28 octobre 2025

Pfizer liste (enfin) les effets secondaires de ses vaccins

Source : infodujour

– 06:00par Emilien Lacombe

À la demande de la justice américaine, Pfizer a finalement révélé une liste d’effets secondaires induits par les vaccins anti-Covid. Précisons que tout le monde n’est pas loti à la même enseigne puisque les lots des vaccins sont de qualité inégale. Ci-dessous, vérifiez avec quel lot vous avez été vaccinés.

Vaccins Covid (Freepik)
Vaccins Covid (Freepik)

Tous les vaccins ont des effets secondaires plus ou moins délétères. Les vaccins contre le Covid ne font pas exception, au contraire, puisqu’ils ont été élaborés à la hâte en pleine pandémie.
Les autorités sanitaires de nombreux pays, dont la France, ont longtemps nié l’existence de ces effets secondaires, pour ne pas affoler les populations, massivement vaccinées sous la contrainte.
Quels sont ces effets secondaires ? La liste est longue. Très longue, comme le reconnaît enfin un document récemment rendu public par le laboratoire Pfizer, sommé par la justice américaine. Près de 300 pages (ci-dessous) de conséquences classées de graves à peu graves, mais qui sont toutes liées au vaccin.

Un lien entre vaccins et turbo-cancers

Pour tout scientifique digne de ce nom, il était difficile de nier ces effets délétères de la vaccination. Nous avons publié, dès 2021 et les premières injections de vaccins anti-Covid, les alertes régulières Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, directeur de recherche au CNRS, HDR en biochimie (il s’exprime ici en son nom propre).

Jean-Marc Sabatier (DR)
Jean-Marc Sabatier (DR)

Nous lui demandions : existe-t-il, selon vous, un lien entre vaccins ARNm et turbo cancers qui explosent dans le monde ? « Oui, il existe un lien entre les turbo-cancers et les vaccins anti-Covid-19 (notamment à ARNm) affirme J-M. Sabatier : la suractivation du récepteur AT1R du SRA (Système rénine-angiotensine). Le SRA est impliqué dans la différenciation et la multiplication cellulaire, autrement dit, il commande la multiplication des cellules. Or, le cancer correspond à une prolifération anarchique de cellules. »
Il précise : « La protéine spike vaccinale en se fixant sur le récepteur ECA2 gêne la dégradation de l’angiotensine 2 qui, en excès, va suractiver sa cible cellulaire, le récepteur AT1R. Le récepteur AT1R est pro-tumoral, pro-angiogénique (il favorise la vascularisation des tumeurs), pro-inflammatoire, et pro-oxydant (il relargue les particules réactives de l’oxygène, radicaux libres ou précurseurs de radicaux libres et engendrent un stress oxydant délétère pour les cellules).

Explosion de cancers dans le monde

Les substances anti-angiogéniques sont antitumorales, elles empêchent le développement des tumeurs. Il a été largement décrit que les antagonistes (bloqueurs) du récepteur AT1R ont une activité antitumorale contre les cancers du sein, de la prostate, des poumons, etc. Finalement, il existe bien un lien entre vaccins anti-Covid-19 et l’explosion des cas de turbo cancers. »
Jean-Marc Sabatier a décrit dès mars 2020 l’activité pro-cancéreuse du dérèglement du SRA via l’activation du récepteur AT1R, médié par la protéine spike du virus SARS-CoV-2, alors que, à cette période précoce de la pandémie, aucun cas de cancer n’était rapporté.

Des troubles de la coagulation

En effet, les vaccins anti-Covid ne sont pas sans effet également sur les organes sexuels et la sexualité. « Les femmes possèdent un SRA ovarien (appelé OVRAS) qui joue un rôle clef dans la physiologie des ovaires, et les maladies ovariennes associées. Chez la femme, on peut ainsi observer (parallèlement aux autres pathologies Covid-19 potentielles) un dérèglement du cycle menstruel plus ou moins important et invalidant.

