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L’invention concerne un dispositif d’administration nasale comprenant une ou plusieurs micro-aiguilles, ainsi que des méthodes d’administration nasale d’une composition à l’aide d’un tel dispositif. Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend un substrat non absorbant pour l’administration d’une composition à la muqueuse nasale et/ou sinusale. Ce substrat comprend une ou plusieurs micro-aiguilles. Dans d’autres modes de réalisation, le dispositif comprend un réservoir contenant un ou plusieurs agents thérapeutiques, lequel réservoir est en communication fluidique avec une ou plusieurs micro-aiguilles.
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Description
[0001] Cette demande revendique le bénéfice de la priorité de la demande provisoire américaine n° 61/312,078, déposée le 9 mars 2010. La demande précédente est incorporée ici par référence dans son intégralité.
[0002] L’invention concerne de manière générale des dispositifs d’administration nasale et des méthodes d’administration d’une composition à l’endroit souhaité dans la cavité nasale d’un patient. Plus particulièrement, l’invention concerne un dispositif d’administration nasale comprenant une ou plusieurs micro-aiguilles, et des méthodes d’administration nasale d’une composition à l’aide d’un tel dispositif.
[0003] L’administration intranasale de médicaments est reconnue comme une alternative utile et fiable aux voies orale et parentérale. L’administration intranasale de médicaments pour le soulagement symptomatique et la prévention ou le traitement des affections nasales topiques est largement utilisée depuis longtemps. Cependant, la muqueuse nasale est récemment apparue comme une voie thérapeutique viable pour l’administration systémique de médicaments. En général, les principales cibles de l’administration intranasale sont les composés pharmacologiquement actifs présentant une faible stabilité dans les liquides gastro-intestinaux, une faible absorption intestinale et/ou une importante élimination par premier passage hépatique, tels que les peptides, les protéines et les médicaments polaires. Ce point est examiné, par exemple, dans Pires, A. et al. J Pharm Pharmaceut Sci 12(3) 288-311, 2009.
[0004] L’administration transnasale peut être utilisée pour des affections liées au nez et aux sinus (sinonasales) ou non. L’administration transnasale implique traditionnellement une application topique sur la muqueuse nasale ou une injection dans celle-ci.
[0005] L’administration nasale d’un composé pose des défis spécifiques par rapport à d’autres modes d’administration, comme l’application transdermique. Alors que l’application cutanée est clairement visible, l’application nasale ne l’est pas. La cible de l’administration nasale est la muqueuse naso-sinusienne, qui comprend notamment le cornet nasal, le septum et la muqueuse sinusienne. Un dispositif d’administration nasale doit pouvoir atteindre ces zones, ce qui nécessite parfois l’utilisation d’un endoscope ou d’un spéculum lumineux. De plus, la cavité naso-sinusienne est riche en terminaisons nerveuses, ce qui la rend très sensible. De plus, il s’agit d’une zone très vascularisée ; pour éviter les saignements, il faut veiller à ne pas perforer les vaisseaux sanguins.
[0006] De plus, la muqueuse nasale est recouverte d’une couche muqueuse qui protège la muqueuse sous-jacente. Cette couche constitue une barrière physique au passage des médicaments administrés par voie topique. Des enzymes digestives tapissent également la muqueuse, limitant ainsi le passage des protéines. Ce point est analysé dans Indian J Pharmacol | juin 2004 | vol. 36 | numéro 3 | 140-147 : L’épithélium nasal est recouvert d’une couche de mucus renouvelée toutes les 10 à 15 minutes. Le pH des sécrétions muqueuses varie de 5,5 à 6,5 chez l’adulte et de 5,0 à 6,5 chez l’enfant. Cette couche de mucus retient les particules, qui sont ensuite éliminées de la cavité nasale par les cils. Le débit de mucus dans le nez est d’environ 5 à 6 mm/min, ce qui permet une élimination des particules toutes les 20 minutes. La cavité nasale abrite également de nombreuses enzymes. Chez l’homme, les isoformes du cytochrome P450 identifiées sont les CYP1A, CYP2A et CYP2E. D’autres enzymes détectées dans le nez humain comprennent les carboxylestérases et les glutathion S-transférases.
[0007] L’application topique est le plus souvent utilisée pour traiter les affections du nez et des sinus. Ce traitement comprend les stéroïdes nasaux topiques tels que FLONASE®, NASONEX®, NASACORT AQ®, RHINOCORT® ; les antihistaminiques nasaux topiques tels qu’ASTELIN® ou ASTEPRO® ; les anticholinergiques nasaux topiques tels qu’ATROVENT® ; les vasoconstricteurs nasaux topiques tels qu’AFRIN® et NEOSNEPHRINE® ; les antibiotiques ou antifongiques nasaux topiques tels que la gentamicine ou l’amphotéricine ; et les mucolytiques nasaux topiques tels que Mucomyst.
[0008] L’application topique de médicaments pour les affections non nasosinusiennes comprend l’utilisation de spray de midazoloam pour la gestion des crises, de fentanyl pour les douleurs cancéreuses et de naloxone pour les surdoses d’héroïne.
[0009] Les méthodes et dispositifs actuels permettant une administration topique par voie nasale comprennent l’aérosolisation (MUCOSAL ATOMIZATION DEVICE®, OPTINOSE®), la nébulisation (SINUNEB®) et la mise en place de Merocel ou d’un dispositif soluble imbibé de produit. Des ampoules peuvent également être utilisées. Acclarent, Inc. a récemment lancé RELIEVA STRATUS®, un stent à élution médicamenteuse placé chirurgicalement dans la cavité sinusale et permettant une application progressive du médicament dans le sinus ethmoïdal.
[0010] Un système permettant d’administrer des toxines et des fragments de toxines dans la cavité nasale d’un patient a récemment été décrit, qui utilise l’énergie pour perforer les cellules cibles (US2008/0021369 A1).
[0011] L’administration topique est limitée par la présence d’une couche muqueuse qui tapisse la surface de la muqueuse nasale ou naso-sinusienne et constitue une barrière physique à l’absorption des molécules. La couche muqueuse nasale contient des enzymes qui peuvent dégrader les protéines. Les jonctions serrées limitent également le passage transmuqueux des molécules à travers la muqueuse. De plus, l’administration topique n’est généralement pas dirigée vers une région spécifique du nez, exposant ainsi certaines zones de la cavité naso-sinusienne, comme la région olfactive, à des médicaments susceptibles d’entraîner des complications. Le médicament peut également s’infiltrer à l’arrière du nez et être avalé, exposant ainsi le patient à des effets systémiques.
[0012] L’injection nasale est une modalité moins courante, car il s’agit d’une thérapie invasive qui nécessite une formation spécialisée et qui entraîne des complications particulières, telles que des saignements ou une cécité secondaire à une embolisation ou à un vasospasme induit. Seules quelques classes de médicaments sont généralement injectées dans le nez, notamment les stéroïdes nasaux et les anesthésiques locaux. Bien que l’injection nasale puisse être efficace, elle comporte plus de risques que l’administration topique.
[0013] Les injections nasales de stéroïdes sont généralement réservées aux patients souffrant de rhinite allergique, de rhinite non allergique et de polypose nasale. Des stéroïdes ont également été injectés dans la fente olfactive de patients présentant une perte olfactive (Chem Senses. 2005 janvier ; 30 Suppl. 1 : i212-3).
[0014] La perte de vision due aux injections dans les cornets inférieurs est une complication rare mais potentiellement dévastatrice, qui a entraîné une réduction significative du recours aux injections nasales de stéroïdes. Les symptômes visuels sont transitoires dans la plupart des cas rapportés, mais des pertes de vision permanentes ont été rapportées. Le taux d’incidence de la perte de vision après injection dans les cornets inférieurs a été estimé à 0,006 % (Otolaryngol Head Neck Surg 2003 ; 128 : 280-1).
[0015] On pense que le mécanisme est dû à une injection artérielle intravasculaire de stéroïde dans le nez, suivie d’un flux rétrograde de petites particules dans le système ophtalmique puis dans l’œil. L’injection peut emboliser les vaisseaux de petit diamètre de l’artère rétinienne et provoquer un œdème rétinien. Une autre théorie est que les vaisseaux plus gros peuvent provoquer un vasospasme, entraînant également une cécité.
[0016] Parmi les injections ayant entraîné la cécité, on compte la méthylprednisolone, dont 99 % des particules mesurent 20 microns ou moins et 75 % 10 microns ou moins (Arch Ophthalmol 97:79-80, 1979). Un cas de cécité a également été signalé lors de l’utilisation de triamcinolone (Kenalog). La triamcinolone est composée de particules dont 90 % mesurent 10 microns ou moins.
[0017] Les méthodes visant à éviter la cécité comprenaient l’application de décongestionnants topiques et d’agents anesthésiants sur la muqueuse nasale avant l’injection ; l’injection lente, sous la pression minimale et en petites quantités ; l’aspiration pour confirmer l’absence de localisation intra-artérielle ; l’évitement des solutions contenant de grosses particules qui sont plus susceptibles d’obstruer les artères (les petites particules semblent être mieux tolérées) ; et le déplacement de l’aiguille pour éviter un gros bolus d’injection.
[0018] Les anesthésiques locaux sont systématiquement injectés au cabinet ou au bloc opératoire pour les personnes subissant une intervention chirurgicale, comme la correction d’une déviation de la cloison nasale, d’anomalies des cornets ou d’affections nasales ou nasosinusiennes.
