherche au CNRS, HDR en biochimie (il s’exprime ici en son nom propre).

Jean-Marc Sabatier (DR)
Jean-Marc Sabatier (DR)

Nous lui demandions : existe-t-il, selon vous, un lien entre vaccins ARNm et turbo cancers qui explosent dans le monde ? « Oui, il existe un lien entre les turbo-cancers et les vaccins anti-Covid-19 (notamment à ARNm) affirme J-M. Sabatier : la suractivation du récepteur AT1R du SRA (Système rénine-angiotensine). Le SRA est impliqué dans la différenciation et la multiplication cellulaire, autrement dit, il commande la multiplication des cellules. Or, le cancer correspond à une prolifération anarchique de cellules. »
Il précise : « La protéine spike vaccinale en se fixant sur le récepteur ECA2 gêne la dégradation de l’angiotensine 2 qui, en excès, va suractiver sa cible cellulaire, le récepteur AT1R. Le récepteur AT1R est pro-tumoral, pro-angiogénique (il favorise la vascularisation des tumeurs), pro-inflammatoire, et pro-oxydant (il relargue les particules réactives de l’oxygène, radicaux libres ou précurseurs de radicaux libres et engendrent un stress oxydant délétère pour les cellules).

Explosion de cancers dans le monde

Les substances anti-angiogéniques sont antitumorales, elles empêchent le développement des tumeurs. Il a été largement décrit que les antagonistes (bloqueurs) du récepteur AT1R ont une activité antitumorale contre les cancers du sein, de la prostate, des poumons, etc. Finalement, il existe bien un lien entre vaccins anti-Covid-19 et l’explosion des cas de turbo cancers. »
Jean-Marc Sabatier a décrit dès mars 2020 l’activité pro-cancéreuse du dérèglement du SRA via l’activation du récepteur AT1R, médié par la protéine spike du virus SARS-CoV-2, alors que, à cette période précoce de la pandémie, aucun cas de cancer n’était rapporté.

Des troubles de la coagulation

En effet, les vaccins anti-Covid ne sont pas sans effet également sur les organes sexuels et la sexualité. « Les femmes possèdent un SRA ovarien (appelé OVRAS) qui joue un rôle clef dans la physiologie des ovaires, et les maladies ovariennes associées. Chez la femme, on peut ainsi observer (parallèlement aux autres pathologies Covid-19 potentielles) un dérèglement du cycle menstruel plus ou moins important et invalidant.

Un phénomène sous-estimé

Depuis 2021, à la suite de Jean-Marc Sabatier, plusieurs associations alertent sur une augmentation inquiétante de pathologies diverses et variées : cancers atypiques, maladies neurologiques, auto-immunes et cardiaques, etc. liées aux vaccins à ARN messager. Selon les organisateurs, certains services hospitaliers constatent cette hausse, mais n’osent pas s’exprimer officiellement.
Les chiffres interpellent : 12% de la pharmacovigilance mondiale concernerait les vaccins Covid, et près de 12 000 études seraient en cours pour examiner un lien potentiel avec diverses pathologies. En France, le dernier rapport de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) publié en juin 2023 faisait état de 193 934 signalements d’effets indésirables, dont 1 635 décès – des données issues d’un système de pharmacovigilance passive probablement sous-évaluées selon les organisateurs.

Vérifiez ici la qualité de votre lot de vaccination

Liste des effets secondaires

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L’OMS et l’UE lisent toutes nos publications pour « prévenir les épidémies »

Source : essentiel News

Traduction d’un article de Reclaim the net publié le 19 octobre 2025

L’Epidemic Intelligence from Open Sources est déjà en place dans plus de 100 pays. L’Organisation mondiale de la santé a introduit une refonte majeure de son réseau mondial de surveillance, en dévoilant une plateforme alimentée par l’IA qui suit les conversations en ligne et l’activité médiatique en temps réel.

Connu sous le nom d’Epidemic Intelligence from Open Sources 2.0 (EIOS), le système est présenté comme une nouvelle étape dans la « préparation à une pandémie », mais sa portée s’étend bien au-delà de la surveillance des maladies.

La mise à niveau fait partie d’une fusion croissante entre la surveillance de la santé, le suivi numérique et le contrôle centralisé de l’information.

Développée avec le European Commission’s Joint Research Center (JRC soit Centre mixte de recherche de la Commission européenne), la nouvelle version de l’EIOS est conçue pour analyser Internet à la recherche de signaux de menaces sanitaires émergentes.

Selon l’OMS, elle analyse désormais automatiquement les publications sur les réseaux sociaux, les sites Web et d’autres sources publiques pour détecter d’éventuelles épidémies.

Bien qu’il soit décrit comme un outil d’alerte précoce, il permet effectivement à une autorité sanitaire mondiale d’observer les conversations numériques du monde sous la bannière de la sécurité.

La page de collaboration EIOS de l’OMS indique que les partenaires explorent également des projets tels que « News Article Credibility Detection » (Détection de la crédibilité des articles d’actualité) et « Systèmes de classification de la désinformation ».

Ces initiatives suggèrent un intérêt croissant pour la façon dont l’information est catégorisée et filtrée.

Ce dernier effort semble lié au « Misinfo Classifier » (Classificateur de désinformation) du JRC, publié en 2020, que le JRC a décrit comme un programme d’IA qui détecte les « fausses nouvelles » en analysant le ton et l’intensité du langage dans les articles.

L’organisation a affirmé que l’outil a atteint un taux de réussite de 80% et a déclaré que « c’est conforme aux performances actuelles ».

À l’époque, le JRC a déclaré que le classificateur était déjà utilisé par la Commission européenne et le Parlement européen, et qu’il serait bientôt partagé avec des organisations professionnelles de vérification des faits.

L’existence de ce projet met en évidence la façon dont l’analyse des données et le contrôle de l’information sont intégrés dans l’infrastructure de santé publique.