Un phénomène sous-estimé

Depuis 2021, à la suite de Jean-Marc Sabatier, plusieurs associations alertent sur une augmentation inquiétante de pathologies diverses et variées : cancers atypiques, maladies neurologiques, auto-immunes et cardiaques, etc. liées aux vaccins à ARN messager. Selon les organisateurs, certains services hospitaliers constatent cette hausse, mais n’osent pas s’exprimer officiellement.
Les chiffres interpellent : 12% de la pharmacovigilance mondiale concernerait les vaccins Covid, et près de 12 000 études seraient en cours pour examiner un lien potentiel avec diverses pathologies. En France, le dernier rapport de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) publié en juin 2023 faisait état de 193 934 signalements d’effets indésirables, dont 1 635 décès – des données issues d’un système de pharmacovigilance passive probablement sous-évaluées selon les organisateurs.

Vérifiez ici la qualité de votre lot de vaccination

Liste des effets secondaires

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L’OMS et l’UE lisent toutes nos publications pour « prévenir les épidémies »

Source : essentiel News

Traduction d’un article de Reclaim the net publié le 19 octobre 2025

L’Epidemic Intelligence from Open Sources est déjà en place dans plus de 100 pays. L’Organisation mondiale de la santé a introduit une refonte majeure de son réseau mondial de surveillance, en dévoilant une plateforme alimentée par l’IA qui suit les conversations en ligne et l’activité médiatique en temps réel.

Connu sous le nom d’Epidemic Intelligence from Open Sources 2.0 (EIOS), le système est présenté comme une nouvelle étape dans la « préparation à une pandémie », mais sa portée s’étend bien au-delà de la surveillance des maladies.

La mise à niveau fait partie d’une fusion croissante entre la surveillance de la santé, le suivi numérique et le contrôle centralisé de l’information.

Développée avec le European Commission’s Joint Research Center (JRC soit Centre mixte de recherche de la Commission européenne), la nouvelle version de l’EIOS est conçue pour analyser Internet à la recherche de signaux de menaces sanitaires émergentes.

Selon l’OMS, elle analyse désormais automatiquement les publications sur les réseaux sociaux, les sites Web et d’autres sources publiques pour détecter d’éventuelles épidémies.

Bien qu’il soit décrit comme un outil d’alerte précoce, il permet effectivement à une autorité sanitaire mondiale d’observer les conversations numériques du monde sous la bannière de la sécurité.

La page de collaboration EIOS de l’OMS indique que les partenaires explorent également des projets tels que « News Article Credibility Detection » (Détection de la crédibilité des articles d’actualité) et « Systèmes de classification de la désinformation ».

Ces initiatives suggèrent un intérêt croissant pour la façon dont l’information est catégorisée et filtrée.

Ce dernier effort semble lié au « Misinfo Classifier » (Classificateur de désinformation) du JRC, publié en 2020, que le JRC a décrit comme un programme d’IA qui détecte les « fausses nouvelles » en analysant le ton et l’intensité du langage dans les articles.

L’organisation a affirmé que l’outil a atteint un taux de réussite de 80% et a déclaré que « c’est conforme aux performances actuelles ».

À l’époque, le JRC a déclaré que le classificateur était déjà utilisé par la Commission européenne et le Parlement européen, et qu’il serait bientôt partagé avec des organisations professionnelles de vérification des faits.

L’existence de ce projet met en évidence la façon dont l’analyse des données et le contrôle de l’information sont intégrés dans l’infrastructure de santé publique.

L’OMS rapporte que EIOS opère déjà dans plus de 110 pays et collabore avec plus de 30 organisations, y compris les gouvernements nationaux et la Commission européenne. La plateforme est offerte « gratuitement » aux utilisateurs éligibles, ainsi que du matériel de formation et un soutien.

Cette approche relie les systèmes de surveillance nationaux directement à un réseau géré par l’OMS qui collecte et traite en permanence les données mondiales.

Le concept d’« écoute sociale » de l’OMS met davantage en lumière cette stratégie. Il définit l’écoute sociale comme « le processus d’écoute et d’analyse des conversations et des récits » pour comprendre les «attitudes, les connaissances, les croyances et les intentions » des gens.