[0019] La présente invention offre un moyen plus efficace d’administrer des médicaments dans la cavité nasosinusienne. Elle peut être mise en œuvre par tout professionnel de santé, présente des effets secondaires minimes et offre une efficacité thérapeutique potentiellement supérieure aux techniques topiques ou injectables actuelles. Ce dispositif peut être utilisé pour traiter les affections nasosinusiennes et non nasosinusiennes.
[0020] Dans certains modes de réalisation, l’invention concerne un dispositif d’administration nasale comprenant un substrat adapté à l’administration d’une composition sur la muqueuse nasale, ledit substrat comprenant au moins une micro-aiguille. Dans d’autres modes de réalisation, le substrat comprend plusieurs micro-aiguilles. Parmi les substrats utilisés, on peut citer le coton, les éponges, les ballonnets gonflables, les sondes, les rouleaux et les élastomères de silicone polymères (par exemple, les feuilles SILASTIC®).
[0021] Dans certains modes de réalisation, la ou les micro-aiguilles mesurent 150 micromètres ou moins de longueur. Dans certains modes de réalisation, la micro-aiguille est creuse. Dans d’autres, elle est poreuse.
[0022] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale comprend un réservoir en communication fluidique avec la ou les micro-aiguilles. Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend une tige. Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend une tige, laquelle comprend un tube central creux en communication fluidique avec le réservoir et la ou les micro-aiguilles. Dans un mode de réalisation particulier, le tube central est fenêtré. Dans certains modes de réalisation, la tige et/ou le réservoir comprennent un orifice d’injection. Dans certains modes de réalisation, l’orifice d’injection est adapté à la fixation d’une seringue.
[0023] Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend une tige calibrée, pliable et/ou coudée. Dans d’autres modes de réalisation encore, le dispositif comprend une tige munie d’une barrière surélevée. Dans certains modes de réalisation, la barrière surélevée se trouve à au plus 2,5 cm de l’extrémité du dispositif comprenant la ou les micro-aiguilles. Dans d’autres modes de réalisation, la barrière surélevée se trouve à au plus 1,5 cm de l’extrémité du dispositif comprenant la ou les micro-aiguilles.
[0024] Dans certains modes de réalisation, le substrat est concave et les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées sur un côté de la surface concave. Dans d’autres modes de réalisation, le substrat est convexe et les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées sur un côté de la surface convexe. Dans d’autres encore, le substrat est plat et les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées sur un côté de la surface plane. Dans certains modes de réalisation, les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées des deux côtés de la surface.
[0025] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale comprend un substrat absorbant, une éponge en alcool polyvinylique. Dans certains modes de réalisation, le substrat est une éponge en alcool polyvinylique, les micro-aiguilles étant fixées ou intégrées sur une face de l’éponge. Dans d’autres modes de réalisation, les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées sur les deux faces de l’éponge. Dans d’autres encore, l’éponge en alcool polyvinylique est constituée d’une feuille de plastique souple et pliable, sur laquelle les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées.
[0026] Une ou plusieurs compositions peuvent être administrées sur la muqueuse nasale et/ou sinusale à l’aide d’un dispositif d’administration nasale tel que décrit ici. Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale comprend une ou plusieurs compositions à des dosages prédéterminés. Parmi les compositions pouvant être administrées, on peut citer les corticostéroïdes, les antibiotiques, les antimigraineux, les antiviraux, les médicaments cardiovasculaires, les médicaments pour le système nerveux central, les médicaments pour le système nerveux autonome, les médicaments diagnostiques, l’histamine, les antihistaminiques, les narcotiques, les hormones sexuelles, les composés inorganiques, les vitamines, les peptides, les polypeptides et les protéines. Dans certains modes de réalisation, la composition est appliquée sur au moins une partie du dispositif.
[0027] Dans d’autres modes de réalisation, l’invention concerne une méthode d’administration nasale d’une composition, comprenant (a) la mise en contact d’une composition avec un dispositif d’administration nasale. Ce dispositif comprend un substrat adapté à l’administration de la composition sur la muqueuse nasale ou sinusale, le substrat comprenant une ou plusieurs micro-aiguilles, et la composition recouvrant au moins une partie de la ou des micro-aiguilles du dispositif ; et (b) la mise en contact du dispositif d’administration nasale (a) avec la muqueuse nasale ou sinusale de manière à ce que la ou les micro-aiguilles pénètrent au moins une partie de la muqueuse, la composition étant administrée par voie nasale. Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale (a) entre en contact avec la composition en le trempant dans une solution ou un gel contenant la composition. Dans d’autres modes de réalisation, la méthode comprend également le nettoyage de la muqueuse nasale ou sinusale avec un substrat absorbant avant la mise en contact de la surface avec la ou les micro-aiguilles. Dans d’autres modes de réalisation, la méthode comprend également le nettoyage de la muqueuse nasale ou sinusale avec un substrat absorbant après contact avec la ou les micro-aiguilles. Dans certains modes de réalisation, la méthode comprend également le nettoyage de la muqueuse nasale ou sinusale avec un substrat non absorbant (par exemple, une lingette en plastique, du silicone, du SILASTIC®) avant le contact avec la ou les micro-aiguilles. Dans d’autres modes de réalisation, la méthode comprend également le nettoyage de la muqueuse nasale ou sinusale avec un substrat non absorbant après contact avec la ou les micro-aiguilles. Le substrat absorbant ou non absorbant peut être courbe et/ou droit. Parmi les surfaces muqueuses nasales ou sinusales, on peut citer le vestibule nasal, les cornets nasaux, le septum, la paroi latérale, le méat moyen, le méat supérieur, le méat inférieur, ainsi que la muqueuse et l’épithélium olfactifs.
[0028] Dans certains modes de réalisation, le substrat du dispositif d’administration nasale (a) comprend une tige munie d’une barrière surélevée. Dans certains modes de réalisation, la barrière surélevée est située à au plus 2,5 cm de l’extrémité du dispositif comprenant la ou les micro-aiguilles. Dans d’autres modes de réalisation, la muqueuse nasale est constituée d’une membrane squameuse. Dans d’autres modes de réalisation, la barrière surélevée est située à au plus 1,5 cm de l’extrémité du dispositif comprenant la ou les micro-aiguilles. Dans d’autres modes de réalisation, la muqueuse nasale est constituée d’épithélium cylindrique pseudostratifié, de muqueuse olfactive et/ou de neuroépithélium.
[0029] Dans certains modes de réalisation, le substrat du dispositif d’administration nasale de (a) est du coton, le coton étant à une extrémité d’une tige, et la ou les micro-aiguilles étant fixées ou intégrées dans le coton, et la tige comprenant un tube central fenêtré en communication fluidique avec le réservoir et la ou les micro-aiguilles.
[0030] Dans certains modes de réalisation, le substrat du dispositif d’administration nasale est en coton. Le dispositif comprend du coton à une extrémité d’une tige, et la ou les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées au coton. Dans d’autres modes de réalisation, le substrat est non absorbant. Le substrat non absorbant est fixé à une extrémité d’une tige, et la ou les micro-aiguilles sont fixées ou intégrées au substrat non absorbant. Dans certains modes de réalisation, le substrat non absorbant est un rouleau. Dans certains modes de réalisation, le rouleau est cylindrique et tourne librement par rapport à la tige. Dans d’autres modes de réalisation, le rouleau est partiellement cylindrique. Dans certains modes de réalisation, la tige comprend un orifice d’injection. Dans d’autres modes de réalisation, l’orifice d’injection est adapté à la fixation d’une seringue. Dans certains modes de réalisation, la tige comprend un tube central creux.
[0031] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale comprend en outre un substrat absorbant à l’extrémité opposée de la tige. Dans certains modes de réalisation, le substrat absorbant est une éponge. Dans d’autres modes de réalisation, le substrat absorbant est une éponge en alcool polyvinylique. Dans d’autres modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale comprend en outre un substrat non absorbant à l’extrémité opposée de la tige. Dans certains modes de réalisation, le substrat non absorbant est en plastique.
[0032] Dans certains modes de réalisation, l’invention concerne une méthode d’administration systémique d’une composition, comprenant (a) la mise en contact d’une composition avec un dispositif d’administration nasale. Ce dispositif comprend un substrat adapté à l’administration de la composition sur la muqueuse nasale ou sinusale, le substrat comprenant une ou plusieurs micro-aiguilles, et la composition recouvrant au moins une partie de la ou des micro-aiguilles du dispositif ; et (b) la mise en contact du dispositif d’administration nasale (a) avec la muqueuse nasale ou sinusale, de sorte que la ou les micro-aiguilles pénètrent au moins une partie de la muqueuse, la composition étant alors administrée par voie systémique. Dans certains modes de réalisation, la muqueuse est la muqueuse olfactive. Dans d’autres modes de réalisation, la composition est administrée au système nerveux central. Dans d’autres modes de réalisation encore, le dispositif d’administration nasale (a) entre en contact avec la composition en le trempant dans une solution ou un gel la contenant.
[0033] Dans certains modes de réalisation, l’invention concerne une méthode d’administration d’une composition au niveau du SNC, comprenant (a) la mise en contact d’une composition avec un dispositif d’administration nasale. Ce dispositif comprend un substrat adapté à l’administration de la composition sur la muqueuse nasale ou sinusale, le substrat comprenant une ou plusieurs micro-aiguilles, et la composition recouvrant au moins une partie de la ou des micro-aiguilles du dispositif ; et (b) la mise en contact du dispositif d’administration nasale (a) avec la muqueuse olfactive, de sorte que la ou les micro-aiguilles pénètrent au moins une partie de cette muqueuse, la composition étant alors administrée au SNC. Dans d’autres modes de réalisation encore, le dispositif d’administration nasal (a) entre en contact avec la composition en la trempant dans une solution ou un gel la contenant.
