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Les États-Unis mettent fin à 500 millions de dollars de projets sur les vaccins à ARN messager

Source : France Soir

Dans une décision qui suscite autant d’espoir que de controverses, le Secrétaire américain à la Santé et aux Services humains, Robert F. Kennedy Jr., a annoncé mardi la terminaison de 22 contrats de développement de vaccins à ARN messager (ARNm), représentant près de 500 millions de dollars de fonds publics. Cette mesure, dévoilée via un communiqué officiel et relayée sur les réseaux sociaux par de nombreux comptes comme @VigilantFox, marque un tournant majeur dans la politique vaccinale américaine et reflète les positions critiques de longue date de Kennedy à l’égard de cette technologie.

HHS
Une décision radicale basée sur des critiques scientifiques

With the conclusion that mRNA shots are ineffective against respiratory viruses, prolonged pandemics, and encourage mutations, Kennedy declared:

“mRNA technology poses MORE risk than benefits for these respiratory viruses.” pic.twitter.com/SOzJJidnvv

— The Vigilant Fox 🦊 (@VigilantFox) August 5, 2025

Il a ajouté que « une seule mutation peut rendre ces vaccins inefficaces », une affirmation reprise dans le fil de discussion de @VigilantFox, qui y voit une confirmation des préoccupations exprimées par certains vaccinologues, comme le Dr Geert Vanden Bossche, depuis des années

Plus provocante encore est l’affirmation de Kennedy selon laquelle les vaccins à ARNm auraient pu contribuer à prolonger la pandémie de COVID-19 en encourageant de nouvelles mutations virales. « En vaccinant pendant une pandémie, on crée un terrain propice à la réplication de variants encore plus infectieux », a-t-il expliqué, suggérant que cette technologie présente « plus de risques que d’avantages » pour les virus respiratoires. 

Cette déclaration a été accompagnée d’une annonce choc : l’Autorité de recherche et développement biomédical avancé (BARDA) mettra fin aux investissements dans ces 22 projets, libérant ainsi des fonds pour des plateformes vaccinales jugées « plus sûres et plus larges ».

Un contexte de scepticisme envers les vaccins à ARNm

Cette décision s’inscrit dans une série de mesures prises par Kennedy depuis son entrée en fonction. Elle a été marquée par l’approche quasi unanime et opposée des médias mainstream qui n’hésitent pas à lui le caractériser comme un antivax en lui rappelant sans preuve son scepticisme historique envers les vaccins. Kennedy est connu pour ses demandes répétées sur les preuves scientifiques afin d’étayer des positions sur les politiques vaccinales notamment concernant la sécurité vaccinale. Il a déjà supprimé les recommandations de vaccins COVID-19 pour les enfants en bonne santé et les femmes enceintes, et a remplacé le comité consultatif sur les immunisations du CDC par des membres alignés sur ses vues. 

Le fil de @VigilantFox souligne que cette annonce représente « le plus grand coup porté jusqu’à présent au complexe industriel biomédical », qui espérait étendre l’utilisation de l’ARNm à de nombreuses autres maladies. Kennedy a toutefois précisé que cette décision ne constitue pas un rejet total de la technologie ARNm, mais qu’elle se limite aux virus respiratoires. Il a promis un recentrage sur des alternatives comme les vaccins à virus entier ou d’autres plateformes innovantes, bien que les détails de ces « meilleures solutions » restent flous pour l’instant.

Réactions mitigées et inquiétudes

La nouvelle a suscité des réactions polarisées. Les partisans de Kennedy, comme @VigilantFox, saluent une victoire contre une technologie qu’ils jugent risquée, rappelant que des voix dissidentes avaient été censurées par le passé pour avoir soulevé ces préoccupations. « Nous avions raison depuis le début », a écrit l’auteur, un ancien professionnel de santé qui affirme avoir été banni de Twitter pour avoir partagé des informations similaires.

En revanche, les experts médicaux et les organisations de santé publique expriment une profonde inquiétude.

Alors que les preuves s’accumulent contre les vaccins à ARNm et que certaines analyses (comme celle de Raphael Lataster, ou de Ioanidis) remettent en question les bénéfices des vaccins à ARNm, des spécialistes estiment encore que les vaccins à ARNm, développés rapidement lors de la pandémie grâce à des initiatives comme Operation Warp Speed, auraient sauvé des millions de vies en réduisant la gravité des infections. « Abandonner cette technologie nous rend vulnérables face aux futures pandémies », a averti un commentateur médical sur X. 

Tandis que d’autres soulignent que les mutations virales surviennent indépendamment de la vaccination. Les preuves apportées par ces individus proviennent de sources scientifiques qui sont trop souvent liées à l’industrie pharmaceutiques, certains font d’ailleurs l’objet d’enquêtes par le ministère de la justice.

Une refonte de la politique de santé publique

Cette décision intervient dans un contexte de transformation plus large de la politique de santé américaine sous l’égide de Kennedy, qui dirige le programme « Make America Healthy Again » (MAHA). Parmi les mesures précédentes, on note la fin du financement de recherches sur l’hésitation vaccinale et la suppression de contrats avec des entreprises comme Moderna pour des vaccins contre la grippe aviaire. 

Les critiques accusent Kennedy de privilégier des idéologies personnelles au détriment de la science établie, tandis que ses soutiens y voient une remise en question nécessaire des pratiques établies. Pour l’heure, le Département de la Santé et des Services humains maintient que cette réorientation vise à privilégier des plateformes avec des « dossiers de sécurité plus solides ».

Cependant, l’absence de détails concrets sur les alternatives proposées est la porte d’entrée pour les critiques qui y voient une incertitude sur la stratégie future des États-Unis face aux menaces sanitaires sans toutefois regarder les éléments factuels.

La décision de Robert F. Kennedy Jr. de mettre fin à 500 millions de dollars de projets sur les vaccins à ARNm marque un tournant controversé dans la politique de santé américaine. Si elle ravit ses partisans et ceux qui remettent en question la technologie ARNm, elle inquiète les experts qui y voient une menace pour la préparation aux pandémies futures. Alors que le débat fait rage, les yeux sont tournés vers Washington pour voir comment cette refonte se traduira dans les mois à venir, dans un climat de polarisation croissante autour des vaccins.

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Vaccins à ARNm synthétiques et dysrégulation transcriptomique : données probantes issues d’événements indésirables et de cancers d’apparition récente après la vaccination

Abstrait

Source : preprints.org

Contexte/Objectifs : Les vaccins à ARNm synthétiques ont soulevé des inquiétudes concernant l’expression prolongée de la protéine Spike, l’activation immunitaire et les effets hors cible potentiels. Cette étude examine les altérations transcriptomiques chez les personnes présentant de nouveaux événements indésirables ou un cancer après la vaccination par ARNm contre la COVID-19. Méthodes : Un séquençage d’ARN en vrac a été effectué sur le sang périphérique de deux groupes de patients : des personnes présentant de nouveaux événements indésirables non malins et des personnes nouvellement diagnostiquées d’un cancer après la vaccination. Un groupe témoin de personnes en bonne santé a été utilisé à des fins de comparaison. L’expression différentielle des gènes a été analysée à l’aide de DESeq2, et une analyse d’enrichissement des ensembles de gènes (GSEA) a été réalisée à l’aide de la base de données MSigDB et d’ensembles de gènes personnalisés. Résultats : Les deux groupes de patients vaccinés ont présenté une dysrégulation transcriptionnelle généralisée. Dans le groupe des événements indésirables non malins, les enrichissements caractéristiques comprenaient un dysfonctionnement mitochondrial, un stress médié par le protéasome, une instabilité transcriptomique et une inflammation systémique. Le groupe cancéreux a présenté des caractéristiques supplémentaires d’instabilité génomique et de reprogrammation épigénétique. Français La dégradation médiée par le non-sens (NMD), le stress ribosomique et l’activation de MYC étaient prédominants dans les deux groupes, tandis que la signalisation immunitaire via les TLR et les interférons de type I était particulièrement élevée chez les patients atteints de cancer. Conclusions : Les profils transcriptomiques observés indiquent des réponses persistantes au stress cellulaire, un dysfonctionnement mitochondrial et une dysrégulation immunitaire après exposition aux vaccins à ARNm, potentiellement chez les individus sensibles. Des signatures moléculaires partagées et distinctes dans les deux cohortes démontrent des mécanismes sous-jacents contribuant à la symptomatologie et aux complications post-vaccinales, y compris l’oncogenèse et/ou la progression de la maladie maligne. Ces résultats soulignent la nécessité d’une étude plus approfondie de la sécurité à long terme des vaccins à ARNm et de la variabilité de la réponse de l’hôte.

Mots-clés:

vaccin à ARNm ; nouveaux symptômes post-vaccinaux ; transcriptomique ; GSEA ; dysfonctionnement mitochondrial ; protéine de pointe ; dysrégulation immunitaire ; instabilité épigénétique ; événements indésirables ; cancer post-vaccinal

Sujet:

Biologie et sciences de la vie Biochimie et biologie moléculaire

1. Introduction

Français Les vaccins à ARNm synthétiques ont introduit une nouvelle plateforme dans l’immunisation humaine en codant des antigènes viraux dans des molécules d’ARNm chimiquement modifiées et encapsulées dans des nanoparticules lipidiques. Bien qu’initialement promus pour leur production rapide et leur forte immunogénicité, un nombre croissant de preuves a identifié une série d’événements indésirables, notamment la myocardite, la thrombose, les accidents vasculaires cérébraux, l’amyloïdogenèse, l’arthralgie, les troubles menstruels, les problèmes de reproduction et l’apparition de tumeurs malignes [ 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 ] . Ces événements ont suscité un examen renouvelé des mécanismes moléculaires déclenchés par les constructions d’ARNm synthétiques et de leur devenir intracellulaire [ 8 , 9 ] .

Unlike endogenous mRNA, vaccine-derived transcripts incorporate non-natural features such as N1-methylpseudouridine (m1Ψ) substitution, extended poly(A) tails, and optimized untranslated regions (UTRs) to enhance stability and translational efficiency. These same modifications may alter RNA metabolism and surveillance, contributing to ribosomal infidelity, +1 frameshifting, and defective protein folding [10,11]. Independent studies have reported reverse transcription of vaccine mRNA into DNA via endogenous LINE-1 elements, highlighting issues over genomic integration and persistent expression [10,12]. Recent analyses of BNT162b2 vaccine vials revealed residual plasmid DNA, including SV40 enhancer and antibiotic resistance genes, raising concerns over potential oncogenic risk from unintended genomic exposure [13,14,15,16,17]. Moreover, recent research has shown that spike protein translated from mRNA vaccines can persist in the circulation for extended periods, far beyond initial pharmacokinetic expectations, potentially sustaining inflammatory signaling and immune activation [18,19,20]. Finally, some studies suggest that SARS-CoV-2 bears molecular signatures consistent with synthetic genome assembly, raising further concerns about engineered RNA platforms and their unforeseen biological consequences [21]. These features collectively raise concerns regarding unintended cellular consequences of synthetic mRNA exposure.

Pour combler cette lacune, nous avons réalisé une analyse transcriptomique comparative à partir de données de séquençage d’ARN en vrac issues de sang total de patients présentant des effets indésirables d’apparition récente (groupe 1) et de patients atteints de cancers d’apparition récente (groupe 2) après la vaccination par ARNm contre la COVID-19, ainsi que de témoins sains. Une analyse d’expression différentielle et une analyse d’enrichissement des ensembles de gènes (GSEA) ont été réalisées afin d’identifier les voies moléculaires spécifiques aux marqueurs perturbées dans chaque groupe. En comparant ces deux profils, cette étude vise à mettre en évidence d’éventuelles perturbations transcriptomiques associées à la pathologie liée au vaccin et à explorer si des marqueurs moléculaires distincts ou communs peuvent être à l’origine de différentes trajectoires cliniques post-vaccinales.

2. Materials and Methods

2.1. Caractéristiques de la population de patients et collecte d’échantillons

Nous avons recruté des participants adultes (âgés de 18 à 70 ans) ayant développé de nouveaux symptômes après l’administration de vaccins à ARNm contre la COVID-19 (BNT162b2 [Pfizer] ou ARNm-1273 [Moderna]). Tous les participants ont fourni un consentement éclairé écrit avant leur inclusion dans l’étude. Parmi les personnes symptomatiques présentant des effets indésirables non malins, les manifestations signalées comprenaient des lésions cardiovasculaires, une thrombose, une fatigue chronique et un dysfonctionnement neurologique, apparus peu après la vaccination. Un autre groupe de participants a reçu un diagnostic de cancer comme nouvelle affection peu de temps après l’administration du vaccin à ARNm. La population étudiée a été divisée en deux groupes : le premier était composé de trois personnes ayant développé de nouveaux symptômes post-vaccinaux (groupe 1), et le second comprenait sept personnes ayant reçu un diagnostic de cancer nouvellement diagnostiqué (groupe 2). Une cohorte de 803 personnes en bonne santé a été utilisée comme groupe témoin de référence.

Des échantillons de sang périphérique ont été prélevés conformément aux directives institutionnelles de biosécurité par des infirmières diplômées d’État dans des centres cliniques affiliés à Neo7Bioscience. La ponction veineuse a été réalisée selon une technique stérile standard. Le sang total a été prélevé dans des tubes Streck pré-étiquetés, conservés à 4 °C et transportés le jour même dans des conteneurs réfrigérés au Centre de génomique de l’Université du Nord du Texas pour y être traités.

2.2. Extraction d’ARN

L’ARN total a été extrait à l’aide du kit viral Quick-DNA/RNA (Zymo Research), conformément au protocole d’extraction d’ARN du sang total du fabricant. Toutes les procédures ont été réalisées dans une enceinte de biosécurité de niveau 2 (BSL-2) (Esco Labculture A2). Un tampon de lyse a été ajouté aux échantillons sanguins pour inactiver les agents pathogènes, puis une précipitation à l’éthanol a été effectuée et l’ARN purifié sur colonne. L’ARN élué a été quantifié et conservé à −80 °C jusqu’à la préparation de la banque.

2.3. Préparation de la bibliothèque, synthèse d’ADNc et séquençage à haut débit

Les banques d’ARN ont été préparées à l’aide du kit Illumina TruSeq Stranded Total RNA, intégrant la déplétion de l’ARN ribosomique et la synthèse d’ADNc spécifique de brin. L’ARN a été fragmenté enzymatiquement, rétrotranscrit en ADNc du premier brin et converti en ADNc double brin. Après réparation des extrémités et adénylation, les adaptateurs spécifiques d’Illumina ont été ligaturés et les banques amplifiées par PCR. La qualité et la distribution de la taille des fragments ont été évaluées à l’aide des kits High Sensitivity DNA sur la TapeStation 4200 (Agilent Technologies). Les banques ont été conservées à −20 °C avant le séquençage.

Les bibliothèques normalisées et groupées ont été séquencées sur la plateforme Illumina NextSeq 550 à l’aide du kit NextSeq 500/550 High Output Kit v2.5 (300 cycles), avec un objectif de couverture de 200× par échantillon. PhiX a été ajouté à 1 % comme contrôle interne. Les lectures de séquençage appariées ont été collectées et les indicateurs de qualité du séquençage (par exemple, scores Q30, densité des clusters) ont été surveillés en temps réel grâce au visualiseur d’analyse de séquençage d’Illumina.

2.4. Prétraitement des données, contrôle qualité et alignement

Les données de séquençage brutes, sous forme de fichiers Fastq appariés, ont d’abord été organisées par type d’échantillon et de lecture (R1 et R2). Ces fichiers Fastq ont été stockés dans un répertoire dédié, et la commande cat a été utilisée pour les regrouper en fonction de leurs identifiants d’échantillon. Les fichiers R1 et R2 de chaque échantillon ont ensuite été fusionnés en un seul fichier pour chaque type de lecture, ce qui a permis d’obtenir des fichiers fusionnés en sens inverse et en sens inverse, prêts pour l’analyse en aval.

Des contrôles qualité ont été effectués avant l’étape d’alignement afin de garantir l’intégrité des données. Les lectures de séquençage ont été alignées sur le génome humain de référence (hg38) à l’aide de STAR [ 22 ] , un aligneur largement utilisé pour les données de séquençage d’ARN. STAR gère efficacement l’alignement des lectures dans un environnement multithread, optimisant ainsi le temps de traitement. Les lectures alignées ont ensuite été générées sous forme de fichiers BAM, triées par coordonnées, ce qui est une pratique courante pour les étapes d’analyse ultérieures.

2.5. Analyse d’expression différentielle et visualisation du diagramme volcanique

Français Pour étudier les altérations transcriptomiques associées aux résultats liés au vaccin à ARNm, nous avons effectué deux analyses d’expression différentielle distinctes, chacune comparant un groupe de patients à un groupe commun de témoins sains (n = 803). La première comparaison incluait des individus du groupe 1, qui ont développé des symptômes d’apparition récente non malins après la vaccination par ARNm (n = 3), tandis que la seconde comprenait des individus du groupe 2, diagnostiqués avec un cancer comme une affection d’apparition récente peu après la vaccination (n = 7). Pour les deux analyses, le nombre brut de gènes généré à partir de Salmon [ 23 ] a été entré dans DESeq2 [ 24 ] , qui a appliqué une normalisation interne et modélisé la dispersion en utilisant la distribution binomiale négative. La réduction des changements de repli log₂ a été réalisée en utilisant la méthode « apeglm » pour améliorer l’estimation de la taille de l’effet, en particulier pour les gènes avec un faible nombre de lectures.

Afin de visualiser les schémas globaux d’expression génétique, des graphiques en volcan ont été générés pour chaque comparaison. Dans ces graphiques, l’axe des abscisses représente le log₂ fold change, et l’axe des ordonnées représente le log₁₀ négatif de la valeur p ajustée. Les gènes avec un log₂ fold change supérieur à +1 et une valeur p ajustée (padj) inférieure à 0,05 étaient considérés comme significativement régulés à la hausse et étaient colorés en rouge, tandis que ceux avec un log₂ fold change inférieur à -1 et padj < 0,05 étaient considérés comme significativement régulés à la baisse et étaient colorés en bleu. Tous les gènes restants ne répondant pas à ces critères étaient affichés en gris.