En termes pratiques, cela signifie que l’organisation ne collecte pas seulement des données sur les maladies, mais analyse également la façon dont les citoyens pensent et communiquent en ligne.

Dans son annonce du 13 octobre, l’OMS a décrit EIOS 2.0 comme « plus ouvert, plus agile et plus inclusif ».

Cependant, sous ce langage se trouve un cadre de surveillance en expansion qui utilise l’intelligence artificielle pour interpréter le comportement social mondial.

Un système censé améliorer la sécurité sanitaire pourrait facilement fonctionner comme un outil de surveillance de l’opinion publique et de l’expression en ligne.

Cette initiative combine l’intelligence artificielle, la coopération gouvernementale et le suivi des médias sociaux sous le label de sécurité sanitaire mondiale. Il représente un passage du contrôle traditionnel des maladies à l’analyse continue de la communication publique, où les algorithmes déterminent quelles discussions semblent « pertinentes » ou « trompeuses ».

C’est quelque chose que l’OMS envisage de mettre en œuvre depuis un certain temps.

Pour les pays qui choisissent d’adopter l’EIOS, la dépendance aux données et aux analyses de l’OMS peut se faire au prix de l’indépendance numérique.

Sous la justification de la protection de la santé publique, l’OMS met en place un réseau numérique permanent qui surveille, classe et évalue le discours mondial, redéfinissant discrètement ce que signifie gérer la santé et l’information dans le même souffle.

Pour suivre les infos sur les moyens de surveillance et de censure, vous pouvez consulter « Reclaim the net« .

Pour les infos concernant la mise en oeuvre des politiques ‘pandémiques’, vous pouvez suivre le WHO Hub for Pandemic and Epidemic Intelligence et consulter son rapport annuel de 2024.

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L’obligation vaccinale pour la grippe des soignants est un non-sens

Source : docteur.nicoledelepine.fr

Par le dr Gerard Delépine chirurgien statisticien

Nouveau projet injustifié d’obligation vaccinale grippale des soignants. Dites NON. Revue de la littérature.

Une proposition de loi proposée par Mme Agnès FIRMIN LE BODO, Mme Lise MAGNIER, Mme Anne LE HÉNANFF, M. Bertrand BOUYX, M. Xavier ALBERTINI » veut obliger les médecins à se vacciner contre la grippe sous des prétextes fallacieux contraires aux données acquises de la science.

Il est intégré au Projet de loi de financement de la Sécurité sociale présenté en octobre, 2026 dans un volet comportant l’obligation pour les professionnels de santé de se faire vacciner contre la grippe et la rougeole.

Ils prétendent, sans aucun argument factuel :« En étant vaccinés, cela réduirait significativement le risque de transmission du virus de la grippe à ces potentiels patients vulnérables ».

Nous nous appesantirons sur l’aberration d’une obligation de la vaccination contre la rougeole des soignants dans un prochain article. Dans l’immédiat nous rappelons les faits établis qui démentent leur propagande pour l’obligation de la vaccination anti-grippe.

Les liens de l’instigatrice du projet de loi avec l’industrie pharmaceutique

Madame Agnès FIRMIN-LE BODO est pharmacienne, titulaire d’une officine en ville.

Fin décembre 2023, alors qu’elle venait d’être nommée ministre de la santé, le journal Médiapart a révélé[1][2] qu’elle était visée par une enquête judiciaire ouverte en juin 2023″ pour avoir reçu « sans les déclarer » des cadeaux d’une valeur estimée à 20 000 euros des laboratoires Urgo et « s’être fait livrer à 21 reprises, de 2015 à 2020, des produits de luxe – des montres, bouteilles de vin et magnums de champagne, coffrets pour des week-end« [3][4]. Médiapart avait présenté le 8 janvier 2024 le comportement Firmin Le Bodo comme « un cas d’école de délinquance en col blanc ».