[0034] Dans certains modes de réalisation, le procédé concerne un procédé d’administration nasale d’une composition, comprenant (a) l’application d’une solution ou d’un gel comprenant une composition sur une surface muqueuse nasale ou sinusale ; (b) la mise en contact de la surface muqueuse nasale ou sinusale avec un dispositif d’administration nasale comprenant un substrat, le substrat étant un rouleau et comprenant une ou plusieurs micro-aiguilles ; et (c) le roulement du rouleau du dispositif à micro-aiguilles de telle sorte que la ou les micro-aiguilles pénètrent au moins une partie de la surface muqueuse nasale ou sinusale, la composition étant administrée par voie nasale.
[0035] FIG. 1 (A) représente un applicateur à pointe de coton auquel sont fixées des micro-aiguilles sur tous les côtés de la pointe de coton, la pointe de coton est située à une extrémité de la tige, et une éponge est située à l’autre extrémité de la tige ; (B) représente une vue en coupe transversale d’une pointe de coton comprenant des micro-aiguilles autour de l’extérieur du coton ; (C) représente un applicateur avec une pointe pointue à laquelle sont fixées des micro-aiguilles sur un côté de la pointe, la pointe pointue est située à une extrémité de la tige, et une éponge est située à l’autre extrémité de la tige ; (D) représente une vue en coupe transversale d’une pointe pointue comprenant des micro-aiguilles sur un côté de la pointe ; et (E1) représente une pointe incurvée à laquelle sont fixées des micro-aiguilles sur le côté concave de la pointe, la pointe pointue est située à une extrémité de la tige, et une éponge est située à l’autre extrémité de la tige, (E2) représente les micro-aiguilles sur le côté convexe de la pointe, et (E3) représente les micro-aiguilles des deux côtés de la pointe incurvée.
[0036] FIG. 2 (A1) représente un applicateur à pointe de coton auquel sont fixées des micro-aiguilles sur tous les côtés de la pointe de coton, la pointe de coton est située à une extrémité de la tige, et une éponge est située à l’autre extrémité de la tige, et la tige comprend un réservoir et un tube central en communication fluidique avec les micro-aiguilles, (A2) représente une vue en coupe transversale de la tige avec tube central, (A3) représente un tube central fenêtré, et (A4) représente le réservoir et le tube central fenêtré en communication fluidique avec les micro-aiguilles, le fluide étant ainsi éjecté du tube central dans la pointe de coton comprenant des micro-aiguilles.
[0037] FIG. 3(A) représente (1) un dispositif d’administration nasale à micro-aiguilles selon l’invention avec une tige coudée et (2) avec une tige pliable ; (B) représente un dispositif d’administration nasale à micro-aiguilles selon l’invention avec une tige calibrée ; et (C) représente des dispositifs d’administration nasale à micro-aiguilles selon l’invention avec une barrière.
[0038] La présente invention concerne un nouveau dispositif d’administration nasale d’une composition. Ce dispositif comprend une ou plusieurs micro-aiguilles. Ces micro-aiguilles sont généralement fixées à la surface externe du dispositif et conviennent à l’administration d’une composition sur la muqueuse nasale. L’invention concerne également de nouvelles méthodes d’administration d’une composition, telle qu’un composé biologiquement actif, par voie locale, systémique et/ou au niveau du système nerveux central (SNC).
[0039] Le dispositif d’administration nasale selon l’invention comprend un substrat sur lequel est fixée au moins une micro-aiguille. Généralement, un dispositif d’administration nasale selon l’invention comprend plusieurs micro-aiguilles. Le substrat comprenant la ou les micro-aiguilles peut être fabriqué à partir de tout matériau adapté à l’administration nasale, notamment des matières organiques, des polymères, des métaux, des céramiques, des semi-conducteurs et des composites. Parmi les substrats appropriés, on peut citer les ballonnets gonflables, les sondes, les rouleaux et les matériaux absorbants tels que le coton et les éponges (par exemple, les éponges en alcool polyvinylique comme les éponges MEROCEL®).
[0040] La peau a été la cible de la plupart des technologies de micro-aiguilles. L’œil a également été utilisé de manière ciblée, par voie intrasclérale ou intracornéenne (Investigative Ophthalmology and Visual Science. 2007 ; 48 : 4038-4043). Avec la technologie des micro-aiguilles, de multiples pores minuscules sont généralement créés dans la couche cornée de la peau à l’aide d’un réseau de micro-aiguilles. Les aiguilles peuvent pénétrer jusqu’à une longueur prédéterminée, mais pénètrent généralement la couche superficielle des terminaisons nerveuses et des vaisseaux sanguins, créant ainsi une technique d’injection indolore et sans effusion de sang. L’effet thérapeutique est alors atteint, parfois plus efficace qu’une simple injection.
[0041] Le terme « microaiguille » désigne généralement une aiguille dont le diamètre est d’environ 100 µm maximum, de préférence d’environ 10 µm maximum, et dont la longueur est d’environ 1 mm maximum. Dans le présent document, le terme « microaiguille » désigne toute structure en forme d’aiguille dont la hauteur au-dessus de la surface du substrat d’où elle dépasse est d’environ 500 micromètres maximum. De préférence, la microaiguille mesure moins de 200 µm. Dans un mode de réalisation préféré, la hauteur de la micro-aiguille peut être d’environ 150 μm, environ 125 μm, environ 100 μm, environ 75 μm, environ 70 μm, environ 65 μm, environ 60 μm, environ 55 μm, environ 50 μm, environ 45 μm, environ 40 μm, environ 35 μm, environ 30 μm, environ 25 μm, environ 20 μm, environ 15 μm, environ 10 μm ou moins. La longueur de l’aiguille est choisie en fonction de l’application, en tenant compte de la partie insérée et de la partie non insérée. Un réseau de micro-aiguilles peut comprendre un mélange de micro-aiguilles ayant, par exemple, différentes longueurs, diamètres extérieurs, diamètres intérieurs, formes de section transversale et espacements entre les micro-aiguilles.
[0042] Il est souhaitable que la micro-aiguille de la présente invention soit suffisamment haute pour traverser la muqueuse nasale et/ou sinusale. Dans des modes de réalisation préférés, elle est suffisante pour administrer une composition au sein de la muqueuse ou de l’épithélium nasal et/ou sinusal. Il est également souhaitable que sa hauteur ne soit pas trop importante pour stimuler les nerfs des tissus profonds et provoquer des douleurs, ni pour rompre les vaisseaux sanguins et provoquer des saignements lors de l’insertion au site d’administration. Dans des modes de réalisation préférés, la micro-aiguille mesure moins de 200 microns (micromètres), par exemple moins de 100 microns, évitant ainsi les fibres douloureuses et les vaisseaux sanguins situés sous l’épithélium nasal et sinusal. Par exemple, l’épaisseur de la muqueuse nasale et/ou sinusale est généralement de 50 à 150 microns. Par conséquent, dans certains modes de réalisation, pour éviter la douleur et/ou les saignements lors de l’administration nasale d’une composition, la micro-aiguille ne doit pas pénétrer plus de 150 à 200 microns.
[0043] Les micro-aiguilles applicables à la présente invention sont notamment creuses. Le terme « creuse » signifie qu’elles comportent une ou plusieurs lumières traversant l’intérieur de la micro-aiguille, permettant le passage de fluides et/ou de solides. Ces micro-aiguilles creuses peuvent de préférence comporter une ouverture reliée à la lumière de la micro-aiguille. Le terme « ouverture » désigne une ouverture dans la surface externe de la micro-aiguille, suffisamment large pour permettre le passage de fluides et/ou de solides. L’ouverture peut se trouver à l’extrémité des micro-aiguilles ou à d’autres endroits de leur surface externe. Dans d’autres modes de réalisation, les micro-aiguilles peuvent être pleines ou rompables.
[0044] Le choix des micro-aiguilles destinées à l’administration nasale d’une composition peut varier considérablement dans le cadre de l’invention. Les micro-aiguilles peuvent être fabriquées à partir de divers matériaux. Le choix du matériau peut reposer sur divers facteurs, notamment sa capacité à reproduire fidèlement le motif souhaité, sa résistance et sa ténacité une fois transformé en micro-aiguilles, sa compatibilité avec la peau humaine ou animale, et avec tout fluide susceptible d’entrer en contact avec les dispositifs à micro-aiguilles. Les micro-aiguilles peuvent être fabriquées à partir de matériaux vitreux, de métaux, de céramiques, de semi-conducteurs, de matières organiques, de polymères, y compris biodégradables, de composites et de combinaisons de ces matériaux. Parmi les matériaux de construction appropriés, on peut citer l’acier inoxydable de qualité pharmaceutique, l’or, le titane, le nickel, le fer, l’étain, le chrome, le cuivre, les alliages de ces métaux ou d’autres métaux, le silicium, le dioxyde de silicium et les polymères. Parmi les polymères biodégradables représentatifs, on trouve les polymères d’hydroxyacides tels que les polylactides, les polyglycolides, les polylactides-co-glycolides et les copolymères avec le PEG, les polyanhydrides, les poly(ortho)esters, les polyuréthanes, l’acide poly(butyrique), l’acide poly(valérique) et le poly(lactide-co-caprolactone). Parmi les polymères non biodégradables représentatifs, on trouve le polycarbonate, l’acide polyméthacrylique, l’éthylène-acétate de vinyle, le polytétrafluoroéthylène (TEFLON®) et les polyesters. Parmi les matériaux polymères, il est préférable que les micro-aiguilles soient fabriquées en thermoplastiques. De tels matériaux polymères appropriés pour les micro-aiguilles de la présente invention peuvent comprendre, sans s’y limiter : des acrylonitrile-butadiène-styrènes, des sulfures de polyphényle, des polycarbonates, des polypropylènes, des acétals, des acryliques, des polyétherimides, des téréphtalates de polybutylène, des téréphtalates de polyéthylène, etc. Les micro-aiguilles polymères peuvent être fabriquées à partir d’un seul polymère ou d’un mélange de deux ou plusieurs polymères.
