juillet 2025

Vaccination obligatoire contre la grippe : une mesure politique sans fondement scientifique

Source : Epoch Times

Par Etienne Fauchaire

DECRYPTAGE – Face à la santé financière dégradée des comptes de la Sécurité sociale, le gouvernement entend faire passer le vaccin contre la grippe comme un outil de redressement budgétaire. Soignants, retraités, salariés : tous pourraient bientôt voir cette vaccination passer du statut de recommandation à celui d’obligation, déclarée ou déguisée. Présentée comme un geste de prévention et un moyen de freiner la transmission, le vaccin anti-grippe, cependant, faillit à sa mission. Car derrière les messages politiques, de nombreux experts s’accordent sur l’état actuel des connaissances scientifiques : il n’existe aucune preuve solide de son efficacité. Au contraire. Le Dr Robert Malone, biologiste moléculaire et expert au sein du comité consultatif sur les pratiques vaccinales des CDC aux États-Unis, indique à Epoch Times que la vaccination annuelle serait même « contre-productive ». Une politique sanitaire qui, loin de soulager les finances publiques, pourrait donc bien les grever davantage.

L’atmosphère rappelle les heures tendues de la période Covid. Alors que le gouvernement cherche à colmater le déficit de la Sécurité sociale, l’idée d’une vaccination obligatoire contre la grippe, jusqu’ici simplement recommandée, refait surface.

Le débat, cela étant, ne date pas d’hier. En 2005, sous la présidence de Jacques Chirac, le ministre de la Santé Xavier Bertrand avait déjà fait adopter une loi rendant le vaccin antigrippal obligatoire pour les soignants, promulguée par Dominique de Villepin. Moins d’un an plus tard cependant, un décret suspendait cette obligation, après qu’un avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France estimait notamment qu’elle « risquerait d’altérer l’adhésion » du personnel médical. Depuis, la vaccination reste facultative, mais la question revient régulièrement sur la table.

Une offensive estivale

Sans surprise, les soignants se retrouvent une fois encore en première ligne. Le 11 juillet, Agnès Firmin Le Bodo, ancienne ministre de la Santé et députée Horizons, condamnée en 2024 par le tribunal correctionnel du Havre pour avoir accepté des cadeaux non déclarés des laboratoires Urgo alors qu’elle exerçait comme pharmacienne, a déposé une proposition de loi visant à rétablir l’obligation vaccinale dans le milieu médical.

Selon l’exposé des motifs, la mesure permettrait de « réduire significativement le risque de transmission du virus de la grippe » aux « patients vulnérables ». Le texte pointe également une couverture vaccinale des soignants jugée insuffisante. Et pour cause : depuis longtemps, la vaccination antigrippale est largement impopulaire à l’hôpital. Sur les saisons 2022-2023 et 2023-2024, seuls 19% d’entre eux y ont consenti à l’échelle nationale, selon la Haute Autorité de santé. Au sein des établissements médico-sociaux, la couverture n’a pas dépassé 22% pour la saison 2024-2025, d’après Santé Publique France, qui constate de manière générale « une forte réticence à la vaccination » de la part des professionnels.

Les personnes âgées, considérées comme les plus exposées au risque d’hospitalisation ou de décès, sont également dans le collimateur de l’exécutif. Dans un entretien au Monde publié le 26 juillet, la ministre de la Santé Catherine Vautrin a déclaré souhaiter que « la vaccination devienne obligatoire pour les personnes âgées en établissement ».

Le secteur privé ne devrait pas non plus être épargné. Le 9 juillet, dans une série de recommandations destinées à réduire les dépenses de santé, le Medef a proposé de « généraliser la vaccination en entreprise, notamment contre la grippe », et de conditionner, partiellement ou totalement, le remboursement des arrêts maladie à la preuve de vaccination.

L’organisation patronale défend cette mesure en arguant qu’elle « permet de mieux protéger les salariés à risque et leur entourage », tout en garantissant la continuité de l’activité économique, avec, selon ses calculs, une division du taux d’absentéisme par 2,4. En contrepartie, elle réclame un remboursement intégral du vaccin par la Sécurité sociale, actuellement réservé aux populations dites « à risque » : plus de 65 ans, femmes enceintes, soignants, personnes obèses.

Cette orientation, François Bayrou pourrait la retenir. Lors de sa conférence de presse de mi-juillet sur son plan budgétaire d’économies, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de « responsabiliser » les Français « par la prévention, notamment la vaccination », faisant valoir que « trois quarts des personnes en réanimation lors des épidémies de grippe ne sont pas vaccinées ».

Mais le rétablissement d’une obligation vaccinale pourrait rallumer des tensions, notamment dans les hôpitaux, où elles sont déjà vives. Tout récemment, Catherine Vautrin et Yannick Neuder ont fait l’objet de 19 plaintes déposées devant la Cour de justice de la République sur des accusations de « harcèlement moral » et de « mise en péril de la personne », après une série de suicides survenus dans des établissements hospitaliers aux conditions de travail qualifiées de « totalement illégales et mortifères ». Elles ont toutes été classées, principalement pour « irrégularité de forme ». À la surprise de l’avocate des plaignants, Me Christelle Mazza, qui a dénoncé une juridiction dépourvue des moyens juridiques et politiques « de remplir son office ».

L’État consacrant chaque année en outre, avec l’argent des contribuables, plusieurs dizaines de millions d’euros à l’achat de vaccins antigrippaux, la question de leur réelle efficacité dans la lutte contre ce virus se pose dès lors avec d’autant plus d’acuité.

Ce que dit la science

À rebours des affirmations du Premier ministre François Bayrou, du Medef ou encore de l’ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo, la vaccination n’a en réalité « aucun effet » démontré sur les hospitalisations, et il n’existe « aucune preuve que les vaccins empêchent la transmission du virus ou les complications » liées à la maladie. C’est la conclusion sans appel qui ressort d’une méta-analyse approfondie publiée en 2010 par la prestigieuse collaboration Cochrane, référence internationale en matière de revues systématiques de la littérature médicale, sur l’efficacité des injections contre la grippe.

Les conclusions allaient même plus loin. Les chercheurs estimaient que les données disponibles « semblent décourager le recours à la vaccination contre la grippe chez les adultes en bonne santé comme mesure de santé publique de base ». Ils accusaient par ailleurs les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) américains, partisans d’une vaccination universelle, de déformer volontairement la littérature scientifique afin de justifier leurs recommandations.

Cette méta-analyse abordait également la question des effets indésirables, évoquant notamment le risque rare de développer un syndrome de Guillain-Barré, une maladie neurologique grave entraînant une paralysie progressive. Le risque était estimé entre 1 et 2 cas par million de doses injectées, selon une étude citée, bien que jugée entachée « de nombreuses limitations ». Quoi qu’il en soit, les auteurs concluaient que « cette littérature démontre le danger de lancer une campagne de vaccination de grande ampleur sans évaluation adéquate des risques ».

En 2014, Cochrane publiait une nouvelle méta-analyse, élargie à un corpus d’études plus récentes et plus nombreuses. Le constat restait inchangé : les données disponibles « n’apportent aucune preuve en faveur de l’utilisation de la vaccination contre la grippe chez les adultes en bonne santé comme mesure de santé publique de base ».

En France, s’agissant du personnel médical, plusieurs institutions se sont prononcées en faveur d’un retour à l’obligation vaccinale contre la grippe : l’Académie nationale de médecine en 2020 et 2023, la Cour des comptes dans un rapport de 2018, ou encore la Fédération hospitalière de France en mai 2025. Cependant, la Haute Autorité de santé (HAS) demeure, elle, plus réservée.

Dans un avis rendu en juillet 2023, la HAS, si elle note que plusieurs études suggèrent « qu’une meilleure couverture vaccinale des soignants pourrait réduire significativement le nombre d’infections et de décès chez les patients hospitalisés », constate dans le même temps que ces travaux n’apportent, à ce jour, « qu’un faible niveau de preuves ».

Ainsi, si l’autorité sanitaire estime que « la faible couverture pose légitimement la question de l’obligation vaccinale », elle préfère s’en tenir pour l’instant à une recommandation, mettant en avant « l’insuffisance des données disponibles à ce jour sur le fardeau de la grippe nosocomiale [grippe contractée à l’hôpital, ndlr] » et sur « l’impact de la vaccination des soignants sur ce fardeau ». Toutefois, elle rappelle que ses avis « sont susceptibles d’évoluer selon l’évolution des données et du contexte sanitaire ».

Interrogés par Epoch Times, des experts confirment que l’instauration d’une obligation vaccinale contre la grippe s’appuierait donc bien davantage sur des motivation politiques que sur la littérature scientifique.