L’OMS rapporte que EIOS opère déjà dans plus de 110 pays et collabore avec plus de 30 organisations, y compris les gouvernements nationaux et la Commission européenne. La plateforme est offerte « gratuitement » aux utilisateurs éligibles, ainsi que du matériel de formation et un soutien.

Cette approche relie les systèmes de surveillance nationaux directement à un réseau géré par l’OMS qui collecte et traite en permanence les données mondiales.

Le concept d’« écoute sociale » de l’OMS met davantage en lumière cette stratégie. Il définit l’écoute sociale comme « le processus d’écoute et d’analyse des conversations et des récits » pour comprendre les «attitudes, les connaissances, les croyances et les intentions » des gens.

En termes pratiques, cela signifie que l’organisation ne collecte pas seulement des données sur les maladies, mais analyse également la façon dont les citoyens pensent et communiquent en ligne.

Dans son annonce du 13 octobre, l’OMS a décrit EIOS 2.0 comme « plus ouvert, plus agile et plus inclusif ».

Cependant, sous ce langage se trouve un cadre de surveillance en expansion qui utilise l’intelligence artificielle pour interpréter le comportement social mondial.

Un système censé améliorer la sécurité sanitaire pourrait facilement fonctionner comme un outil de surveillance de l’opinion publique et de l’expression en ligne.

Cette initiative combine l’intelligence artificielle, la coopération gouvernementale et le suivi des médias sociaux sous le label de sécurité sanitaire mondiale. Il représente un passage du contrôle traditionnel des maladies à l’analyse continue de la communication publique, où les algorithmes déterminent quelles discussions semblent « pertinentes » ou « trompeuses ».

C’est quelque chose que l’OMS envisage de mettre en œuvre depuis un certain temps.

Pour les pays qui choisissent d’adopter l’EIOS, la dépendance aux données et aux analyses de l’OMS peut se faire au prix de l’indépendance numérique.

Sous la justification de la protection de la santé publique, l’OMS met en place un réseau numérique permanent qui surveille, classe et évalue le discours mondial, redéfinissant discrètement ce que signifie gérer la santé et l’information dans le même souffle.

Pour suivre les infos sur les moyens de surveillance et de censure, vous pouvez consulter « Reclaim the net« .

Pour les infos concernant la mise en oeuvre des politiques ‘pandémiques’, vous pouvez suivre le WHO Hub for Pandemic and Epidemic Intelligence et consulter son rapport annuel de 2024.

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L’obligation vaccinale pour la grippe des soignants est un non-sens

Source : docteur.nicoledelepine.fr

Par le dr Gerard Delépine chirurgien statisticien

Nouveau projet injustifié d’obligation vaccinale grippale des soignants. Dites NON. Revue de la littérature.

Une proposition de loi proposée par Mme Agnès FIRMIN LE BODO, Mme Lise MAGNIER, Mme Anne LE HÉNANFF, M. Bertrand BOUYX, M. Xavier ALBERTINI » veut obliger les médecins à se vacciner contre la grippe sous des prétextes fallacieux contraires aux données acquises de la science.

Il est intégré au Projet de loi de financement de la Sécurité sociale présenté en octobre, 2026 dans un volet comportant l’obligation pour les professionnels de santé de se faire vacciner contre la grippe et la rougeole.

Ils prétendent, sans aucun argument factuel :« En étant vaccinés, cela réduirait significativement le risque de transmission du virus de la grippe à ces potentiels patients vulnérables ».

Nous nous appesantirons sur l’aberration d’une obligation de la vaccination contre la rougeole des soignants dans un prochain article. Dans l’immédiat nous rappelons les faits établis qui démentent leur propagande pour l’obligation de la vaccination anti-grippe.

Les liens de l’instigatrice du projet de loi avec l’industrie pharmaceutique

Madame Agnès FIRMIN-LE BODO est pharmacienne, titulaire d’une officine en ville.

Fin décembre 2023, alors qu’elle venait d’être nommée ministre de la santé, le journal Médiapart a révélé[1][2] qu’elle était visée par une enquête judiciaire ouverte en juin 2023″ pour avoir reçu « sans les déclarer » des cadeaux d’une valeur estimée à 20 000 euros des laboratoires Urgo et « s’être fait livrer à 21 reprises, de 2015 à 2020, des produits de luxe – des montres, bouteilles de vin et magnums de champagne, coffrets pour des week-end« [3][4]. Médiapart avait présenté le 8 janvier 2024 le comportement Firmin Le Bodo comme « un cas d’école de délinquance en col blanc ».

Le 14 octobre 2024, elle a été condamnée par le tribunal correctionnel du Havre, [5] à 8.000 euros d’amende, après avoir reconnu sa culpabilité, ce qui lui a permis d’éviter un procès public.

On peut craindre que sa proposition de loi ne traduise une fois de plus ses liens avec l’industrie pharmaceutique.

Quelques rappels sur la grippe

Plus de 200 virus influenza provoquent des symptômes grippaux.

Leur transmission se fait principalement par voie aérienne, par les gouttes de salive et d’éternuements que diffusent autour d’elles les personnes infectées, en parlant, en toussant ou en éternuant. Des millions de virus se retrouvent alors dans l’air, prêts à être inhalés et à vous contaminer. Mais aussi par contact interhumain rapproché : une personne malade vous serre la main ou vous embrasse ou par le contact avec des objets touchés par une personne malade.

L’éradication des virus grippaux est impossible car les nombreuses espèces animales qui peuvent être infectées (porcs, canards, poulets, chevaux) constituent des réservoirs inépuisables.

Le virus grippal se modifie chaque année de manière imprévisible et comme il n’existe pas d’immunité croisée entre les différentes souches, la maladie peut réapparaître chaque année.