[0045] En règle générale, les micro-aiguilles doivent présenter une résistance mécanique suffisante pour rester intactes lors de leur insertion dans la muqueuse nasale et/ou sinusale et lors de leur retrait. De plus, dans certains cas, il peut être souhaitable de laisser le dispositif à micro-aiguilles fixé à la muqueuse pour assurer une administration continue d’une composition. Pour une telle administration continue, il est souhaitable que les micro-aiguilles restent intactes et en place pendant plusieurs jours. Une autre solution consiste à détacher partiellement ou totalement la micro-aiguille et à la maintenir dans la muqueuse, par exemple en utilisant un matériau biodégradable.
[0046] La structure des micro-aiguilles des dispositifs de la présente invention peut être poreuse, pleine ou creuse. Dans le présent document, le terme « poreuse » désigne une micro-aiguille présentant des pores ou des vides sur au moins une partie, suffisamment grands et interconnectés pour permettre le passage de fluides et/ou de solides. Dans le présent document, le terme « creuse » désigne une micro-aiguille présentant un ou plusieurs alésages ou canaux sensiblement annulaires, d’un diamètre suffisamment grand pour permettre le passage de fluides et/ou de solides. Les alésages annulaires peuvent s’étendre sur tout ou partie de l’aiguille, de la pointe vers la base, parallèlement à la direction de l’aiguille, ou se ramifier ou sortir latéralement de l’aiguille, selon le cas. Une micro-aiguille pleine ou poreuse peut être creuse. Un homme du métier pourra choisir la porosité et/ou l’alésage appropriés à des applications spécifiques.
[0047] Dans certains modes de réalisation, le mouvement d’un fluide vers ou depuis les micro-aiguilles peut être assuré par capillarité. Dans ce cas, des revêtements, par exemple hydrophiles, peuvent être prévus pour renforcer cette capillarité.
[0048] Les microaiguilles peuvent avoir des tiges droites ou coniques. Leur section transversale peut être circulaire perpendiculairement à la direction du flux, ou non circulaire. Leurs dimensions peuvent être comprises entre 10 nanomètres et 1 millimètre, par exemple entre 1 micromètre et 200 micromètres, ou entre 10 micromètres et 100 micromètres. Elles peuvent être orientées perpendiculairement ou en biais par rapport au substrat. Leur diamètre extérieur est généralement compris entre 10 μm et 100 μm, et leur diamètre intérieur entre 3 μm et 80 μm.
[0049] Les micro-aiguilles peuvent être constituées d’une tige de section transversale circulaire perpendiculairement à la direction de la lumière, ou d’une section transversale non circulaire. Par exemple, la section transversale de la micro-aiguille peut être polygonale (en étoile, carrée, triangulaire), oblongue ou d’une autre forme. La tige peut comporter un ou plusieurs alésages.
[0050] Les micro-aiguilles peuvent être orientées perpendiculairement ou en angle par rapport au substrat. Dans certains modes de réalisation, elles sont orientées perpendiculairement au substrat, ce qui permet d’obtenir une plus grande densité de micro-aiguilles par unité de surface de substrat.
[0051] Dans certains modes de réalisation, le substrat et/ou les micro-aiguilles, ainsi que d’autres composants, sont formés à partir de matériaux flexibles pour permettre au dispositif d’épouser les contours des différentes régions de la cavité nasale, y compris la muqueuse nasale et/ou sinusale, sur laquelle le dispositif est appliqué.
[0052] Les micro-aiguilles peuvent être disposées selon divers agencements, notamment sur des feuilles, des rouleaux ou des gaines, fabriqués à partir de matériaux appropriés, tels que des élastomères de silicone polymères (par exemple, les matériaux SILASTIC®). Un agencement de micro-aiguilles peut présenter différentes orientations, hauteurs ou autres paramètres. Dans certains modes de réalisation, plusieurs micro-aiguilles sont fixées ou intégrées de part et d’autre de la surface du substrat. Dans d’autres modes de réalisation, plusieurs micro-aiguilles sont fixées ou intégrées sur une feuille de SILASTIC® ou un autre matériau enroulé autour de la surface du substrat. La surface du substrat peut être de toute forme, notamment concave, convexe et/ou plane.
[0053] Le dispositif à micro-aiguilles selon l’invention peut comprendre un réservoir en communication avec les micro-aiguilles fixées à un substrat pour l’administration nasale d’une composition. Le réservoir peut être fixé au substrat par tout moyen approprié. Dans un mode de réalisation, le réservoir est fixé à l’arrière du substrat (à l’opposé des micro-aiguilles) sur le pourtour, à l’aide d’un agent adhésif (par exemple, de la colle). Un joint peut également être utilisé pour faciliter l’étanchéité.
[0054] Le réservoir peut être un récipient creux, une matrice poreuse ou un solide contenant le médicament qui en est transporté. Il peut être constitué de divers matériaux compatibles avec le médicament ou le fluide biologique qu’il contient. Parmi les matériaux appropriés, on peut citer les polymères naturels et synthétiques, les métaux, les céramiques, les semi-conducteurs, les composés organiques et les composites.
[0055] Dans un mode de réalisation particulier, le réservoir doit être en contact direct avec les micro-aiguilles et comporter des orifices permettant au médicament de sortir du réservoir et de s’écouler à l’intérieur des micro-aiguilles creuses ou poreuses. Dans un autre mode de réalisation, le réservoir comporte des orifices permettant au médicament d’atteindre la muqueuse nasale et/ou sinusale. De là, le médicament est transporté dans la muqueuse, soit par des micro-aiguilles creuses ou poreuses, soit le long des parois de micro-aiguilles pleines, soit par des voies créées par les micro-aiguilles dans la muqueuse.
[0056] Si des micro-aiguilles creuses sont utilisées, le centre creux peut être en communication fluidique avec le réservoir de liquide. Ce réservoir peut contenir un ou plusieurs composés et/ou d’autres agents. Un dispositif à micro-aiguilles peut également inclure une pompe et/ou un microprocesseur.
[0057] Le dispositif à micro-aiguilles peut comprendre une ou plusieurs chambres destinées au stockage des substances à administrer. Dans un mode de réalisation comportant plusieurs chambres, chacune peut être en communication fluidique avec tout ou partie des micro-aiguilles du dispositif. Dans un mode de réalisation, au moins deux chambres sont utilisées pour contenir séparément un médicament (par exemple, un médicament lyophilisé, tel qu’un vaccin) et un excipient (par exemple, une solution saline) afin de prévenir ou de minimiser leur dégradation pendant le stockage. Immédiatement avant utilisation, le contenu des chambres est mélangé. Ce mélange peut être déclenché par tout moyen, notamment par rupture mécanique (par exemple, perforation ou rupture), modification de la porosité ou dégradation électrochimique des parois ou des membranes séparant les chambres. Dans un autre mode de réalisation, un seul dispositif est utilisé pour administrer différents médicaments, stockés séparément dans des chambres distinctes.
[0058] Dans certains modes de réalisation, le débit d’administration de chaque médicament peut être contrôlé indépendamment. Ce débit peut être contrôlé en faisant varier plusieurs facteurs de conception, notamment le diamètre extérieur de la micro-aiguille, le nombre et la taille des pores ou canaux de chaque micro-aiguille, le nombre de micro-aiguilles dans un réseau, l’intensité et la fréquence d’application de la force propulsant le médicament à travers la micro-aiguille et/ou les trous créés par les micro-aiguilles. Par exemple, les dispositifs conçus pour administrer un médicament à différents débits peuvent comporter davantage de micro-aiguilles pour une administration plus rapide et moins de micro-aiguilles pour une administration plus lente. Par exemple, un dispositif conçu pour administrer un médicament à débit variable peut faire varier la force motrice (par exemple, un gradient de pression contrôlé par une pompe) pour le transport selon un programme préprogrammé ou contrôlé, par exemple, par l’utilisateur ou son médecin. Les dispositifs peuvent être fixés sur la muqueuse nasale et/ou sinusale pour administrer des médicaments de manière continue ou intermittente, pendant des durées allant de quelques secondes à plusieurs heures, voire plusieurs jours.