2.6. Analyse d’enrichissement des ensembles de gènes

Pour étudier les perturbations transcriptomiques associées à l’exposition au vaccin à ARNm, nous avons analysé les données d’ARN-seq de trois individus présentant des effets indésirables liés au vaccin et de 803 témoins sains [ 25 ] . Une analyse différentielle de l’expression génique a été réalisée à l’aide de DESeq2 [ 24 ] , et les gènes ont été classés par changement de repli log₂ pour générer le fichier d’entrée pour l’analyse d’enrichissement.

Nous avons ensuite réalisé une analyse d’enrichissement des ensembles de gènes (GSEA) en utilisant le mode pré-classé de l’outil GSEA 4.4.0 du Broad Institute [ 26 ] . Cette approche a été choisie en raison du déséquilibre significatif des classes (3 contre 803 échantillons), car elle améliore la stabilité et l’interprétabilité des résultats d’enrichissement. La statistique d’enrichissement « pondérée » a été appliquée pour intégrer à la fois le classement des gènes et l’ampleur de l’expression, améliorant ainsi la sensibilité aux perturbations biologiquement pertinentes. Nous avons utilisé 1 000 permutations d’ensembles de gènes pour estimer la signification statistique et sélectionné l’option « Pas de réduction » pour conserver les symboles génétiques sans mappage d’alias.

Français La GSEA a été systématiquement menée sur plusieurs collections MSigDB [ 27 ] : H (Hallmark), C2 (KEGG et REACTOME), C5 (GOBP), C7 (Signatures immunologiques) et des ensembles de gènes personnalisés, y compris Gavish et des signatures d’expression dérivées de GSE organisées. Les résultats d’enrichissement ont été interprétés en fonction du score d’enrichissement normalisé (NES) et du taux de fausses découvertes (valeur q du FDR), en sélectionnant les ensembles de gènes qui étaient fortement enrichis (NES positif) ou supprimés (NES négatif), ce qui indiquait respectivement des fonctions biologiques régulées à la hausse ou à la baisse. Pour l’analyse en aval, seuls les ensembles de gènes avec un FDR < 0,25 et un NES absolu ≥ 1,5 ont été retenus. Les ensembles de gènes les plus enrichis et supprimés ont été regroupés manuellement dans des catégories de voies moléculaires d’ordre supérieur.

Afin d’améliorer la pertinence biologique, nous avons exclu les groupes de gènes associés aux tissus non sanguins (par exemple, cerveau, rétine, peau) et au développement embryonnaire, car ils sont peu susceptibles de refléter l’activité transcriptionnelle dans le sang périphérique. Ce filtrage a minimisé le bruit et concentré l’analyse sur les voies liées aux réponses immunitaires, inflammatoires et systémiques.

2.7. Carte des interactions protéine-protéine

Français Pour construire les réseaux de gènes, les informations sur les interactions des gènes différentiellement exprimés à partir de la base de données STRING ont été chargées sur la plateforme logicielle Cytoscape [ 28 , 29 ] . STRING est une base de données d’interactions protéine-protéine connues et prédites qui comprend à la fois les associations protéiques physiques et fonctionnelles. La base de données STRING couvre actuellement 24 584 628 protéines provenant de 5 090 organismes [ 30 ] . STRING génère un réseau à partir d’une liste d’entrée de protéines basée sur des associations provenant de diverses sources de données, notamment des prédictions de contexte génomique, des expériences de laboratoire à haut débit, l’exploration de texte automatisée et les connaissances antérieures dans les bases de données [ 31 ] . Le réseau peut être visualisé dans STRING ou exporté pour visualisation et analyse en dehors de STRING ; par exemple, le réseau peut être exporté directement vers Cytoscape. Cytoscape combine des réseaux d’interactions biomoléculaires avec des données d’expression à haut débit et d’autres états moléculaires dans un modèle de réseau conceptuel intégré.

3. Résultats

Afin de caractériser l’impact transcriptionnel global de la vaccination par ARNm chez les personnes présentant des effets indésirables post-vaccinaux, nous avons réalisé des analyses d’expression génique différentielle comparant chaque groupe de patients à la cohorte témoin saine. Comme le montre la figure 1 , les graphiques en volcan visualisent la distribution des changements d’expression génique pour le groupe 1 (apparition de nouveaux symptômes post-vaccinaux non malins) et le groupe 2 (apparition de nouveaux diagnostics de cancer). Dans les deux groupes, un net décalage transcriptomique est observé, avec des centaines de gènes présentant une dysrégulation significative. Le groupe cancéreux présente notamment une distribution plus large de gènes sous-exprimés, dont plusieurs présentent des variations d’amplitude extrêmes, suggérant une suppression profonde des voies de régulation clés.

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Figure 1. Profils d’expression différentielle à l’échelle du transcriptome chez les personnes vaccinées. ( A ) Graphique en volcan montrant l’expression différentielle des gènes chez les personnes présentant des effets indésirables d’apparition récente après la vaccination par ARNm contre la COVID-19 (n = 3) par rapport aux témoins sains (n = 803). ( B ) Graphique en volcan montrant l’expression différentielle des gènes chez les personnes diagnostiquées avec un cancer d’apparition récente peu après avoir reçu la vaccination par ARNm contre la COVID-19 (n = 7) par rapport à la même cohorte témoin. Chaque point représente un seul gène tracé par le changement de facteur log₂ (axe des x) et la valeur de p ajustée de –log₁₀ (axe des y). Les gènes avec une régulation positive significative (log₂FC > 1, padj < 0,05) sont marqués en rouge, tandis que les gènes significativement régulés à la baisse (log₂FC < –1, padj < 0,05) sont indiqués en bleu. Les gènes non significatifs apparaissent en gris. Ces graphiques révèlent une dysrégulation transcriptionnelle généralisée dans les deux groupes de patients, servant de base à l’analyse ultérieure de l’enrichissement des voies.

Une analyse d’enrichissement des ensembles de gènes (GSEA) a été réalisée séparément pour les deux groupes d’étude : le groupe 1, composé de personnes présentant de nouveaux effets indésirables après la vaccination par ARNm contre la COVID-19, et le groupe 2, composé de personnes diagnostiquées d’un cancer d’apparition récente après la vaccination, afin de caractériser les perturbations transcriptomiques associées à l’exposition au vaccin. L’analyse GSEA a été réalisée à l’aide des collections d’ensembles de gènes prédéfinies de la base de données MSigDB, et les ensembles de gènes enrichis ont été systématiquement regroupés en fonction de leur pertinence pour les voies moléculaires d’ordre supérieur. Ce regroupement basé sur les voies a permis une interprétation intégrative des altérations transcriptomiques dans tous les domaines de la biologie des systèmes.

Français Dans le groupe 1, les ensembles de gènes les plus enrichis se sont regroupés en six catégories clés : (1) Dysfonctionnement du transport d’électrons mitochondrial et espèces réactives de l’oxygène (ROS), (2) Stress de dégradation des protéines médié par le protéasome, (3) Instabilité transcriptomique et stress translationnel, (4) Réponse inflammatoire et immunitaire systémique, (5) Dysfonctionnement de l’endothélium et (6) Signalisation proliférative et suppression du contrôle tumoral. En revanche, le groupe 2 a présenté un modèle d’enrichissement distinct mais chevauchant. Les caractéristiques identifiées dans ce groupe comprennent : (1) Instabilité transcriptomique et stress translationnel, (2) Réponse inflammatoire et immunitaire systémique, (3) Dysfonctionnement de l’endothélium, (4) Signalisation proliférative et suppression du contrôle tumoral et (5) Instabilité génomique et décalage épigénétique. Comme le montre le tableau 1 , plusieurs ensembles de gènes au sein de chaque catégorie de marqueurs ont montré des scores d’enrichissement élevés (NES > 1,5 ou < –1,5) et des valeurs q FDR statistiquement significatives (FDR < 0,05), étayant la présence d’une dysrégulation moléculaire coordonnée. Des courbes représentatives du score d’enrichissement (ES) sont fournies dans le supplément. La figure S1 illustre la distribution des rangs de gènes contribuant à chaque caractéristique.

Tableau 1. Résultats de l’enrichissement des ensembles de gènes classés par perturbations des voies moléculaires chez les patients présentant des événements indésirables associés au vaccin contre la COVID-19.

Tableau 2. Résultats de l’enrichissement des ensembles de gènes classés par perturbations des voies moléculaires chez les patients atteints d’un cancer nouvellement apparu après une vaccination à base d’ARN contre la COVID-19.

Afin d’explorer plus en détail le paysage moléculaire associé aux perturbations transcriptomiques induites par les vaccins, une analyse du réseau d’interactions protéine-protéine (IPP) a été réalisée pour les gènes les plus significativement dysrégulés dans chaque groupe d’étude. Comme le montre la figure 2 , la carte des IPP du groupe 1 (personnes présentant de nouveaux effets indésirables après la vaccination) et la figure 3 , celle du groupe 2 (personnes présentant un cancer après la vaccination).

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Figure 2. Réseau d’interaction protéine-protéine (IPP) des gènes les plus dérégulés du groupe 1. L’intensité de la couleur des nœuds reflète le degré d’interaction (connectivité), les nœuds plus foncés indiquant une connectivité plus élevée ou un statut de hub au sein du réseau. ( A ) Gènes différentiellement exprimés qui sont liés à la signalisation proliférative et au contrôle tumoral. ( B ) Gènes différentiellement exprimés qui sont liés à l’immunité inflammatoire systémique. ( C ) Gènes différentiellement exprimés liés à l’instabilité transcriptomique. ( D ) Gènes différentiellement exprimés qui sont liés à la mitochondrie. ( E ) Gènes différentiellement exprimés qui sont liés à la dégradation du protéasome.

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Figure 3. Réseau d’interaction protéine-protéine (IPP) des gènes les plus dérégulés du groupe 2. L’intensité de la couleur des nœuds reflète le degré d’interaction (connectivité), les nœuds plus foncés indiquant une connectivité plus élevée ou un statut de hub au sein du réseau. (A) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la hausse qui sont liés à l’instabilité transcriptomique, au stress translationnel. (B) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la hausse qui sont liés à l’instabilité génomique et au décalage épigénétique. (C) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la baisse associés au dysfonctionnement endothélial. (D) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la baisse qui sont liés à la réponse inflammatoire et immunitaire systémique. (E) Réseau d’interaction protéine-protéine pour les gènes régulés à la hausse qui sont liés à la signalisation proliférative et au contrôle tumoral supprimé.

4. Discussion

Français Le déploiement mondial rapide des vaccins à base d’ARN contre la COVID-19 a introduit une nouvelle plateforme thérapeutique impliquant des systèmes d’administration d’ARNm synthétique et de nanoparticules lipidiques (LNP). Bien qu’initialement déployés pour atténuer la propagation du SARS-CoV-2, les effets biologiques à long terme étaient inconnus. Contrairement aux vaccins conventionnels, ces formulations induisent les cellules hôtes à exprimer une glycoprotéine de pointe virale à partir de modèles d’ARNm exogènes, ce qui soulève des inquiétudes quant aux réponses cellulaires involontaires [ 32 ] . De nouveaux rapports cliniques faisant état de symptômes persistants après la vaccination, notamment de troubles neurologiques, cardiovasculaires et immunologiques, ont incité la science à examiner de près les mécanismes moléculaires potentiellement déclenchés par une exposition prolongée à l’ARNm synthétique, à ses produits de traduction et à l’activation immunitaire associée [ 2 , 3 , 33 , 34 ] . Pour étudier ces préoccupations, nous avons effectué des analyses d’enrichissement de l’ensemble des gènes (GSEA) sur les données transcriptomiques de deux cohortes de patients distinctes : les personnes présentant de nouveaux effets indésirables post-vaccinaux (groupe 1) et les patients ayant développé un cancer après la vaccination par ARNm (groupe 2). Un résumé des altérations transcriptomiques observées dans chaque groupe est illustré dans Figure 4 .

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Figure 4. Altérations transcriptomiques après vaccination par ARNm. Cette illustration centrale résume le protocole expérimental, les principaux résultats et les mécanismes moléculaires proposés sous-tendant la dysrégulation transcriptomique après vaccination par ARNm synthétique contre la COVID-19. En haut à gauche : Schéma de la vaccination par ARNm, montrant l’ARNm chimiquement modifié codant pour la protéine de spicule encapsulée dans des nanoparticules lipidiques (LNP), délivré dans les cellules hôtes, initiant une traduction persistante et un engagement immunologique. En haut à droite : Les graphiques en volcan illustrent l’expression différentielle globale des gènes dans des échantillons de sang périphérique de deux cohortes affectées par rapport à des témoins sains (n = 803). À gauche : personnes présentant des effets indésirables non malins d’apparition récente (n = 3). À droite : personnes atteintes d’un cancer d’apparition récente (n = 7). Les gènes régulés à la hausse (log₂FC > 1, padj < 0,05) sont indiqués en rouge ; les gènes régulés à la baisse (log₂FC < –1, padj < 0,05) en bleu ; les gènes non significatifs en gris. En bas à gauche (événements indésirables d’apparition récente) : l’analyse transcriptomique révèle un enrichissement des voies liées au dysfonctionnement du transport des électrons mitochondriaux et aux espèces réactives de l’oxygène (ROS), au stress de dégradation des protéines médié par le protéasome, à l’activation de la surveillance de l’ARNm et à la signalisation inflammatoire systémique. En bas à droite (Cancer d’apparition récente) : Les patients atteints de cancer présentent des signes d’oncogenèse, notamment une instabilité génomique, une reprogrammation épigénétique, une dégradation médiée par le non-sens (NMD), un stress ribosomique, une signalisation proliférative induite par MYC et une activation immunitaire persistante via les récepteurs de type Toll (TLR) et les interférons de type I. Abréviations : ARNm, acide ribonucléique messager ; ROS, espèces réactives de l’oxygène ; TCA, acide tricarboxylique ; NMD, dégradation médiée par le non-sens ; TLR, récepteurs de type Toll ; MYC, oncogène de la myélocytomatose. *Créé avec BioRender.com

Français Dans la cohorte du groupe 1, l’enrichissement des ensembles de gènes liés au transport d’électrons mitochondriaux indique une perturbation transcriptionnelle dans les composants essentiels de la phosphorylation oxydative, en particulier au niveau du complexe I. La présence d’enrichissements liés à des variants impliquant PINK1, ABETA et SNCA suggère une convergence associée à une mitophagie altérée, une neurodégénérescence et un flux d’électrons défectueux. Ces résultats suggèrent que l’inflammation médiée par les pics perturbe l’homéostasie mitochondriale. En effet, des études antérieures indiquent que la protéine de pointe altère la dynamique de fusion-fission mitochondriale, supprimant la biogenèse de ses régulateurs (NRF1/2, PGC1α, TFAM) et augmentant les dommages mitochondriaux [ 35 ] . De plus, de nombreuses études ont indépendamment rapporté un dysfonctionnement mitochondrial persistant comme une caractéristique de la COVID longue [ 36 , 37 , 38 ] , soutenant davantage l’existence d’un lien mécaniste entre l’exposition à la protéine de pointe et le déséquilibre bioénergétique.

Dans la cohorte du groupe 1, l’enrichissement des ensembles de gènes associés au protéasome a indiqué l’activation de composants du système ubiquitine-protéasome. Des protéines régulées à la hausse, telles que l’ubiquitine-40S, protéine ribosomique S27a (RPS27A), la sous-unité 26S du protéasome SEM1, la polyubiquitine-B (UBB) et l’ubiquitine-60S, protéine ribosomique L40 (UBA52), ainsi que plusieurs sous-unités centrales des complexes protéasomes 20S et 19S, dont PSMA2-5, PSMA8, PSMC1 et PSMD7, reflètent une demande transcriptionnelle accrue pour la machinerie de dégradation des protéines, probablement en compensation des protéines mal repliées ou agrégées. L’enrichissement des ensembles de gènes associés aux variants liés au dysfonctionnement de VCP et de SOD1 soutient également la convergence avec la perturbation de la protéostasie, un phénomène fréquemment observé dans les maladies neurodégénératives et associées à une protéinopathie. L’un des facteurs potentiels de cette activation protéasomale soutenue est la présence prolongée d’ARNm synthétique en circulation, qui persiste au-delà de la traduction initiale et peut stimuler en permanence la production de protéines de pointe ou de produits de traduction aberrants. [ 18 , 19 , 20 ] . De plus, de nouvelles preuves suggèrent que la protéine de pointe du SARS-CoV-2 contient des domaines de type prion qui sont sujets au mauvais repliement et à l’agrégation. Ces propriétés peuvent être amplifiées dans l’expression induite par le vaccin, conduisant à un stress protéotoxique persistant et à des profils transcriptionnels de type neurodégénératif [ 10 ] .