« Une vaccination universelle contre la grippe, ou même ciblée sur les professionnels de santé, permettrait-elle de supprimer le risque de transmission à l’hôpital ? La réponse est non », martèle le Dr Robert Malone.

Aujourd’hui membre du comité consultatif sur les pratiques vaccinales rattaché aux CDC, le pionnier de la technologie à ARN messager rappelle que « la capacité des vaccins antigrippaux à réduire de manière significative le risque d’infection et de réplication du virus est très faible ». Il ajoutait que ces vaccins « peuvent bel et bien provoquer des effets indésirables, même s’ils sont généralement moins graves ou moins fréquents que ceux associés aux vaccins à ARNm ou à vecteur adénoviral contre le Covid ».

Des effets indésirables sous-évalués ?

Outre-Atlantique, au 1er juin 2025, 10.988 plaintes avaient été déposées auprès du Vaccine Injury Compensation Program (VICP), le programme fédéral américain d’indemnisation des victimes de vaccins, pour des effets indésirables graves ou des décès survenus après une vaccination contre la grippe. Parmi elles : 261 décès et 10.727 cas d’effets secondaires graves. La Cour des réclamations des États-Unis, qui instruit ces dossiers, a accordé une indemnisation à 7 291 personnes, adultes comme enfants.

Toutefois, ces chiffres pourraient être largement sous-estimés. Une étude financée en 2010 par le ministère américain de la Santé estimait que moins de 1 % des effets indésirables liés aux vaccins seraient effectivement déclarés. Le nombre réel d’effets graves associés à la vaccination contre la grippe pourrait donc être bien plus élevé, avertit l’organisation Children’s Health Defense fondée par Robert Kennedy Jr, qui milite pour une transparence accrue sur les risques vaccinaux.

Selon les données officielles, ces effets graves existent donc bien, mais restent néanmoins rares au regard des dizaines de millions de doses administrées chaque année aux États-Unis. Ils incluent, en plus du syndrome de Guillain-Barré, des cas de myocardite, d’accidents vasculaires cérébraux, de névrite optique ou encore de paralysie faciale (paralysie de Bell).

En France, l’indemnisation de ces effets graves est impossible. L’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) — organisme public chargé de traiter à l’amiable les préjudices médicaux et dont Epoch Times a documenté les dysfonctionnements récurrents — n’indemnise pas les dommages causés par les vaccins contre la grippe saisonnière.

Contacté, le Dr Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, habilité à diriger des recherches en biochimie, estime également que le rapport bénéfice-risque est défavorable. « L’efficacité des vaccins contre la grippe sur la transmission du virus est quasi nulle », rappelle-t-il lui aussi à Epoch Times.

À ce titre, il s’indigne de l’avis de la Haute Autorité de santé rendu en février 2023, qui recommande que la vaccination antigrippale soit étendue chaque année aux enfants de 2 à 17 ans sans comorbidité, dans le but affiché de « limiter la diffusion du virus » dans la population.

Une étude parue le 18 janvier 2018 dans la revue scientifique de référence Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) observait pourtant que les personnes vaccinées contre la grippe exhalaient même en moyenne plus de six fois plus de particules virales sous forme d’aérosols que les non-vaccinés. Les auteurs concluaient que, si cette observation venait à être confirmée, elle pourrait remettre en question les politiques vaccinales en vigueur.

Une efficacité titubante

Alertant également sur les effets indésirables potentiels de l’injection, le Dr Jean-Marc Sabatier estime qu’il n’existe guère non plus de justification scientifique à se faire vacciner uniquement dans un but de protection individuelle. L’efficacité des vaccins antigrippaux contre l’infection symptomatique, souligne-t-il auprès d’Epoch Times, « n’est pas formidable, et varie fortement d’une saison à l’autre ».

En France, pour la saison 2024-2025, le réseau RELAB, qui surveille les virus respiratoires et collabore avec Santé publique France, a publié dans Eurosurveillance une estimation de 22 % d’efficacité du vaccin chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Indépendamment de leur impact sur la transmission, l’efficacité même des vaccins contre l’infection grippale fait l’objet de critiques récurrentes. En 2017, l’influente revue Science, dans un article intitulé « Pourquoi les vaccins anti-grippe échouent si souvent… », écrivait : « Ce qu’on ne dit pas, c’est à quel point ce vaccin est peu performant. Les vaccins les plus couramment utilisés ne protègent pas plus de 60 % des personnes vaccinées ; certaines années, leur efficacité chute jusqu’à 10 %. »

En cause : un processus de fabrication soumis à de fortes incertitudes. « Ce qu’il faut savoir, c’est que les vaccins contre la grippe sont conçus six mois avant le début de la saison hivernale, à partir des souches virales identifiées dans l’hémisphère Sud », explique le Dr Sabatier. « Entre le mois de février, où ces choix sont arrêtés, et l’automne suivant, le virus a largement le temps de muter. Résultat : les souches retenues ne correspondent pas toujours à celles qui circulent réellement quelques mois plus tard dans l’hémisphère Nord. »

Mais le problème ne se limite pas seulement à un décalage viral, rapportait Science : des scientifiques ont constaté « que l’efficacité du vaccin peut s’avérer chancelante même lorsque les bonnes souches ont été utilisées pour le fabriquer ». Autrement dit, le vaccin peut être peu protecteur même dans les meilleures conditions théoriques.

Interrogée par la revue, Danuta Skowronski, épidémiologiste au Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique (Canada), reconnaissait que le programme de vaccination s’appuyait sur « des hypothèses empilées les unes sur les autres », et confiait que nombre de chercheurs spécialisés dans l’étude du virus hésitent à évoquer publiquement les limites du vaccin, de peur du qu’en dira-t-on.

Vaccination annuelle

Selon le Dr Robert Malone, l’un des problèmes fondamentaux liés à la vaccination annuelle contre la grippe réside dans le « péché originel antigénique », aussi appelé empreinte immunitaire. « Ces injections répétées peuvent induire une forme de tolérance immunitaire, ou un biais de réponse favorisant la souche contre laquelle vous avez été vacciné, ce qui affectera la capacité de votre système immunitaire à lutter contre de nouveaux variants », explique-t-il à Epoch Times.

Plusieurs études confirment que la vaccination répétée contre la grippe peut se révéler, par certains aspects, « contre-productive ». Une recherche financée par les CDC américains et publiée en septembre 2014 dans la revue Clinical Infectious Diseases a examiné l’impact de la vaccination répétée sur cinq saisons consécutives. Les résultats : plus une personne avait été vaccinée dans les années précédentes, moins le vaccin était efficace contre le virus H3N2, souche dominante cette année-là.

Les auteurs résumaient ainsi leurs conclusions : « La protection vaccinale était la plus élevée chez les personnes non vaccinées durant les cinq années précédentes. » Ils appelaient à de nouvelles recherches, notant que ces résultats « soulèvent d’importantes questions sur l’interférence potentielle liée à la vaccination annuelle répétée », ainsi que sur « une éventuelle protection résiduelle conférée par les vaccins antérieurs ».

Une autre étude marquante, publiée en 2020 dans Eurosurveillance, a approfondi cette problématique. Elle portait sur des personnes âgées de 65 ans et plus ayant contracté une grippe confirmée en laboratoire, et évaluait l’efficacité du vaccin pour la saison en cours en fonction du nombre de vaccinations antérieures sur une période de dix ans : une première à cette échelle.

Chez les personnes vaccinées uniquement pour la saison 2015-2016, sans antécédents de vaccination au cours de la décennie précédente, l’efficacité du vaccin se révélait modeste : 34 %. Mais cette efficacité chutait progressivement avec l’augmentation du nombre de vaccinations cumulées : 26 % chez celles ayant reçu 1 à 3 doses dans les dix dernières années, 24 % pour 4 à 6 doses, 13 % pour 7 à 8, et à peine 7 % pour celles vaccinées 9 à 10 fois.

Une efficacité vaccinale négative ?

La vaccination contre la grippe pourrait-elle aussi, parfois, produire l’effet inverse de celui recherché ? La question a surgi sur la toile en avril 2025, à la suite de la publication d’une étude menée par la Cleveland Clinic (États-Unis), portant sur 53.402 employés de cet hôpital universitaire. Non encore revue par les pairs, l’étude révèle que les personnes vaccinées contre la grippe pour la saison 2024-2025 présentaient un risque accru de 27 % de contracter le virus par rapport aux non-vaccinés. « La vaccination contre la grippe était associée à un risque accru de grippe chez les adultes travaillant dans le secteur de la santé », peut-on lire.

Cependant, les auteurs n’avancent pas que le vaccin en est la cause directe et ne remettent pas non plus en question l’utilité de la vaccination, relativisant plutôt ses performances : « Compte tenu de toutes les variables qui peuvent influencer l’efficacité du vaccin d’une année sur l’autre, et des procédés actuels de fabrication, il est peut-être illusoire d’en attendre une efficacité élevée chaque année », temporisent-ils.