Les vaccins antigrippaux sont peu efficaces

L’efficacité d’un vaccin contre la grippe à venir n’est jamais certaine car elle nécessite la concordance entre les souches vaccinales et celles qui circulent dans la population. Comme le virus grippal mute chaque année, la composition du vaccin est modifiée chaque année, selon les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui se réunit au mois de février pour déterminer quelles souches de la grippe seront incluses dans le vaccin de la saison suivante. « On se base sur les souches en circulation en février dans l’hémisphère sud pour déterminer quel vaccin sera donné en novembre dans l’hémisphère nord. Ça donne au virus le temps d’évoluer ». Il comporte presque toujours une souche contre l’A/H1N1, une contre le A/H3N2, et une ou deux souches contre l’influenza B.

A chaque fois, il s’agit d’un nouveau vaccin, dont ni l’efficacité ni la tolérance ne peuvent être déduites des expériences des années précédentes. Les campagnes de vaccination antigrippale de la population constituent donc plus des essais d’un vaccin qui « a de bonnes chances d’être efficace » que l’utilisation d’un médicament dont on connait l’efficacité, les effets secondaires et les contre-indications éventuelles.

Pour délivrer l’autorisation de mise sur le marché (AMM), les agences sanitaires se basent sur « l’efficacité sérologique » estimée d’après le taux des anticorps titrés au cours d’essais cliniques limités. Il n’existe pas d’études randomisées de qualité portant sur des échantillons représentatifs de population et jugées sur des critères cliniques.

On ne peut donc évaluer l’utilité réelle du vaccin qu’a posteriori, après la fin de l’épidémie annuelle par rapport aux année précédentes et sans comparaison possible avec un groupe témoin non vacciné. Ainsi, les estimations de l’efficacité du vaccin résultent le plus souvent de calculs mathématiques, de simulations, dont les résultats varient considérablement en fonction des hypothèses choisies et, pour cette raison sont loin d’être fiables malgré leur méthodologie scientifique.

L’efficacité du vaccin pour prévenir la grippe menant à des consultations ambulatoires, et dont le diagnostic a été confirmée par des tests diagnostiques d’amplification d’acides nucléiques se situe généralement entre 40 et 60% et parfois bien au-dessous.

Pour la saison 2016-2017 un rapport de l’Institut de Veille Sanitaire[6] a estimé à seulement 25% l’efficacité du vaccin pour l’ensemble des groupes à risque (25,7%) ainsi que chez les personnes 65 ans et plus (23,4%. Chez les personnes hospitalisées de 65 ans et plus, elle a été évaluée à 2,5%.

Les statistiques officielles de l’agence de santé publique « Santé France » sugèrent que le vaccin ne protège pas contre les formes graves ou mortelles de grippe. Ainsi, dans le Bulletin hebdomadaire du 17/01/2018, il est spécifié « depuis le 1er novembre 2017, 1 137 cas graves de grippe ont été signalés. 58% des cas pour lesquels le statut vaccinal était renseigné n’étaient pas vaccinés » ce qui était pratiquement le même chiffre que celui de la population générale. Or si le vaccin avait eu la moindre efficacité, les non vaccinés auraient dû être plus nombreux à souffrir de formes graves.

En 2009 Le professeur Gaston De Serres, épidémiologiste à l’Institut national de santé publique du Québec et professeur d’épidémiologie à l’Université Laval constatait tristement[7] : « Actuellement, on dépense des centaines de millions de dollars au Canada pour la vaccination contre l’influenza avec des performances qui sont, je dirais, bien modérées. On est loin d’avoir un vaccin qui rejoint nos attentes… L’efficacité du vaccin contre la grippe n’est simplement pas à la hauteur. »

Au Canada pendant l’hiver 2014-2015, les organismes officiels ont reconnu que l’efficacité du vaccin avait été particulièrement basse[8] — on parlait parfois dans les médias d’un taux d’efficacité de 0 % !

Une étude menée en 2014-15 en Italie a confirmé une totale inefficacité contre la grippe de souche A(H3N2)[9].

La méta-analyse Cochrane de 2014 a inclus toutes les études d’efficacité vaccinale publiées jusqu’en 2013. Cette mise à jour prend en compte 90 rapports de 116 études comparant l’effet du vaccin antigrippal avec un placebo, ou aucune intervention. Soixante-neuf rapports étaient des essais cliniques (70 000 personnes), 27 des études de cohorte (environ 8 millions de personnes) et 20 des comparaisons cas-témoins (près de 25 000 sujets). Cette macroanalyse montre que l’effet préventif du vaccin antigrippal parentéral inactivé chez les adultes sains est très faible : Il faudrait au moins vacciner 71 personnes pour prévenir un cas de grippe. De plus, et contrairement à ce qui est fréquemment avancé, la vaccination ne montre aucun effet appréciable sur les symptômes de la maladie et un effet très modeste dans la réduction de l’absentéisme au travail (1 jour) ou les durées d’hospitalisation.

Enfin la répétition annuelle des vaccinations antigrippales parait susceptible d’en diminuer l’efficacité. Une étude menée sur huit saisons grippales a montré que plus les personnes avaient reçu de doses de vaccin, plus l’efficacité du vaccin diminuait [10]. Au Canada, en 2015-2016, les personnes vaccinées en 2014-15 et lors des deux saisons précédentes avaient un risque significativement plus important de faire une grippe par rapport à celles qui n’avaient pas été vaccinées[11].

Aux USA, une étude de 2013 a également mis en évidence une efficacité vaccinale diminuée chez les individus vaccinés de façon répétée [12].

En 2025 l’étude systématique de la littérature de Ge H et al [13] confirme que les vaccins antigrippaux offrent une protection très modérée. Au total « aucune étude de qualité ne prouve avec certitude que le vaccin contre la grippe soit réellement utile comme moyen de prévenir la grippe, et les travaux dont on dispose actuellement montrent que l’efficacité clinique du vaccin est trop faible. »

Ainsi que le rappellent le Haut Conseil de la Santé Publique français, le Comité sur l’immunisation du Québec et l’institut Cochrane, « des études randomisées contre placebo à financement public sur plusieurs saisons grippales devraient être conduites pour lever ces doutes majeurs sur l’utilité réelle du vaccin ».