Français L’instabilité transcriptomique et le stress translationnel étaient une caractéristique dominante dans les deux groupes de patients. L’enrichissement des ensembles de gènes liés à l’initiation de la traduction, à la biogenèse des ribosomes et à la surveillance de l’ARNm suggère une activation soutenue de la machinerie de synthèse des protéines. Dans le groupe 1, les voies régulées à la hausse telles que l’initiation de la traduction, la traduction cytoplasmique et la biogenèse des sous-unités ribosomiques indiquent un engagement persistant des ribosomes et de l’appareil traductionnel, probablement dû à l’expression prolongée de la protéine de pointe à partir d’ARNm synthétique stabilisé [ 10 , 18 , 20 ] . L’enrichissement des gènes liés à la dégradation médiée par le non-sens (NMD) chez les patients présentant des événements indésirables associés au vaccin d’apparition récente contraste avec les résultats antérieurs selon lesquels le virus SARS-CoV-2 supprime le NMD pour protéger son génome d’ARN [ 39 , 40 ] . Ceci suggère que, contrairement au génome viral, l’ARNm synthétique utilisé en vaccination pourrait plutôt provoquer une activation compensatoire des mécanismes de surveillance de l’ARN, potentiellement due à une traduction persistante ou à l’accumulation de transcrits aberrants. Les schémas opposés de régulation du NMD dans ces deux contextes suggèrent des réponses cellulaires distinctes et justifient des investigations plus approfondies. Dans le groupe 2, comme dans le premier groupe, nous avons observé un enrichissement significatif des ensembles de gènes liés à la biogenèse des ribosomes, à la traduction cytoplasmique et à la surveillance de l’ARNm. Cependant, le groupe cancéreux a présenté une activation plus prononcée des voies de stress ribosomique, en particulier celles liées à l’échappement du promoteur de l’ARN polymérase I, à la maturation de l’ARNr et à la régulation épigénétique positive de l’expression de l’ARNr, indiquant une hyperactivation des fonctions nucléolaires et un débit traductionnel élevé. Bien que ces programmes transcriptionnels soient classiquement associés aux cellules tumorales pour favoriser une prolifération incontrôlée, [ 41 , 42 , 43 ] , leur détection dans des échantillons de sang périphérique reflète probablement les conséquences systémiques d’une tumeur maligne sous-jacente, telles que des altérations immunitaires systémiques ou des réponses au stress induites par l’inflammation et la signalisation liées à la tumeur [ 44 , 45 , 46 ] . Alors que le groupe d’événements indésirables liés au vaccin a montré une activation des voies de dégradation à médiation non-sens, le groupe cancéreux a affiché des signaux supplémentaires liés à la régulation transcriptionnelle médiée par les petits ARN et à la répression épigénétique de l’activité des gènes ribosomiques. La coexistence du silençage transcriptionnel et de la production accrue d’ARNr peut refléter un stress transcriptionnel sous-jacent affectant l’équilibre cellulaire.

Français Des enrichissements liés à la caractéristique de la réponse inflammatoire et immunitaire systémique ont été identifiés dans les deux groupes analysés dans ce travail. Dans le groupe 1, les gènes régulés à la hausse les plus fortement connectés dans le réseau d’interaction protéine-protéine (PPI) comprenaient LOX, CD28, CCR7 et SELL. Des découvertes récentes démontrent que l’utilisation de N1-méthylpseudouridine dans les constructions d’ARNm peut induire un décalage du cadre ribosomique de +1, entraînant la production de protéines hors cible qui peuvent déclencher des réponses immunitaires cellulaires non intentionnelles [ 11 ] . Cette production aberrante d’antigènes pourrait représenter un nouveau mécanisme contribuant à l’inflammation systémique et à la dysrégulation immunitaire. De plus, des preuves émergentes suggèrent que la fragmentation cytoplasmique de l’ARNm dérivé du vaccin peut générer de courtes séquences d’ARN avec des propriétés de type miARN capables d’hybrider les transcrits immunitaires de l’hôte, tels que les interférons et les régulateurs anti-inflammatoires. Cette interférence post-transcriptionnelle involontaire pourrait contribuer à une dysrégulation immunitaire systémique et à des réponses inflammatoires, en particulier chez les individus présentant des comorbidités prédisposantes ou des voies de dégradation de l’ARN altérées. [ 47 ] . De plus, de nombreuses études ont déjà démontré l’activité inflammatoire des nanoparticules lipidiques d’ARNm [ 48 , 49 , 50 ] . Comparé au groupe 1, où le déséquilibre immunitaire était davantage orienté vers l’activation cellulaire aberrante et la suppression humorale, le groupe 2 présentait un schéma distinct d’activation immunitaire innée. L’analyse de l’enrichissement de l’ensemble des gènes a révélé la régulation positive des voies impliquant les interférons de type I, les récepteurs de type Toll (TLR) et la signalisation inflammatoire induite par NF–κB. L’enrichissement de l’axe RIG-I/MDA5–IRF7, TLR3/7/8/9–IRF5/7 et la cascade d’interférons JAK-STAT suggère un engagement persistant des mécanismes de détection de l’ARN et de leurs programmes transcriptionnels pro-inflammatoires en aval. Bien que ces réponses soient essentielles à l’immunité antivirale, leur activation chronique dans le sang périphérique des patients atteints de cancer pourrait être liée à l’inflammation, à l’épuisement immunitaire et à l’édition immunitaire de la tumeur [ 51 , 52 , 53 ] .

Français Pour le groupe 1, un NES négatif pour la caractéristique d’angiogenèse suggère une régulation négative transcriptionnelle ou une inhibition post-transcriptionnelle des principaux médiateurs angiogéniques. Ceci peut être lié à l’hypothèse de fragmentation de l’ARN soutenue par [ 47 ] , dans laquelle des fragments de type miRNA dérivés de l’ARNm vaccinal clivé s’hybrident avec les transcrits endothéliaux, supprimant leur traduction et contribuant au dysfonctionnement endothélial systémique et à une altération de la réparation vasculaire. Dans le groupe cancer, l’analyse transcriptomique a révélé une régulation négative significative des ensembles de gènes impliqués dans la régulation négative de la prolifération des cellules endothéliales et la régulation négative de la coagulation. La suppression de ces voies de régulation peut indiquer une activation endothéliale incontrôlée ou un décalage pro-thrombotique vasculaire, conditions qui peuvent être liées aux événements indésirables de la protéine Spike et à la progression tumorale [ 54 , 55 , 56 , 57 ] .

Pour les groupes 1 et 2, nous avons observé un enrichissement des signatures des gènes Hallmark de signalisation proliférative et de contrôle tumoral supprimé. Pour le groupe 1, un enrichissement positif des ensembles de gènes régulés par MYC suggère un programme transcriptionnel oncogène actif favorisant la croissance et l’adaptation tumorales. Ce biais prolifératif est aggravé par la régulation négative des voies suppressives de tumeurs, notamment la signature inhibée par KRAS, les réseaux de régulation p53 et les inhibiteurs de la voie Wnt. Ces résultats suggèrent un microenvironnement propice à une expansion cellulaire incontrôlée, à une perte de surveillance apoptotique et à une diminution de la réactivité aux signaux antiprolifératifs. Notamment, de nombreuses études antérieures ont rapporté que la protéine de pointe peut déclencher la voie mitogène, par la régulation négative de l’expression de l’ACE2, qui favorise une cascade de signalisation médiée par le récepteur de l’angiotensine II de type I (AT1R), induisant les molécules régulatrices transcriptionnelles facteur nucléaire-κB (NF-κB) et protéine activatrice 1 (AP-1)/c-Fos via l’activation de la protéine kinase activée par les mitogènes (MAPK) [ 58 , 59 , 60 ] . Conformément à cette voie moléculaire, nos patients étudiés du groupe 1 et du groupe 2 ont également présenté une expression d’ACE2 très sous-régulée par rapport au contrôle normal (changement log-fold : -4,3 et -4,8, respectivement). En relation avec cette caractéristique, le groupe 2 a montré un enrichissement des voies impliquées dans le processus de réplication de l’ADN, ce qui peut refléter une prolifération accrue ou un stress réplicatif dans les cellules immunitaires circulantes, potentiellement induit par des effets systémiques liés à la tumeur ou une activation immunitaire prolongée [ 51 , 52 , 53 ] .

Français Seul le groupe 2 a présenté des enrichissements liés à la caractéristique d’instabilité génomique et de décalage épigénétique. Les voies clés enrichies montrent une régulation aberrante de la modification des histones, de l’empaquetage de l’ADN et du silençage épigénétique, qui sont fréquemment observés dans les événements oncogènes. En parallèle, l’enrichissement de la voie de signalisation cGAS–STING indique une reconnaissance immunitaire innée des fragments d’ADN cytoplasmiques, un marqueur bien établi des dommages à l’ADN et de l’instabilité chromosomique [ 61 ] . Cette voie peut être liée à l’inflammation favorisant les tumeurs et à l’édition immunitaire [ 51 , 52 , 53 ] .

5. Conclusions

Cette étude fournit des preuves transcriptomiques de perturbations moléculaires chez deux populations de patients – ceux présentant des effets indésirables non malins d’apparition récente et ceux atteints de cancers nouvellement diagnostiqués – des mois à des années après la vaccination par ARNm contre la COVID-19. Grâce à l’analyse d’expression différentielle et à la GSEA, nous avons identifié des signatures caractéristiques de dysfonctionnement mitochondrial, de stress translationnel, de dérégulation immunitaire, de perturbation endothéliale et de signalisation proliférative dans les deux cohortes. Notamment, si les deux groupes partageaient des perturbations transcriptionnelles des voies immunitaires et translationnelles, le groupe cancéreux présentait des signatures supplémentaires d’instabilité génomique et de remodelage épigénétique.

L’expression persistante de la protéine Spike, l’activité prolongée de l’ARNm synthétique et les modifications de l’ARN telles que la N1-méthylpseudouridine semblent contribuer à une activité ribosomique aberrante soutenue, au stress protéostasique et à l’activation immunitaire. Nos résultats mettent également en évidence des signaux transcriptionnels indiquant des conditions favorisant la tumeur, notamment la suppression des réseaux p53, l’activation des cibles MYC et une altération de la signalisation de l’interféron, en particulier dans le contexte d’une dysrégulation épigénétique dans la cohorte cancéreuse. Ces observations suggèrent que la reprogrammation transcriptomique induite par le vaccin pourrait affecter différemment les individus, génétiquement ou immunologiquement, sur une longue période après la vaccination.

Matériel supplémentaire

Les informations complémentaires suivantes peuvent être téléchargées sur : Preprints.org.

Contributions des auteurs

NvR et WZ ont dirigé la discussion et l’interprétation des résultats. PA a préparé les ensembles de données pour l’analyse. NHKM et PM ont fourni le soutien scientifique et la supervision du projet. JC a été le chercheur principal et a supervisé la recherche. Tous les auteurs ont relu et approuvé le manuscrit final.

Financement

Cette recherche n’a reçu aucun financement externe.

Déclaration du comité d’examen institutionnel

L’étude a été menée conformément à la Déclaration d’Helsinki et approuvée par les comités d’éthique institutionnels (ou comités d’éthique) des cliniques suivantes : Rejenesis Plus Dr James Joseph IRB00014446. Forum Health Center NP Susan Harris IRB00013617. Medical Health Institute Dr Rudolph Eberwein IRB00014296. Dr Petra MD Dr Petra Davelaar IRB00014502. Humanizing Medicine Dr Mark Hancock IRB00014854.

Déclaration de consentement éclairé

Le consentement éclairé a été obtenu de tous les sujets impliqués dans l’étude

Déclaration de disponibilité des données

Nous encourageons tous les auteurs d’articles publiés dans les revues MDPI à partager leurs données de recherche. Dans cette section, veuillez indiquer où trouver les données étayant les résultats rapportés, y compris les liens vers les ensembles de données archivés publiquement, analysés ou générés pendant l’étude. Si aucune nouvelle donnée n’a été créée, ou si les données ne sont pas disponibles pour des raisons de confidentialité ou d’éthique, une déclaration est requise. Des suggestions de déclarations de disponibilité des données sont disponibles dans la section « Politiques relatives aux données de recherche MDPI » à l’ adresse https://www.mdpi.com/ethics .

Remerciements

Nous remercions le Centre de génomique de l’Université du Nord du Texas pour son soutien au séquençage, Neo7Bioscience pour son aide à l’interprétation des données et la Fondation McCullough pour sa collaboration scientifique. Nous remercions également les participants qui ont rendu cette étude possible.

Conflits d’intérêts

Cette recherche n’a bénéficié d’aucun financement public. Neo7Bioscience est une société privée de biotechnologie spécialisée dans le développement de peptides thérapeutiques personnalisés. La Fondation McCullough a apporté un soutien indépendant à la recherche scientifique. L’Université du Nord du Texas a participé au traitement des échantillons et à l’analyse transcriptomique. Les auteurs ne déclarent aucune affiliation ni implication susceptible d’influencer l’intégrité de ce travail.

Abréviations

Les abréviations suivantes sont utilisées dans ce manuscrit :

ARNmAcide ribonucléique messager
UTRRégion non traduite
NMDDécomposition médiée par le non-sens
SV40Virus simien 40
ORCComplexe de reconnaissance des origines
ARNrARN ribosomique
cGASGMP-AMP synthase cyclique
PIQUERStimulateur des gènes d’interféron
IFNInterféron
TLRRécepteur de type Toll
ISGGène stimulé par l’interféron
IPPInteraction protéine-protéine
DESeq2Séquençage d’expression différentielle (v2)
GSEAAnalyse d’enrichissement des ensembles de gènes
PBMCCellule mononucléaire du sang périphérique
PCRRéaction en chaîne par polymérase
LNPNanoparticule lipidique
LIGNE 1Élément nucléaire 1 à longue dispersion

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Vaccins à ARNm synthétiques et dysrégulation transcriptomique : données probantes issues d’événements indésirables et de cancers d’apparition récente après la vaccination Lire la suite »

Vaccination obligatoire contre la grippe : une mesure politique sans fondement scientifique

Source : Epoch Times

Par Etienne Fauchaire

DECRYPTAGE – Face à la santé financière dégradée des comptes de la Sécurité sociale, le gouvernement entend faire passer le vaccin contre la grippe comme un outil de redressement budgétaire. Soignants, retraités, salariés : tous pourraient bientôt voir cette vaccination passer du statut de recommandation à celui d’obligation, déclarée ou déguisée. Présentée comme un geste de prévention et un moyen de freiner la transmission, le vaccin anti-grippe, cependant, faillit à sa mission. Car derrière les messages politiques, de nombreux experts s’accordent sur l’état actuel des connaissances scientifiques : il n’existe aucune preuve solide de son efficacité. Au contraire. Le Dr Robert Malone, biologiste moléculaire et expert au sein du comité consultatif sur les pratiques vaccinales des CDC aux États-Unis, indique à Epoch Times que la vaccination annuelle serait même « contre-productive ». Une politique sanitaire qui, loin de soulager les finances publiques, pourrait donc bien les grever davantage.

L’atmosphère rappelle les heures tendues de la période Covid. Alors que le gouvernement cherche à colmater le déficit de la Sécurité sociale, l’idée d’une vaccination obligatoire contre la grippe, jusqu’ici simplement recommandée, refait surface.

Le débat, cela étant, ne date pas d’hier. En 2005, sous la présidence de Jacques Chirac, le ministre de la Santé Xavier Bertrand avait déjà fait adopter une loi rendant le vaccin antigrippal obligatoire pour les soignants, promulguée par Dominique de Villepin. Moins d’un an plus tard cependant, un décret suspendait cette obligation, après qu’un avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France estimait notamment qu’elle « risquerait d’altérer l’adhésion » du personnel médical. Depuis, la vaccination reste facultative, mais la question revient régulièrement sur la table.

Une offensive estivale

Sans surprise, les soignants se retrouvent une fois encore en première ligne. Le 11 juillet, Agnès Firmin Le Bodo, ancienne ministre de la Santé et députée Horizons, condamnée en 2024 par le tribunal correctionnel du Havre pour avoir accepté des cadeaux non déclarés des laboratoires Urgo alors qu’elle exerçait comme pharmacienne, a déposé une proposition de loi visant à rétablir l’obligation vaccinale dans le milieu médical.

Selon l’exposé des motifs, la mesure permettrait de « réduire significativement le risque de transmission du virus de la grippe » aux « patients vulnérables ». Le texte pointe également une couverture vaccinale des soignants jugée insuffisante. Et pour cause : depuis longtemps, la vaccination antigrippale est largement impopulaire à l’hôpital. Sur les saisons 2022-2023 et 2023-2024, seuls 19% d’entre eux y ont consenti à l’échelle nationale, selon la Haute Autorité de santé. Au sein des établissements médico-sociaux, la couverture n’a pas dépassé 22% pour la saison 2024-2025, d’après Santé Publique France, qui constate de manière générale « une forte réticence à la vaccination » de la part des professionnels.

Les personnes âgées, considérées comme les plus exposées au risque d’hospitalisation ou de décès, sont également dans le collimateur de l’exécutif. Dans un entretien au Monde publié le 26 juillet, la ministre de la Santé Catherine Vautrin a déclaré souhaiter que « la vaccination devienne obligatoire pour les personnes âgées en établissement ».

Le secteur privé ne devrait pas non plus être épargné. Le 9 juillet, dans une série de recommandations destinées à réduire les dépenses de santé, le Medef a proposé de « généraliser la vaccination en entreprise, notamment contre la grippe », et de conditionner, partiellement ou totalement, le remboursement des arrêts maladie à la preuve de vaccination.

L’organisation patronale défend cette mesure en arguant qu’elle « permet de mieux protéger les salariés à risque et leur entourage », tout en garantissant la continuité de l’activité économique, avec, selon ses calculs, une division du taux d’absentéisme par 2,4. En contrepartie, elle réclame un remboursement intégral du vaccin par la Sécurité sociale, actuellement réservé aux populations dites « à risque » : plus de 65 ans, femmes enceintes, soignants, personnes obèses.

Cette orientation, François Bayrou pourrait la retenir. Lors de sa conférence de presse de mi-juillet sur son plan budgétaire d’économies, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de « responsabiliser » les Français « par la prévention, notamment la vaccination », faisant valoir que « trois quarts des personnes en réanimation lors des épidémies de grippe ne sont pas vaccinées ».

Mais le rétablissement d’une obligation vaccinale pourrait rallumer des tensions, notamment dans les hôpitaux, où elles sont déjà vives. Tout récemment, Catherine Vautrin et Yannick Neuder ont fait l’objet de 19 plaintes déposées devant la Cour de justice de la République sur des accusations de « harcèlement moral » et de « mise en péril de la personne », après une série de suicides survenus dans des établissements hospitaliers aux conditions de travail qualifiées de « totalement illégales et mortifères ». Elles ont toutes été classées, principalement pour « irrégularité de forme ». À la surprise de l’avocate des plaignants, Me Christelle Mazza, qui a dénoncé une juridiction dépourvue des moyens juridiques et politiques « de remplir son office ».