Le 14 octobre 2024, elle a été condamnée par le tribunal correctionnel du Havre, [5] à 8.000 euros d’amende, après avoir reconnu sa culpabilité, ce qui lui a permis d’éviter un procès public.

On peut craindre que sa proposition de loi ne traduise une fois de plus ses liens avec l’industrie pharmaceutique.

Quelques rappels sur la grippe

Plus de 200 virus influenza provoquent des symptômes grippaux.

Leur transmission se fait principalement par voie aérienne, par les gouttes de salive et d’éternuements que diffusent autour d’elles les personnes infectées, en parlant, en toussant ou en éternuant. Des millions de virus se retrouvent alors dans l’air, prêts à être inhalés et à vous contaminer. Mais aussi par contact interhumain rapproché : une personne malade vous serre la main ou vous embrasse ou par le contact avec des objets touchés par une personne malade.

L’éradication des virus grippaux est impossible car les nombreuses espèces animales qui peuvent être infectées (porcs, canards, poulets, chevaux) constituent des réservoirs inépuisables.

Le virus grippal se modifie chaque année de manière imprévisible et comme il n’existe pas d’immunité croisée entre les différentes souches, la maladie peut réapparaître chaque année.

Les vaccins antigrippaux sont peu efficaces

L’efficacité d’un vaccin contre la grippe à venir n’est jamais certaine car elle nécessite la concordance entre les souches vaccinales et celles qui circulent dans la population. Comme le virus grippal mute chaque année, la composition du vaccin est modifiée chaque année, selon les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui se réunit au mois de février pour déterminer quelles souches de la grippe seront incluses dans le vaccin de la saison suivante. « On se base sur les souches en circulation en février dans l’hémisphère sud pour déterminer quel vaccin sera donné en novembre dans l’hémisphère nord. Ça donne au virus le temps d’évoluer ». Il comporte presque toujours une souche contre l’A/H1N1, une contre le A/H3N2, et une ou deux souches contre l’influenza B.

A chaque fois, il s’agit d’un nouveau vaccin, dont ni l’efficacité ni la tolérance ne peuvent être déduites des expériences des années précédentes. Les campagnes de vaccination antigrippale de la population constituent donc plus des essais d’un vaccin qui « a de bonnes chances d’être efficace » que l’utilisation d’un médicament dont on connait l’efficacité, les effets secondaires et les contre-indications éventuelles.

Pour délivrer l’autorisation de mise sur le marché (AMM), les agences sanitaires se basent sur « l’efficacité sérologique » estimée d’après le taux des anticorps titrés au cours d’essais cliniques limités. Il n’existe pas d’études randomisées de qualité portant sur des échantillons représentatifs de population et jugées sur des critères cliniques.

On ne peut donc évaluer l’utilité réelle du vaccin qu’a posteriori, après la fin de l’épidémie annuelle par rapport aux année précédentes et sans comparaison possible avec un groupe témoin non vacciné. Ainsi, les estimations de l’efficacité du vaccin résultent le plus souvent de calculs mathématiques, de simulations, dont les résultats varient considérablement en fonction des hypothèses choisies et, pour cette raison sont loin d’être fiables malgré leur méthodologie scientifique.

L’efficacité du vaccin pour prévenir la grippe menant à des consultations ambulatoires, et dont le diagnostic a été confirmée par des tests diagnostiques d’amplification d’acides nucléiques se situe généralement entre 40 et 60% et parfois bien au-dessous.

Pour la saison 2016-2017 un rapport de l’Institut de Veille Sanitaire[6] a estimé à seulement 25% l’efficacité du vaccin pour l’ensemble des groupes à risque (25,7%) ainsi que chez les personnes 65 ans et plus (23,4%. Chez les personnes hospitalisées de 65 ans et plus, elle a été évaluée à 2,5%.