Les vaccins contre la grippe exposent à des complications.

Comme tout traitement actif les vaccins contre la grippe peuvent être suivis par des évènements indésirables.

Les vaccins sont fréquemment responsables de réactions locales mineures (érythème local, sensibilité et douleur), mais des effets secondaires, plus rares mais plus graves, ont été observés.

Citons le syndrome oculo-respiratoire décrit en 2000 au Canada [14] , les convulsions fébriles chez les jeunes enfants en Australie en 2010 [15], les narcolepsies-catalepsies[16] dont 650 ont été observés en Europe[17] après vaccination contre la grippe A H1N1 chez l’enfant et l’adulte jeune ayant reçu le vaccin antigrippal Pandemrix® (GlaxoSmithKline). En France, en septembre 2013, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a fait état de 61 cas de narcolepsie[18] (56 chez des personnes vaccinées avec le Pandemrix, trois vaccinées par le Panenza (Sanofi) – réservé aux nourrissons, aux femmes enceintes et aux personnes immunodéprimées – et 2 par des vaccins non identifiés). Trois adolescents ont été indemnisés[19] de 600.000 à 650.000 euros par l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) pour narcolepsie secondaire à la vaccination contre la grippe A(H1N1)l.

Les cas de convulsions fébriles[20]

Le risque de syndrome de Guillain-Barré estimé à 2 à 5 cas supplémentaires par million de vaccinations[21] et qui, d’après les statistiques publiées par le ministère américain de la Santé et des Services sociaux, est le principal effet secondaire donnant lieu à des demandes d’indemnisation pour complications survenues après vaccin contre la grippe.

La trop faible efficacité de ce vaccin et ses risque de complications graves explique la réticence considérable des soignants en bonne santé à se faire vacciner pour une maladie bénigne à leur âge, en France[22] comme dans la plupart des pays industrialisés[23]

L’obligation vaccinale des soignants contre la grippe est injustifiée

La grippe représente un risque professionnel pour les soignants, mais les nombreuses possibilités de contamination extraprofessionnelle en période d’épidémie (transports en commun, famille, etc..) rendent l’estimation du risque difficile. La seule étude directe, comparant des soignants à des non-soignants pour évaluer leur risque professionnel a montré un surrisque non significatif de grippe pour les soignants, plus lié à la présence d’enfants dans leur famille qu’à leur exposition professionnelle. La vaccination des soignants diminue le nombre d’infections grippales documentées, de syndromes grippaux et réduit l’absentéisme au travail, mais là encore dans des proportions minimes et le plus souvent non significatives [24] [25] [26] [27] [28].

En 2005, sous la présidence de Jacques Chirac, le ministre de la Santé Xavier Bertrand avait fait adopter une loi promulguée par Dominique de Villepin rendant le vaccin antigrippal obligatoire pour les soignants. Moins d’un an plus tard, un décret suspendait cette obligation, après un avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France, estimant notamment que cette obligation « risquerait d’altérer l’adhésion » du personnel médical à la vaccination.

En 2023, la HAS ne recommandait pas cette obligation vaccinale contre la grippe compte tenu notamment « de l’efficacité imparfaite » du vaccin et « de l’insuffisance des données disponibles à ce jour ».

C’est également la conclusion d’une macroanalyse Cochrane sur le sujet[29] : « Nous concluons qu’il n’existe pas de preuves de haute qualité indiquant que la vaccination des professionnels de santé contre la grippe protège les personnes âgées de 60 ans ou plus dont ils s’occupent sur les résultats spécifiques à la grippe. »

Au Québec, les autorités refusent l’obligation vaccinale des soignants

Au Québec le Comité sur l’immunisation (CIQ) a déclaré « il n’y a pas de quantification du fardeau de l’influenza chez les patients, dû aux travailleurs de la santé non vaccinés, et que les preuves manquent quant à l’efficacité de la vaccination des travailleurs de la sante à réduire ce fardeau en fournissant une protection indirecte aux patients. Une présomption que la vaccination des travailleurs de la santé permettrait de réduire un fardeau substantiel chez les patients est insuffisante pour justifier une obligation vaccinale. En l’absence de preuves scientifiques de qualité, le CIQ ne recommande pas la mise en place d’une politique de vaccination obligatoire des travailleurs de la santé. ». Le comité d’éthique publique du Québec ( CESP) considère d’ailleurs[30] que « les valeurs de liberté, de non-malfaisance et de respect ont plus de poids que la valeur de bienfaisance, dans la mesure où celle-ci n’est pas pleinement réalisée »

La cécité française sur l’obligation vaccinale antigrippale des soignants.

En 2024-2025, seulement 21 % des soignants en EHPAD étaient vaccinés contre la grippe.

Un taux que l’ancien ministre de la Santé Yannick Neuder a jugé « inacceptable ». « Au pays de Pasteur, c’est fou que seuls 20 % des soignants soient vaccinés », a-t-il déploré, paraissant ignorer les faits et analyses précités. et s’estimant plus compétent que ses confrères au point de vouloir leur imposer ce vaccin très discutable.

De même l’Assurance Maladie prétend [31] « 3 000 décès supplémentaires pourraient être évités chaque année si la couverture vaccinale atteignait l’objectif de 75% fixé par l’OMS » sans préciser que ce chiffre résulte non pas d’une analyse de faits constatés, mais seulement d’une simulation aux hypothèses incertaines démentie par les faits observés aux USA ou, depuis 1980, la mortalité liée à la grippe n’a pas notablement diminué, alors que la couverture vaccinale des personnes âgées a augmenté considérablement passant de 15% à 65 %[32].

Cette discordance trop habituelle entre les faits avérés et leur présentation par les autorités constitue la raison principale de la défiance de la population envers la parole de l’Etat et de ses experts concernant les vaccinations.

Pour redonner confiance, il est indispensable que les experts qui s’expriment en public ou qui orientent la politique sanitaire soient totalement transparents sur leurs liens avec l’industrie et que le ministère adopte une présentation des faits plus pondérée, plus objective, plus scientifique comme le ministre de la Santé R F Kennedy junior tente de l’imposer aux USA.