L’État consacrant chaque année en outre, avec l’argent des contribuables, plusieurs dizaines de millions d’euros à l’achat de vaccins antigrippaux, la question de leur réelle efficacité dans la lutte contre ce virus se pose dès lors avec d’autant plus d’acuité.

Ce que dit la science

À rebours des affirmations du Premier ministre François Bayrou, du Medef ou encore de l’ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo, la vaccination n’a en réalité « aucun effet » démontré sur les hospitalisations, et il n’existe « aucune preuve que les vaccins empêchent la transmission du virus ou les complications » liées à la maladie. C’est la conclusion sans appel qui ressort d’une méta-analyse approfondie publiée en 2010 par la prestigieuse collaboration Cochrane, référence internationale en matière de revues systématiques de la littérature médicale, sur l’efficacité des injections contre la grippe.

Les conclusions allaient même plus loin. Les chercheurs estimaient que les données disponibles « semblent décourager le recours à la vaccination contre la grippe chez les adultes en bonne santé comme mesure de santé publique de base ». Ils accusaient par ailleurs les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) américains, partisans d’une vaccination universelle, de déformer volontairement la littérature scientifique afin de justifier leurs recommandations.

Cette méta-analyse abordait également la question des effets indésirables, évoquant notamment le risque rare de développer un syndrome de Guillain-Barré, une maladie neurologique grave entraînant une paralysie progressive. Le risque était estimé entre 1 et 2 cas par million de doses injectées, selon une étude citée, bien que jugée entachée « de nombreuses limitations ». Quoi qu’il en soit, les auteurs concluaient que « cette littérature démontre le danger de lancer une campagne de vaccination de grande ampleur sans évaluation adéquate des risques ».

En 2014, Cochrane publiait une nouvelle méta-analyse, élargie à un corpus d’études plus récentes et plus nombreuses. Le constat restait inchangé : les données disponibles « n’apportent aucune preuve en faveur de l’utilisation de la vaccination contre la grippe chez les adultes en bonne santé comme mesure de santé publique de base ».

En France, s’agissant du personnel médical, plusieurs institutions se sont prononcées en faveur d’un retour à l’obligation vaccinale contre la grippe : l’Académie nationale de médecine en 2020 et 2023, la Cour des comptes dans un rapport de 2018, ou encore la Fédération hospitalière de France en mai 2025. Cependant, la Haute Autorité de santé (HAS) demeure, elle, plus réservée.

Dans un avis rendu en juillet 2023, la HAS, si elle note que plusieurs études suggèrent « qu’une meilleure couverture vaccinale des soignants pourrait réduire significativement le nombre d’infections et de décès chez les patients hospitalisés », constate dans le même temps que ces travaux n’apportent, à ce jour, « qu’un faible niveau de preuves ».

Ainsi, si l’autorité sanitaire estime que « la faible couverture pose légitimement la question de l’obligation vaccinale », elle préfère s’en tenir pour l’instant à une recommandation, mettant en avant « l’insuffisance des données disponibles à ce jour sur le fardeau de la grippe nosocomiale [grippe contractée à l’hôpital, ndlr] » et sur « l’impact de la vaccination des soignants sur ce fardeau ». Toutefois, elle rappelle que ses avis « sont susceptibles d’évoluer selon l’évolution des données et du contexte sanitaire ».

Interrogés par Epoch Times, des experts confirment que l’instauration d’une obligation vaccinale contre la grippe s’appuierait donc bien davantage sur des motivation politiques que sur la littérature scientifique.

« Une vaccination universelle contre la grippe, ou même ciblée sur les professionnels de santé, permettrait-elle de supprimer le risque de transmission à l’hôpital ? La réponse est non », martèle le Dr Robert Malone.

Aujourd’hui membre du comité consultatif sur les pratiques vaccinales rattaché aux CDC, le pionnier de la technologie à ARN messager rappelle que « la capacité des vaccins antigrippaux à réduire de manière significative le risque d’infection et de réplication du virus est très faible ». Il ajoutait que ces vaccins « peuvent bel et bien provoquer des effets indésirables, même s’ils sont généralement moins graves ou moins fréquents que ceux associés aux vaccins à ARNm ou à vecteur adénoviral contre le Covid ».

Des effets indésirables sous-évalués ?

Outre-Atlantique, au 1er juin 2025, 10.988 plaintes avaient été déposées auprès du Vaccine Injury Compensation Program (VICP), le programme fédéral américain d’indemnisation des victimes de vaccins, pour des effets indésirables graves ou des décès survenus après une vaccination contre la grippe. Parmi elles : 261 décès et 10.727 cas d’effets secondaires graves. La Cour des réclamations des États-Unis, qui instruit ces dossiers, a accordé une indemnisation à 7 291 personnes, adultes comme enfants.

Toutefois, ces chiffres pourraient être largement sous-estimés. Une étude financée en 2010 par le ministère américain de la Santé estimait que moins de 1 % des effets indésirables liés aux vaccins seraient effectivement déclarés. Le nombre réel d’effets graves associés à la vaccination contre la grippe pourrait donc être bien plus élevé, avertit l’organisation Children’s Health Defense fondée par Robert Kennedy Jr, qui milite pour une transparence accrue sur les risques vaccinaux.

Selon les données officielles, ces effets graves existent donc bien, mais restent néanmoins rares au regard des dizaines de millions de doses administrées chaque année aux États-Unis. Ils incluent, en plus du syndrome de Guillain-Barré, des cas de myocardite, d’accidents vasculaires cérébraux, de névrite optique ou encore de paralysie faciale (paralysie de Bell).

En France, l’indemnisation de ces effets graves est impossible. L’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) — organisme public chargé de traiter à l’amiable les préjudices médicaux et dont Epoch Times a documenté les dysfonctionnements récurrents — n’indemnise pas les dommages causés par les vaccins contre la grippe saisonnière.

Contacté, le Dr Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, habilité à diriger des recherches en biochimie, estime également que le rapport bénéfice-risque est défavorable. « L’efficacité des vaccins contre la grippe sur la transmission du virus est quasi nulle », rappelle-t-il lui aussi à Epoch Times.

À ce titre, il s’indigne de l’avis de la Haute Autorité de santé rendu en février 2023, qui recommande que la vaccination antigrippale soit étendue chaque année aux enfants de 2 à 17 ans sans comorbidité, dans le but affiché de « limiter la diffusion du virus » dans la population.

Une étude parue le 18 janvier 2018 dans la revue scientifique de référence Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) observait pourtant que les personnes vaccinées contre la grippe exhalaient même en moyenne plus de six fois plus de particules virales sous forme d’aérosols que les non-vaccinés. Les auteurs concluaient que, si cette observation venait à être confirmée, elle pourrait remettre en question les politiques vaccinales en vigueur.

Une efficacité titubante

Alertant également sur les effets indésirables potentiels de l’injection, le Dr Jean-Marc Sabatier estime qu’il n’existe guère non plus de justification scientifique à se faire vacciner uniquement dans un but de protection individuelle. L’efficacité des vaccins antigrippaux contre l’infection symptomatique, souligne-t-il auprès d’Epoch Times, « n’est pas formidable, et varie fortement d’une saison à l’autre ».

En France, pour la saison 2024-2025, le réseau RELAB, qui surveille les virus respiratoires et collabore avec Santé publique France, a publié dans Eurosurveillance une estimation de 22 % d’efficacité du vaccin chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Indépendamment de leur impact sur la transmission, l’efficacité même des vaccins contre l’infection grippale fait l’objet de critiques récurrentes. En 2017, l’influente revue Science, dans un article intitulé « Pourquoi les vaccins anti-grippe échouent si souvent… », écrivait : « Ce qu’on ne dit pas, c’est à quel point ce vaccin est peu performant. Les vaccins les plus couramment utilisés ne protègent pas plus de 60 % des personnes vaccinées ; certaines années, leur efficacité chute jusqu’à 10 %. »

En cause : un processus de fabrication soumis à de fortes incertitudes. « Ce qu’il faut savoir, c’est que les vaccins contre la grippe sont conçus six mois avant le début de la saison hivernale, à partir des souches virales identifiées dans l’hémisphère Sud », explique le Dr Sabatier. « Entre le mois de février, où ces choix sont arrêtés, et l’automne suivant, le virus a largement le temps de muter. Résultat : les souches retenues ne correspondent pas toujours à celles qui circulent réellement quelques mois plus tard dans l’hémisphère Nord. »

Mais le problème ne se limite pas seulement à un décalage viral, rapportait Science : des scientifiques ont constaté « que l’efficacité du vaccin peut s’avérer chancelante même lorsque les bonnes souches ont été utilisées pour le fabriquer ». Autrement dit, le vaccin peut être peu protecteur même dans les meilleures conditions théoriques.

Interrogée par la revue, Danuta Skowronski, épidémiologiste au Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique (Canada), reconnaissait que le programme de vaccination s’appuyait sur « des hypothèses empilées les unes sur les autres », et confiait que nombre de chercheurs spécialisés dans l’étude du virus hésitent à évoquer publiquement les limites du vaccin, de peur du qu’en dira-t-on.

Vaccination annuelle

Selon le Dr Robert Malone, l’un des problèmes fondamentaux liés à la vaccination annuelle contre la grippe réside dans le « péché originel antigénique », aussi appelé empreinte immunitaire. « Ces injections répétées peuvent induire une forme de tolérance immunitaire, ou un biais de réponse favorisant la souche contre laquelle vous avez été vacciné, ce qui affectera la capacité de votre système immunitaire à lutter contre de nouveaux variants », explique-t-il à Epoch Times.

Plusieurs études confirment que la vaccination répétée contre la grippe peut se révéler, par certains aspects, « contre-productive ». Une recherche financée par les CDC américains et publiée en septembre 2014 dans la revue Clinical Infectious Diseases a examiné l’impact de la vaccination répétée sur cinq saisons consécutives. Les résultats : plus une personne avait été vaccinée dans les années précédentes, moins le vaccin était efficace contre le virus H3N2, souche dominante cette année-là.

Les auteurs résumaient ainsi leurs conclusions : « La protection vaccinale était la plus élevée chez les personnes non vaccinées durant les cinq années précédentes. » Ils appelaient à de nouvelles recherches, notant que ces résultats « soulèvent d’importantes questions sur l’interférence potentielle liée à la vaccination annuelle répétée », ainsi que sur « une éventuelle protection résiduelle conférée par les vaccins antérieurs ».

Une autre étude marquante, publiée en 2020 dans Eurosurveillance, a approfondi cette problématique. Elle portait sur des personnes âgées de 65 ans et plus ayant contracté une grippe confirmée en laboratoire, et évaluait l’efficacité du vaccin pour la saison en cours en fonction du nombre de vaccinations antérieures sur une période de dix ans : une première à cette échelle.

Chez les personnes vaccinées uniquement pour la saison 2015-2016, sans antécédents de vaccination au cours de la décennie précédente, l’efficacité du vaccin se révélait modeste : 34 %. Mais cette efficacité chutait progressivement avec l’augmentation du nombre de vaccinations cumulées : 26 % chez celles ayant reçu 1 à 3 doses dans les dix dernières années, 24 % pour 4 à 6 doses, 13 % pour 7 à 8, et à peine 7 % pour celles vaccinées 9 à 10 fois.

Une efficacité vaccinale négative ?

La vaccination contre la grippe pourrait-elle aussi, parfois, produire l’effet inverse de celui recherché ? La question a surgi sur la toile en avril 2025, à la suite de la publication d’une étude menée par la Cleveland Clinic (États-Unis), portant sur 53.402 employés de cet hôpital universitaire. Non encore revue par les pairs, l’étude révèle que les personnes vaccinées contre la grippe pour la saison 2024-2025 présentaient un risque accru de 27 % de contracter le virus par rapport aux non-vaccinés. « La vaccination contre la grippe était associée à un risque accru de grippe chez les adultes travaillant dans le secteur de la santé », peut-on lire.

Cependant, les auteurs n’avancent pas que le vaccin en est la cause directe et ne remettent pas non plus en question l’utilité de la vaccination, relativisant plutôt ses performances : « Compte tenu de toutes les variables qui peuvent influencer l’efficacité du vaccin d’une année sur l’autre, et des procédés actuels de fabrication, il est peut-être illusoire d’en attendre une efficacité élevée chaque année », temporisent-ils.

Néanmoins, en France, les résultats de cette étude d’envergure pourraient conforter la Haute Autorité de santé dans la position qu’elle avait exprimée dans son avis rendu en juillet 2023 : une recommandation de vaccination pour les soignants, plutôt qu’une obligation en raison, invoquait-elle, de « l’efficacité inconstante, selon les années, de la vaccination antigrippale » et du « faible niveau de preuve des études » quant à son impact sur le fardeau de la grippe nosocomiale.

Par ailleurs, l’étude de la Cleveland Clinic n’est pas la première à mettre en lumière une augmentation du risque d’infections respiratoires, grippales ou non, chez les personnes vaccinées contre la grippe.

Pour rappel, une distinction essentielle entre grippe et syndrome grippal : la grippe est une infection respiratoire aiguë causée par un virus Influenza, tandis qu’un syndrome grippal peut être aussi provoqué par d’autres virus, comme les coronavirus, le virus respiratoire syncytial (VRS) ou encore des rhinovirus.

En avril 2010, une étude publiée dans PLoS Medicine révélait les résultats « inattendus » issus de quatre études épidémiologiques au Canada : les personnes ayant reçu le vaccin contre la grippe saisonnière 2008-2009 étaient davantage susceptibles de contracter le virus pandémique A(H1N1), dit « grippe porcine », apparu au printemps 2009. Bien que le vaccin ait semblé efficace contre la souche initiale, il était paradoxalement associé à une augmentation du risque de contracter le virus émergent. Selon les auteurs, cette situation pourrait s’expliquer par une réponse immunitaire moins robuste que celle induite par une infection naturelle.

D’après leur hypothèse, la vaccination répétée « empêche de développer une immunité plus robuste, complexe et étendue, comme celle que confère une infection antérieure ». Cette immunité croisée conférerait une protection non seulement contre la souche en circulation, mais aussi contre ses variants. En d’autres termes, les personnes vaccinées chaque année auraient manqué l’occasion de développer cette immunité élargie, soulignaient les auteurs.

Des résultats similaires ont été observés dans une étude menée par les National Institutes of Health (NIH) et publiée en 2005 dans Archives of Internal Medicine (aujourd’hui JAMA Internal Medicine). Les chercheurs ont constaté que les personnes âgées exposées au virus H3N2 lors de la pandémie de 1968 bénéficiaient d’une protection immunitaire à long terme, nettement supérieure à celle conférée par la vaccination. La diminution notable de la mortalité grippale chez les 65-74 ans dans les années suivant cette pandémie était, selon eux, « très probablement due à l’immunité naturelle acquise ».

Plus récemment, plusieurs études ont signalé un risque accru d’infections respiratoires non grippales chez les personnes vaccinées. En 2020, une étude menée au sein du Département de la défense des États-Unis et publiée dans la revue Vaccine a rapporté une hausse de 36 % du risque d’infection par un coronavirus chez les vaccinés contre la grippe, comparés aux non-vaccinés.

Une autre étude publiée en 2012 dans Clinical Infectious Diseases a observé « un risque accru statistiquement significatif d’infections causées par des virus respiratoires non grippaux » chez les personnes ayant reçu un vaccin antigrippal inactivé. Les auteurs ont formulé une hypothèse inquiétante : le vaccin pourrait, « par un mécanisme biologique encore inconnu », renforcer la protection contre la grippe au détriment de la défense immunitaire face à d’autres virus respiratoires.

Enfin, une étude financée par les CDC et publiée en 2018 dans Vaccine a mis en évidence une augmentation des infections respiratoires aiguës non grippales chez les enfants vaccinés contre la grippe, comparés aux enfants non vaccinés. D’autres travaux sont venus corroborer ces observations.

Une mortalité grippale surestimée

Chaque année, les autorités sanitaires françaises lancent des appels à la vaccination contre la grippe, largement relayés par la presse. Ces campagnes s’accompagnent souvent de chiffres marquants, notamment du nombre de décès attribués à l’épidémie. Selon Santé publique France, la grippe serait responsable, en moyenne, d’environ 9000 morts par saison entre 2011-2012 et 2021-2022. Les personnes âgées de plus de 65 ans sont considérées comme les plus vulnérables, tant en termes d’hospitalisations que de mortalité.

Mais, en réalité, le nombre exact de morts causées par la grippe est très difficile à établir. Cette incertitude était déjà soulignée par la commission d’enquête du Sénat dans son rapport de 2010 sur la gestion gouvernementale de la pandémie de grippe A(H1N1) et le rôle des laboratoires pharmaceutiques.

Le document notait que la virulence réelle du virus saisonnier « n’est pas connue avec précision ». Les chiffres de mortalité avancés pour ce virus ne reposent pas sur un décompte individuel, mais « sur une simple mesure de la surmortalité hivernale », rappelait-elle. Autrement dit, les décès survenus en hiver sans cause clairement identifiée sont, globalement, attribués à la grippe, parce que celle-ci circule à ce moment-là.

Concernant la pandémie de H1N1, le rapport, critique des « propos alarmistes » de certains experts, rappelait que l’Institut de veille sanitaire (InVS) prévoyait dans un avis du 28 septembre 2009 entre 6400 et 96.000 morts, soit « 2 à 30 fois plus que la grippe saisonnière ». En mai 2009, Antoine Flahault, directeur de l’École des hautes études en santé publique (EHESP), évoquait lui 30.000 décès possibles. La réalité fut toute autre : la France a comptabilisé 312 décès dus au H1N1. La commission d’enquête du Sénat allait jusqu’à s’interroger sur le fait que certaines prévisions scientifiques ne soient pas « devenues, inconsciemment, des espérances ».

Le Dr Dominique Dupagne, médecin généraliste et ancien chroniqueur santé sur France Inter, notait sur son site que même ce chiffre de 312 décès devait être considéré avec précaution : « Nous n’avons même pas la preuve de la responsabilité de la grippe pour de nombreux morts. Tout décès d’un sujet jeune présentant une maladie ressemblant à la grippe a été comptabilisé. » Il saluait néanmoins, dans ce cas particulier, le fait qu’un véritable décompte ait été réalisé.