Les statistiques officielles de l’agence de santé publique « Santé France » sugèrent que le vaccin ne protège pas contre les formes graves ou mortelles de grippe. Ainsi, dans le Bulletin hebdomadaire du 17/01/2018, il est spécifié « depuis le 1er novembre 2017, 1 137 cas graves de grippe ont été signalés. 58% des cas pour lesquels le statut vaccinal était renseigné n’étaient pas vaccinés » ce qui était pratiquement le même chiffre que celui de la population générale. Or si le vaccin avait eu la moindre efficacité, les non vaccinés auraient dû être plus nombreux à souffrir de formes graves.

En 2009 Le professeur Gaston De Serres, épidémiologiste à l’Institut national de santé publique du Québec et professeur d’épidémiologie à l’Université Laval constatait tristement[7] : « Actuellement, on dépense des centaines de millions de dollars au Canada pour la vaccination contre l’influenza avec des performances qui sont, je dirais, bien modérées. On est loin d’avoir un vaccin qui rejoint nos attentes… L’efficacité du vaccin contre la grippe n’est simplement pas à la hauteur. »

Au Canada pendant l’hiver 2014-2015, les organismes officiels ont reconnu que l’efficacité du vaccin avait été particulièrement basse[8] — on parlait parfois dans les médias d’un taux d’efficacité de 0 % !

Une étude menée en 2014-15 en Italie a confirmé une totale inefficacité contre la grippe de souche A(H3N2)[9].

La méta-analyse Cochrane de 2014 a inclus toutes les études d’efficacité vaccinale publiées jusqu’en 2013. Cette mise à jour prend en compte 90 rapports de 116 études comparant l’effet du vaccin antigrippal avec un placebo, ou aucune intervention. Soixante-neuf rapports étaient des essais cliniques (70 000 personnes), 27 des études de cohorte (environ 8 millions de personnes) et 20 des comparaisons cas-témoins (près de 25 000 sujets). Cette macroanalyse montre que l’effet préventif du vaccin antigrippal parentéral inactivé chez les adultes sains est très faible : Il faudrait au moins vacciner 71 personnes pour prévenir un cas de grippe. De plus, et contrairement à ce qui est fréquemment avancé, la vaccination ne montre aucun effet appréciable sur les symptômes de la maladie et un effet très modeste dans la réduction de l’absentéisme au travail (1 jour) ou les durées d’hospitalisation.

Enfin la répétition annuelle des vaccinations antigrippales parait susceptible d’en diminuer l’efficacité. Une étude menée sur huit saisons grippales a montré que plus les personnes avaient reçu de doses de vaccin, plus l’efficacité du vaccin diminuait [10]. Au Canada, en 2015-2016, les personnes vaccinées en 2014-15 et lors des deux saisons précédentes avaient un risque significativement plus important de faire une grippe par rapport à celles qui n’avaient pas été vaccinées[11].

Aux USA, une étude de 2013 a également mis en évidence une efficacité vaccinale diminuée chez les individus vaccinés de façon répétée [12].

En 2025 l’étude systématique de la littérature de Ge H et al [13] confirme que les vaccins antigrippaux offrent une protection très modérée. Au total « aucune étude de qualité ne prouve avec certitude que le vaccin contre la grippe soit réellement utile comme moyen de prévenir la grippe, et les travaux dont on dispose actuellement montrent que l’efficacité clinique du vaccin est trop faible. »

Ainsi que le rappellent le Haut Conseil de la Santé Publique français, le Comité sur l’immunisation du Québec et l’institut Cochrane, « des études randomisées contre placebo à financement public sur plusieurs saisons grippales devraient être conduites pour lever ces doutes majeurs sur l’utilité réelle du vaccin ».

Les vaccins contre la grippe exposent à des complications.

Comme tout traitement actif les vaccins contre la grippe peuvent être suivis par des évènements indésirables.

Les vaccins sont fréquemment responsables de réactions locales mineures (érythème local, sensibilité et douleur), mais des effets secondaires, plus rares mais plus graves, ont été observés.