Néanmoins, en France, les résultats de cette étude d’envergure pourraient conforter la Haute Autorité de santé dans la position qu’elle avait exprimée dans son avis rendu en juillet 2023 : une recommandation de vaccination pour les soignants, plutôt qu’une obligation en raison, invoquait-elle, de « l’efficacité inconstante, selon les années, de la vaccination antigrippale » et du « faible niveau de preuve des études » quant à son impact sur le fardeau de la grippe nosocomiale.

Par ailleurs, l’étude de la Cleveland Clinic n’est pas la première à mettre en lumière une augmentation du risque d’infections respiratoires, grippales ou non, chez les personnes vaccinées contre la grippe.

Pour rappel, une distinction essentielle entre grippe et syndrome grippal : la grippe est une infection respiratoire aiguë causée par un virus Influenza, tandis qu’un syndrome grippal peut être aussi provoqué par d’autres virus, comme les coronavirus, le virus respiratoire syncytial (VRS) ou encore des rhinovirus.

En avril 2010, une étude publiée dans PLoS Medicine révélait les résultats « inattendus » issus de quatre études épidémiologiques au Canada : les personnes ayant reçu le vaccin contre la grippe saisonnière 2008-2009 étaient davantage susceptibles de contracter le virus pandémique A(H1N1), dit « grippe porcine », apparu au printemps 2009. Bien que le vaccin ait semblé efficace contre la souche initiale, il était paradoxalement associé à une augmentation du risque de contracter le virus émergent. Selon les auteurs, cette situation pourrait s’expliquer par une réponse immunitaire moins robuste que celle induite par une infection naturelle.

D’après leur hypothèse, la vaccination répétée « empêche de développer une immunité plus robuste, complexe et étendue, comme celle que confère une infection antérieure ». Cette immunité croisée conférerait une protection non seulement contre la souche en circulation, mais aussi contre ses variants. En d’autres termes, les personnes vaccinées chaque année auraient manqué l’occasion de développer cette immunité élargie, soulignaient les auteurs.

Des résultats similaires ont été observés dans une étude menée par les National Institutes of Health (NIH) et publiée en 2005 dans Archives of Internal Medicine (aujourd’hui JAMA Internal Medicine). Les chercheurs ont constaté que les personnes âgées exposées au virus H3N2 lors de la pandémie de 1968 bénéficiaient d’une protection immunitaire à long terme, nettement supérieure à celle conférée par la vaccination. La diminution notable de la mortalité grippale chez les 65-74 ans dans les années suivant cette pandémie était, selon eux, « très probablement due à l’immunité naturelle acquise ».

Plus récemment, plusieurs études ont signalé un risque accru d’infections respiratoires non grippales chez les personnes vaccinées. En 2020, une étude menée au sein du Département de la défense des États-Unis et publiée dans la revue Vaccine a rapporté une hausse de 36 % du risque d’infection par un coronavirus chez les vaccinés contre la grippe, comparés aux non-vaccinés.

Une autre étude publiée en 2012 dans Clinical Infectious Diseases a observé « un risque accru statistiquement significatif d’infections causées par des virus respiratoires non grippaux » chez les personnes ayant reçu un vaccin antigrippal inactivé. Les auteurs ont formulé une hypothèse inquiétante : le vaccin pourrait, « par un mécanisme biologique encore inconnu », renforcer la protection contre la grippe au détriment de la défense immunitaire face à d’autres virus respiratoires.

Enfin, une étude financée par les CDC et publiée en 2018 dans Vaccine a mis en évidence une augmentation des infections respiratoires aiguës non grippales chez les enfants vaccinés contre la grippe, comparés aux enfants non vaccinés. D’autres travaux sont venus corroborer ces observations.

Une mortalité grippale surestimée

Chaque année, les autorités sanitaires françaises lancent des appels à la vaccination contre la grippe, largement relayés par la presse. Ces campagnes s’accompagnent souvent de chiffres marquants, notamment du nombre de décès attribués à l’épidémie. Selon Santé publique France, la grippe serait responsable, en moyenne, d’environ 9000 morts par saison entre 2011-2012 et 2021-2022. Les personnes âgées de plus de 65 ans sont considérées comme les plus vulnérables, tant en termes d’hospitalisations que de mortalité.

Mais, en réalité, le nombre exact de morts causées par la grippe est très difficile à établir. Cette incertitude était déjà soulignée par la commission d’enquête du Sénat dans son rapport de 2010 sur la gestion gouvernementale de la pandémie de grippe A(H1N1) et le rôle des laboratoires pharmaceutiques.

Le document notait que la virulence réelle du virus saisonnier « n’est pas connue avec précision ». Les chiffres de mortalité avancés pour ce virus ne reposent pas sur un décompte individuel, mais « sur une simple mesure de la surmortalité hivernale », rappelait-elle. Autrement dit, les décès survenus en hiver sans cause clairement identifiée sont, globalement, attribués à la grippe, parce que celle-ci circule à ce moment-là.

Concernant la pandémie de H1N1, le rapport, critique des « propos alarmistes » de certains experts, rappelait que l’Institut de veille sanitaire (InVS) prévoyait dans un avis du 28 septembre 2009 entre 6400 et 96.000 morts, soit « 2 à 30 fois plus que la grippe saisonnière ». En mai 2009, Antoine Flahault, directeur de l’École des hautes études en santé publique (EHESP), évoquait lui 30.000 décès possibles. La réalité fut toute autre : la France a comptabilisé 312 décès dus au H1N1. La commission d’enquête du Sénat allait jusqu’à s’interroger sur le fait que certaines prévisions scientifiques ne soient pas « devenues, inconsciemment, des espérances ».

Le Dr Dominique Dupagne, médecin généraliste et ancien chroniqueur santé sur France Inter, notait sur son site que même ce chiffre de 312 décès devait être considéré avec précaution : « Nous n’avons même pas la preuve de la responsabilité de la grippe pour de nombreux morts. Tout décès d’un sujet jeune présentant une maladie ressemblant à la grippe a été comptabilisé. » Il saluait néanmoins, dans ce cas particulier, le fait qu’un véritable décompte ait été réalisé.

Lors de son audition devant la commission du Sénat en mai 2010, le Dr Dupagne avait expliqué, avec ironie, que l’estimation annuelle des décès dus à la grippe saisonnière relevait davantage de « la lecture du marc de café ou des entrailles de poulet » que d’un décompte rigoureux. Il affirmait se baser sur des données épidémiologiques plus plausibles, notamment une étude menée dans les 80 départements français les plus peuplés, selon laquelle le nombre réel de morts annuels serait d’environ 500. Des décès survenus majoritairement chez des personnes en fin de vie, dont, disait-il, « le dernier souffle est légèrement avancé par la grippe ».

Le médecin exprimait alors un constat sévère : lui et ses confrères avaient « perdu confiance » dans les chiffres communiqués par les autorités sanitaires, estimant que ces dernières étaient capables de « multiplier les estimations par dix, cent, voire mille, et le tout sans un accroc dans la voix ».

En cela, il rejoint l’analyse du Dr Peter Doshi, rédacteur en chef adjoint du British Medical Journal (BMJ) qui dès 2005, dans un article intitulé « Disséquer la tromperie du CDC : les chiffres des décès dus à la grippe aux États-Unis relèvent-ils plus du marketing que de la science ? », accusait les CDC de gonfler délibérément, eux aussi, leurs estimations en fusionnant les décès dus à la grippe avec ceux causés par des pneumonies.

Pour appuyer sa démonstration, Doshi rappelait qu’en 2001, les CDC avaient annoncé 62.034 décès liés à la grippe et à la pneumonie. Pourtant, selon les données du National Center for Health Statistics (NCHS), seuls 257 cas pouvaient être attribués à la grippe, dont à peine 18 cas confirmés en laboratoire, soit 0,03 % du total. La quasi-totalité de ces décès n’étaient donc pas dus à la grippe, et ne pouvaient donc être évités par la vaccination.

Selon les mêmes sources, si l’on isole uniquement les décès liés à la grippe, la moyenne annuelle entre 1979 et 2002 s’élèverait à environ 1348 morts par an aux États-Unis, un chiffre très éloigné des dizaines de milliers souvent avancés. Aussi, pour Peter Doshi, ces écarts ne sont pas innocents. Il accusait ouvertement les CDC de manipuler les chiffres à des fins promotionnelles, pour soutenir les intérêts des fabricants de vaccins et augmenter la couverture vaccinale antigrippale.

Conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique

Ce soupçon d’instrumentalisation des morts de la grippe est partagé en France. Lors de son audition devant la commission d’enquête du Sénat en mai 2010, le Dr Dominique Dupagne pointait le chiffre d’affaires « considérable » généré par la vaccination saisonnière et s’étonnait qu’aucune exigence de preuve n’ait été formulée à l’égard des laboratoires : « Pourquoi les autorités sanitaires n’ont-elles pas exigé des laboratoires des études épidémiologiques solides ? »

Et de conclure avec provocation : « Est-ce vraiment une politique de santé publique utile de vacciner toute la population chaque année, y compris les personnes non à risque, pour une maladie dont le taux de mortalité se situe autour de 1 pour 100.000 ? Il y a des priorités plus urgentes pour nos budgets sociaux. Malheureusement, il y a des choses inévitables : des gens meurent de la varicelle tous les ans, d’autres en allant à la pharmacie se font écraser par une voiture. Chercher le risque zéro est absurde ».

Interrogé sur la réflexion de Yannick Neuder, qui évoquait en janvier dernier la possibilité de rendre la vaccination anti-grippale obligatoire pour les soignants, le sociologue Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS, disait y voir dans un entretien à Epoch Times l’expression « d’une idéologie de la vaccination universelle et obligatoire promue par tous les moyens et portée par l’industrie pharmaceutique ». Selon le chercheur, « cette idéologie s’est imposée chez une partie des élites politiques, parfois au prix de véritables pactes de corruption ».

Pour Children’s Health Defense, l’injection contre la grippe est avant tout « une affaire de gros sous ». En 2024, le marché américain pour ce produit était estimé à 4,78 milliards de dollars et pourrait atteindre près de 10 milliards de dollars d’ici 2033, selon Research and Markets.

La Commission d’enquête du Sénat sur la gestion de la grippe H1N1 faisait déjà référence à ce type de dérive dans son rapport de 2010, citant la résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe : « Faute de procédures transparentes de contrôle des conflits d’intérêts, l’APCE observe que le débat reste ouvert sur la possibilité d’une influence des laboratoires pharmaceutiques : “L’éventualité que les représentants de l’industrie aient pu directement peser sur les décisions publiques et les recommandations émises au sujet de la grippe H1N1 reste l’une des questions centrales du débat actuel.” »

« Aucune preuve de l’efficacité vaccinale sur la mortalité des personnes âgées »

Des chercheurs issus d’institutions prestigieuses ont aussi remis en question l’efficacité de la vaccination antigrippale pour réduire la mortalité même des personnes âgées.

L’étude des National Institutes of Health (NIH) publiée en 2005 dans Archives of Internal Medicine soulignait que malgré l’augmentation massive de la couverture vaccinale chez les plus de 65 ans, passée de 20 % avant 1980 à 65 % en 2001, les taux de mortalité liés à la grippe et à la pneumonie avaient « augmenté de manière significative pendant cette période ».

Dans un article coécrit en 2006, le Dr Lone Simonsen, auteure principale de l’étude, et le Dr William Glezen affirmaient dans l’International Journal of Epidemiology qu’aucune preuve ne montrait que cette hausse de la vaccination chez les seniors avait permis de réduire les hospitalisations ou les décès : au contraire, « la mortalité et les hospitalisations ont continué à augmenter. »

Les auteurs qualifiaient ces résultats de « surprenants », dans la mesure où la vaccination est censée être « très efficace pour réduire la mortalité » : une hypothèse au cœur des politiques menées par les CDC, mais qui, notaient-ils, « n’a jamais été testée dans le cadre d’essais cliniques ».

Une étude parue en 2008 dans le Virology Journal confirme cette analyse. Contrairement aux déclarations des autorités sanitaires, elle notait que les décès et hospitalisations dus à la grippe chez les personnes âgées américaines ont fortement augmenté dans les années 1980 et 1990, précisément à l’époque où la couverture vaccinale s’envolait.

Et en 2013, dans un article publié par le BMJ, son rédacteur en chef, Peter Doshi, revenait à la charge en remettant en cause la principale justification de la politique vaccinale ciblée sur les seniors, cinglant : « Quelles sont les preuves que les vaccins contre la grippe réduisent la mortalité chez les personnes âgées ? Absolument aucune. » Et d’ajouter, non sans inquiétude : « Le plus troublant, peut-être, c’est le manque d’intérêt des autorités sanitaires face à l’absence de données fiables. »

Depuis l’arrivée de Robert F. Kennedy Jr. à la tête du ministère de la Santé en février dernier, les lignes commencent néanmoins à bouger.

Le tournant américain

Ce mois-ci, à la suite d’un vote tenu fin juin au sein du comité consultatif gouvernemental sur la vaccination, dans lequel siège le Dr Robert Malone, les États-Unis ont annoncé, le 23 juillet, la fin de l’utilisation du thimérosal, un conservateur à base de mercure, dans certains vaccins anti-grippe. « Étrangement, l’industrie et les médias de gauche militent pour injecter du mercure aux Américains », déclare le Dr Malone à Epoch Times, avant de souligner : « Et ils considèrent l’élimination de 3 % des doses de vaccin contre la grippe contenant du thimérosal comme une menace existentielle. »

Le scientifique précise que, pour cette année, le comité n’a pas eu vraiment la main sur la première résolution soumise au vote : le maintien de la recommandation d’une vaccination annuelle contre la grippe, dont la campagne débute dès le mois d’août.

« La décision a été que ce n’était pas le bon moment pour livrer bataille sur ce terrain », explique-t-il. Mais il annonce la couleur : « Je me retrouve désormais en position de président du comité sur le vaccin antigrippal. J’ai indiqué, lors de la réunion, que mon intention est de faire en sorte que ces questions — empreinte immunitaire, péché originel antigénique, etc. — soient sérieusement examinées lors des prochaines sessions. »

Les États-Unis pourraient ainsi devenir le premier pays occidental à remettre en cause la pertinence d’une vaccination antigrippale annuelle à la lumière de la littérature scientifique. A contrario, le gouvernement français, lui, entend plutôt imposer cette mesure.

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ENSEMBLE POUR LA VÉRITÉ/INSIEME PER LA VERITÀ🇮🇹🇫🇷🇧🇪 #10 LAURENCE POUR/PER ANTOINE & LUCY

Laurence, mère d’Antoine, décédé à 30 ans, après la 2ème dose : « Entre ses injections et son décès, des symptômes alarmants sont apparus. Il a consulté des spécialistes, des généralistes, il y a eu des examens médicaux… Mais la piste d’un effet du vaccin n’a jamais été envisagée. Le 8 décembre 2021, il fut transporté aux urgences à 18 h et il en est sorti à 22 h 30, sans recommandations spéciales… Le 16 décembre, il fut retrouvé décédé dans sa baignoire… Conclusion de l’autopsie: mort par noyade suite à des convulsions… Aujourd’hui une instruction est ouverte et suit son cours… (2:15) Mon fils est décédé, c’est fini, c’est trop tard, alors en son nom je veux parler des victimes belges qui se battent. Je pense notamment à Lucy qui… est handicapée suite à une seule injection… Elle ne bénéficie pas de traitements médicaux appropriés. Et donc, c’est pour elle que je parle, mais aussi pour toutes les autres victimes… Pour qu’il y ait reconnaissance des effets délétères et accès à des traitements.» (4:03) Laurence parle aussi de VIAC19 BELGIQUE et du COLLECTIF ACTION 200 BELGIQUE.

Padoue/Padova 14/06/2025
Manifestation organisée par / Manifestazzione organizzata da: SINDACATO D’AZIONE (Franziska Elstner) ASSOCIAZIONE ITALIANI LIBERI (Cristiano Fazzini) En présence de / In presenza di: PERSONE IN CAMMINO, AAVIC-TEAM, VERITY-FRANCE, LES RÉSISTANTS-VIAC, VIAC19, COLLECTIF ACTION 200 BELGIQUE, ON A EU NOT’DOSE

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La vérité sur les effets indésirables graves des vaccins Covid – Entretien avec le Dr Denis Agret

Dr Denis Agret, médecin praticien hospitalier en santé publique et urgentiste, auteur du livre « Une vraie maladie », un cri d’alerte pour la préservation de notre système de santé. « La somme de bonnes immunités individuelles a pour résultat une très bonne immunité collective et une société en bonne santé. Nous avons tous à y gagner !
La santé individuelle et collective est un challenge pour la société. L’objectif est d’amener les individus à se réapproprier leur rôle essentiel dans la responsabilité de leur santé. Une meilleure santé permet de vivre plus sereinement, y compris dans le monde du travail », déclare le Dr Denis Agret.