Il faudrait que nos autorités reconnaissent enfin qu’en démocratie la vaccination comme le réchauffement climatique ou la religion « ça se discute ».

[1] https://www.mediapart.fr/journal/politique/221223/affaire-firmin-le-bodo-un-pouvoir-embarrasse-et-une-ministre-en-sursis

[2] https://www.franceinfo.fr/politique/gouvernement-d-elisabeth-borne/une-enquete-ouverte-contre-la-ministre-agnes-firmin-le-bodo-accusee-d-avoir-recu-20-000-euros-de-cadeaux-en-tant-que-pharmacienne_6258861.html

[3] https://www.mediapart.fr/journal/france/221223/affaire-firmin-le-bodo-le-catalogue-des-cadeaux-interdits

[4] Dont  Une montre Omega, Une montre Longines, Une montre Tag Heuer, Une Apple Watch,  Trois iPhone, Une enceinte Devialet, 42 bouteilles de champagne, 10 magnums de champagne, 36 bouteilles de Bordeaux Une TV Samsung

[5] https://www.mediapart.fr/journal/france/171024/l-ex-ministre-de-la-sante-agnes-firmin-le-bodo-condamnee-pour-ses-liens-avec-l-industrie-pharmaceutique

[6] https://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2017/22/2017_22_1.html

[7] https://www.youtube.com/watch?v=REJFBXjv_NE

[8] https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2018/01/23/point-grippe-2018

[9] Caterina Rizzo et al Influenza vaccine effectiveness in Italy: Age, subtype-specific and vaccine type estimates 2014/15 season. Vaccine Volume 34, Issue 27, 8 June 2016, Pages 3102-3108

[10] McLean, H. Q., Thompson, M. G., Sundaram, M. E., Meece, J. K., McClure, D. L., Friedrich, T. C., et al.

Impact of repeated vaccination on vaccine effectiveness against influenza A(H3N2) and B during 8 seasons. Clin Infect Dis. 2014 ;59(10):1375-85.

[11] Skowronski, D. M. et al. A perfect storm : Impact of genomic variation and serial vaccination on low influenza vaccine effectiveness during the 2014-15 season. Clin Infect Dis. 2016 ;63(1):21-32.

[12] Ohmit, S. E. et al. Influenza vaccine effectiveness in the community and the household. Clin Infect Dis. 2013 ;56(10):1363-9

[13] Ge H, Cao H, Lv J, Li X, Lee A, Zou J, Jiang M, Xiao L, Gan Y, Shen M, Feng D. Efficacy of influenza vaccines and its relationship with immunological surrogate endpoints: a systematic review and meta-analysis of RCT. Clin Microbiol Infect. 2025 Sep 11:S1198-743X(25)00455-0. doi: 10.1016/j.cmi.2025.09.005. Epub ahead of print. PMID: 40945718.

[14] Skowronski, D. M., Strauss, B., De Serres, G., MacDonald, D., Marion, S. A., Naus, M., et al. Oculo-respiratory syndrome : a new influenza vaccine associated adverse event ? Clin Infect Dis. 2003 ;36(6):705-713.

[15] Armstrong, P. K., Dowse, G. K., Effler, P. V., Carcione, D., Blyth, C. C., Richmond, P. C., et al. Epidemiological study of severe febrile reactions in young children in Western Australia caused by a 2010 trivalent inactivated influenza vaccine. BMJ Open.2011 ;1(1):e000016.

[16] V Richeux Narcolepsie post-vaccin H1N1 : facteurs multiples mais causalité indéniable Medscape 12 mai 2017

[17] Société de pneumologie de langue française Narcolepsie postvaccinale de type 1 : environ 650 cas en Europe après vaccination H1N1 de 19 millions de personnes. 22 juin 2017.

[18] Vaccins pandémiques grippe A (H1N1) et narcolepsie : Mise à jour de l’information sur les dernières données scientifiques. ANSM.

[19] http://www.europe1.fr/sante/narcolepsie-et-vaccin-h1n1-des-indemnisations-record-956890 :

[20] Duffy J, Weintraub E, Hambidge SJ, et al. Febrile Seizure Risk After Vaccination in Children 6 to 23 Months.Pediatrics. 2016 ;138(1):e20160320

[21] Francesca Galeotti Risk of Guillain-Barre´ syndrome after 2010–2011 influenza vaccination Eur J Epidemiol (2013) 28:433–444

[22] Santé Publique France Quelle est la couverture vaccinale contre la grippe des professionnels

exerçant dans les établissements de santé ?

[23] https://www.frontiersin.org/journals/public-health/articles/10.3389/fpubh.2023.1295464/full

[24] Wilde JA, et al. Effectiveness of influenza vaccine in health care professionals : a randomized trial. JAMA 1999 ; 281(10) : 908-13.

[25] Williams CJ, et al. Seasonal influenza risk in hospital healthcare workers is more strongly associated with household than occupational exposures : results from a prospective cohort study in Berlin, Germany, 2006/07. BMC Infect Dis. 2010 Jan ; 10 : 8

[26] Kuster SP, et al. Incidence of influenza in healthy adults and healthcare workers : a systematic review and meta-analysis. PLoS One. 2011 ; 6

[27] Ohmit, S. E, et al. Influenza vaccine effectiveness in the 2011-2012 season : protection against each circulating virus and the effect of prior vaccination on estimates. Clin InfectDis. 2014 ;58(3):319-27

[28] Salgado CD et al. Influenza in the acute hospital setting. Lancet Infect Dis. 2002 ; 2(3) : 145-55

[29] Thomas RE, Jefferson T, Lasserson TJ. Influenza vaccination for healthcare workers who care for people aged 60 or older living in long-term care institutions. Cochrane Database Syst Rev. 2016 Jun 2 ;(6) :

https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8504984

[30] https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/3091-avis-vaccination-obligatoire-travailleurs-sante-covid19.pdf

[31] https://www.urpsinfirmiers-occitanie.fr/IMG/pdf/dp_campagne_grippe_saisonniere_2021-2022_.pdf?2477/2dbe1f695d59e009cf1a386877a24b1ab828ec28f56bad07f45c54312c586c60

[32] Simonsen, L., Taylor, R. J., Viboud, C., Miller, M. A.,bJackson, L. A. Mortality benefits of influenza vaccination in elderly people : an ongoing controvesy. Lancet Infect Dis. 2007 ;7(10):658-66.