Citons le syndrome oculo-respiratoire décrit en 2000 au Canada [14] , les convulsions fébriles chez les jeunes enfants en Australie en 2010 [15], les narcolepsies-catalepsies[16] dont 650 ont été observés en Europe[17] après vaccination contre la grippe A H1N1 chez l’enfant et l’adulte jeune ayant reçu le vaccin antigrippal Pandemrix® (GlaxoSmithKline). En France, en septembre 2013, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a fait état de 61 cas de narcolepsie[18] (56 chez des personnes vaccinées avec le Pandemrix, trois vaccinées par le Panenza (Sanofi) – réservé aux nourrissons, aux femmes enceintes et aux personnes immunodéprimées – et 2 par des vaccins non identifiés). Trois adolescents ont été indemnisés[19] de 600.000 à 650.000 euros par l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) pour narcolepsie secondaire à la vaccination contre la grippe A(H1N1)l.

Les cas de convulsions fébriles[20]

Le risque de syndrome de Guillain-Barré estimé à 2 à 5 cas supplémentaires par million de vaccinations[21] et qui, d’après les statistiques publiées par le ministère américain de la Santé et des Services sociaux, est le principal effet secondaire donnant lieu à des demandes d’indemnisation pour complications survenues après vaccin contre la grippe.

La trop faible efficacité de ce vaccin et ses risque de complications graves explique la réticence considérable des soignants en bonne santé à se faire vacciner pour une maladie bénigne à leur âge, en France[22] comme dans la plupart des pays industrialisés[23]

L’obligation vaccinale des soignants contre la grippe est injustifiée

La grippe représente un risque professionnel pour les soignants, mais les nombreuses possibilités de contamination extraprofessionnelle en période d’épidémie (transports en commun, famille, etc..) rendent l’estimation du risque difficile. La seule étude directe, comparant des soignants à des non-soignants pour évaluer leur risque professionnel a montré un surrisque non significatif de grippe pour les soignants, plus lié à la présence d’enfants dans leur famille qu’à leur exposition professionnelle. La vaccination des soignants diminue le nombre d’infections grippales documentées, de syndromes grippaux et réduit l’absentéisme au travail, mais là encore dans des proportions minimes et le plus souvent non significatives [24] [25] [26] [27] [28].

En 2005, sous la présidence de Jacques Chirac, le ministre de la Santé Xavier Bertrand avait fait adopter une loi promulguée par Dominique de Villepin rendant le vaccin antigrippal obligatoire pour les soignants. Moins d’un an plus tard, un décret suspendait cette obligation, après un avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France, estimant notamment que cette obligation « risquerait d’altérer l’adhésion » du personnel médical à la vaccination.

En 2023, la HAS ne recommandait pas cette obligation vaccinale contre la grippe compte tenu notamment « de l’efficacité imparfaite » du vaccin et « de l’insuffisance des données disponibles à ce jour ».

C’est également la conclusion d’une macroanalyse Cochrane sur le sujet[29] : « Nous concluons qu’il n’existe pas de preuves de haute qualité indiquant que la vaccination des professionnels de santé contre la grippe protège les personnes âgées de 60 ans ou plus dont ils s’occupent sur les résultats spécifiques à la grippe. »

Au Québec, les autorités refusent l’obligation vaccinale des soignants

Au Québec le Comité sur l’immunisation (CIQ) a déclaré « il n’y a pas de quantification du fardeau de l’influenza chez les patients, dû aux travailleurs de la santé non vaccinés, et que les preuves manquent quant à l’efficacité de la vaccination des travailleurs de la sante à réduire ce fardeau en fournissant une protection indirecte aux patients. Une présomption que la vaccination des travailleurs de la santé permettrait de réduire un fardeau substantiel chez les patients est insuffisante pour justifier une obligation vaccinale. En l’absence de preuves scientifiques de qualité, le CIQ ne recommande pas la mise en place d’une politique de vaccination obligatoire des travailleurs de la santé. ». Le comité d’éthique publique du Québec ( CESP) considère d’ailleurs[30] que « les valeurs de liberté, de non-malfaisance et de respect ont plus de poids que la valeur de bienfaisance, dans la mesure où celle-ci n’est pas pleinement réalisée »

La cécité française sur l’obligation vaccinale antigrippale des soignants.