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Le piège des objets connectés : projet du gouvernement pour vous surveiller, vous noter et vous contrôler

Source : Le Saker Francophone

La liberté corporelle — le droit à la vie privée et à l’intégrité Quant les États légalisent la fin délibérée de certaines vies… cela finit par déboucher sur un élargissement des cibles susceptibles d’être supprimées avec impunité.− Nat Hentoff, The Washington Post, 1992


Par John & Nisha Whitehead − Le 17 juillet 2025 − Source Zero Hedgeant

La liberté corporelle — le droit à la vie privée et à l’intégrité quant à son propre corps — s’évapore à toute vitesse.

Le débat a désormais dépassé les vaccinations contraintes ou les examens médicaux contraints, et intègre désormais la surveillance biométrique, le suivi au travers d’objets connectés, et le profilage prédictif de santé.

Nous entrons dans un nouvel âge de contrôle algorithmique autoritaire, au sein duquel nos pensées, nos humeurs et notre biologie seront surveillées et jugées par l’État.

Il s’agit de la sombre promesse qui réside derrière la dernière campagne de Robert F. Kennedy Jr., le secrétaire des services humains et de santé du président Trump, poussant un avenir où tous les Étasuniens porteront des dispositifs biométriques portables de suivi de la santé.

Sous couvert de santé publique et d’émancipation personnelle, cette initiative n’est rien d’autre que la normalisation d’une surveillance corporelle exercée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 — instituée dans un monde où chaque pas, chaque battement de cœur et chaque fluctuation biologique sera surveillée non seulement par des sociétés privées, mais aussi par le gouvernement.

Dans ce complexe de surveillance industrielle en émergence, les données de santé deviennent une monnaie. Les sociétés technologiques tirent des bénéfices des ventes de matériel et des abonnements à des applications, les assureurs tirent parti des notations de risques, et les agences gouvernementales tirent profit d’une augmentation du conformisme et d’un panorama comportemental de la population.

Cette convergence de la santé, de la technologie et de la surveillance n’est pas en soi une nouvelle stratégie — il s’agit tout bonnement de la dernière étape d’un long schéma de contrôle déjà familier.

La surveillance avance toujours drapée dans le progrès

Chaque nouvelle vague de technologie de surveillance — traqueurs GPS, caméras infrarouges, reconnaissance faciale, sonnettes de porte connectées, enceintes connectées Alexa — nous a été vendue comme outil plus pratique, plus sûr, plus connecté. Mais avec le temps, chacun de ces dispositifs devient un mécanisme de traçage, de surveillance et de contrôle du public.

Ce qui a démarré sous couvert de volontariat est devenu inévitable et obligatoire.

Dès le moment où nous avons accepté la prémisse selon laquelle la vie privée peut s’échanger parce que c’est pratique, nous avons pavé la route vers une société où aucun espace n’est plus hors de portée du gouvernement — ni notre maison, ni notre véhicule, ni même notre propre corps.

Le projet d’objets connectés porté par RFK constitue simplement la dernière itération en date de ce dispositif d’appât : présenté comme une liberté, fabriqué comme une cage.

Selon le projet de Kennedy, qui a été promu dans le cadre d’une campagne nationale « Make America Healthy Again, » les objets connectés suivraient entre autres les niveaux de sucre, les battements cardiaques, l’activité, le sommeil, pour chaque Étasunien.

La participation à un tel programme ne sera certes pas obligatoire au moment de son lancement, mais les implications en sont claires : embarquez, ou prenez le risque de devenir un citoyen de seconde classe dans une société dirigée par la conformité des données.

Ce qui a commencé comme un jeu d’outils d’auto-surveillance optionnels, vendus par les société Big Tech, est voué à se transformer en nouvel outil dans l’arsenal de surveillance de l’État policier.

Des appareils comme les Fitbit, les montres Apple, les traceurs de glucose, et les montres connectées collectent des quantités énormes de données intimes — allant du stress et de la dépression aux irrégularités cardiaques et aux premiers signes de maladies. Lorsque ces données se retrouveront partagées entre les bases de données du gouvernement, des assureurs et des plateformes de santé, en sortira un outil puissant non seulement pour l’analyse sanitaire — mais aussi pour le contrôle.

Jadis symboles de bien-être personnel, ces objets connectés deviennent peu à peu en étiquettes numériques pour le bétail — des badges de conformité suivis en temps réel et régulés par algorithmes.

Et ça ne va pas s’arrêter là.

Le corps devient rapidement un champ de bataille dans la guerre en expansion du gouvernement sur les domaines intérieurs.

L’infrastructure est déjà en place pour profiler et mettre en détention les personnes sur la base de « risques » psychologiques perçus. Imaginez à présent un avenir qui verra vos données issues de vos appareils connectés déclencher des sémaphores concernant la santé mentale. Des niveaux de stress élevés. Un sommeil erratique. Un rendez-vous manqué. Une chute subite de la variabilité du rythme cardiaque.

Aux yeux de l’État de surveillance, ces éléments pourraient constituer des drapeaux rouges — une justification pour une intervention, une enquête, ou pire encore.

L’adoption par RFK des technologies d’objets connectés ne constitue pas une innovation neutre. Il s’agit d’une invitation à étendre la guerre du gouvernement contre les crimes de pensée, la non-conformité en matière de santé, et les écarts personnels.

Il s’agit de transformer la présomption d’innocence en présomption de diagnostic. Vous n’allez pas bien jusqu’à ce que l’algorithme stipule que vous allez bien.

Le gouvernement a déjà transformé en arme les outils de surveillance pour réduire au silence la dissidence, pour marquer à la culotte les critiques politiques, et suivre en temps réel les comportements. À présent, avec les objets connecté, il y ajoute une nouvelle arme : l’accès au corps humain comme à un site de soupçons, de déviance et de contrôle.

Pendant que les agences gouvernementales prépareront la voie vers le contrôle biométrique, ce sont les entreprises — compagnies d’assurance, géants de la tech, employeurs — qui mettront en œuvre l’État de surveillance.

Les objets connectés ne font pas que collecter des données. Ils les trient, les interprètent, et les entassent dans des systèmes qui pratiques des décisions aux enjeux très élevés concernant votre vie : si vous disposez d’une couverture d’assurance, si vos taux augmentent, si vous êtes apte à être embauché ou éligible à une aide financière.

Comme le rapporte ABC News, un article de JAMA émet un avertissement : les objets connectés pourraient facilement être utilisés par les assureurs pour refuser certaines couvertures, ou déployer des offres premium sur la base de métriques personnelles comme les absorptions de calories, les fluctuations de poids et la pression sanguine.

Il n’est pas délirant d’imaginer cela ruisseler dans les évaluations professionnelles, les notations de crédit, ou même des classements sur les réseaux sociaux.

Des employeurs proposent déjà des remises en échange de suivi « volontaire » du bien-être — et pénalisent ceux qui n’y participent pas. Les assureurs accordent des incitations à un comportement sain — jusqu’à ce qu’ils décident que les comportements non sains doivent impliquer une punition. Les applications ne suivent pas uniquement le nombre de pas, mais l’humeur, l’utilisation de substances, la fertilité et l’activité sexuelle — apportant du carburant à une économie des données toujours affamée.

Cette trajectoire dystopique est connue et annoncée depuis longtemps

Dans Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley (1932), on maintient la conformité non par la violence, mais par le plaisir, la stimulation, et la sédation chimique. Le peuple est conditionné à accepter la surveillance en échange de facilité, de confort et de distractions.

Dans THX 1138 (1971), George Lucas projette la vision d’un régime étatique corporatiste où la surveillance biométrique, les drogues de régulation de l’humeur, et les manipulations psychologiques réduisent les humains à des unités biologiques sans émotions et conformistes.

Gattaca (1997) imagine un monde dans lequel le profilage génétique et biométrique détermine dès la naissance le destin de chacun, en éliminant la vie privée et le libre arbitre au nom de la santé publique et de l’efficacité sociale.

Dans le film Matrix (1999), écrit et dirigé par les Wachowski, les êtres humains sont cultivés comme sources d’énergie, enfermés dans une réalité simulée — un parallèle déconcertant avec notre ancrage de plus en plus marqué dans les systèmes qui surveillent, monétisent et manipulent notre moi physique.

Minority Report (2002), dirigé par Steven Spielberg, dépeint un régime de surveillance pré-criminel dirigé par des données biométriques. Les citoyens sont tracés dans l’espace public au moyen de scans rétiniens, et ciblés par des publicités personnalisées — transformant le corps en passeport de surveillance.

La suite anthologique Black Mirror, inspirée par The Twilight Zone, transporte ces avertissements dans l’âge numérique, et met en scène la manière suivant laquelle la surveillance constante des comportements, des émotions et des identités produit la conformité, le jugement et la crainte.

Si on les considère comme un ensemble, ces pierres angulaires culturelles délivrent un message ferme : la dystopie ne débarque pas du jour au lendemain.