Lors de son audition devant la commission du Sénat en mai 2010, le Dr Dupagne avait expliqué, avec ironie, que l’estimation annuelle des décès dus à la grippe saisonnière relevait davantage de « la lecture du marc de café ou des entrailles de poulet » que d’un décompte rigoureux. Il affirmait se baser sur des données épidémiologiques plus plausibles, notamment une étude menée dans les 80 départements français les plus peuplés, selon laquelle le nombre réel de morts annuels serait d’environ 500. Des décès survenus majoritairement chez des personnes en fin de vie, dont, disait-il, « le dernier souffle est légèrement avancé par la grippe ».

Le médecin exprimait alors un constat sévère : lui et ses confrères avaient « perdu confiance » dans les chiffres communiqués par les autorités sanitaires, estimant que ces dernières étaient capables de « multiplier les estimations par dix, cent, voire mille, et le tout sans un accroc dans la voix ».

En cela, il rejoint l’analyse du Dr Peter Doshi, rédacteur en chef adjoint du British Medical Journal (BMJ) qui dès 2005, dans un article intitulé « Disséquer la tromperie du CDC : les chiffres des décès dus à la grippe aux États-Unis relèvent-ils plus du marketing que de la science ? », accusait les CDC de gonfler délibérément, eux aussi, leurs estimations en fusionnant les décès dus à la grippe avec ceux causés par des pneumonies.

Pour appuyer sa démonstration, Doshi rappelait qu’en 2001, les CDC avaient annoncé 62.034 décès liés à la grippe et à la pneumonie. Pourtant, selon les données du National Center for Health Statistics (NCHS), seuls 257 cas pouvaient être attribués à la grippe, dont à peine 18 cas confirmés en laboratoire, soit 0,03 % du total. La quasi-totalité de ces décès n’étaient donc pas dus à la grippe, et ne pouvaient donc être évités par la vaccination.

Selon les mêmes sources, si l’on isole uniquement les décès liés à la grippe, la moyenne annuelle entre 1979 et 2002 s’élèverait à environ 1348 morts par an aux États-Unis, un chiffre très éloigné des dizaines de milliers souvent avancés. Aussi, pour Peter Doshi, ces écarts ne sont pas innocents. Il accusait ouvertement les CDC de manipuler les chiffres à des fins promotionnelles, pour soutenir les intérêts des fabricants de vaccins et augmenter la couverture vaccinale antigrippale.

Conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique

Ce soupçon d’instrumentalisation des morts de la grippe est partagé en France. Lors de son audition devant la commission d’enquête du Sénat en mai 2010, le Dr Dominique Dupagne pointait le chiffre d’affaires « considérable » généré par la vaccination saisonnière et s’étonnait qu’aucune exigence de preuve n’ait été formulée à l’égard des laboratoires : « Pourquoi les autorités sanitaires n’ont-elles pas exigé des laboratoires des études épidémiologiques solides ? »

Et de conclure avec provocation : « Est-ce vraiment une politique de santé publique utile de vacciner toute la population chaque année, y compris les personnes non à risque, pour une maladie dont le taux de mortalité se situe autour de 1 pour 100.000 ? Il y a des priorités plus urgentes pour nos budgets sociaux. Malheureusement, il y a des choses inévitables : des gens meurent de la varicelle tous les ans, d’autres en allant à la pharmacie se font écraser par une voiture. Chercher le risque zéro est absurde ».

Interrogé sur la réflexion de Yannick Neuder, qui évoquait en janvier dernier la possibilité de rendre la vaccination anti-grippale obligatoire pour les soignants, le sociologue Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS, disait y voir dans un entretien à Epoch Times l’expression « d’une idéologie de la vaccination universelle et obligatoire promue par tous les moyens et portée par l’industrie pharmaceutique ». Selon le chercheur, « cette idéologie s’est imposée chez une partie des élites politiques, parfois au prix de véritables pactes de corruption ».

Pour Children’s Health Defense, l’injection contre la grippe est avant tout « une affaire de gros sous ». En 2024, le marché américain pour ce produit était estimé à 4,78 milliards de dollars et pourrait atteindre près de 10 milliards de dollars d’ici 2033, selon Research and Markets.

La Commission d’enquête du Sénat sur la gestion de la grippe H1N1 faisait déjà référence à ce type de dérive dans son rapport de 2010, citant la résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe : « Faute de procédures transparentes de contrôle des conflits d’intérêts, l’APCE observe que le débat reste ouvert sur la possibilité d’une influence des laboratoires pharmaceutiques : “L’éventualité que les représentants de l’industrie aient pu directement peser sur les décisions publiques et les recommandations émises au sujet de la grippe H1N1 reste l’une des questions centrales du débat actuel.” »

« Aucune preuve de l’efficacité vaccinale sur la mortalité des personnes âgées »

Des chercheurs issus d’institutions prestigieuses ont aussi remis en question l’efficacité de la vaccination antigrippale pour réduire la mortalité même des personnes âgées.

L’étude des National Institutes of Health (NIH) publiée en 2005 dans Archives of Internal Medicine soulignait que malgré l’augmentation massive de la couverture vaccinale chez les plus de 65 ans, passée de 20 % avant 1980 à 65 % en 2001, les taux de mortalité liés à la grippe et à la pneumonie avaient « augmenté de manière significative pendant cette période ».

Dans un article coécrit en 2006, le Dr Lone Simonsen, auteure principale de l’étude, et le Dr William Glezen affirmaient dans l’International Journal of Epidemiology qu’aucune preuve ne montrait que cette hausse de la vaccination chez les seniors avait permis de réduire les hospitalisations ou les décès : au contraire, « la mortalité et les hospitalisations ont continué à augmenter. »

Les auteurs qualifiaient ces résultats de « surprenants », dans la mesure où la vaccination est censée être « très efficace pour réduire la mortalité » : une hypothèse au cœur des politiques menées par les CDC, mais qui, notaient-ils, « n’a jamais été testée dans le cadre d’essais cliniques ».

Une étude parue en 2008 dans le Virology Journal confirme cette analyse. Contrairement aux déclarations des autorités sanitaires, elle notait que les décès et hospitalisations dus à la grippe chez les personnes âgées américaines ont fortement augmenté dans les années 1980 et 1990, précisément à l’époque où la couverture vaccinale s’envolait.

Et en 2013, dans un article publié par le BMJ, son rédacteur en chef, Peter Doshi, revenait à la charge en remettant en cause la principale justification de la politique vaccinale ciblée sur les seniors, cinglant : « Quelles sont les preuves que les vaccins contre la grippe réduisent la mortalité chez les personnes âgées ? Absolument aucune. » Et d’ajouter, non sans inquiétude : « Le plus troublant, peut-être, c’est le manque d’intérêt des autorités sanitaires face à l’absence de données fiables. »

Depuis l’arrivée de Robert F. Kennedy Jr. à la tête du ministère de la Santé en février dernier, les lignes commencent néanmoins à bouger.

Le tournant américain

Ce mois-ci, à la suite d’un vote tenu fin juin au sein du comité consultatif gouvernemental sur la vaccination, dans lequel siège le Dr Robert Malone, les États-Unis ont annoncé, le 23 juillet, la fin de l’utilisation du thimérosal, un conservateur à base de mercure, dans certains vaccins anti-grippe. « Étrangement, l’industrie et les médias de gauche militent pour injecter du mercure aux Américains », déclare le Dr Malone à Epoch Times, avant de souligner : « Et ils considèrent l’élimination de 3 % des doses de vaccin contre la grippe contenant du thimérosal comme une menace existentielle. »

Le scientifique précise que, pour cette année, le comité n’a pas eu vraiment la main sur la première résolution soumise au vote : le maintien de la recommandation d’une vaccination annuelle contre la grippe, dont la campagne débute dès le mois d’août.

« La décision a été que ce n’était pas le bon moment pour livrer bataille sur ce terrain », explique-t-il. Mais il annonce la couleur : « Je me retrouve désormais en position de président du comité sur le vaccin antigrippal. J’ai indiqué, lors de la réunion, que mon intention est de faire en sorte que ces questions — empreinte immunitaire, péché originel antigénique, etc. — soient sérieusement examinées lors des prochaines sessions. »

Les États-Unis pourraient ainsi devenir le premier pays occidental à remettre en cause la pertinence d’une vaccination antigrippale annuelle à la lumière de la littérature scientifique. A contrario, le gouvernement français, lui, entend plutôt imposer cette mesure.

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ENSEMBLE POUR LA VÉRITÉ/INSIEME PER LA VERITÀ🇮🇹🇫🇷🇧🇪 #10 LAURENCE POUR/PER ANTOINE & LUCY

Laurence, mère d’Antoine, décédé à 30 ans, après la 2ème dose : « Entre ses injections et son décès, des symptômes alarmants sont apparus. Il a consulté des spécialistes, des généralistes, il y a eu des examens médicaux… Mais la piste d’un effet du vaccin n’a jamais été envisagée. Le 8 décembre 2021, il fut transporté aux urgences à 18 h et il en est sorti à 22 h 30, sans recommandations spéciales… Le 16 décembre, il fut retrouvé décédé dans sa baignoire… Conclusion de l’autopsie: mort par noyade suite à des convulsions… Aujourd’hui une instruction est ouverte et suit son cours… (2:15) Mon fils est décédé, c’est fini, c’est trop tard, alors en son nom je veux parler des victimes belges qui se battent. Je pense notamment à Lucy qui… est handicapée suite à une seule injection… Elle ne bénéficie pas de traitements médicaux appropriés. Et donc, c’est pour elle que je parle, mais aussi pour toutes les autres victimes… Pour qu’il y ait reconnaissance des effets délétères et accès à des traitements.» (4:03) Laurence parle aussi de VIAC19 BELGIQUE et du COLLECTIF ACTION 200 BELGIQUE.

Padoue/Padova 14/06/2025
Manifestation organisée par / Manifestazzione organizzata da: SINDACATO D’AZIONE (Franziska Elstner) ASSOCIAZIONE ITALIANI LIBERI (Cristiano Fazzini) En présence de / In presenza di: PERSONE IN CAMMINO, AAVIC-TEAM, VERITY-FRANCE, LES RÉSISTANTS-VIAC, VIAC19, COLLECTIF ACTION 200 BELGIQUE, ON A EU NOT’DOSE

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La vérité sur les effets indésirables graves des vaccins Covid – Entretien avec le Dr Denis Agret

Dr Denis Agret, médecin praticien hospitalier en santé publique et urgentiste, auteur du livre « Une vraie maladie », un cri d’alerte pour la préservation de notre système de santé. « La somme de bonnes immunités individuelles a pour résultat une très bonne immunité collective et une société en bonne santé. Nous avons tous à y gagner !
La santé individuelle et collective est un challenge pour la société. L’objectif est d’amener les individus à se réapproprier leur rôle essentiel dans la responsabilité de leur santé. Une meilleure santé permet de vivre plus sereinement, y compris dans le monde du travail », déclare le Dr Denis Agret.

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Le piège des objets connectés : projet du gouvernement pour vous surveiller, vous noter et vous contrôler

Source : Le Saker Francophone

La liberté corporelle — le droit à la vie privée et à l’intégrité Quant les États légalisent la fin délibérée de certaines vies… cela finit par déboucher sur un élargissement des cibles susceptibles d’être supprimées avec impunité.− Nat Hentoff, The Washington Post, 1992


Par John & Nisha Whitehead − Le 17 juillet 2025 − Source Zero Hedgeant

La liberté corporelle — le droit à la vie privée et à l’intégrité quant à son propre corps — s’évapore à toute vitesse.

Le débat a désormais dépassé les vaccinations contraintes ou les examens médicaux contraints, et intègre désormais la surveillance biométrique, le suivi au travers d’objets connectés, et le profilage prédictif de santé.

Nous entrons dans un nouvel âge de contrôle algorithmique autoritaire, au sein duquel nos pensées, nos humeurs et notre biologie seront surveillées et jugées par l’État.

Il s’agit de la sombre promesse qui réside derrière la dernière campagne de Robert F. Kennedy Jr., le secrétaire des services humains et de santé du président Trump, poussant un avenir où tous les Étasuniens porteront des dispositifs biométriques portables de suivi de la santé.

Sous couvert de santé publique et d’émancipation personnelle, cette initiative n’est rien d’autre que la normalisation d’une surveillance corporelle exercée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 — instituée dans un monde où chaque pas, chaque battement de cœur et chaque fluctuation biologique sera surveillée non seulement par des sociétés privées, mais aussi par le gouvernement.

Dans ce complexe de surveillance industrielle en émergence, les données de santé deviennent une monnaie. Les sociétés technologiques tirent des bénéfices des ventes de matériel et des abonnements à des applications, les assureurs tirent parti des notations de risques, et les agences gouvernementales tirent profit d’une augmentation du conformisme et d’un panorama comportemental de la population.

Cette convergence de la santé, de la technologie et de la surveillance n’est pas en soi une nouvelle stratégie — il s’agit tout bonnement de la dernière étape d’un long schéma de contrôle déjà familier.

La surveillance avance toujours drapée dans le progrès

Chaque nouvelle vague de technologie de surveillance — traqueurs GPS, caméras infrarouges, reconnaissance faciale, sonnettes de porte connectées, enceintes connectées Alexa — nous a été vendue comme outil plus pratique, plus sûr, plus connecté. Mais avec le temps, chacun de ces dispositifs devient un mécanisme de traçage, de surveillance et de contrôle du public.

Ce qui a démarré sous couvert de volontariat est devenu inévitable et obligatoire.

Dès le moment où nous avons accepté la prémisse selon laquelle la vie privée peut s’échanger parce que c’est pratique, nous avons pavé la route vers une société où aucun espace n’est plus hors de portée du gouvernement — ni notre maison, ni notre véhicule, ni même notre propre corps.

Le projet d’objets connectés porté par RFK constitue simplement la dernière itération en date de ce dispositif d’appât : présenté comme une liberté, fabriqué comme une cage.

Selon le projet de Kennedy, qui a été promu dans le cadre d’une campagne nationale « Make America Healthy Again, » les objets connectés suivraient entre autres les niveaux de sucre, les battements cardiaques, l’activité, le sommeil, pour chaque Étasunien.

La participation à un tel programme ne sera certes pas obligatoire au moment de son lancement, mais les implications en sont claires : embarquez, ou prenez le risque de devenir un citoyen de seconde classe dans une société dirigée par la conformité des données.

Ce qui a commencé comme un jeu d’outils d’auto-surveillance optionnels, vendus par les société Big Tech, est voué à se transformer en nouvel outil dans l’arsenal de surveillance de l’État policier.

Des appareils comme les Fitbit, les montres Apple, les traceurs de glucose, et les montres connectées collectent des quantités énormes de données intimes — allant du stress et de la dépression aux irrégularités cardiaques et aux premiers signes de maladies. Lorsque ces données se retrouveront partagées entre les bases de données du gouvernement, des assureurs et des plateformes de santé, en sortira un outil puissant non seulement pour l’analyse sanitaire — mais aussi pour le contrôle.

Jadis symboles de bien-être personnel, ces objets connectés deviennent peu à peu en étiquettes numériques pour le bétail — des badges de conformité suivis en temps réel et régulés par algorithmes.

Et ça ne va pas s’arrêter là.

Le corps devient rapidement un champ de bataille dans la guerre en expansion du gouvernement sur les domaines intérieurs.

L’infrastructure est déjà en place pour profiler et mettre en détention les personnes sur la base de « risques » psychologiques perçus. Imaginez à présent un avenir qui verra vos données issues de vos appareils connectés déclencher des sémaphores concernant la santé mentale. Des niveaux de stress élevés. Un sommeil erratique. Un rendez-vous manqué. Une chute subite de la variabilité du rythme cardiaque.

Aux yeux de l’État de surveillance, ces éléments pourraient constituer des drapeaux rouges — une justification pour une intervention, une enquête, ou pire encore.

L’adoption par RFK des technologies d’objets connectés ne constitue pas une innovation neutre. Il s’agit d’une invitation à étendre la guerre du gouvernement contre les crimes de pensée, la non-conformité en matière de santé, et les écarts personnels.

Il s’agit de transformer la présomption d’innocence en présomption de diagnostic. Vous n’allez pas bien jusqu’à ce que l’algorithme stipule que vous allez bien.

Le gouvernement a déjà transformé en arme les outils de surveillance pour réduire au silence la dissidence, pour marquer à la culotte les critiques politiques, et suivre en temps réel les comportements. À présent, avec les objets connecté, il y ajoute une nouvelle arme : l’accès au corps humain comme à un site de soupçons, de déviance et de contrôle.

Pendant que les agences gouvernementales prépareront la voie vers le contrôle biométrique, ce sont les entreprises — compagnies d’assurance, géants de la tech, employeurs — qui mettront en œuvre l’État de surveillance.

Les objets connectés ne font pas que collecter des données. Ils les trient, les interprètent, et les entassent dans des systèmes qui pratiques des décisions aux enjeux très élevés concernant votre vie : si vous disposez d’une couverture d’assurance, si vos taux augmentent, si vous êtes apte à être embauché ou éligible à une aide financière.

Comme le rapporte ABC News, un article de JAMA émet un avertissement : les objets connectés pourraient facilement être utilisés par les assureurs pour refuser certaines couvertures, ou déployer des offres premium sur la base de métriques personnelles comme les absorptions de calories, les fluctuations de poids et la pression sanguine.

Il n’est pas délirant d’imaginer cela ruisseler dans les évaluations professionnelles, les notations de crédit, ou même des classements sur les réseaux sociaux.

Des employeurs proposent déjà des remises en échange de suivi « volontaire » du bien-être — et pénalisent ceux qui n’y participent pas. Les assureurs accordent des incitations à un comportement sain — jusqu’à ce qu’ils décident que les comportements non sains doivent impliquer une punition. Les applications ne suivent pas uniquement le nombre de pas, mais l’humeur, l’utilisation de substances, la fertilité et l’activité sexuelle — apportant du carburant à une économie des données toujours affamée.