En 2024-2025, seulement 21 % des soignants en EHPAD étaient vaccinés contre la grippe.

Un taux que l’ancien ministre de la Santé Yannick Neuder a jugé « inacceptable ». « Au pays de Pasteur, c’est fou que seuls 20 % des soignants soient vaccinés », a-t-il déploré, paraissant ignorer les faits et analyses précités. et s’estimant plus compétent que ses confrères au point de vouloir leur imposer ce vaccin très discutable.

De même l’Assurance Maladie prétend [31] « 3 000 décès supplémentaires pourraient être évités chaque année si la couverture vaccinale atteignait l’objectif de 75% fixé par l’OMS » sans préciser que ce chiffre résulte non pas d’une analyse de faits constatés, mais seulement d’une simulation aux hypothèses incertaines démentie par les faits observés aux USA ou, depuis 1980, la mortalité liée à la grippe n’a pas notablement diminué, alors que la couverture vaccinale des personnes âgées a augmenté considérablement passant de 15% à 65 %[32].

Cette discordance trop habituelle entre les faits avérés et leur présentation par les autorités constitue la raison principale de la défiance de la population envers la parole de l’Etat et de ses experts concernant les vaccinations.

Pour redonner confiance, il est indispensable que les experts qui s’expriment en public ou qui orientent la politique sanitaire soient totalement transparents sur leurs liens avec l’industrie et que le ministère adopte une présentation des faits plus pondérée, plus objective, plus scientifique comme le ministre de la Santé R F Kennedy junior tente de l’imposer aux USA.

Il faudrait que nos autorités reconnaissent enfin qu’en démocratie la vaccination comme le réchauffement climatique ou la religion « ça se discute ».

[1] https://www.mediapart.fr/journal/politique/221223/affaire-firmin-le-bodo-un-pouvoir-embarrasse-et-une-ministre-en-sursis

[2] https://www.franceinfo.fr/politique/gouvernement-d-elisabeth-borne/une-enquete-ouverte-contre-la-ministre-agnes-firmin-le-bodo-accusee-d-avoir-recu-20-000-euros-de-cadeaux-en-tant-que-pharmacienne_6258861.html

[3] https://www.mediapart.fr/journal/france/221223/affaire-firmin-le-bodo-le-catalogue-des-cadeaux-interdits

[4] Dont  Une montre Omega, Une montre Longines, Une montre Tag Heuer, Une Apple Watch,  Trois iPhone, Une enceinte Devialet, 42 bouteilles de champagne, 10 magnums de champagne, 36 bouteilles de Bordeaux Une TV Samsung

[5] https://www.mediapart.fr/journal/france/171024/l-ex-ministre-de-la-sante-agnes-firmin-le-bodo-condamnee-pour-ses-liens-avec-l-industrie-pharmaceutique

[6] https://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2017/22/2017_22_1.html

[7] https://www.youtube.com/watch?v=REJFBXjv_NE

[8] https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2018/01/23/point-grippe-2018

[9] Caterina Rizzo et al Influenza vaccine effectiveness in Italy: Age, subtype-specific and vaccine type estimates 2014/15 season. Vaccine Volume 34, Issue 27, 8 June 2016, Pages 3102-3108

[10] McLean, H. Q., Thompson, M. G., Sundaram, M. E., Meece, J. K., McClure, D. L., Friedrich, T. C., et al.

Impact of repeated vaccination on vaccine effectiveness against influenza A(H3N2) and B during 8 seasons. Clin Infect Dis. 2014 ;59(10):1375-85.

[11] Skowronski, D. M. et al. A perfect storm : Impact of genomic variation and serial vaccination on low influenza vaccine effectiveness during the 2014-15 season. Clin Infect Dis. 2016 ;63(1):21-32.