Conformément à l’avertissement produit par Margaret Atwood dans The Handmaid’s Tale, « Rien ne change instantanément : dans une baignoire que l’on réchauffe peu à peu, vous vous retrouvez mort par ébouillantage avant de vous en rendre compte. » Le roman d’Atwood se concentre sur le contrôle reproductif, mais le message d’avertissement qu’il envoie au sens large est très pertinent : lorsque l’État s’empare d’une autorité sur les corps — que ce soit au travers de registres des grossesses ou au travers de contrôles biométriques — l’autonomie corporelle devient conditionnelle, fragile et est facilement révoquée.

Les outils sont différents les uns des autres, mais la logique de domination reste la même

Nous sommes désormais confrontés à ce qu’Atwood a décrit comme un contrôle reproductif sous une forme numérisée et élargie : l’érosion silencieuse de l’autonomie, par la normalisation d’une surveillance constante.

Lorsque le gouvernement et les grandes entreprises s’emparent de l’accès à l’intimité de notre vie, que reste-t-il de l’individu ?

Posez-vous cette question : à partir du moment où la surveillance devient l’une des conditions à la participation au marché de l’emploi, au système éducatif et au système de santé modernes, sommes-nous encore libres ? Ou sommes-nous devenus, comme dans chaque grand ouvrage d’avertissement dystopique, conditionnés à ne pas résister, mais à nous conformer ?

Tel est le coût caché de ces commodités technologiques : le traceur de bien-être d’aujourd’hui sera demain la laisse bouclée autour de votre cou par les grosses sociétés.

Dans une société où les données corporelles sont collectées et analysées, le corps lui-même devient la propriété du gouvernement et des grandes entreprises. Votre corps devient une forme de témoignage, et vos données biométriques sont traitées comme des preuves. La liste des intrusions corporelles que nous avons documentées — coloscopies forcées, prises de sang, échantillonnage de l’ADN, fouilles corporelles internes, éthylotests — est croissante.

À cette liste, nous ajoutons désormais une forme d’intrusion plus subtile, mais également plus insidieuse : le consentement biométrique contraint.

Une fois le traçage de santé devenu un prérequis de facto pour l’emploi, l’assurance ou la participation au système social, il deviendra impossible de se « désabonner » sans subir des pénalités. Quiconque résiste sera marqué comme irresponsable, en mauvaise santé, ou même dangereux.

On a déjà eu des aperçus édifiants de l’endroit où cela peut nous amener. Dans les États connaissant des restrictions concernant l’avortement, la surveillance numérique a été utilisée comme arme pour tracer et poursuivre des personnes essayant d’avorter — en utilisant des applications de suivi des menstruations, des historiques de recherche, et des données de géolocalisation.

Une fois que l’autonomie corporelle se voit criminalisée, les traces numériques que nous laissons derrière nous deviennent des preuves dans le cadre de poursuites déjà décidées par l’État.

Cela va plus loin qu’une simple expansion du système de soins. Il s’agit de transformer la santé en mécanisme de contrôle — un cheval de Troie permettant à l’État de surveillance de revendiquer la propriété de la dernière frontière privée : le corps humain.

Car au bout du chemin, il ne s’agit pas simplement de surveillance — il s’agit de savoir qui va pouvoir vivre.

Trop souvent, les débats sont artificiellement bridés comme n’ayant que deux débouchés possibles : la sûreté face à la liberté, la santé face à la vie privée, le conformisme face au chaos. Mais ces barrières de pensée sont des illusions. Une société véritablement libre et juste peut protéger la santé publique sans sacrifier l’autonomie du corps ou la dignité humaine.

Nous devons résister au narratif qui exige notre reddition totale en échange d’une sécurité.

Dès lors que les données biométriques deviennent la monnaie d’une économie de surveillance pilotée par la santé, savoir quand ces données seront utilisées pour déterminer quelles vies méritent un investissement — et quelles vies n’en méritent pas — n’est plus qu’une question de temps.

Nous avons déjà vu cette dystopie

Dans le film Soleil Vert, sorti en 1973, les personnes âgées deviennent sacrifiables lorsque les ressources viennent à manquer. Mon ami Nat Hentoff — une voix qui s’est élevée parmi les premières contre la dévaluation de la vie humaine — a lancé l’alarme à ce sujet il y a des décennies. Jadis favorable à la liberté de choix concernant l’avortement, Hentoff en est venu à penser que l’érosion de l’éthique médicale — en particulier l’acceptation croissante de l’avortement, de l’euthanasie, et les soins sélectifs — constituaient le terreau d’une déshumanisation institutionnalisée.

Comme nous avertit Hentoff, une fois que le gouvernement valide la fin délibérée de certaines vies, la pente devient glissante : des pans de plus en plus larges de la population vont devenir sacrifiables au fil du temps.

Hentoff désigne cette idée comme un « utilitarisme pur — le plus grand bien pour le plus grand nombre. Et les personnes qui encombrent la voie — ici, les personnes âgées pauvres — doivent libérer l’espace. Pas assassinées, oh grand Dieu non. Mais qu’on les installe confortablement jusqu’à ce qu’ils meurent le plus vite possible, en toute conscience. »

Ces préoccupations n’ont plus rien de théorique

En 1996, dans un écrit sur l’examen par la Cour Suprême du suicide assisté médicalement, Hentoff affirmait qu’une fois qu’un État décide qui va mourir « pour son propre bien », il n’existe « plus aucune limite absolue. » Il cite des responsables médicaux et des militants pour les droits des personnes handicapées craignant que les pauvres, les vieux, les handicapés et les malades chroniques deviennent les cibles d’un système privilégiant l’efficacité par rapport à la longévité.

De nos jours, les données collectées au travers d’objets connectés — rythme cardiaque, humeurs, mobilité, conformité — peuvent façonner des décisions en matière d’assurances, de traitements et d’espérance de vie. Dans combien de temps les algorithme décideront-ils tranquillement quelles souffrances coûtent trop cher, quels besoins sont trop exigeants, et quels corps ne méritent plus d’être sauvés ?

Ce sujet n’est pas de gauche ou de droite.

La déshumanisation — processus consistant à dépouiller des personnes ou des groupes de personnes de leur dignité, de leur autonomie, ou de leur valeur morale — traverse tout le spectre politique.

De nos jours, les éléments de langage et les politiques déshumanisants ne se confinent pas à une seule idéologie — ils sont utilisés comme armes par tous les partis. Des personnalités de premier plan ont commencé à désigner les opposants politiques, les immigrés, et d’autres groupes marginalisés comme « non humains«  — un écho gênant de qualificatifs ayant par le passé justifié des atrocités.

Mother Jones rapporte que J.D. Vance a soutenu un livre, écrit par les influenceurs Jack Posobiec et Joshua Lisec, promulguant l’écrasement des « non humains » comme de la vermine.

Ce type de rhétorique n’a rien d’abstrait — ça compte vraiment.

Comment un parti peut-il être crédible en se désignant « pour la vie » tout en dévaluant l’humanité de groupes entiers, en les dépouillant de leur valeur moral qui devrait être un élément fondamental de la société civile ?

À partir du moment où l’État et les grandes entreprises à lui alliées traitent les gens comme des données, comme des sujets de conformité, et ou comme « sans valeur », ils démantèlent la notion même de dignité égale pour tous les êtres humains.

Dans un tel monde, les droits — y compris le droit à l’autonomie corporelle, aux soins, ou même à la vie — deviennent des privilèges, accordées uniquement à ceux qui présentent une « valeur ».

C’est pour cette raison que notre lutte doit être à la fois politique et morale. Nous ne pouvons pas défendre la souveraineté du corps sans défendre chaque droit à la même humanité pour chaque être humain.

La déshumanisation des personnes vulnérables traverse les lignes politiques

Elle se manifeste de manière différente — ici par des coupes budgétaires, là par des directives et des critères d’évaluation — mais le résultat est le même : une société qui ne considère plus des êtres humains, mais des points de données.

La conquête de l’espace physique — domicile, voiture, espaces publics — est quasiment terminée.

Reste la conquête de l’espace intérieur : notre biologie, notre code génétique, notre psychologie, nos émotions. Au fur et à mesure que les algorithmes prédictifs gagnent en sophistication, le gouvernement et ses partenaires du monde de l’entreprise vont en faire usage pour évaluer des risques, désigner des menaces, et assurer une conformité en temps réel.

L’objectif n’est plus simplement de surveiller les comportements, mais de les modifier à leur gré — pour prévenir les dissidences, les déviances, ou les maladies avant leur survenue. Il s’agit de la même logique que celle sous-jacente au film Minority Report, des interventions de santé mentale avant la commission d’un crime, et des évaluations fondées sur l’IA.

Si tel est l’avenir de la « liberté de santé », alors la liberté a déjà changé de définition, pour devenir soumise à l’algorithme.