Cette trajectoire dystopique est connue et annoncée depuis longtemps

Dans Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley (1932), on maintient la conformité non par la violence, mais par le plaisir, la stimulation, et la sédation chimique. Le peuple est conditionné à accepter la surveillance en échange de facilité, de confort et de distractions.

Dans THX 1138 (1971), George Lucas projette la vision d’un régime étatique corporatiste où la surveillance biométrique, les drogues de régulation de l’humeur, et les manipulations psychologiques réduisent les humains à des unités biologiques sans émotions et conformistes.

Gattaca (1997) imagine un monde dans lequel le profilage génétique et biométrique détermine dès la naissance le destin de chacun, en éliminant la vie privée et le libre arbitre au nom de la santé publique et de l’efficacité sociale.

Dans le film Matrix (1999), écrit et dirigé par les Wachowski, les êtres humains sont cultivés comme sources d’énergie, enfermés dans une réalité simulée — un parallèle déconcertant avec notre ancrage de plus en plus marqué dans les systèmes qui surveillent, monétisent et manipulent notre moi physique.

Minority Report (2002), dirigé par Steven Spielberg, dépeint un régime de surveillance pré-criminel dirigé par des données biométriques. Les citoyens sont tracés dans l’espace public au moyen de scans rétiniens, et ciblés par des publicités personnalisées — transformant le corps en passeport de surveillance.

La suite anthologique Black Mirror, inspirée par The Twilight Zone, transporte ces avertissements dans l’âge numérique, et met en scène la manière suivant laquelle la surveillance constante des comportements, des émotions et des identités produit la conformité, le jugement et la crainte.

Si on les considère comme un ensemble, ces pierres angulaires culturelles délivrent un message ferme : la dystopie ne débarque pas du jour au lendemain.

Conformément à l’avertissement produit par Margaret Atwood dans The Handmaid’s Tale, « Rien ne change instantanément : dans une baignoire que l’on réchauffe peu à peu, vous vous retrouvez mort par ébouillantage avant de vous en rendre compte. » Le roman d’Atwood se concentre sur le contrôle reproductif, mais le message d’avertissement qu’il envoie au sens large est très pertinent : lorsque l’État s’empare d’une autorité sur les corps — que ce soit au travers de registres des grossesses ou au travers de contrôles biométriques — l’autonomie corporelle devient conditionnelle, fragile et est facilement révoquée.

Les outils sont différents les uns des autres, mais la logique de domination reste la même

Nous sommes désormais confrontés à ce qu’Atwood a décrit comme un contrôle reproductif sous une forme numérisée et élargie : l’érosion silencieuse de l’autonomie, par la normalisation d’une surveillance constante.

Lorsque le gouvernement et les grandes entreprises s’emparent de l’accès à l’intimité de notre vie, que reste-t-il de l’individu ?

Posez-vous cette question : à partir du moment où la surveillance devient l’une des conditions à la participation au marché de l’emploi, au système éducatif et au système de santé modernes, sommes-nous encore libres ? Ou sommes-nous devenus, comme dans chaque grand ouvrage d’avertissement dystopique, conditionnés à ne pas résister, mais à nous conformer ?

Tel est le coût caché de ces commodités technologiques : le traceur de bien-être d’aujourd’hui sera demain la laisse bouclée autour de votre cou par les grosses sociétés.

Dans une société où les données corporelles sont collectées et analysées, le corps lui-même devient la propriété du gouvernement et des grandes entreprises. Votre corps devient une forme de témoignage, et vos données biométriques sont traitées comme des preuves. La liste des intrusions corporelles que nous avons documentées — coloscopies forcées, prises de sang, échantillonnage de l’ADN, fouilles corporelles internes, éthylotests — est croissante.

À cette liste, nous ajoutons désormais une forme d’intrusion plus subtile, mais également plus insidieuse : le consentement biométrique contraint.

Une fois le traçage de santé devenu un prérequis de facto pour l’emploi, l’assurance ou la participation au système social, il deviendra impossible de se « désabonner » sans subir des pénalités. Quiconque résiste sera marqué comme irresponsable, en mauvaise santé, ou même dangereux.

On a déjà eu des aperçus édifiants de l’endroit où cela peut nous amener. Dans les États connaissant des restrictions concernant l’avortement, la surveillance numérique a été utilisée comme arme pour tracer et poursuivre des personnes essayant d’avorter — en utilisant des applications de suivi des menstruations, des historiques de recherche, et des données de géolocalisation.

Une fois que l’autonomie corporelle se voit criminalisée, les traces numériques que nous laissons derrière nous deviennent des preuves dans le cadre de poursuites déjà décidées par l’État.

Cela va plus loin qu’une simple expansion du système de soins. Il s’agit de transformer la santé en mécanisme de contrôle — un cheval de Troie permettant à l’État de surveillance de revendiquer la propriété de la dernière frontière privée : le corps humain.

Car au bout du chemin, il ne s’agit pas simplement de surveillance — il s’agit de savoir qui va pouvoir vivre.

Trop souvent, les débats sont artificiellement bridés comme n’ayant que deux débouchés possibles : la sûreté face à la liberté, la santé face à la vie privée, le conformisme face au chaos. Mais ces barrières de pensée sont des illusions. Une société véritablement libre et juste peut protéger la santé publique sans sacrifier l’autonomie du corps ou la dignité humaine.

Nous devons résister au narratif qui exige notre reddition totale en échange d’une sécurité.

Dès lors que les données biométriques deviennent la monnaie d’une économie de surveillance pilotée par la santé, savoir quand ces données seront utilisées pour déterminer quelles vies méritent un investissement — et quelles vies n’en méritent pas — n’est plus qu’une question de temps.

Nous avons déjà vu cette dystopie

Dans le film Soleil Vert, sorti en 1973, les personnes âgées deviennent sacrifiables lorsque les ressources viennent à manquer. Mon ami Nat Hentoff — une voix qui s’est élevée parmi les premières contre la dévaluation de la vie humaine — a lancé l’alarme à ce sujet il y a des décennies. Jadis favorable à la liberté de choix concernant l’avortement, Hentoff en est venu à penser que l’érosion de l’éthique médicale — en particulier l’acceptation croissante de l’avortement, de l’euthanasie, et les soins sélectifs — constituaient le terreau d’une déshumanisation institutionnalisée.

Comme nous avertit Hentoff, une fois que le gouvernement valide la fin délibérée de certaines vies, la pente devient glissante : des pans de plus en plus larges de la population vont devenir sacrifiables au fil du temps.

Hentoff désigne cette idée comme un « utilitarisme pur — le plus grand bien pour le plus grand nombre. Et les personnes qui encombrent la voie — ici, les personnes âgées pauvres — doivent libérer l’espace. Pas assassinées, oh grand Dieu non. Mais qu’on les installe confortablement jusqu’à ce qu’ils meurent le plus vite possible, en toute conscience. »

Ces préoccupations n’ont plus rien de théorique

En 1996, dans un écrit sur l’examen par la Cour Suprême du suicide assisté médicalement, Hentoff affirmait qu’une fois qu’un État décide qui va mourir « pour son propre bien », il n’existe « plus aucune limite absolue. » Il cite des responsables médicaux et des militants pour les droits des personnes handicapées craignant que les pauvres, les vieux, les handicapés et les malades chroniques deviennent les cibles d’un système privilégiant l’efficacité par rapport à la longévité.

De nos jours, les données collectées au travers d’objets connectés — rythme cardiaque, humeurs, mobilité, conformité — peuvent façonner des décisions en matière d’assurances, de traitements et d’espérance de vie. Dans combien de temps les algorithme décideront-ils tranquillement quelles souffrances coûtent trop cher, quels besoins sont trop exigeants, et quels corps ne méritent plus d’être sauvés ?

Ce sujet n’est pas de gauche ou de droite.

La déshumanisation — processus consistant à dépouiller des personnes ou des groupes de personnes de leur dignité, de leur autonomie, ou de leur valeur morale — traverse tout le spectre politique.

De nos jours, les éléments de langage et les politiques déshumanisants ne se confinent pas à une seule idéologie — ils sont utilisés comme armes par tous les partis. Des personnalités de premier plan ont commencé à désigner les opposants politiques, les immigrés, et d’autres groupes marginalisés comme « non humains«  — un écho gênant de qualificatifs ayant par le passé justifié des atrocités.

Mother Jones rapporte que J.D. Vance a soutenu un livre, écrit par les influenceurs Jack Posobiec et Joshua Lisec, promulguant l’écrasement des « non humains » comme de la vermine.

Ce type de rhétorique n’a rien d’abstrait — ça compte vraiment.

Comment un parti peut-il être crédible en se désignant « pour la vie » tout en dévaluant l’humanité de groupes entiers, en les dépouillant de leur valeur moral qui devrait être un élément fondamental de la société civile ?

À partir du moment où l’État et les grandes entreprises à lui alliées traitent les gens comme des données, comme des sujets de conformité, et ou comme « sans valeur », ils démantèlent la notion même de dignité égale pour tous les êtres humains.

Dans un tel monde, les droits — y compris le droit à l’autonomie corporelle, aux soins, ou même à la vie — deviennent des privilèges, accordées uniquement à ceux qui présentent une « valeur ».

C’est pour cette raison que notre lutte doit être à la fois politique et morale. Nous ne pouvons pas défendre la souveraineté du corps sans défendre chaque droit à la même humanité pour chaque être humain.

La déshumanisation des personnes vulnérables traverse les lignes politiques

Elle se manifeste de manière différente — ici par des coupes budgétaires, là par des directives et des critères d’évaluation — mais le résultat est le même : une société qui ne considère plus des êtres humains, mais des points de données.

La conquête de l’espace physique — domicile, voiture, espaces publics — est quasiment terminée.

Reste la conquête de l’espace intérieur : notre biologie, notre code génétique, notre psychologie, nos émotions. Au fur et à mesure que les algorithmes prédictifs gagnent en sophistication, le gouvernement et ses partenaires du monde de l’entreprise vont en faire usage pour évaluer des risques, désigner des menaces, et assurer une conformité en temps réel.

L’objectif n’est plus simplement de surveiller les comportements, mais de les modifier à leur gré — pour prévenir les dissidences, les déviances, ou les maladies avant leur survenue. Il s’agit de la même logique que celle sous-jacente au film Minority Report, des interventions de santé mentale avant la commission d’un crime, et des évaluations fondées sur l’IA.

Si tel est l’avenir de la « liberté de santé », alors la liberté a déjà changé de définition, pour devenir soumise à l’algorithme.

Nous devons résister à la surveillance de notre moi intérieur et extérieur.

Nous devons refuser l’idée selon laquelle la sûreté exige une transparence totale — ou selon laquelle la santé exige une surveillance constante. Nous devons revendiquer la sacralité du corps humain comme espace de liberté — pas un point de données.

La poussée pour une adoption de masse d’objets connectés n’est pas un sujet de santé. Il s’agit d’un conditionnement.

L’objectif est de nous habituer — subtilement, systématiquement — à accepter la propriété de nos corps par le gouvernement et les grandes entreprises.

Nous ne devons pas oublier que notre nation a été fondée sur l’idée radicale selon laquelle tous les êtres humains sont créés égaux, « dotés de Droits inaliénables par leur Créateur, » comme la vie, la liberté, et la poursuite du bonheur.

Ces droit ne sont pas accordés par le gouvernement, par des algorithmes, ou par le marché. Ils sont inhérents. Ils sont indivisibles. Et ils s’appliquent à chacun d’entre nous — ou alors, bientôt, ils ne s’appliqueront plus à personne.

Les Pères Fondateurs ne s’y sont pas trompés : leur affirmation de notre humanité partagée est plus vitale que jamais.

Comme je l’expose dans mon ouvrage Battlefield America: The War on the American People et dans son homologue fictionnel The Erik Blair Diaries, la tâche qui nous incombe est de savoir si nous allons défendre cette humanité — ou la céder, un objet connecté après l’autre. Le moment est venu de tracer la ligne rouge — avant que notre corps ne soit relégué au statut de propriété de l’État.

John & Nisha Whitehead

Traduit par José Martí pour le Saker Francophone

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Ivermectine pour la COVID-19 : 105 études avec > 200 000 patients

Risque significativement plus faible de mortalité, de ventilation, d’USI, d’hospitalisation, de rétablissement, de cas et de clairance virale.
52 % de risque en moins 52 ECR IC 37-63 %
47 % en moins de mortalité dans 53 études IC 34-58 %
64 études de 58 équipes indépendantes dans 27 pays différents montrent des améliorations significatives.

https://c19ivm.org

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Appel mondial pour la souveraineté des peuples, la légalité démocratique et le refus des amendements illégaux au rsi

Le 19 septembre 2025, les amendements au Règlement Sanitaire International (RSI) entreront en vigueur, sans référendum, sans débat parlementaire, et sans consultation du peuple français. Ce texte engage la France dans un régime sanitaire supranational, contraire aux principes fondamentaux de la démocratie, de la souveraineté et de la légalité constitutionnelle.

https://cisdhjustice.com/refus-des-amendements-illegaux-au-rsi/
https://alliance-worldwide-freedom.com/
https://mpai7.fr/

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Dans les Coulisses des essais Vaccinaux

Ce documentaire révèle les histoires inédites des participants aux essais cliniques des vaccins contre le COVID-19 à travers le monde. Ce film jette un regard intime sur la vie des volontaires des essais vaccinaux. Ces personnes se sont présentées avec espoir et confiance, mais ont été confrontées à des effets secondaires graves et durables. Aujourd’hui, alors qu’elles naviguent dans un système qui leur offre peu de soutien, leurs histoires mettent en lumière un problème plus vaste : les lésions post-vaccinales sont souvent ignorées et les voix sont étouffées par une censure impitoyable.

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Interview de Louis Fouché : pandémie, injections ARNm, glissement totalitaire

Médecin réanimateur, Louis Fouché revient, et c’est une nécessité, sur la crise covid et ses incohérences délétères, alerte sur les dangers réels des nouveaux « vaccins » à ARNm et sur l’intrusion systématique de l’État dans notre quotidien. Une analyse fluide, technique, argumentée mais toujours bienveillante.

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Pétition pour un retrait du Règlement Sanitaire International imposé par l’OMS

L’Organisation mondiale de la Santé prétend avoir obtenu de nouveaux pouvoirs considérables pour déclarer des urgences sanitaires internationales, et votre gouvernement n’a peut-être même pas eu à voter.

Je signe la pétition

Dissimulées dans des amendements au Règlement Sanitaire International (RSI) , ces nouvelles règles prétendent accorder à l’OMS le pouvoir juridique de passer outre les lois nationales au nom d’une « crise sanitaire ».

Et à moins que votre pays ne rejette officiellement ces changements avant le 19 juillet, ils deviendront juridiquement contraignants, du moins, selon ce que prétendent les mondialistes de l’OMS.

L’OMS affirme que ces amendements lui confèrent le pouvoir de :

  • Déclarer des urgences mondiales sans le consentement de votre pays
  • Imposer des confinements, des obligations, de la surveillance et de la censure
  • Outrepasser les décisions nationales et les libertés individuelles

Cela vous rappelle quelque chose ? C’est pratiquement tout ce qu’ils voulaient faire passer dans le Traité sur les pandémies. Mais cette fois, ils tentent de le faire en douce.

Votre gouvernement a encore le choix. Mais il n’agira pas à moins que ses citoyens ne l’exigent. Il vous revient, à VOUS, de vous lever avant qu’ils ne réinstaurent les confinements et la censure.

Cette pétition appelle vos dirigeants à envoyer une lettre officielle de rejet avant la date limite — bloquant ainsi l’entrée en vigueur des amendements.

Une seule lettre suffit à mettre fin à leur tyrannie programmée. Mais cela ne se fera que si votre voix se fait entendre.

Signez la pétition maintenant pour exiger que votre gouvernement rejette les amendements du RSI proposés par l’OMS.

Je signe la pétition

Pour plus d’informations :

La 77e Assemblée mondiale de la santé : Modestes amendements au RSI-2005… Plus d’attentes à l’égard du « traité sur les pandémies » de l’OMS ?

https://www.ejiltalk.org/the-77th-world-health-assembly-modest-amendments-to-the-ihr-2005-more-expectations-of-the-whos-pandemic-treaty

Règlement Sanitaire International (2024)

https://apps.who.int/gb/bd/pdf_files/IHR_2022-en.pdf

Les amendements 2024 au Règlement sanitaire international : Commentaire (Partie I : Questions de procédure)

https://opiniojuris.org/2024/09/20/the-2024-amendments-to-the-international-health-regulations-a-commentary-part-i-procedural-issues

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Monopole – Un aperçu du Great Reset

Quel que soit le domaine, agriculture, banques, technologies, pharmacie, loisirs, armement… ce sont toujours les mêmes deux ou trois actionnaires que l’on retrouve au sommet de la pyramide. La libre concurrence et l’économie libérale ne serait-elles qu’une illusion ? L’économie mondiale ne serait-elle contrôlée que par une poignée d’individus ? Qui sont-ils et où veulent-ils nous emmener ? Sorti en 2021, le film « Monopoly, Follow The Money » répond en partie à ces questions.

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Chantage à la seringue : le MEDEF veut priver d’indemnités les non-vaccinés contre la grippe

Source : lemediaen442.fr

Il fallait s’y attendre : le MEDEF, ce bastion de l’orthodoxie patronale, dégaine une nouvelle arme dans sa quête d’un monde uniformément piqué. Dans une proposition qui fleure bon l’autoritarisme déguisé en pragmatisme, Yves Laqueille, vice-président de l’organisation, a jeté un pavé dans la mare : pourquoi, diantre, indemniser à 100 % les arrêts maladie des travailleurs grippés qui osent refuser le saint vaccin antigrippal ? Une idée, nous dit-on, pour « redresser les comptes de la Sécurité sociale » en 2026. Mais derrière ce vernis comptable, c’est une tout autre logique qui se dessine : celle d’une société où le libre arbitre devient un luxe que l’on paie au prix fort.