L’obligation vaccinale pour la grippe des soignants est un non-sens Lire la suite »

Technologie des vaccins à ARN messager : un bilan désastreux

Source : le Point Critique

Cinq ans et plusieurs milliers d’études après le début de la campagne expérimentale de « vaccination » contre le COVID-19, l’heure est au bilan. Deux scientifiques ont condensé l’état des connaissances acquises sur la technologie des vaccins à ARN messager, utilisée depuis 2020 par les laboratoires Pfizer et Moderna, dans un document de deux pages. Nous en présentons ici une traduction en français.

Le document original, disponible en anglais, a été rédigé par le Dr Alexandra Henrion-Caude et le Dr Klaus Steger. Il est télécharchable sur le site de l’association Médecins et scientifiques pour la santé, la liberté et la démocratie (MWGFD). La version française que nous proposons est accessible en téléchargement en bas de cette page.

Ce support didactique, clair et intégralement sourcé expose le gouffre qui sépare ce que ces injections font réellement et ce qu’elles étaient censées faire – et surtout ne pas faire. Il est destiné aussi bien aux personnes, vaccinées ou non, qui souhaitent comprendre à quel point la communauté scientifique et médicale s’est fourvoyée, qu’aux médecins qui ont suivi les ordres et qui ont injecté à l’aveugle leurs patients. L’occasion leur est donnée de corriger ce document s’ils estiment qu’il ne reflète pas l’état de la science.

1. On vous dit : « C’est un vaccin », mais ce n’est pas vrai

  • Ce n’est pas un « vaccin », car il répond à tous les critères d’un produit issu du génie génétique[1]. Il contient de l’ARNm modifié produit synthétiquement et emballé dans des nanoparticules lipidiques qui ont la capacité de transfecter nos cellules.
  • Ce n’est pas un « vaccin », car il circule dans notre corps et dans nos cellules sans être perçu comme étranger, contrairement aux particules des vaccins conventionnels[2].
  • Ce n’est pas un « vaccin », car en 2021, l’objectif de la vaccination a été révisé et sa définition a changé. Selon la nouvelle « norme », les « vaccins » ne doivent pas créer une immunité spécifique contre une maladie, mais seulement susciter une réponse immunitaire, même si cette réponse est non spécifique ou indésirable[3].
  • Ce n’est pas un « vaccin », car dès son entrée dans nos cellules, l’ARNm modifié pirate nos cellules pour les forcer à produire des protéines étrangères, dont la nature est en partie imprévisible[4].
  • Ce n’est pas un « vaccin », car après avoir reçu une injection d’ARNm, nous sommes toujours considérés comme « non vaccinés ». Il faudra encore deux semaines avant que les autorités médicales ne vous considèrent comme « vacciné ». Par conséquent, les rapports sur les effets indésirables (y compris l’hospitalisation et le décès) qui peuvent survenir au cours des deux premières semaines suivant la vaccination ne seront tout simplement pas comptabilisés, s’ils sont signalés. De même, il est difficile de plaider en faveur d’une quelconque demande d’indemnisation.
  • Ce n’est pas un « vaccin », car il est prévu que vous receviez régulièrement des injections de rappel. Ces injections répétées entraînent la production ininterrompue de l’antigène, voire de plusieurs antigènes[4]. Cela diffère d’une infection naturelle, dans laquelle l’antigène envahit notre corps de manière occasionnelle et transitoire. Cette présentation continue du même antigène affaiblit inévitablement notre système immunitaire[5].

2. On vous dit : « C’est de l’ARNm », mais ce n’est pas vrai

Ce n’est pas de l’ARN messager (ARNm), c’est de l’ARNm modifié (ARNmod)[6],[7]. Cet ARNmod imite l’ARNm, mais possède des caractéristiques complètement différentes :

  • Ce n’est pas de l’ARNm, car il est composé d’un nouveau code génétique synthétique. Une lettre du code génétique, le U, qui est l’uridine naturelle, est systématiquement remplacée par Psi, qui est la Nl-méthyl-pseudouridine (mΨ) synthétique.
  • C’est de l’ARN modifié, car on ne sait pas s’il se dégrade et quand il se dégrade. La transformation de U en Psi rend le modRNA moins inflammatoire et augmente sa longévité, qui passe de quelques heures à plusieurs mois. Les effets possibles de ces modifications sur les régulations épigénétiques et post-traductionnelles sont pour la plupart inconnus. Contrairement à l’ARNm naturel, qui se dégrade rapidement, l’ARNm des « vaccins » COVID-19 a été détecté dans le sang jusqu’à 28 jours[8] et dans les tissus jusqu’à huit semaines après l’injection[9]. Il a été démontré que la protéine de pointe produite par l’ARNm modifié injecté circule dans le sang jusqu’à six mois après l’injection[10].
  • C’est de l’ARN modifié, car la séquence a également été modifiée en augmentant la teneur en G (guanine) et en C (cytosine). C’est ce qu’on appelle « l’optimisation des codons », mais cette substitution supprime le système immunitaire inné, ce qui est également très problématique puisqu’il représente la première ligne de défense contre les micro-organismes envahissants[11].