Nous devons résister à la surveillance de notre moi intérieur et extérieur.

Nous devons refuser l’idée selon laquelle la sûreté exige une transparence totale — ou selon laquelle la santé exige une surveillance constante. Nous devons revendiquer la sacralité du corps humain comme espace de liberté — pas un point de données.

La poussée pour une adoption de masse d’objets connectés n’est pas un sujet de santé. Il s’agit d’un conditionnement.

L’objectif est de nous habituer — subtilement, systématiquement — à accepter la propriété de nos corps par le gouvernement et les grandes entreprises.

Nous ne devons pas oublier que notre nation a été fondée sur l’idée radicale selon laquelle tous les êtres humains sont créés égaux, « dotés de Droits inaliénables par leur Créateur, » comme la vie, la liberté, et la poursuite du bonheur.

Ces droit ne sont pas accordés par le gouvernement, par des algorithmes, ou par le marché. Ils sont inhérents. Ils sont indivisibles. Et ils s’appliquent à chacun d’entre nous — ou alors, bientôt, ils ne s’appliqueront plus à personne.

Les Pères Fondateurs ne s’y sont pas trompés : leur affirmation de notre humanité partagée est plus vitale que jamais.

Comme je l’expose dans mon ouvrage Battlefield America: The War on the American People et dans son homologue fictionnel The Erik Blair Diaries, la tâche qui nous incombe est de savoir si nous allons défendre cette humanité — ou la céder, un objet connecté après l’autre. Le moment est venu de tracer la ligne rouge — avant que notre corps ne soit relégué au statut de propriété de l’État.

John & Nisha Whitehead

Traduit par José Martí pour le Saker Francophone

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Ivermectine pour la COVID-19 : 105 études avec > 200 000 patients

Risque significativement plus faible de mortalité, de ventilation, d’USI, d’hospitalisation, de rétablissement, de cas et de clairance virale.
52 % de risque en moins 52 ECR IC 37-63 %
47 % en moins de mortalité dans 53 études IC 34-58 %
64 études de 58 équipes indépendantes dans 27 pays différents montrent des améliorations significatives.

https://c19ivm.org

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Appel mondial pour la souveraineté des peuples, la légalité démocratique et le refus des amendements illégaux au rsi

Le 19 septembre 2025, les amendements au Règlement Sanitaire International (RSI) entreront en vigueur, sans référendum, sans débat parlementaire, et sans consultation du peuple français. Ce texte engage la France dans un régime sanitaire supranational, contraire aux principes fondamentaux de la démocratie, de la souveraineté et de la légalité constitutionnelle.

https://cisdhjustice.com/refus-des-amendements-illegaux-au-rsi/
https://alliance-worldwide-freedom.com/
https://mpai7.fr/

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Dans les Coulisses des essais Vaccinaux

Ce documentaire révèle les histoires inédites des participants aux essais cliniques des vaccins contre le COVID-19 à travers le monde. Ce film jette un regard intime sur la vie des volontaires des essais vaccinaux. Ces personnes se sont présentées avec espoir et confiance, mais ont été confrontées à des effets secondaires graves et durables. Aujourd’hui, alors qu’elles naviguent dans un système qui leur offre peu de soutien, leurs histoires mettent en lumière un problème plus vaste : les lésions post-vaccinales sont souvent ignorées et les voix sont étouffées par une censure impitoyable.

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Interview de Louis Fouché : pandémie, injections ARNm, glissement totalitaire

Médecin réanimateur, Louis Fouché revient, et c’est une nécessité, sur la crise covid et ses incohérences délétères, alerte sur les dangers réels des nouveaux « vaccins » à ARNm et sur l’intrusion systématique de l’État dans notre quotidien. Une analyse fluide, technique, argumentée mais toujours bienveillante.

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Pétition pour un retrait du Règlement Sanitaire International imposé par l’OMS

L’Organisation mondiale de la Santé prétend avoir obtenu de nouveaux pouvoirs considérables pour déclarer des urgences sanitaires internationales, et votre gouvernement n’a peut-être même pas eu à voter.

Je signe la pétition

Dissimulées dans des amendements au Règlement Sanitaire International (RSI) , ces nouvelles règles prétendent accorder à l’OMS le pouvoir juridique de passer outre les lois nationales au nom d’une « crise sanitaire ».

Et à moins que votre pays ne rejette officiellement ces changements avant le 19 juillet, ils deviendront juridiquement contraignants, du moins, selon ce que prétendent les mondialistes de l’OMS.

L’OMS affirme que ces amendements lui confèrent le pouvoir de :

  • Déclarer des urgences mondiales sans le consentement de votre pays
  • Imposer des confinements, des obligations, de la surveillance et de la censure
  • Outrepasser les décisions nationales et les libertés individuelles

Cela vous rappelle quelque chose ? C’est pratiquement tout ce qu’ils voulaient faire passer dans le Traité sur les pandémies. Mais cette fois, ils tentent de le faire en douce.

Votre gouvernement a encore le choix. Mais il n’agira pas à moins que ses citoyens ne l’exigent. Il vous revient, à VOUS, de vous lever avant qu’ils ne réinstaurent les confinements et la censure.

Cette pétition appelle vos dirigeants à envoyer une lettre officielle de rejet avant la date limite — bloquant ainsi l’entrée en vigueur des amendements.

Une seule lettre suffit à mettre fin à leur tyrannie programmée. Mais cela ne se fera que si votre voix se fait entendre.

Signez la pétition maintenant pour exiger que votre gouvernement rejette les amendements du RSI proposés par l’OMS.

Je signe la pétition

Pour plus d’informations :

La 77e Assemblée mondiale de la santé : Modestes amendements au RSI-2005… Plus d’attentes à l’égard du « traité sur les pandémies » de l’OMS ?

https://www.ejiltalk.org/the-77th-world-health-assembly-modest-amendments-to-the-ihr-2005-more-expectations-of-the-whos-pandemic-treaty

Règlement Sanitaire International (2024)

https://apps.who.int/gb/bd/pdf_files/IHR_2022-en.pdf

Les amendements 2024 au Règlement sanitaire international : Commentaire (Partie I : Questions de procédure)

https://opiniojuris.org/2024/09/20/the-2024-amendments-to-the-international-health-regulations-a-commentary-part-i-procedural-issues

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Monopole – Un aperçu du Great Reset

Quel que soit le domaine, agriculture, banques, technologies, pharmacie, loisirs, armement… ce sont toujours les mêmes deux ou trois actionnaires que l’on retrouve au sommet de la pyramide. La libre concurrence et l’économie libérale ne serait-elles qu’une illusion ? L’économie mondiale ne serait-elle contrôlée que par une poignée d’individus ? Qui sont-ils et où veulent-ils nous emmener ? Sorti en 2021, le film « Monopoly, Follow The Money » répond en partie à ces questions.

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Chantage à la seringue : le MEDEF veut priver d’indemnités les non-vaccinés contre la grippe

Source : lemediaen442.fr

Il fallait s’y attendre : le MEDEF, ce bastion de l’orthodoxie patronale, dégaine une nouvelle arme dans sa quête d’un monde uniformément piqué. Dans une proposition qui fleure bon l’autoritarisme déguisé en pragmatisme, Yves Laqueille, vice-président de l’organisation, a jeté un pavé dans la mare : pourquoi, diantre, indemniser à 100 % les arrêts maladie des travailleurs grippés qui osent refuser le saint vaccin antigrippal ? Une idée, nous dit-on, pour « redresser les comptes de la Sécurité sociale » en 2026. Mais derrière ce vernis comptable, c’est une tout autre logique qui se dessine : celle d’une société où le libre arbitre devient un luxe que l’on paie au prix fort.

Selon les chiffres brandis par le MEDEF, le taux de couverture vaccinale contre la grippe plafonne à 47,7 % pour la saison 2023-2024, un chiffre jugé scandaleusement bas par les apôtres de la seringue. Et pour cause : dans un élan de générosité collective, l’organisation propose de « généraliser la vaccination en entreprise » et, tant qu’à faire, de moduler les indemnités des réfractaires. Traduction : si vous osez douter de la potion miracle, préparez-vous à voir votre salaire amputé lorsque la grippe, cet ennemi saisonnier, viendra frapper à votre porte. « Se faire vacciner, c’est un exercice collectif pour protéger les autres », sermonne Yves Laqueille, drapé dans une rhétorique altruiste qui ne trompe personne.