Selon les chiffres brandis par le MEDEF, le taux de couverture vaccinale contre la grippe plafonne à 47,7 % pour la saison 2023-2024, un chiffre jugé scandaleusement bas par les apôtres de la seringue. Et pour cause : dans un élan de générosité collective, l’organisation propose de « généraliser la vaccination en entreprise » et, tant qu’à faire, de moduler les indemnités des réfractaires. Traduction : si vous osez douter de la potion miracle, préparez-vous à voir votre salaire amputé lorsque la grippe, cet ennemi saisonnier, viendra frapper à votre porte. « Se faire vacciner, c’est un exercice collectif pour protéger les autres », sermonne Yves Laqueille, drapé dans une rhétorique altruiste qui ne trompe personne.

Arrêter d’indemniser à 100% les travailleurs grippés qui refusent le vaccin? Le Medef lance cette idée (et ça ne va pas plaire aux antivax)https://t.co/mxZfSfqAxW pic.twitter.com/2eV9kQYAzb

— BFMTV (@BFMTV) July 10, 2025


Mais de quel collectif parle-t-on ? Celui d’une société où l’on conditionne les droits fondamentaux à l’acceptation d’un acte médical ? Où l’on punit financièrement ceux qui, par conviction, méfiance ou simple prudence, refusent de se plier à une injonction sanitaire ? Le MEDEF, dans sa grande sagesse, semble avoir oublié les leçons récentes du coronacircus. Après les pass sanitaires, les suspensions de salaire et les menaces de licenciement pour non-vaccination contre le Covid, voici venu le temps de la grippe, nouvel étendard d’une croisade hygiéniste qui ne dit pas son nom.

Le cynisme de la proposition atteint des sommets lorsqu’on examine les arguments avancés. Une campagne de vaccination en entreprise, nous assure-t-on, diviserait l’absentéisme par 2,4 et réduirait les jours d’absence de 4,6 par salarié. Des chiffres sortis d’un chapeau statistique, bien sûr, et qui occultent une question essentielle : depuis quand le MEDEF se soucie-t-il de la santé publique ? L’organisation, plus habituée à plaider pour la flexibilité du travail et la réduction des charges sociales, se découvre soudain une vocation de gardien du bien commun. On en rirait si l’enjeu n’était pas si grave.

💉 Doit-on arrêter d’indemniser à 100% les travailleurs grippés non-vaccinés ?

🎙️ Elise Goldfarb : « Le gouvernement laisse la place à tous les complotistes, tous les antivax ! Je suis pour pénaliser les gens qui en pénalisent d’autres en refusant de se vacciner ! »#EstelleMidi pic.twitter.com/Chl3fAyreu

— Estelle Midi (@EstelleMidi) July 10, 2025


Car ce n’est pas seulement d’économies dont il est question, mais d’un précédent dangereux. En liant l’indemnisation des arrêts maladie à l’acceptation d’un vaccin, le MEDEF ouvre la boîte de Pandore. Aujourd’hui, la grippe ; demain, quel autre comportement jugé « irresponsable » sera sanctionné ? Refuser un traitement médicamenteux ? Négliger son régime alimentaire ? Oser fumer une cigarette ? La pente est glissante, et l’on devine déjà les prochaines étapes : une modulation des cotisations sociales selon le degré d’obéissance aux injonctions médicales, ou pourquoi pas un bonus pour les bons élèves qui alignent leurs rappels vaccinaux comme des médailles. Cette proposition n’est pas une simple « réflexion », comme le MEDEF tente de le faire croire en jouant la carte de la prudence. C’est un ballon d’essai, une manière de tester la résilience d’une société déjà éreintée par des années de pressions sanitaires. Yves Laqueille lui-même concède que « ce n’est peut-être pas pour demain ». Mais dans un monde où les « peut-être » deviennent rapidement des réalités, la vigilance est de mise.

Les arrêts de maladie pour cause de grippe après vaccination anti-grippe seront-ils indemnisés ? On attend avec impatience la réponse du Medef.

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Pays-Bas : procès géant contre, entre autres, l’État néerlandais, l’ancien Premier ministre Mark Rutte, le PDG de Pfizer Albert Bourla et le milliardaire Bill Gates

Source : deanderekrant.nl

Par Ido Dijkstra | Date : 10 juillet 2025

Quatre semaines après l’arrestation choquante de l’avocat Arno van Kessel, son associé Peter Stassen a repris seul le procès géant contre, entre autres, l’État néerlandais, l’ancien Premier ministre Mark Rutte, le PDG de Pfizer Albert Bourla et le milliardaire Bill Gates, devant le tribunal de district de Leeuwarden, le mercredi 9 juillet. Des centaines de sympathisants, dont l’épouse de Van Kessel, l’ont accueilli en héros. Stassen avait lancé un appel moral au juge, l’exhortant à « veiller à ce qu’il n’y ait pas de sang sur les mains ».

« Il faut faire quelque chose, ça ne peut plus se reproduire », crie un policier à son collègue à l’entrée du palais de justice de Leeuwarden. Plusieurs policiers viennent de commencer à barricader l’entrée principale du bâtiment, sur Zaailand, la grande place du marché de la capitale frisonne. Une centaine de personnes viennent de franchir le portique de sécurité avec l’autorisation de l’administration, mais que faire avec au moins autant de monde à l’extérieur ?

Dans la cour du palais de justice de la capitale frisonne, ceux qui restent et ne sont pas admis dans la salle d’audience scandent « Libérez Arno van Kessel, libérez Arno van Kessel ! » Les passants ignorent souvent ce qui se dit, mais tous sont impatients de leur annoncer l’arrestation d’un avocat courageux qui s’attaque à l’élite de la justice pénale et l’importance de cette affaire pour tous. Dans ce contexte, il est assez étrange que le tribunal de district du nord des Pays-Bas, situé à Leeuwarden, semble avoir largement sous-estimé l’intérêt du public.

Toute cette agitation préalable au procès a entraîné un retard de quinze minutes. L’absence notable d’Arno van Kessel, l’un des avocats du plaignant, était notable. Arraché de force quatre semaines plus tôt par une équipe d’intervention spéciale, il est détenu depuis à l’établissement de sécurité renforcée de Vught, sur la base de vagues allégations du ministère public. Son épouse, Helena, présente au procès à Leeuwarden, n’a pas parlé directement à son mari depuis quatre semaines.

Les plaignants et les défendeurs n’en parlent pas un seul mot. La salle d’audience est principalement consacrée à l’affaire, l’avocat Peter Stassen intervenant au nom de sept victimes de la vaccination contre le coronavirus, dont l’une est décédée l’année dernière. Le reste de la longue table semi-circulaire est occupé par huit avocats des défendeurs, presque tous employés par le cabinet d’avocats Pels Rijcken de La Haye, également connu sous le nom d’Avocat d’État.

Stassen ouvre l’audience de manière saisissante en s’adressant immédiatement au juge au sujet des directives modifiées concernant la presse (voir encadré — ndlr). Il entame ensuite sa plaidoirie formelle de manière tout aussi saisissante, par un verset biblique : « Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera » (Jean 8, 32). L’affaire est axée sur la recherche de la vérité, soutient Stassen, et ce mercredi, la juge, Mme Werkema, doit déterminer si l’ancienne haute fonctionnaire américaine Catherine Austin Fitts, l’ancien vice-président de Pfizer Mike Yeadon, l’ancienne dirigeante pharmaceutique Sasha Latypova, la chercheuse Katherine Watt et le psychothérapeute Joseph Sansone sont de bons témoins dans cette affaire colossale.

Stassen soutient que ces experts devraient être entendus sous serment, mais les accusés refusent catégoriquement, au grand désespoir du résident du Brabant-Septentrional. « Si mes clients ne sont pas autorisés à utiliser ces éléments de preuve préliminaires, alors ce tribunal refuse de connaître la vérité, et encore moins de les acquitter. C’est pourquoi, une seule bonne décision est possible concernant cette demande. »

Il est intéressant de noter que les avocats des défendeurs comme Bill Gates, Agnes Kant, Diederik Gommers, Jaap van Dissel, Sigrid Kaag et Hugo de Jonge ne s’expriment pas beaucoup. Ils se réfèrent principalement à ce qui est déjà écrit : ils ne considèrent pas les personnes nommées par Stassen comme de bons témoins experts. L’avocat de l’État néerlandais apporte quelques précisions. « Les experts proposés par les plaignants ne sont pas des experts, et encore moins des experts indépendants. Nombre de leurs questions sont dénuées de fondement factuel et hors de propos. » Tandis que trois victimes du vaccin contre le coronavirus sont assises à côté de Stassen, celle-ci affirme également que les vaccins contre le coronavirus se sont avérés « sûrs et efficaces », car, selon elle, il s’agit du « consensus scientifique général ». L’auditoire exprime sa consternation face à la fragilité de cet argument. Un instant plus tard, Stassen rétorque : « Un consensus scientifique ? Qu’est-ce que c’est, au juste ? »

L’expression « consensus scientifique » est, en soi, une monstruosité. Ce n’est pas parce que la majorité affirme que A est vrai que A est vrai par définition. La science n’est pas une démocratie. Je pourrais facilement citer cinq personnalités qui tirent une conclusion différente. Tout est une question de qualité des preuves. Les accusés refusent systématiquement de l’accepter, comme on le voit.

Enfin, Stassen a impressionné ses partisans, notamment par une plaidoirie enflammée. Il a accusé la partie adverse d’avoir simplement utilisé de « faux arguments ad hominem pour saper l’expertise de ses témoins ». L’avocat d’Eindhoven a qualifié les programmes de vaccination contre le coronavirus de « plus grand génocide de l’humanité. Un crime sans précédent, accompagné de coercition, de tromperie, voire de meurtre » et a lancé un appel moral au juge. « Si vous, en tant que juge, rejetez notre demande d’audition de ces témoins, ce dont je doute, le sang déjà sur les mains des accusés sera bientôt sur les vôtres. Cette affaire doit devenir un débat public qui ne peut être tranché que devant un tribunal. La politique a déjà prouvé son impuissance. Le tribunal doit maintenant faire ses preuves. Je vous souhaite beaucoup de sagesse dans votre décision. »

Stassen, visiblement ému, a ensuite été accueilli par un tonnerre d’applaudissements et le slogan « Peter merci » par des centaines de partisans, dont l’épouse de Van Kessel.

Après avoir entendu les parties, le juge a indiqué qu’il lui faudrait environ six semaines pour rendre une décision.

Stassen interpelle également le juge sur les directives de presse : « Vous êtes le chef dans la salle d’audience »

Les nouvelles directives sur la presse, mises en œuvre par le pouvoir judiciaire le 1er juin 2025, restreignant la liberté du journalisme, violent la liberté constitutionnelle de la presse et encouragent la censure. Le procès de mercredi dernier l’a clairement démontré. Par exemple, le photographe de De Andere Krant, Markus Kamphuis, titulaire d’une carte de presse de la police, n’a pas été autorisé à prendre de photos, malgré les dispositions contraires du règlement. Le journaliste Ido Dijkstra, qui ne possédait pas de carte de presse de la NVJ, a bénéficié d’une clémence exceptionnelle du tribunal de Leeuwarden en tant que journaliste. La sténographe judiciaire Djamila le Pair souhaitait filmer l’intégralité de l’affaire, mais sa demande a été refusée. Cela a été une source de frustration pour Peter Stassen. Il a déclaré à la juge qu’elle n’était absolument pas tenue de se conformer à ces règles, « car il n’y a qu’un seul chef au tribunal, et c’est vous. Dans un État de droit, chacun doit pouvoir faire son travail de manière égale. La censure ne devrait avoir aucune chance. L’État de droit est compromis si les journalistes ne peuvent pas faire leur travail correctement. Si des journalistes paient en échange d’un morceau de plastique (comme des cartes de presse) et s’engagent ensuite à respecter toutes sortes de règles, cela n’a rien à voir avec la liberté de la presse. À mon avis, c’est vous qui décidez si la censure est autorisée dans ce tribunal, et non une quelconque directive de presse. » La juge a déclaré reconnaître « l’intérêt général de l’affaire », mais n’a pas précisé le contenu de l’argumentation de Stassen. Elle a bien mentionné qu’elle ferait réaliser un enregistrement audio, mais après l’objection de l’un des avocats de la défense, le sort qui en serait réservé restait flou.

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Transition de genre et Espagne, à rebours de l’évolution mondiale antiwoke

La folle loi espagnole proposée sur la transition de genre

Par le Dr G. Delépine chirurgien cancérologue statisticien

L’idéologie Woke, en perte de crédibilité aux USA, tente de résister et se manifeste en UE par sa volonté d’imposer ses croyances aux familles par des lois parfois ubuesques. Un exemple caricatural récent concerne l’Espagne où le groupe parlementaire socialiste tente de faire passer une loi qui sanctionnerait les parents refusant les traitements hormonaux ou une opération de changement de sexe pour leurs enfants mineurs.

Des peines de prison pour les parents qui veulent protéger leur enfant !

Le projet de loi prévoit d’envoyer en prison pour une durée pouvant aller jusqu’à deux ans les parents qui recherchent des conseils médicaux ou psychologiques pour prendre soin de la santé des mineurs qui ont été incités ou poussés à devenir transgenres, et de leur retirer leur droit de les élever et de prendre des décisions les concernant.

Les sanctions prévues par ce projet de loi s’ajouteraient aux amendes prévues précédemment par la loi 4/2023 du 28 février pour « l’égalité réelle et effective des personnes transgenres et pour la garantie des droits des personnes LGTBI », plus connue sous le nom de loi trans, pouvant aller jusqu’à 150.000 euros.

Ce projet de loi prévoit également de punir les professionnels de santé, qui refuseraient de procéder à une transition de genre. La proposition controversée a été approuvée pour examen en séance plénière du Congrès le 24 juin 25. Tous les groupes parlementaires, à l’exception de VOX, ont voté en faveur de ce projet.

Ces traitements pour mineurs sont abandonnés par la majorité des pays qui les avaient autorisés[1]

Les traitements hormonaux et la chirurgie de transformation sexuelle des mineurs ont été utilisés en Angleterre, en Suède, au Danemark, en Finlande , aux USA où  leur expérience les a conduits à les interdire ou à limiter fortement leurs indications.

En Suède, premier pays du monde à avoir autorisé, en 1972, les traitements pour changer de sexe des mineurs, un rapport de l’autorité nationale de la santé[2] a révélé qu’une fille sur trois âgée de 13 à 17 ans considérée comme atteinte de dysphorie de genre souffre en réalité de trouble anxieux, un autre tiers de dépression, une sur cinq de TDAH et une sur sept d’autisme.

En 2019, dans le journal Svenska Dagbladet, Christopher Gillberg, psychiatre de Göteborg (Suède) mondialement reconnu s’est alarmé :« Le traitement hormonal et la chirurgie sur les enfants sont une grande expérience qui risque de devenir l’un des pires scandales médicaux du pays. ».

D’après Sven Roman[3], psychiatre pour enfants, la majorité des patients dans cette situation souffrent d’autres maux qu’il est possible de traiter : « 90% des jeunes patients que je croise souffrent d’autres pathologies qui sont en fait leur vrai problème : ils sont autistes, atteints de dépression, d’anxiété, de syndrome post-traumatique (….) Pour tous ces troubles, nous avons des traitements dont l’efficacité a été prouvée par la science, mais pas pour la dysphorie de genre quand elle touche les enfants » « On devrait faire le travail que l’on a toujours fait dans la psychiatrie infantile : les écouter, leur parler, savoir pourquoi ils pensent ce qu’ils pensent et là, on pourrait les aider. »

En mars 2021, l’hôpital Karolinska (Suède), pionnier du traitement de la dysphorie de genre, a décidé de ne plus administrer de traitement hormonal aux patients mineurs[4], car il pourrait favoriser les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, les thromboses et certains cancers.

En février 2022 l’agence sanitaire suédoise a décidé « d‘arrêter l’hormonothérapie de transition de genre pour les mineurs, sauf dans de très rares cas » «et que les mastectomies pour les adolescentes souhaitant faire la transition devraient être limitées à un cadre de recherche ».

En décembre 2022, dans un communiqué le chef du Conseil national de la santé et de la protection sociale, Thomas Linden a rappelé : « l’état incertain des connaissances appelle à la prudence ».

En Grande-Bretagne

En 2004, le Gender Recognition Act a permis aux personnes souffrant de dysphorie de genre de changer légalement de sexe et interdit la discrimination sur la base de l’identité de genre dans le logement, l’embauche, la fourniture de biens et de services et l’entrée dans les forces armées britanniques.

Le service pédiatrique de la clinique Tavistock, promoteur des traitements transgenres chez les mineurs avec des bloqueurs de puberté, des hormones croisées et des traitements chirurgicaux a vu le nombre de demandeurs augmenter de manière considérable.[5]

Jusqu’à ce qu’une malade, Keira Bell, amputée de ses seins et traitée aux hormones regrette les traitements prodigués à Tavistock et l’attaque en justice pour consentement mal éclairé. Fin 2020, elle a gagné son procès en première instance contre la clinique qui avait donné son feu vert trop rapidement pour des traitements et mutilations qu’elle regrettait. Les juges ont estimé : « il est hautement improbable qu’un enfant âgé de 13 ans ou moins soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté ».

A la suite de cette affaire le ministère de la santé a commandité une étude indépendante au docteur Hilary Cass[6] qui a démontré que le service pédiatrique de l’hôpital Tavistock n’avait pas réalisé « de collecte de données systématique et cohérente » et que « son approche n’a pas été soumise à certains des contrôles de qualité habituels lorsque des traitements nouveaux ou innovants sont introduits ». De plus les médecins avaient été « soumis à une pression pour qu’ils adoptent une approche affirmative inconditionnelle  ». Ce qui allait « à l’encontre du processus standard d’évaluation clinique et diagnostic qu’ils ont été formés à entreprendre dans toutes les autres situations cliniques ».  Ces constatations ont entrainé la fermeture du service spécialisé.