[0059] Une ou plusieurs micro-aiguilles peuvent être fixées au substrat du dispositif de toute manière appropriée. Par exemple, une feuille ou une gaine de micro-aiguilles peut être appliquée sur un coton-tige d’un applicateur. Dans certains modes de réalisation, la feuille ou la gaine de micro-aiguilles est appliquée sur un embout ou un applicateur non absorbant (par exemple, en plastique). Dans certains modes de réalisation, la gaine est jetable et peut être placée sur le coton-tige immédiatement avant utilisation. Dans un autre mode de réalisation, le substrat est un ballonnet gonflable doublé ou enduit de coton auquel sont fixées plusieurs micro-aiguilles.
[0060] Dans d’autres modes de réalisation, le substrat comprenant la ou les micro-aiguilles est monté sur une tige ou un autre moyen adapté à sa fixation et à sa manipulation (par exemple, son insertion dans les fosses nasales). La tige peut être de toute forme, notamment cylindrique et/ou coudée. Dans certains modes de réalisation, le substrat est en coton et fixé à une tige, par exemple un applicateur à embout coton. Dans d’autres modes de réalisation, le substrat est en matériau non absorbant (par exemple, en plastique) et fixé à une tige. Dans certains modes de réalisation, la tige comprend des micro-aiguilles fixées à un embout coton à une extrémité, et l’autre extrémité est constituée d’une éponge ou d’un autre matériau absorbant.
[0061] Dans certains modes de réalisation, la tige ou autre moyen de fixation du substrat comprend une barrière surélevée. Cette barrière peut être utile, entre autres, pour réguler la profondeur d’insertion du dispositif de l’invention dans la cavité nasale. Dans ces modes de réalisation, la barrière peut permettre une plus grande précision d’administration du médicament, par exemple en facilitant l’administration ciblée d’un agent thérapeutique sur une muqueuse nasale et/ou sinusale particulière. Par exemple, dans certains modes de réalisation, un dispositif de l’invention peut comprendre une tige dotée d’une barrière surélevée à 1,5 cm de l’extrémité insérée, facilitant ainsi l’administration d’un agent thérapeutique sur la muqueuse squameuse. Dans un autre mode de réalisation particulier, le dispositif peut comprendre une tige dotée d’une barrière surélevée à 2,5 cm de l’extrémité insérée, facilitant ainsi l’administration d’un agent thérapeutique sur l’épithélium cylindrique pseudostratifié.
[0062] L’arbre ou autre moyen de fixation du substrat peut être gradué, coudé et/ou pliable.
[0063] Dans certains modes de réalisation, la tige comprend un réservoir pouvant être comprimé, par exemple en appuyant sur la tige entre les doigts, de sorte qu’un ou plusieurs agents thérapeutiques soient distribués depuis le réservoir par une ou plusieurs micro-aiguilles situées à une extrémité de la tige sur un substrat absorbant ou non absorbant. Dans certains modes de réalisation, le substrat est un rouleau. Dans certains modes de réalisation, le rouleau tourne par rapport à la tige, par exemple lorsque l’extrémité de la tige comprend un rouleau (par exemple de forme cylindrique) pouvant tourner librement par rapport à la tige. Dans d’autres modes de réalisation, l’extrémité de la tige comprend un rouleau partiellement cylindrique qui roule lorsque la tige est tournée entre les doigts. Dans d’autres modes de réalisation, un ou plusieurs agents thérapeutiques sont distribués depuis le réservoir par compression de celui-ci dans la tige, et les micro-aiguilles roulent dans la fosse nasale d’un patient nécessitant une administration du ou des agents thérapeutiques, ce qui permet de les administrer au patient. Dans certains modes de réalisation, le substrat comprenant la ou les micro-aiguilles est non absorbant, comme par exemple un rouleau en plastique.
[0064] Dans certains modes de réalisation, la tige comprend un orifice d’injection. Dans d’autres modes de réalisation, la tige comprend un réservoir doté d’un orifice d’injection. Dans certains modes de réalisation, le réservoir contient une quantité connue (par exemple, une dose fixe) d’un ou plusieurs agents thérapeutiques. Dans d’autres modes de réalisation, une seringue contenant une quantité connue (par exemple, une dose fixe) d’un ou plusieurs agents thérapeutiques est fixée à un orifice d’injection du dispositif à micro-aiguilles. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif à micro-aiguilles de l’invention comprend un réservoir vide pouvant être injecté avec une aiguille, de sorte que différentes doses d’un ou plusieurs agents thérapeutiques puissent être introduites dans le dispositif avant l’application nasale. Dans d’autres modes de réalisation, le réservoir comprend une membrane.
[0065] Ainsi, des quantités connues d’un ou plusieurs agents thérapeutiques peuvent être administrées à la muqueuse nasale et/ou sinusale d’un patient. Par exemple, dans certains modes de réalisation, la dose souhaitée d’une composition, telle qu’un agent thérapeutique, est administrée à la muqueuse nasale et/ou sinusale du patient par compression d’un réservoir situé dans la tige d’un dispositif à micro-aiguilles selon l’invention. Le réservoir contient la dose souhaitée de la composition et, après compression, la disperse à travers une ou plusieurs micro-aiguilles situées à une extrémité de la tige sur un substrat absorbant ou non absorbant. La ou les micro-aiguilles pénètrent au moins une partie de la muqueuse nasale et/ou sinusale, délivrant ainsi la dose souhaitée d’un ou plusieurs agents thérapeutiques à la muqueuse nasale et/ou sinusale. Dans d’autres modes de réalisation, la dose souhaitée est délivrée via une seringue fixée à un orifice d’injection dans le dispositif à micro-aiguilles de l’invention, dans lequel, lors de la compression, la seringue disperse la dose souhaitée d’un ou plusieurs agents thérapeutiques (par exemple, par un tube creux au centre d’une tige et relié à un orifice d’injection dans le dispositif à micro-aiguilles de l’invention) à travers une ou plusieurs micro-aiguilles situées à une extrémité de la tige sur un substrat absorbant ou non absorbant, dans lequel la ou les micro-aiguilles pénètrent au moins une partie de la muqueuse nasale et/ou sinusale, délivrant ainsi la dose souhaitée d’un ou plusieurs agents thérapeutiques à la muqueuse nasale et/ou sinusale.
[0066] Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend un applicateur à embout en coton sur lequel sont fixées des micro-aiguilles de chaque côté. L’embout en coton est situé à une extrémité de la tige et une éponge est située à l’autre extrémité. Dans d’autres modes de réalisation, le dispositif comprend un applicateur à embout pointu sur lequel sont fixées des micro-aiguilles d’un côté. L’embout pointu est situé à une extrémité de la tige et, éventuellement, une éponge est située à l’autre extrémité. Dans certains modes de réalisation, l’embout est une pointe incurvée sur laquelle sont fixées des micro-aiguilles sur sa face concave. L’embout pointu est situé à une extrémité de la tige et, éventuellement, une éponge est située à l’autre extrémité. Dans certains modes de réalisation, les micro-aiguilles sont situées sur la face convexe de la pointe. Dans d’autres modes de réalisation, les micro-aiguilles sont situées de part et d’autre de la pointe incurvée.
[0067] Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend un applicateur à embout en coton sur lequel sont fixées des micro-aiguilles de chaque côté. L’embout en coton est situé à une extrémité de la tige et une éponge à l’autre extrémité. La tige comprend un réservoir et un tube central en communication fluidique avec les micro-aiguilles. Dans certains modes de réalisation, le tube central est fenêtré et en communication fluidique avec les micro-aiguilles, ce qui permet l’éjection du fluide vers l’embout en coton contenant les micro-aiguilles.
[0068] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale est jetable. Dans certains modes de réalisation, il est à usage unique. Dans d’autres modes de réalisation, il est réutilisable plusieurs fois. Dans d’autres encore, il peut être utilisé autant de fois que nécessaire.
[0069] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale selon l’invention est utilisé en association avec un dispositif auxiliaire, tel qu’un spéculum. Dans les modes de réalisation où un spéculum est utilisé, il peut s’agir d’un spéculum autonome et éclairé. Dans certains modes de réalisation, le spéculum est jetable.
[0070] Pour l’administration nasale de plusieurs composés, ceux-ci peuvent être contenus dans un réservoir de liquide, appliqués sur le dispositif à micro-aiguilles, ou une combinaison des deux peut être utilisée : un ou plusieurs composés sont contenus dans un réservoir et un ou plusieurs composés sont appliqués sur le dispositif à micro-aiguilles. Lorsque plusieurs composés sont administrés, des concentrations et des rythmes d’administration identiques ou différents peuvent être utilisés pour les différents composés.
[0071] Les dispositifs à micro-aiguilles de la présente invention peuvent être stérilisés selon des méthodes standard. Ils peuvent être à usage unique et jetés après la première utilisation. Ils peuvent également être conçus pour un usage répété.
[0072] Ces dispositifs permettent d’administrer pratiquement n’importe quel agent thérapeutique ou bioactif. Les agents thérapeutiques peuvent être des protéines, des enzymes, des polysaccharides, des molécules polynucléotidiques et des composés organiques et inorganiques synthétiques. Parmi les agents thérapeutiques, on trouve notamment les anti-infectieux, les hormones, les régulateurs de croissance, les médicaments régulant l’activité cardiaque ou le flux sanguin, et les analgésiques. L’agent thérapeutique peut être destiné à un traitement local, régional ou systémique.