[12] Ohmit, S. E. et al. Influenza vaccine effectiveness in the community and the household. Clin Infect Dis. 2013 ;56(10):1363-9

[13] Ge H, Cao H, Lv J, Li X, Lee A, Zou J, Jiang M, Xiao L, Gan Y, Shen M, Feng D. Efficacy of influenza vaccines and its relationship with immunological surrogate endpoints: a systematic review and meta-analysis of RCT. Clin Microbiol Infect. 2025 Sep 11:S1198-743X(25)00455-0. doi: 10.1016/j.cmi.2025.09.005. Epub ahead of print. PMID: 40945718.

[14] Skowronski, D. M., Strauss, B., De Serres, G., MacDonald, D., Marion, S. A., Naus, M., et al. Oculo-respiratory syndrome : a new influenza vaccine associated adverse event ? Clin Infect Dis. 2003 ;36(6):705-713.

[15] Armstrong, P. K., Dowse, G. K., Effler, P. V., Carcione, D., Blyth, C. C., Richmond, P. C., et al. Epidemiological study of severe febrile reactions in young children in Western Australia caused by a 2010 trivalent inactivated influenza vaccine. BMJ Open.2011 ;1(1):e000016.

[16] V Richeux Narcolepsie post-vaccin H1N1 : facteurs multiples mais causalité indéniable Medscape 12 mai 2017

[17] Société de pneumologie de langue française Narcolepsie postvaccinale de type 1 : environ 650 cas en Europe après vaccination H1N1 de 19 millions de personnes. 22 juin 2017.

[18] Vaccins pandémiques grippe A (H1N1) et narcolepsie : Mise à jour de l’information sur les dernières données scientifiques. ANSM.

[19] http://www.europe1.fr/sante/narcolepsie-et-vaccin-h1n1-des-indemnisations-record-956890 :

[20] Duffy J, Weintraub E, Hambidge SJ, et al. Febrile Seizure Risk After Vaccination in Children 6 to 23 Months.Pediatrics. 2016 ;138(1):e20160320

[21] Francesca Galeotti Risk of Guillain-Barre´ syndrome after 2010–2011 influenza vaccination Eur J Epidemiol (2013) 28:433–444

[22] Santé Publique France Quelle est la couverture vaccinale contre la grippe des professionnels

exerçant dans les établissements de santé ?

[23] https://www.frontiersin.org/journals/public-health/articles/10.3389/fpubh.2023.1295464/full

[24] Wilde JA, et al. Effectiveness of influenza vaccine in health care professionals : a randomized trial. JAMA 1999 ; 281(10) : 908-13.

[25] Williams CJ, et al. Seasonal influenza risk in hospital healthcare workers is more strongly associated with household than occupational exposures : results from a prospective cohort study in Berlin, Germany, 2006/07. BMC Infect Dis. 2010 Jan ; 10 : 8

[26] Kuster SP, et al. Incidence of influenza in healthy adults and healthcare workers : a systematic review and meta-analysis. PLoS One. 2011 ; 6

[27] Ohmit, S. E, et al. Influenza vaccine effectiveness in the 2011-2012 season : protection against each circulating virus and the effect of prior vaccination on estimates. Clin InfectDis. 2014 ;58(3):319-27

[28] Salgado CD et al. Influenza in the acute hospital setting. Lancet Infect Dis. 2002 ; 2(3) : 145-55

[29] Thomas RE, Jefferson T, Lasserson TJ. Influenza vaccination for healthcare workers who care for people aged 60 or older living in long-term care institutions. Cochrane Database Syst Rev. 2016 Jun 2 ;(6) :

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[30] https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/3091-avis-vaccination-obligatoire-travailleurs-sante-covid19.pdf

[31] https://www.urpsinfirmiers-occitanie.fr/IMG/pdf/dp_campagne_grippe_saisonniere_2021-2022_.pdf?2477/2dbe1f695d59e009cf1a386877a24b1ab828ec28f56bad07f45c54312c586c60

[32] Simonsen, L., Taylor, R. J., Viboud, C., Miller, M. A.,bJackson, L. A. Mortality benefits of influenza vaccination in elderly people : an ongoing controvesy. Lancet Infect Dis. 2007 ;7(10):658-66.

L’obligation vaccinale pour la grippe des soignants est un non-sens Lire la suite »

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