Le 16 avril 2025, la Cour suprême britannique a rappelé par une décision unanime des cinq magistrats que les termes “femme” et “sexe” dans la loi se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique »[7]. Confirmant qu’il est légal d’exclure les « femmes » transgenres de certains espaces réservés aux femmes – comme des centres d’hébergement ou dans des hôpitaux. L’association Sex Matters, qui était associée à ce recours, a d’ores et déjà affirmé qu’il n’y avait plus « aucune excuse » pour autoriser les femmes transgenres à participer à des événements sportifs féminins.

En Finlande

Une loi récente[8] permet aux adultes qui se sentent transgenres de changer légalement de genre par un processus d’auto-déclarations sans passer par un processus d’approbation médical et psychiatrique, mais exclue les mineurs de moins de 18 ans. Mais après un rapport [9] soulignant les risques des traitements hormonaux en juin 2020, la Finlande a également changé ses recommandations précédentes en donnant la priorité à la thérapie psychologique.

En Norvège

En 2023 Le Norwegian Healthcare Investigation Board a révisé ses lignes directrices sur le changement de genre pour les mineurs, car il ne les considère plus fondées sur des preuves scientifiques[10]. Il recommande au Ministère de la santé que « l’utilisation des bloqueurs de puberté, d’hormonothérapie et de chirurgie de changement de genre [soit] limitée aux contextes de recherche et ne [soit] plus fournie dans des contextes cliniques ». Le but des recherches étant de déterminer objectivement si un traitement est efficace ou non.

Au Danemark

En 2014, le Danemark est devenu le premier pays européen à adopter une loi permettant aux adultes de ne pas avoir besoin d’un diagnostic de dysphorie de genre pour enregistrer un changement de sexe légal. En 2016 un service danois centralisé de de transition genre pédiatrique a été créé, selon une approche proche du modèle néerlandais comprenant l’accueil, l’évaluation, la consultation et l’orientation vers des bloqueurs de puberté et des hormones intersexuelles. En 2017, il est devenu le premier pays au monde à retirer le        « trouble de l’identité de genre » de la liste des maladies mentales établie par les autorités de santé publique.

Mais devant les résultats discutables de l’hormonothérapie une restriction progressive des soins de transition aux mineurs s’est affirmée; en 2022, seulement 6 % des personnes orientées vers la clinique centralisée danoise spécialisée dans le genre se sont vus prescrire des interventions endocriniennes (bloqueurs de puberté et/ou hormones transsexuelles).

Le 31 mai 2023 Sophie Løhde, ministre de la santé a déclaré au Parlement danois[11]: « il est essentiel que toute décision relative à un traitement médical repose sur des bases professionnelles solides… le système hospitalier, est, comme chacun sait, devenue plus réticent à proposer des traitements hormonaux qu’auparavant…Cette réticence est particulièrement marquée chez les jeunes souffrant de troubles sexuels liés à la puberté. Le Conseil national de la santé danois a publié de nouvelles directives prévoyant qu’il n’est plus possible de proposer un traitement chirurgical de réassignation sexuelle aux enfants de moins de 18 ans…

Évolution récente aux USA

Lors de son retour à la Maison Blanche, le président Donald Trump a déclaré :    « à partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera de dire qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin« . Il a signé depuis plusieurs décrets, pour restreindre les procédures de transition pour les mineurs, pour exclure les personnes transgenres de l’armée et  couper les subventions fédérales aux organisations qui permettraient à des élèves transgenres de participer à des compétitions sportives féminines.

Le 31 janvier 2025 le CDC principale agence sanitaire des Etats-Unis, a retiré de nombreux textes relatifs aux questions de genre et de diversité.

En mars 2025 devant le congrès le président Trump s’est félicité d’avoir mis fin aux prétendues politiques de diversité, d’équité et d’inclusion » et a réclamé au Congrès une loi « interdisant et criminalisant définitivement les changements de sexe sur les enfants » : « Notre message à chaque enfant américain est que vous êtes (…) exactement comme Dieu vous a créé. »

Le 28 février 2025 l’Iowa est devenu le premier Etat américain à supprimer de son code des droits civils les règles protégeant les personnes transgenres. La loi promulguée par Kim Reynolds, définit les termes « sexe » et « genre » comme des synonymes, définis exclusivement par le sexe biologique de naissance et non au « genre ressenti » des individus. Ce texte supprime également toute référence à « l’identité de genre » dans la liste des règles antidiscrimination à l’embauche, par exemple.

Dans l’Idaho une loi interdit les procédures médicales pour les mineurs transgenres. Après sa validation le 15 avril 2024 par la Cour suprême fédérale le procureur général de l’Idaho a salué une décision qui « permet à l’Idaho de faire respecter sa loi qui protège les enfants de procédures et traitements expérimentaux néfastes ».

Au Texas la loi interdit aux professionnels de la santé de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans et prévoit une exception pour les enfants mineurs recevant déjà des médicaments bloquant les hormones ou bénéficiant d’une thérapie hormonale, mais exige dans ce cas un sevrage médical sur une période appropriée.

Au Tennessee la loi interdisant aux mineurs transgenres l’accès aux traitements de transition a été votée, puis validée par La Cour suprême américaine[12].

Actuellement 27 États américains (dont la Floride, l’Oklahoma et le Missouri) ont adopté des législations interdisant les traitements hormonaux destinés aux mineurs.

Il faut aider les mineurs qui se sentent trans, mais pas brutaliser leurs parents

L’adolescence est pour beaucoup une période difficile, car elle impose d’intégrer le changement complexe de son corps qu’entraîne la puberté. C’est une expérience très inconfortable. Ce malaise fréquent a été considérablement amplifié par les confinements qui ont entraîné la rupture des relations amicales et amoureuses à un moment où ils étaient particulièrement importants.

Lorsqu’un influenceur internet attribue ce mal être au genre, il risque d’être cru et de diriger l’ado vers des traitements et une communauté qui piège l’individu dans une nasse communautaire, où sa complexité comme sa culture sont réduites à un fonctionnalisme d’appartenance.

Il faut rappeler que la très grande majorité (85 %) des adolescents qui croient souffrir de dysphorie de genre verront cette souffrance disparaître après leur puberté et que cette dysphorie apparente exprime dans 70 à 80 % des cas une pathologie psychiatrique sous-jacente dont la méconnaissance empêcherait un traitement adapté. L’enfant dysphorique est en proie à la confusion ou à la détresse. Les parents doivent s’efforcer d’entendre, d’écouter, de poser des questions et d’en savoir plus sur ce que dit l’enfant.

Ce ne sont pas eux qu’il faut stigmatiser, mais la propagande permanente que diffusent les médias et certains influenceurs internet pour les faire entrer dans une communauté dont le fonctionnement évoque parfois celui des sectes (message d’amour envers les impétrants).

Les mineurs qui se sentent transgenres ne sont que des victimes de lobbys médicaux et pharmaceutiques qui vivent de leur malaise et financent influenceurs et médias pour élargir leur marché.

Ce projet de loi qui veut retirer la garde aux parents qui s’opposeraient à la transition de genre de leurs enfants ne vise pas à protéger les personnes LGBT, mais à imposer un programme transgenre qui porte atteinte aux droits des femmes, des enfants et des familles.

Une folie qui va à l’encontre de la tendance mondiale qui est d’interdire les soins d’affirmation de genre chez les mineurs. On peut espérer que la prudence des députés espagnols l’emportera sur l’idéologie lors du vote final.

[1] https://docteur.nicoledelepine.fr/transgenrisme-experiences-des-pays-etrangers-pour-proteger-les-mineurs/

[2] https://www.socialstyrelsen.se/globalassets/sharepoint-dokument/artikelkatalog/kunskapsstod/2023-1-8330.pdf

[3] https://www.rts.ch/info/monde/12295658-la-suede-freine-sur-la-question-du-changement-de-sexe-des-mineurs.html

[4] https://www.genethique.org/dysphorie-de-genre-un-hopital-abandonne-le-traitement-hormonal-chez-les-mineurs-juge-experimental/

[5] https://www.courrierinternational.com/article/transidentite-la-clinique-tavistock-recit-d-un-scandale-medical-britannique

[6] Independent review of gender identity services for children and young people

https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report/final-report-faqs

[7] https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/16/au-royaume-uni-la-definition-legale-d-une-femme-repose-sur-le-sexe-biologique-et-non-sur-le-genre-tranche-la-cour-supreme_6596617_3210.html

[8] https://www.euronews.com/2023/02/01/finland-passes-new-progressive-trans-rights-laws-on-gender-recognition

[9] https://palveluvalikoima.fi/sukupuolidysforia-alaikaiset

[10] https://www.genethique.org/genre-la-norvege-change-de-cap/

[11] https://www.transkoen.dk/2023/06/01/opsigtsvaekkende-gode-nyheder-sundhedsministeren-lover-stop-for-koensskifte-til-boern-med-pludselig-opstaaet-koensdysfori-rogd-samt-stop-for-kirurgisk-koensskifte-til-boern-under-18-aar/

[12] https://www.lfm.ch/actualite/international/usa-interdiction-des-traitements-de-transition-aux-mineurs-validee/

ÉDUCATION SEXUELLE À L’ÉCOLE ET THÉORIE DU GENRE = ENFANTS SACCAGÉS

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Aaron Russo : l’interview

Quelques mois avant de mourir le réalisateur américain (14 février 1943, New York – 24 août 2007) parle à cœur ouvert, et pour avoir été proche d’elle, de la nature de l’élite au pouvoir et des pratiques servant son programme. Cette vidéo n’est pas récente (2007) mais bon nombre des événements qui se sont produits depuis semblent en valider le propos. Très utile à la compréhension du monde et de ses chaos. Une clé pour sortir de l’illusion.

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Interdit d’exercer ! Covid-19 : les 31 commandements de l’Ordre

Source : librinova

Trente et un, autant de commandements de l’Ordre que de jours de ce mois de mars 2025, mois de repos forcé pour le Dr Philippe de Chazournes suite à son interdiction d’exercer sur plainte de l’ARS de la Réunion pour avoir osé remettre en cause la gestion par l’État de la crise Covid. Après un premier ouvrage donnant la parole à des Becs’Oz courageux à propos duquel André Bercoff écrivait dans sa préface « Ouvrez ce livre : il vous ouvrira », il témoigne dans ce deuxième livre de la souffrance des victimes et des soignants à qui on a imposé des injections expérimentales. Il souligne l’importance de se réconcilier avec les différents acteurs du monde sociétal et en santé en appelant à un retour à l’humanisme dans la pratique des soins, soulignant la nécessité de privilégier le bien-être des patients avant les intérêts financiers, industriels ou politiques.

Dans sa préface, Alexandra Henrion Caude, généticienne, se demande « Comment vivre face à l’indignité que représente la confiscation d’un outil de travail ? Il n’y a pas de mots. Je crois qu’aucune société n’avait franchi cette violence. »

Martine Wonner, ex-députée, cible des fact-checkeurs, femme à abattre que l’on a humiliée, insultée, menacée revient sur le décès de sa maman, « si heureuse qu’elle ait pu échapper à la froideur d’une chambre inhospitalière, voire d’un brancard dans un couloir déshumanisé ».

La forme numérique permet d’accéder en quelques clics à des dizaines de liens internet ou vidéos souvenirs.

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La psychologue Marion Saint-Michel alerte sur les dérives du pouvoir et ses effets sur les citoyens

Psychologue clinicienne et diplômée en sciences politiques, Marion S.Michel décrypte les dérives de notre système politique, entre malveillance structurelle, manipulation et gouvernance perverse. Un entretien éclairant sur les coulisses du pouvoir.

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Nouvelle enquête sur les finances de l’OMS

Source : Essentiel News

L’Australian Medical Professionals Society (AMPS) a mené une enquête indépendante sur l’OMS, ses bailleurs de fonds et les bénéficiaires de ses décisions, afin de déterminer si l’OMS agit en tant qu’agence indépendante et impartiale, à laquelle on peut faire confiance pour protéger la santé publique.

Le nouveau rapport de l’AMPS : « Follow the Money, WHO’s directing global health policy? » révèle comment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a permis à des intérêts commerciaux de corrompre la politique de santé mondiale et les a même encouragés.

Résumé:

L’enquête de l’AMPS a examiné la possibilité pour les donateurs de l’OMS d’influencer les décisions de l’Organisation en matière de politique de santé mondiale. Pour ce faire, elle a examiné les mécanismes de financement de l’OMS et les affiliations de ses 100 principaux donateurs à des fins spécifiques en 2022-2023, en utilisant les données du site web de l’OMS. Parmi les points clés observés, on peut citer les suivants:

  • L’OMS invite les investisseurs, en leur offrant des rendements de 3 400%, et permet aux donateurs de son programme à des fins déterminées d’avoir leur mot à dire sur la manière dont leurs fonds sont dépensés.
  • La majorité des 100 premiers donateurs du programme de dons spécifiques de l’OMS sont des sociétés pharmaceutiques ou des sociétés alignées sur des intérêts pharmaceutiques.
  • 100% des sociétés pharmaceutiques ont donné un total de 28 722 232 de dollars directement à l’OMS à des fins spécifiques, en violation des lignes directrices de l’OMS, et ont fait des dons à d’autres donateurs du top 100.
  • 58 organisations ont donné un total de 1 741 237 890 $ et 56 (96,5%) de ces organisations ont été considérées comme alignées sur les intérêts de l’industrie pharmaceutique, recevant des fonds, coopérant à des projets ou promouvant des produits pharmaceutiques et élargissant les marchés pharmaceutiques.
  • 100% des agences des Nations Unies, qui ont fait don de 494 683 067 dollars, étaient liées à l’industrie pharmaceutique ou engagées dans des projets pharmaceutiques.
  • 100% des banques, qui ont fait don de 131 820 000 dollars, ont bénéficié de projets pharmaceutiques. 100% des instituts de recherche, qui ont fait don de 9 640 000 $, étaient liés d’une manière ou d’une autre à l’industrie pharmaceutique.
  • 100% des administrations régionales, qui ont fait don de 13 380 978 $, ont entretenu des liens utiles avec l’industrie pharmaceutique.
  • 100% des entreprises non pharmaceutiques, qui ont donné 9 418 000 $, ont eu des liens avec l’industrie pharmaceutique.
  • 100% des autres organismes, qui ont donné 369 427 000 $, étaient liés à l’industrie pharmaceutique.
  • Il existe des liens entre un grand nombre des 100 premiers donateurs, notamment des financements croisés, des collaborations, du personnel croisé et des liens au niveau de la gouvernance.
  • Des hiérarchies ont été identifiées dans les relations inter-organisationnelles, les groupes familiaux Gates et Rockefeller occupant des positions clés.
  • Les modalités de financement de l’OMS sont contraires à ses propres lignes directrices et créent un conflit d’intérêts pour l’Organisation.
  • Les donateurs ont la possibilité d’influencer les activités de l’OMS, ce qui confère aux intérêts pharmaceutiques une influence considérable sur la santé mondiale.

Nombreux sont ceux qui pensent que l’OMS est un organisme indépendant qui se consacre à l’amélioration de la santé mondiale », a déclaré le Dr Duncan Syme, président de l’AMPS. Cependant, notre enquête montre que l’OMS agit principalement pour le compte de l’industrie pharmaceutique, échangeant de l’argent contre des faveurs.

Le fait que l’OMS promette des retours sur investissement aussi lucratifs et permette aux donateurs de préciser l’utilisation de leurs fonds constitue un véritable conflit d’intérêts pour l’Organisation », a déclaré le professeur Ian Brighthope, de l’Australasian College of Nutritional and Environmental Medicine (Collège australasien de médecine nutritionnelle et environnementale). Il est clair que l’industrie pharmaceutique exerce une influence fâcheuse sur la politique de santé mondiale et que les meilleurs intérêts du public ne sont pas servis.

L’AMPS demande aux autorités australiennes de reconnaître la nature compromise des politiques de l’OMS et de se retirer de deux « traités » de l’OMS. Les amendements au RSI devraient entrer en vigueur le 19 septembre 2025 si notre gouvernement ne les rejette pas d’ici le 19 juillet 2025. Ils demandent en outre au gouvernement fédéral de se retirer de l’OMS jusqu’à ce que l’Organisation mette de l’ordre dans ses affaires.

Les Australiens méritent la meilleure approche possible en matière de santé », déclare le Dr Syme, « et non des politiques conçues par les industries pharmaceutiques pour profiter à leurs actionnaires aux dépens des contribuables ».

https://amps.redunion.com.au/news/follow-the-money-commercial-interests-influence-global-health-policy

Télécharger le rapport : https://amps.redunion.com.au/policy-advocacy

Renseignements pour les médias: AMPS – Australian Medical Professionals’ Society
hotline@redunion.com.au | www.amps.redunion.com.au

De combien de fonds l’OMS a-t-elle besoin pour son quatorzième programme général de travail (GPW 14)?

L’OMS a besoin de 11,1 milliards de dollars pour le budget de base du quatorzième programme général de travail, c’est-à-dire pour mener à bien ses principales activités de 2025 à 2028. Environ 4 milliards de dollars sont attendus des contributions mises en recouvrement, ce qui laisse un besoin de financement de 7,1 milliards de dollars ; le cycle d’investissement vise à collecter des fonds pour répondre à ce besoin.

https://www.who.int/about/funding/invest-in-who/investment-round/frequently-asked-questions
https://www.who.int/about/funding/invest-in-who/investment-round

Contributions volontaires par fonds et par contributeur, 2024

Télécharger

https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA78/A78_INF3-en.pdf

Voici la liste des principaux donateurs de l’OMS:

  • États-Unis : 958 millions de dollars
  • Fondation Bill et Melinda Gates: 689 millions de dollars
  • Gavi, l’Alliance du vaccin: 500 millions de dollars
  • Commission européenne: 412 millions de dollars
  • Banque mondiale: 268 millions de dollars
  • Allemagne: 324 millions de dollars
  • Royaume-Uni: 215 millions de dollars
  • Canada: 141 millions de dollars
  • Banque européenne d’investissement: 119 millions

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