[0073] Des exemples d’agents thérapeutiques qui peuvent être utilisés avec le dispositif de l’invention comprennent les adrénocorticostéroïdes, les antibiotiques, les médicaments antimigraineux, les médicaments antiviraux, les médicaments cardiovasculaires, les médicaments du système nerveux central, les médicaments du système nerveux autonome, les médicaments de diagnostic, l’histamine, les antihistaminiques, les narcotiques, les hormones sexuelles, les composés inorganiques, les vitamines, les peptides, les polypeptides et les protéines. Dans certains modes de réalisation, l’agent thérapeutique est choisi parmi la gentamicine, la céphalosporine, les pénicillines, la tyrothricine, la dihydroergotamine, le tartrate d’ergotamine, l’enviroxime, le dinitrate d’isosorbide, le propranolol, le vérapamil, l’hydralazine, la nitroglycérine, le tosylate de clofilium, la cocaïne, la lidocaïne, le diazépam, le lorazépam, la dopamine, la dobutamine, l’éphédrine, l’épinéphrine, la phényléphrine, la tramazoline, la xylométazoline, la méthacholine, la nicotine, l’atropine, les prostaglandines, l’ipratropium, la scopolamine, le colorant T-1824, la phénolsulfonphtaléine, le ferrocyanure de potassium, les colorants vitaux, la méclizine, le cromoglycate disodique, la buprénorphine, la toxine botulique, la naloxone, l’estradiol, la progestérone. noréthindrone, testostérone, carbone colloïdal, or colloïdal, sels inorganiques, carbonate de plomb P, thorium B, acide folique, cyanocobalamine, acides aminés, calcitonine, sécrétine, hormone de libération de la thyrotropine, céruléen, leucine enképhaline, méképhamide pentagastrine, SS-6, substance P, kyotorphine, cholécystokinine, albumines, hormone andrénocorticotrope, hormone de libération de la gonadotrophine, hormone de croissance, interféron, vaccins, peroxydase de raifort, insuline, glucagon, ocytocine et vasopressine.
[0074] Avec les aiguilles pleines, un agent thérapeutique ou un autre composé peut être appliqué sur les pointes ou pénétrer autour des aiguilles dans la muqueuse nasale et/ou sinusale. Les aiguilles creuses peuvent délivrer un composé directement à travers elles à partir d’un réservoir. Elles peuvent également prélever du liquide de l’espace injecté pour l’échantillonner à des fins d’analyse.
[0075] Un ou plusieurs agents thérapeutiques ou autres composés peuvent être administrés à l’aide d’un dispositif selon l’invention, dans n’importe quelle zone des fosses nasales et naso-sinusiennes. Parmi les zones d’application possibles, on trouve le vestibule nasal, les cornets nasaux, le septum, la paroi latérale, le méat moyen, le méat supérieur, le méat inférieur et la muqueuse, y compris le neuroépithélium, des surfaces nasales et/ou sinusiennes. Un ou plusieurs composés peuvent être appliqués à l’aide d’un dispositif selon l’invention sur la muqueuse naso-sinusienne, y compris la muqueuse et l’épithélium olfactifs.
[0076] Un composé peut être appliqué, par exemple, sur la région du cornet inférieur, y compris sur 1,5 cm antérieur du cornet inférieur, sur les muqueuses des cornet moyen et postérieur après 1,5 cm derrière le seuil nasal, ainsi que sur les faces supérieure, médiale, latérale ou postérieure. Dans un autre mode de réalisation, un composé peut être appliqué sur la région du septum, y compris sur la muqueuse septale antérieure, moyenne ou postérieure et sur la muqueuse du corps gonflant du septum. Dans certains modes de réalisation, un composé peut être appliqué sur la paroi latérale, y compris les surfaces adjacentes à l’attache du cornet.
[0077] L’application d’un composé avec le dispositif de l’invention comprend également l’application sur la muqueuse sinusienne, notamment sur les surfaces muqueuses du méat moyen, y compris l’espace et la région latéraux au cornet moyen et contenant le complexe et l’unité ostéoméataux. Le méat moyen est drainé par les sinus paranasaux (frontal, ethmoïdal, maxillaire), et le dispositif d’administration nasale de l’invention peut être utilisé pour administrer un ou plusieurs composés à la muqueuse sinusienne, y compris celle du méat moyen. Dans d’autres modes de réalisation, le dispositif d’administration nasale de l’invention peut être utilisé pour administrer un ou plusieurs composés à la muqueuse du méat supérieur (suprême), région drainée par les sinus paranasaux, en particulier les sinus sphéno-ethmoïdiens. Dans d’autres modes de réalisation encore, le dispositif d’administration nasale de l’invention peut être utilisé pour administrer un composé au méat inférieur, région recevant le canal nasolacrymal.
[0078] Dans certains modes de réalisation, un composé peut être appliqué sur la muqueuse ou l’épithélium olfactif à l’aide d’un dispositif selon l’invention. Cette région comprend le toit de la fosse nasale et s’étend le long du septum et de la paroi nasale latérale. La muqueuse olfactive constitue une porte d’entrée unique vers le système nerveux central (SNC), contournant la barrière hémato-encéphalique traditionnelle.
[0079] La présente invention concerne l’administration locale, systémique et/ou au niveau du SNC d’un ou plusieurs composés. L’administration locale désigne l’application d’un composé sur n’importe quelle zone de la muqueuse nasale et/ou sinusale et comprend l’application d’un certain nombre d’agents thérapeutiques, notamment des stéroïdes, des antibiotiques, la toxine botulique, des anesthésiques et/ou des décongestionnants. L’administration systémique désigne l’administration d’un composé à la circulation systémique. L’administration systémique peut être réalisée par l’administration d’un composé à l’aide d’un dispositif selon l’invention sur n’importe quelle zone de la muqueuse nasale et/ou sinusale. L’invention permet l’administration systémique d’un certain nombre d’agents thérapeutiques, notamment des analgésiques, des médicaments cardiovasculaires, des hormones, de l’insuline, des antiviraux, des médicaments contre la migraine, des stéroïdes et des antihistaminiques. L’administration au niveau du SNC désigne l’administration d’un composé dans le SNC. L’administration au niveau du SNC peut être réalisée par l’administration d’un composé à l’aide d’un dispositif selon l’invention sur n’importe quelle zone de la muqueuse nasale et/ou sinusale. Dans des modes de réalisation préférés, l’administration au SNC s’effectue par administration d’un composé à la muqueuse olfactive à l’aide d’un dispositif selon l’invention. L’invention permet d’administrer au SNC un nombre illimité d’agents thérapeutiques, notamment des composés destinés au traitement de la maladie d’Alzheimer, de l’épilepsie, des tumeurs cérébrales, des traumatismes, de la douleur, des étourdissements, des migraines et autres céphalées.
[0080] L’administration d’un agent thérapeutique par micro-aiguilles dans la cavité nasale à l’aide du dispositif selon l’invention permet l’administration de médicaments pour traiter des affections des voies naso-sinusiennes telles que la rhinite allergique, la rhinite non allergique, la rhinite infectieuse, la sinusite aiguë, la sinusite chronique, la polypose nasale, la polypose naso-sinusienne, l’hypertrophie des cornets, la déviation septale, l’hypertrophie du corps œdémateux de la cloison nasale, l’anosmie, l’hyposmie et autres, ainsi que des céphalées telles que la migraine, la névralgie et la céphalée rhinogène. Dans d’autres modes de réalisation, l’administration d’un agent thérapeutique par micro-aiguilles dans la cavité nasale selon l’invention permet l’administration de médicaments pour traiter des affections externes aux voies naso-sinusiennes nécessitant une absorption systémique, telles que le diabète, l’ostéoporose, les allergies, l’arthrite, les douleurs, l’asthme, la BPCO, l’hypertension, la migraine ou d’autres céphalées. Dans d’autres modes de réalisation encore, la technologie des micro-aiguilles nasales selon l’invention peut constituer une porte d’entrée pour l’immunothérapie.
[0081] Les agents thérapeutiques utilisables comprennent les médicaments à action nasale tels que les stéroïdes, les antihistaminiques, les anticholinergiques, les inhibiteurs des leucotriènes, les antibiotiques, les antifongiques et les antiviraux. Parmi les autres agents thérapeutiques utilisables figurent également les médicaments non liés à l’action nasale tels que l’hormone parathyroïdienne, les médicaments agissant sur le système nerveux central, l’insuline et les antimigraineux.
[0082] L’application de toxine botulique dans les fosses nasales est une méthode permettant de soulager les symptômes de la rhinite allergique et non allergique, soit par voie topique, soit par injection nasale. L’application topique se fait par pulvérisation ou directement sur une éponge de Merocel (alcool polyvinylique, MEROCEL®) laissée en place plusieurs minutes. L’injection est généralement effectuée dans les cornets nasaux. Ces deux techniques ont permis de soulager efficacement les symptômes associés à la rhinite. Elles sont considérées comme sûres et efficaces pour un soulagement durable après une seule application. Cependant, la technique topique présente des limites : un transport inefficace à travers la muqueuse nasale et une application non sélective dans les fosses nasales. De plus, l’injection comporte un risque de saignement et de douleur au point d’injection, avec le risque d’injecter la toxine botulique directement dans le système vasculaire.