Il contient de l’ADN en plus de l’ARNm modifié

  • C’est également de l’ADN, ce qui est tout à fait inattendu. De grandes quantités d’ADN contaminant ont été retrouvées dans le vaccin[12], dont les effets sont inquiétants en l’état de nos connaissances scientifiques, présentant des régulations altérées et un risque d’intégration dans notre génome[13]. Ces contaminants résultent d’un changement dans le processus de fabrication. Dans le processus initial, utilisé pour les essais cliniques, l’ARNm modifié était produit par transcription in vitro à partir d’ADN synthétique suivi d’une amplification PCR propre. Dans le processus modifié, utilisé sur la population pour les campagnes de « vaccination » par les gouvernements, l’ARN viral transcrit à l’envers en ADN était cloné dans des plasmides bactériens, entraînant la contamination du produit par un mélange d’ADN bactérien et d’ADN viral[14].

3. On vous dit : « Le vaccin restera dans votre muscle », mais ce n’est pas vrai

  • Le « vaccin » n’a jamais été conçu pour rester dans le muscle, mais pour passer dans la circulation sanguine, les ganglions lymphatiques et même le lait maternel.
  • Les nanoparticules lipidiques, qui enveloppent l’ARNm, ne restent pas dans la circulation sanguine comme c’est le cas avec un vaccin conventionnel. Au contraire, elles peuvent pénétrer dans n’importe quelle cellule de notre corps, y compris dans des organes clés tels que le cœur, le cerveau, le foie, les reins, les poumons, la rate, l’estomac, les ovaires et les testicules[15],[16].
  • Les nanoparticules lipidiques sont hautement inflammatoires et toxiques. Par conséquent, des injections répétées augmenteront les dommages causés à nos cellules, voire leur mort[17].
  • Un effet indésirable grave prédominant est la myocardite et la péricardite, c’est-à-dire l’inflammation du cœur, en particulier chez les jeunes. Cette inflammation résulte probablement d’une attaque auto-immune contre les cellules du cœur qui ont reçu les particules injectées et exprimé la protéine spike[18],[19].

4. On vous dit : « La technologie de l’ARNm permet de produire le messager désiré », mais ce n’est pas vrai

  • Le « Les vaccins sont sûrs » n’était qu’un mensonge depuis le début, car il était impossible d’anticiper ce que notre corps, transformé en « usine », produirait en termes d’antigènes et de quantité d’antigènes. Aucun dosage sûr ne peut être proposé puisque personne n’est en mesure d’anticiper la dose qui sera produite par nos cellules.
  • La technologie ARNm aboutit à la production de produits insensés aux effets biologiques totalement imprévisibles[4]. La substitution du « U » par le « Psi » dans le code génétique de l’ARNm entraîne un décalage dans la lecture du triplet qui sert normalement à assembler l’acide aminé correspondant de la future protéine par les ribosomes. Par exemple, si un messager lit ALE-XAN-DRA, chacun de ces trois triplets codant pour un acide aminé spécifique, le décalage de trame conduira à une lecture de LEX-AND-RA. La protéine résultante sera totalement différente et raccourcie, puisque « RA » est incomplet pour coder un troisième acide aminé. Le résultat est au mieux neutre, au pire létal, et dans tous les cas non-soi.

5. On vous dit : « L’ARNm ne peut pas être intégré dans l’ADN », mais ce n’est pas vrai

  • Le « vaccin » ARNm peut manifestement s’intégrer dans l’ADN, car la séquence correspondant à un fragment de l’ARN modifié du « vaccin » injecté a été trouvée dans les cellules sanguines du patient[20].
  • L’ARNm du « vaccin » peut manifestement être transcrit en sens inverse dans l’ADN, car il a été démontré que l’exposition de cellules humaines cultivées à l’ARNm « vaccin » activait LINE-1, qui fournit une transcriptase inverse, transformant l’ARNm « vaccin » en ADN[21].
  • En outre, l’ARNm codant pour la protéine spike a été trouvé de manière inattendue dans le noyau[22].
  • Les contaminants d’ADN trouvés dans les injections d’ARN modifié de BioNTech/Pfizer contiennent une séquence de virus de singe, à savoir la séquence du promoteur du virus simien 40 (SV40), qui est connue pour améliorer le transport de l’ADN dans le noyau. Cela augmente encore le risque d’intégration de cet ADN étranger dans le génome de nos cellules, avec des conséquences imprévisibles[23].
  • Si un tel événement se produit dans les cellules germinales mâles ou femelles impliquées dans la fécondation, le génome de la progéniture sera également modifié.
  • Toute intégration génomique d’une séquence dérivée d’un « vaccin » entraînera probablement l’expression d’un gène étranger et une régulation aberrante des gènes. Cette dernière peut entraîner l’activation d’oncogènes ou l’inactivation de gènes suppresseurs de tumeurs, deux phénomènes qui favorisent le cancer. Ce risque est aggravé par l’immunosuppression observée chez de nombreuses personnes « vaccinées », qui implique une défense immunitaire insuffisante contre les cellules tumorales. Il peut en résulter un « turbo-cancer ».
  • Selon le résumé officiel des caractéristiques du produit[19, p. 18] approuvé par l’EMA et la Commission européenne : « Aucune étude de génotoxicité ou de cancérogénicité n’a été réalisée ».

C’est la technologie des « vaccins » ARNm elle-même qui pose problème

L’ARNm synthétiquement modifié (ARNm) injecté détourne nos cellules en les forçant à produire des protéines étrangères. Certaines ont été conçues pour être produites (c’est-à-dire la protéine Spike dans le cas des injections de COVID-19), tandis que d’autres ne l’ont pas été. Ces dernières résultent de la fragmentation de l’ARNm et du décalage de la traduction. La production n’a pas d’interrupteur et peut affecter n’importe quel organe. En conséquence, notre système immunitaire détruira des cellules auparavant saines. Deux caractéristiques essentielles de l’ARNm naturel sont déformées :

Premièrement, l’ARNm naturel présente une expression spécifique à la cellule, ce qui garantit un ajustement en temps réel. En revanche, les nanoparticules lipidiques délivrent l’ARNm de manière totalement aveugle.

