Enquète aux U.S. : des millions de personnes ont subi des effets secondaires suite à la vaccination contre la COVID-19
Plus d’un tiers des Américains vaccinés contre la COVID-19 déclarent avoir subi des effets secondaires suite à la vaccination, et près de la moitié soupçonnent que les vaccins ont causé la mort de nombreux patients.
Le dernier sondage national téléphonique et en ligne de Rasmussen Reports révèle que 68 % des adultes américains déclarent avoir reçu un vaccin contre la COVID-19, et qu’une majorité (60 %) d’entre eux ne signalent aucun effet secondaire. Cependant, 26 % font état d’effets secondaires mineurs et 10 % d’effets secondaires majeurs. Sur une population adulte américaine de 258 millions d’habitants, cela signifie que 63 millions de personnes ont subi au moins des effets secondaires suite à la vaccination contre la COVID-19, dont plus de 17 millions d’effets secondaires majeurs. (Pour consulter le libellé des questions du sondage, cliquez ici. )
Parmi tous les adultes américains (y compris ceux qui n’ont pas été vaccinés contre la COVID-19), 46 % pensent qu’il est probable que les effets secondaires des vaccins contre la COVID-19 aient causé un nombre important de décès inexpliqués – contre 55 % en septembre 2024 – dont 25 % qui estiment que c’est très probable. Quarante-quatre pour cent (44 %) ne pensent pas qu’un nombre significatif de décès ait été causé par des effets secondaires du vaccin, dont 20 % qui pensent que c’est très peu probable. 12 % sont indécis.
Le sondage, réalisé par Rasmussen Reports du 10 au 12 novembre 2024 auprès de 1 292 adultes américains, présente une marge d’erreur de +/- 3 points de pourcentage et un niveau de confiance de 95 %. La collecte des données pour tous les sondages de Rasmussen Reports est effectuée par Pulse Opinion Research, LLC. Voir la méthodologie .
Les personnes non vaccinées contre la COVID-19 sont plus enclines à soupçonner le vaccin d’avoir des effets secondaires mortels. 70 % des personnes non vaccinées, contre 36 % des personnes vaccinées, estiment qu’il est au moins probable que les effets secondaires des vaccins contre la COVID-19 aient causé un nombre important de décès inexpliqués.
Parmi les personnes vaccinées, 85 % de celles ayant signalé des effets secondaires importants estiment qu’il est au moins probable que les vaccins contre la COVID-19 aient causé un nombre significatif de décès. En comparaison, 69 % de celles n’ayant signalé aucun effet secondaire considèrent qu’il est peu probable que les vaccins contre la COVID-19 aient causé un nombre significatif de décès.
Durant la pandémie, un peu plus d’hommes (72 %) que de femmes (66 %) se sont fait vacciner contre la COVID-19, et davantage d’hommes (12 %) que de femmes (8 %) ont déclaré avoir subi des effets secondaires importants suite à la vaccination. Cependant, plus de femmes (49 %) que d’hommes (43 %) estiment qu’il est au moins probable que les effets secondaires des vaccins contre la COVID-19 aient causé un nombre significatif de décès inexpliqués.
Les électeurs plus âgés sont les plus susceptibles d’avoir été vaccinés contre la COVID-19 pendant la pandémie et les moins susceptibles de déclarer avoir subi des effets secondaires. Vingt-deux pour cent (22 %) des hommes de moins de 40 ans affirment avoir subi des effets secondaires importants suite à la vaccination, contre seulement sept pour cent (7 %) des femmes de 40 ans et plus.
Quarante-deux pour cent (42 %) des Blancs, 46 % des Noirs, 53 % des Hispaniques et 63 % des autres minorités estiment qu’il est au moins probable que les effets secondaires des vaccins contre la COVID-19 aient causé un nombre important de décès inexpliqués. Les Hispaniques sont les plus susceptibles d’avoir été vaccinés contre la COVID-19 pendant la pandémie et sont également les plus susceptibles de déclarer avoir subi des effets secondaires importants suite à la vaccination.
Cinquante-sept pour cent (57 %) des Américains dont le revenu annuel se situe entre 30 000 et 50 000 dollars disent qu’il est probable que les vaccins contre la COVID-19 aient causé de nombreux décès, contre seulement 36 % de ceux dont le revenu annuel dépasse 200 000 dollars qui disent la même chose.