[0083] Français Des exemples d’affections locales qui peuvent être traitées par administration nasale d’une composition avec un dispositif tel que décrit ici comprennent la rhinite allergique, y compris la rhinite saisonnière, perannuelle, épisodique et professionnelle ; et la rhinite non allergique, y compris la rhinite non allergique aiguë et chronique, le syndrome NARES (syndrome de rhinite non allergique avec éosinophilie), la rhinite non allergique perannuelle (rhinite vasomotrice) et d’autres syndromes de rhinite tels que le syndrome de dyskinésie ciliaire, la rhinite atrophique, d’origine hormonale (par exemple, hypothyroïdie, grossesse, contraceptifs oraux et cycle menstruel), d’exercice, d’origine médicamenteuse (par exemple, rhinite médicamenteuse, contraceptifs oraux, traitement antihypertenseur, aspirine et anti-inflammatoires non stéroïdiens), d’origine réflexe (par exemple, rhinite gustative, induite par des produits chimiques ou des irritants, réflexes posturaux, cycle nasal et facteurs émotionnels) et professionnelle. D’autres exemples d’affections locales qui peuvent être traitées comprennent des affections qui peuvent imiter les symptômes de la rhinite, y compris des facteurs structurels/mécaniques (par exemple, anomalies de la cloison septale/de la paroi septale déviées, cornets hypertrophiés, hypertrophie adénoïde, tumeurs nasales bénignes et malignes et atrésie des choanes) et inflammatoires/immunologiques (par exemple, granulomatose de Wegener, sarcoïdose, granulome médian, lupus érythémateux disséminé, syndrome de Sjögren et polypose nasale).
[0084] Français D’autres affections qui peuvent être traitées avec un dispositif tel que décrit ici comprennent les maux de tête, tels que les maux de tête primaires (par exemple, migraine, céphalée de tension, céphalée en grappe, céphalées autonomes du trijumeau, céphalée de toux primaire, céphalée d’effort primaire, céphalée primaire associée à l’activité sexuelle, céphalée hypnique, nouvelle céphalée quotidienne persistante, hémicranie continue et céphalée en coup de tonnerre primaire), les maux de tête secondaires (par exemple, maux de tête dus à un traumatisme crânien et/ou cervical, trouble vasculaire crânien ou cervical, infection, trouble de l’homéostasie, maux de tête ou douleurs faciales dues à un trouble du crâne, du cou, des yeux, des oreilles, du nez, des sinus, des dents, de la bouche ou d’autres structures faciales ou crâniennes) et les névralgies crâniennes (par exemple, névralgie du trijumeau, névralgie du glossopharynx).
[0085] Les maladies du SNC pouvant être traitées par l’administration d’un ou plusieurs agents thérapeutiques par un dispositif à micro-aiguilles selon l’invention comprennent les maladies du SNC causées par un traumatisme, des infections (microbiennes ou virales, par exemple), des maladies dégénératives (par exemple, des troubles dégénératifs de la moelle épinière ou du cerveau), des anomalies structurelles (par exemple, des malformations congénitales, un hypospadias), des tumeurs, des maladies auto-immunes et des accidents vasculaires cérébraux. Parmi ces maladies du SNC, on peut citer, sans s’y limiter, l’encéphalite, la méningite, la parapésie spastique tropicale, les kystes arachnoïdiens, la maladie de Huntington, le syndrome d’enfermement, la maladie de Parkinson, le syndrome de Gilles de la Tourette, la sclérose en plaques et la maladie d’Alzheimer.
[0086] Dans les modes de réalisation où il est souhaitable que l’administration d’un composé ait un effet direct sur les sinus, le composé est généralement administré au méat moyen (y compris le complexe ostéoméatal) et/ou au méat supérieur.
[0087] Dans certains modes de réalisation, un composé est administré à la muqueuse nasale et/ou sinusale en enduisant d’abord au moins une partie d’une ou plusieurs micro-aiguilles fixées au substrat d’un dispositif selon l’invention, puis en insérant l’extrémité du dispositif munie des micro-aiguilles enduites dans la cavité nasale, en pressant les micro-aiguilles contre la zone ciblée de la muqueuse nasale et/ou sinusale de manière à ce qu’au moins une partie de la ou des micro-aiguilles pénètre dans la muqueuse nasale et/ou sinusale, puis en retirant le dispositif de la cavité nasale. L’enduction d’un composé sur une micro-aiguille peut être réalisée par tout moyen approprié, notamment par trempage de la micro-aiguille dans une solution ou un gel contenant le composé dissous ou en suspension.
[0088] Facultativement, la cavité nasale peut être décongestionnée et/ou anesthésiée par voie topique avant l’administration nasale d’un composé à l’aide d’un dispositif selon l’invention. Par exemple, dans certains modes de réalisation, la cavité nasale peut être décongestionnée par voie topique (par exemple, avec de l’oxymétazoline) et/ou anesthésiée (par exemple, avec de la pontocaïne) avant l’administration nasale d’un composé à l’aide d’un dispositif selon l’invention.
[0089] Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend un matériau absorbant (par exemple, une éponge MEROCEL®) à une extrémité. Avant l’application du composé sur la muqueuse nasale et/ou sinusale, la zone est préalablement essuyée avec ce matériau. Dans d’autres modes de réalisation, la muqueuse nasale et/ou sinusale est essuyée après application du composé. Dans d’autres encore, la muqueuse est essuyée avant et après application du composé.
[0090] Le dispositif de l’invention offre à l’homme du métier un moyen efficace, pratique et sûr d’administrer par voie nasale une composition, telle qu’un agent thérapeutique. Par exemple, dans certains modes de réalisation, l’homme du métier peut essuyer une zone cible du nez d’un patient à l’aide d’un matériau absorbant à une extrémité du dispositif, puis retourner le dispositif et administrer une composition sur la zone cible à l’aide de micro-aiguilles recouvertes de composition sur un substrat à l’autre extrémité, tout en continuant d’observer la zone cible. Ainsi, l’homme du métier peut se concentrer sur l’administration d’une composition sur une zone cible du nez du patient sans perdre de vue la zone cible entre l’essuyage et l’administration, par exemple, comme cela peut se produire avec plusieurs instruments.
[0091] Comme indiqué précédemment, plusieurs caractéristiques de la cavité naso-sinusienne posent des défis majeurs au développement du dispositif d’administration nasale idéal. Premièrement, la visibilité est extrêmement limitée, ne permettant généralement de voir que le vestibule nasal et peut-être la cloison nasale antérieure. Cette région est également très vascularisée et sujette à des saignements importants. De plus, la muqueuse nasale n’est pas uniforme et présente des propriétés d’absorption différentes selon la région. La muqueuse nasale est également une zone très sensible. Toute manipulation entraîne souvent des éternuements, des douleurs et un écoulement réflexe. De plus, des barrières chimiques, sous forme de gels et d’enzymes, tapissent la cavité nasale et interfèrent avec l’absorption. Ces limitations peuvent être facilement surmontées grâce à un dispositif portable tel que celui décrit ici, permettant une pénétration indolore et sans hémorragie du médicament dans la cavité naso-sinusienne.
[0092] Il existe un important besoin clinique non satisfait de trouver une méthode d’administration transnasale plus adaptée aux affections nasales et non nasales. La technologie des micro-aiguilles n’a pas encore été cliniquement adaptée au nez et/ou aux sinus en raison des limitations importantes que ces cavités imposent à cette technologie. Cependant, la muqueuse nasale est bien placée pour offrir une surface importante pour l’administration de médicaments pour les affections nasales, naso-sinusiennes et non sinusiennes, grâce à sa grande surface et à sa forte vascularisation.
[0093] Un dispositif d’administration nasale tel que décrit ici permet un accès facile à la cavité nasale de manière sûre et économique, offrant ainsi aux professionnels de santé la possibilité de proposer différentes thérapies et d’améliorer ainsi l’accessibilité à différentes formes de traitement. De plus, l’administration nasale d’une composition à l’aide d’un dispositif tel que décrit ici peut être réalisée sur des patients éveillés et facilement en cabinet (par exemple, en ambulatoire), avec peu ou pas de préparation.
[0094] Pour les affections naso-sinusiennes, le médicament peut être administré avec précision dans les zones problématiques de la cavité nasale grâce à un dispositif d’administration nasale tel que décrit ici. L’administration du médicament uniquement dans les zones problématiques réduirait la dose totale nécessaire pour obtenir l’effet thérapeutique souhaité. Comparée aux formulations topiques, l’efficacité thérapeutique de la dose administrée par micro-aiguilles avec un dispositif de l’invention serait probablement supérieure, ce qui réduirait également la dose totale nécessaire. La création de micropores dans la muqueuse nasale superficielle permettrait la pénétration de molécules dans la couche muqueuse ou sous-muqueuse superficielle, parfois dépourvue de vaisseaux sanguins et de terminaisons nerveuses, palliant ainsi les inconvénients des techniques d’injection.
[0095] L’invention sera maintenant décrite plus en détail au moyen des exemples non limitatifs suivants.
[0096] Un homme de 43 ans souffre de rhinite allergique. Le médecin décongestionne les fosses nasales avec de l’oxymétazoline et les anesthésie à la pontocaïne. Un coton-tige muni d’un réseau de micro-aiguilles est trempé dans de la méthylprednisolone (le flacon contient 20 mg). Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. L’extrémité opposée de l’applicateur contient un matériau absorbant qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long des sections antérieure et moyenne du cornet inférieur et du septum. Tout en surveillant la zone venant d’être essuyée, le médecin inverse le coton-tige pour insérer l’extrémité munie de micro-aiguilles dans les fosses nasales, puis appliquer le coton-tige sur le cornet et le septum.