L’ADN est souvent appelé le « livre de la vie ». Il se trouve exclusivement dans le noyau, sauf pendant la division cellulaire. L’alphabet blanc est composé de 26 lettres, mais l’ADN ne comprend que 4 lettres : A (adénine), T (thymine, remplacée dans l’ARNm par U (uridine)), G (guanine) et C (cytosine).

Par le processus appelé « transcription », les gènes situés sur l’ADN sont copiés dans l’ARNm avec les lettres correspondantes. L’ARNm sort du noyau, où il peut être lu par les ribosomes et converti en protéines par le processus appelé traduction. L’ADN peut être comparé à un livre de pâtisserie, l’ARNm à une recette spécifique et la protéine au gâteau qui en résulte.

Les cellules remplissent des tâches variées (par exemple, les cellules de la peau par rapport aux neurones) et ont donc besoin d’ensembles de protéines spécifiques à la cellule (c’est-à-dire les gâteaux). Ces ensembles de protéines sont constamment ajustés dans le temps et dans l’espace, en fonction de l’âge et de l’activité, que nous dormions, mangions, fassions de l’exercice, buvions de l’alcool ou prenions des médicaments. Dans ce système, toute production d’une protéine étrangère consomme non seulement de l’énergie supplémentaire, mais perturbe également le bon déroulement des activités de nos cellules.

Deuxièmement, la production naturelle d’ARNm est soumise à une régulation extrêmement précise et a une durée de vie courte, ce qui garantit une adaptation rapide à des conditions de vie changeantes. Contrairement à cela, les ARNm synthétiques sont conçus pour renforcer la protéine sans interrupteur.

Contrairement à l’ARNm modifié, la longévité de l’ARNm naturel est étroitement régulée. Elle peut être naturellement réduite par différents mécanismes, tels que :

  • une rétroaction négative qui réduit ou arrête la production d’ARNm supplémentaire,
  • la régulation par des microARN qui agissent souvent d’une manière spécifique à la cellule,
  • des enzymes de dégradation de l’ARN (RNases) qui dégradent l’ARNm.

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Références

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[2] BioNTech. Our mRNA Platforms – revolutionizing vaccine technology. www.biontech.com/int/en/home/pipeline-and-products/platforms/our-mrna-platforms.html.

[3] Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Immunization: The Basics. Last reviewed: September 1, 2021. https://www.cdc.gov/vaccines/vac-gen/imz-basics.htm.

[4] Mulroney TE, Pöyry T, Yam-Puc JC, Rust M, Harvey RF, Kalmar L,  et al. N1-methylpseudouridylation of mRNA causes +1 ribosomal frameshifting. Nature. 2024 Jan;625(7993):189-94. https://doi.org/10.1038/s41586-023-06800-3.

[5] Irrgang P, Gerling J, Kocher K, Lapuente D, Steininger P, Habenicht K, et al. Class switch toward noninflammatory, spike-specific IgG4 antibodies after repeated SARS-CoV-2 mRNA vaccination. Sci Immunol. 2023 Jan 27;8(79):eade2798. https://doi.org/10.1126/sciimmunol.ade2798.

[6] BioNTech. Our mRNA Platforms – revolutionizing vaccine technology. www.biontech.com/int/en/home/pipeline-and-products/platforms/our-mrna-platforms.html.
« Nous utilisons de l’ARNm modifié par des nucléosides (modRNA) pour nos candidats RiboCytokines, qui contiennent des blocs de construction modifiés d’origine naturelle conférant une stabilité accrue et une immunogénicité réduite afin de minimiser les réactions immunitaires indésirables et de prolonger la durée de production des protéines – deux défis majeurs dans le développement de produits thérapeutiques sûrs et efficaces à base d’ARNm. »

[7] Granados-Riveron JT, Aquino-Jarquin G. Engineering of the current nucleoside-modified mRNA-LNP vaccines against SARS-CoV-2. Biomed Pharmacother. 2021 Oct;142:111953. https://doi.org/10.1016/j.biopha.2021.111953.

[8] Castruita JAS, Schneider UV, Mollerup S, Leineweber TD, Weis N, Bukh J, et al. SARS-CoV-2 spike mRNA vaccine sequences circulate in blood up to 28 days after COVID-19 vaccination. APMIS. 2023 Mar;131(3):128-32. https://doi.org/10.1111/apm.13294.

[9] Röltgen K, Nielsen SCA, Silva O, Younes SF, Zaslavsky M, Costales C, et al. Immune imprinting, breadth of variant recognition, and germinal center response in human SARS-CoV-2 infection and vaccination. Cell. 2022 Mar 17;185(6):1025-1040.e14. https://doi.org/10.1016/j.cell.2022.01.018.

[10] Brogna C, Cristoni S, Marino G, Montano L, Viduto V, Fabrowski M, et al. Detection of recombinant Spike protein in the blood of individuals vaccinated against SARS-CoV-2: Possible molecular mechanisms. Proteomics Clin Appl. 2023 Nov;17(6):e2300048. https://doi.org/10.1002/prca.202300048.

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[14] European Medicines Agency (EMA). COVID-19 mRNA Vaccine: Risk Management Plan. Version no 13.0. First published: 23/12/2020. https://www.ema.europa.eu/en/documents/rmp/comirnaty-epar-risk-management-plan_en.pdf.

[15] Bahl K, Senn JJ, Yuzhakov O, Bulychev A, Brito LA, Hassett KJ, et al. Preclinical and Clinical Demonstration of Immunogenicity by mRNA Vaccines against H10N8 and H7N9 Influenza Viruses. Mol Ther. 2017 Jun 7;25(6):1316-1327. http://dx.doi.org/10.1016/j.ymthe.2017.03.035.

[16] Mörz M. A Case Report: Multifocal Necrotizing Encephalitis and Myocarditis after BNT162b2 mRNA Vaccination against COVID-19. Vaccines (Basel). 2022 Oct 1;10(10):1651. https://doi.org/10.3390/vaccines10101651.

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