[0097] Un homme de 70 ans souffre de rhinite et de sinusite. Le médecin décongestionne les fosses nasales avec de l’oxymétazoline et les anesthésie à la pontocaïne. Un coton-tige muni d’un réseau de micro-aiguilles est trempé dans de la méthylprednisolone (une ampoule contient 20 mg au total). Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. L’extrémité opposée du coton-tige contient un matériau absorbant qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long de la face supérieure des cornets inférieur et moyen. Tout en surveillant la zone essuyée, le médecin inverse le coton-tige pour insérer l’extrémité munie de micro-aiguilles dans les fosses nasales, puis appliquer le coton-tige sur la région du méat moyen. Le méat moyen est traité par des médicaments et les maux de tête, le drainage et la pression du patient disparaissent.
[0098] Une femme de 36 ans souffre de sinusites récurrentes. Le médecin décongestionne les fosses nasales avec de l’oxymétazoline et les anesthésie à la pontocaïne. Un coton-tige muni d’un réseau de micro-aiguilles est trempé dans de la méthylprednisolone (une ampoule contient 20 mg au total). Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. L’extrémité opposée du coton-tige est munie d’une tête absorbante qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long de la face supérieure du cornet inférieur et du cornet moyen. Tout en surveillant la zone essuyée, le médecin inverse le coton-tige pour insérer l’extrémité munie de micro-aiguilles dans les fosses nasales, puis appliquer le coton-tige sur la région du méat moyen. Le méat moyen est traité avec des médicaments permettant sa décongestion et la résolution des épisodes de sinusite.
[0099] Un homme de 40 ans souffre de rhinite allergique. Il ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. La fosse nasale est décongestionnée par voie topique avec de l’oxymétazoline et anesthésiée à la pontocaïne. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter la narine. Un coton-tige muni de micro-aiguilles est trempé dans une solution de toxine botulique de type A prémélangée (BOTOX®, DYSPORT®). L’extrémité opposée du coton-tige contient un matériau absorbant qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long de la face supérieure du cornet inférieur et du cornet moyen. Un total de 30 unités de toxine botulique de type A est appliqué sur la muqueuse du cornet, la muqueuse septale et le méat moyen. Le patient ressent un soulagement des symptômes allergiques.
[0100] Une femme de 25 ans souffre de rhinite non allergique. Elle ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. Un coton-tige muni de micro-aiguilles est trempé dans une solution de toxine botulique de type A prémélangée (BOTOX®, DYSPORT®). L’extrémité opposée du coton-tige contient un matériau absorbant qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long de la face supérieure du cornet inférieur et du cornet moyen. Un total de 30 unités de toxine botulique de type A est appliqué sur la muqueuse du cornet, la muqueuse septale et le méat moyen. La patiente ressent un soulagement des symptômes allergiques.
[0101] Un homme de 52 ans souffre de rhinite allergique. Il ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. Un coton-tige muni de micro-aiguilles est trempé dans une solution de toxine botulique de type A prémélangée (BOTOX®, DYSPORT®). L’extrémité opposée du coton-tige est munie d’une tête absorbante qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long de la face supérieure du cornet inférieur et du cornet moyen. Un total de 30 unités de toxine botulique de type A est appliqué sur la muqueuse du cornet, la muqueuse septale et le méat moyen. Le patient ressent un soulagement des symptômes allergiques.
[0102] Une femme de 47 ans souffre de rhinite non allergique. Elle ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. La fosse nasale est décongestionnée par voie topique avec de l’oxymétazoline et anesthésiée à la pontocaïne. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter la narine. Un coton-tige muni de micro-aiguilles est trempé dans de la toxine botulique de type A prémélangée (BOTOX®, DYSPORT®). L’extrémité opposée du coton-tige contient un matériau absorbant qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long de la face supérieure des cornets inférieur et moyen. Un total de 30 unités de toxine botulique de type A est appliqué sur les cornets.
[0103] Un homme de 34 ans souffre de rhinite allergique. Il ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. La fosse nasale est décongestionnée par voie topique avec de l’oxymétazoline et anesthésiée à la pontocaïne. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter la narine. Un coton-tige muni de micro-aiguilles est trempé dans de la toxine botulique de type B prémélangée (MYOBLOC®) et un total de 800 unités de toxine botulique de type B est appliqué sur la muqueuse des cornets, la muqueuse septale et le méat moyen.
[0104] Une femme de 43 ans souffre de rhinite non allergique. Elle ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. Un coton-tige muni de micro-aiguilles est trempé dans de la toxine botulique de type B prémélangée (MYOBLOC®) et 800 unités de toxine botulique de type B sont appliquées sur la muqueuse des cornets, la muqueuse septale et le méat moyen.
[0105] Un garçon de 8 ans souffre de congestion nasale et de ronflements dus à une hypertrophie des cornets nasaux. Le médecin décongestionne la fosse nasale avec de l’oxymétazoline et l’anesthésie à la pontocaïne. Un coton-tige muni d’un réseau de micro-aiguilles est trempé dans de la méthylprednisolone (une ampoule contient 10 mg au total). Un spéculum nasal est utilisé pour écarter la narine. L’extrémité opposée de l’applicateur contient un matériau absorbant qui permet d’essuyer la muqueuse nasale le long des sections antérieure et moyenne du cornet inférieur et du septum. Tout en surveillant la zone venant d’être essuyée, le médecin inverse le coton-tige pour insérer l’extrémité munie de micro-aiguilles dans la fosse nasale, puis l’appliquer sur le cornet et la muqueuse septale.
[0106] Un homme de 60 ans présente un gonflement des tissus après une récente opération des sinus. Il est déterminé que les cornets ou le méat moyen doivent être décongestionnés. Le médecin décongestionne la fosse nasale avec de l’oxymétazoline et l’anesthésie à la pontocaïne. Un coton-tige muni d’un réseau de micro-aiguilles est trempé dans de la méthylprednisolone (une ampoule contient 20 mg au total). Un spéculum nasal est utilisé pour écarter la narine. L’extrémité opposée de l’applicateur contient un matériau absorbant permettant d’essuyer la muqueuse nasale. Le corticoïde est ensuite appliqué sur la zone locale enflée des cornets ou du méat moyen. Tout en surveillant la zone venant d’être essuyée, le médecin inverse le coton-tige pour insérer l’extrémité munie de micro-aiguilles dans la fosse nasale, puis appliquer le produit sur les cornets ou le méat moyen.
[0107] Un homme de 34 ans souffre de rhinite allergique. Il ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. La fosse nasale est décongestionnée par voie topique avec de l’oxymétazoline et anesthésiée à la pontocaïne. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter la narine. Un applicateur à embout en plastique muni de micro-aiguilles est trempé dans de la toxine botulique de type B prémélangée (MYOBLOC®) et un total de 800 unités de toxine botulique de type B est appliqué sur la muqueuse des cornets, la muqueuse septale et le méat moyen.
[0108] Une femme de 43 ans souffre de rhinite non allergique. Elle ne répond pas aux sprays nasaux stéroïdiens traditionnels en raison d’une mauvaise observance. Un spéculum nasal est utilisé pour écarter les narines. Un applicateur à embout en plastique muni de micro-aiguilles est trempé dans de la toxine botulique de type B prémélangée (MYOBLOC®) et un total de 800 unités de toxine botulique de type B est appliqué sur la muqueuse des cornets, la muqueuse septale et le méat moyen.
[0109] Une femme de 47 ans souffrant de douleurs intenses dans la partie inférieure du corps dues à des douleurs cancéreuses dues à des métastases osseuses vertébrales a été traitée avec succès par application transnasale de bétaméthasone dans l’épithélium olfactif. L’insertion de micro-aiguilles à l’aide d’un dispositif selon l’invention est réalisée par rhinoscopie antérieure ou sous contrôle endoscopique en cabinet, directement dans le neuroépithélium. L’application de micro-aiguilles a lieu une fois toutes les six semaines et entraîne beaucoup moins de complications que les injections rachidiennes.
[0110] Un homme de 35 ans souffrant d’une névralgie post-herpétique sévère est traité par administration intrathécale de stéroïdes pour soulager sa douleur. Il a été découvert que l’application transnasale de stéroïdes à l’aide d’un dispositif à micro-aiguilles est plus efficace et entraîne beaucoup moins de complications que les injections rachidiennes traditionnelles. La dose de stéroïdes est administrée à l’aide d’un dispositif à micro-aiguilles, conformément à l’invention.
[0111] Une femme de 78 ans atteinte d’une forme précoce de la maladie d’Alzheimer reçoit de la dexaméthasone administrée au niveau du palais nasal, à proximité du neuroépithélium, afin de traiter et de prévenir la progression de la maladie. Le stéroïde est administré à l’aide d’un dispositif à micro-aiguilles selon l’invention.
[0112] Un homme de 35 ans souffrant de douleurs discales est traité avec succès par administration transnasale de stéroïdes dans le plafond de la fosse nasale, au niveau du neuroépithélium olfactif. Un dispositif à micro-aiguilles selon l’invention permet d’administrer le médicament avec précision.
[0113] Après avoir ainsi décrit en détail les modes de réalisation de la présente invention, il doit être entendu que l’invention définie par les paragraphes ci-dessus ne doit pas être limitée aux détails particuliers exposés dans la description ci-dessus, car de nombreuses variantes apparentes de celle-ci sont possibles sans s’écarter de l’esprit ou de la portée de la présente invention.
[0114] Chaque brevet, demande de brevet et publication cités ou décrits dans la présente demande sont par la présente incorporés par référence dans leur intégralité comme si chaque brevet, demande de brevet ou publication individuel était spécifiquement et individuellement indiqué comme devant être incorporé par référence.
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