Arrêter d’indemniser à 100% les travailleurs grippés qui refusent le vaccin? Le Medef lance cette idée (et ça ne va pas plaire aux antivax)https://t.co/mxZfSfqAxW pic.twitter.com/2eV9kQYAzb

— BFMTV (@BFMTV) July 10, 2025


Mais de quel collectif parle-t-on ? Celui d’une société où l’on conditionne les droits fondamentaux à l’acceptation d’un acte médical ? Où l’on punit financièrement ceux qui, par conviction, méfiance ou simple prudence, refusent de se plier à une injonction sanitaire ? Le MEDEF, dans sa grande sagesse, semble avoir oublié les leçons récentes du coronacircus. Après les pass sanitaires, les suspensions de salaire et les menaces de licenciement pour non-vaccination contre le Covid, voici venu le temps de la grippe, nouvel étendard d’une croisade hygiéniste qui ne dit pas son nom.

Le cynisme de la proposition atteint des sommets lorsqu’on examine les arguments avancés. Une campagne de vaccination en entreprise, nous assure-t-on, diviserait l’absentéisme par 2,4 et réduirait les jours d’absence de 4,6 par salarié. Des chiffres sortis d’un chapeau statistique, bien sûr, et qui occultent une question essentielle : depuis quand le MEDEF se soucie-t-il de la santé publique ? L’organisation, plus habituée à plaider pour la flexibilité du travail et la réduction des charges sociales, se découvre soudain une vocation de gardien du bien commun. On en rirait si l’enjeu n’était pas si grave.

💉 Doit-on arrêter d’indemniser à 100% les travailleurs grippés non-vaccinés ?

🎙️ Elise Goldfarb : « Le gouvernement laisse la place à tous les complotistes, tous les antivax ! Je suis pour pénaliser les gens qui en pénalisent d’autres en refusant de se vacciner ! »#EstelleMidi pic.twitter.com/Chl3fAyreu

— Estelle Midi (@EstelleMidi) July 10, 2025


Car ce n’est pas seulement d’économies dont il est question, mais d’un précédent dangereux. En liant l’indemnisation des arrêts maladie à l’acceptation d’un vaccin, le MEDEF ouvre la boîte de Pandore. Aujourd’hui, la grippe ; demain, quel autre comportement jugé « irresponsable » sera sanctionné ? Refuser un traitement médicamenteux ? Négliger son régime alimentaire ? Oser fumer une cigarette ? La pente est glissante, et l’on devine déjà les prochaines étapes : une modulation des cotisations sociales selon le degré d’obéissance aux injonctions médicales, ou pourquoi pas un bonus pour les bons élèves qui alignent leurs rappels vaccinaux comme des médailles. Cette proposition n’est pas une simple « réflexion », comme le MEDEF tente de le faire croire en jouant la carte de la prudence. C’est un ballon d’essai, une manière de tester la résilience d’une société déjà éreintée par des années de pressions sanitaires. Yves Laqueille lui-même concède que « ce n’est peut-être pas pour demain ». Mais dans un monde où les « peut-être » deviennent rapidement des réalités, la vigilance est de mise.

Les arrêts de maladie pour cause de grippe après vaccination anti-grippe seront-ils indemnisés ? On attend avec impatience la réponse du Medef.

Chantage à la seringue : le MEDEF veut priver d’indemnités les non-vaccinés contre la grippe Lire la suite »

Pays-Bas : procès géant contre, entre autres, l’État néerlandais, l’ancien Premier ministre Mark Rutte, le PDG de Pfizer Albert Bourla et le milliardaire Bill Gates

Source : deanderekrant.nl

Par Ido Dijkstra | Date : 10 juillet 2025

Quatre semaines après l’arrestation choquante de l’avocat Arno van Kessel, son associé Peter Stassen a repris seul le procès géant contre, entre autres, l’État néerlandais, l’ancien Premier ministre Mark Rutte, le PDG de Pfizer Albert Bourla et le milliardaire Bill Gates, devant le tribunal de district de Leeuwarden, le mercredi 9 juillet. Des centaines de sympathisants, dont l’épouse de Van Kessel, l’ont accueilli en héros. Stassen avait lancé un appel moral au juge, l’exhortant à « veiller à ce qu’il n’y ait pas de sang sur les mains ».

« Il faut faire quelque chose, ça ne peut plus se reproduire », crie un policier à son collègue à l’entrée du palais de justice de Leeuwarden. Plusieurs policiers viennent de commencer à barricader l’entrée principale du bâtiment, sur Zaailand, la grande place du marché de la capitale frisonne. Une centaine de personnes viennent de franchir le portique de sécurité avec l’autorisation de l’administration, mais que faire avec au moins autant de monde à l’extérieur ?

Dans la cour du palais de justice de la capitale frisonne, ceux qui restent et ne sont pas admis dans la salle d’audience scandent « Libérez Arno van Kessel, libérez Arno van Kessel ! » Les passants ignorent souvent ce qui se dit, mais tous sont impatients de leur annoncer l’arrestation d’un avocat courageux qui s’attaque à l’élite de la justice pénale et l’importance de cette affaire pour tous. Dans ce contexte, il est assez étrange que le tribunal de district du nord des Pays-Bas, situé à Leeuwarden, semble avoir largement sous-estimé l’intérêt du public.

Toute cette agitation préalable au procès a entraîné un retard de quinze minutes. L’absence notable d’Arno van Kessel, l’un des avocats du plaignant, était notable. Arraché de force quatre semaines plus tôt par une équipe d’intervention spéciale, il est détenu depuis à l’établissement de sécurité renforcée de Vught, sur la base de vagues allégations du ministère public. Son épouse, Helena, présente au procès à Leeuwarden, n’a pas parlé directement à son mari depuis quatre semaines.

Les plaignants et les défendeurs n’en parlent pas un seul mot. La salle d’audience est principalement consacrée à l’affaire, l’avocat Peter Stassen intervenant au nom de sept victimes de la vaccination contre le coronavirus, dont l’une est décédée l’année dernière. Le reste de la longue table semi-circulaire est occupé par huit avocats des défendeurs, presque tous employés par le cabinet d’avocats Pels Rijcken de La Haye, également connu sous le nom d’Avocat d’État.

Stassen ouvre l’audience de manière saisissante en s’adressant immédiatement au juge au sujet des directives modifiées concernant la presse (voir encadré — ndlr). Il entame ensuite sa plaidoirie formelle de manière tout aussi saisissante, par un verset biblique : « Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera » (Jean 8, 32). L’affaire est axée sur la recherche de la vérité, soutient Stassen, et ce mercredi, la juge, Mme Werkema, doit déterminer si l’ancienne haute fonctionnaire américaine Catherine Austin Fitts, l’ancien vice-président de Pfizer Mike Yeadon, l’ancienne dirigeante pharmaceutique Sasha Latypova, la chercheuse Katherine Watt et le psychothérapeute Joseph Sansone sont de bons témoins dans cette affaire colossale.

Stassen soutient que ces experts devraient être entendus sous serment, mais les accusés refusent catégoriquement, au grand désespoir du résident du Brabant-Septentrional. « Si mes clients ne sont pas autorisés à utiliser ces éléments de preuve préliminaires, alors ce tribunal refuse de connaître la vérité, et encore moins de les acquitter. C’est pourquoi, une seule bonne décision est possible concernant cette demande. »

Il est intéressant de noter que les avocats des défendeurs comme Bill Gates, Agnes Kant, Diederik Gommers, Jaap van Dissel, Sigrid Kaag et Hugo de Jonge ne s’expriment pas beaucoup. Ils se réfèrent principalement à ce qui est déjà écrit : ils ne considèrent pas les personnes nommées par Stassen comme de bons témoins experts. L’avocat de l’État néerlandais apporte quelques précisions. « Les experts proposés par les plaignants ne sont pas des experts, et encore moins des experts indépendants. Nombre de leurs questions sont dénuées de fondement factuel et hors de propos. » Tandis que trois victimes du vaccin contre le coronavirus sont assises à côté de Stassen, celle-ci affirme également que les vaccins contre le coronavirus se sont avérés « sûrs et efficaces », car, selon elle, il s’agit du « consensus scientifique général ». L’auditoire exprime sa consternation face à la fragilité de cet argument. Un instant plus tard, Stassen rétorque : « Un consensus scientifique ? Qu’est-ce que c’est, au juste ? »

L’expression « consensus scientifique » est, en soi, une monstruosité. Ce n’est pas parce que la majorité affirme que A est vrai que A est vrai par définition. La science n’est pas une démocratie. Je pourrais facilement citer cinq personnalités qui tirent une conclusion différente. Tout est une question de qualité des preuves. Les accusés refusent systématiquement de l’accepter, comme on le voit.

Enfin, Stassen a impressionné ses partisans, notamment par une plaidoirie enflammée. Il a accusé la partie adverse d’avoir simplement utilisé de « faux arguments ad hominem pour saper l’expertise de ses témoins ». L’avocat d’Eindhoven a qualifié les programmes de vaccination contre le coronavirus de « plus grand génocide de l’humanité. Un crime sans précédent, accompagné de coercition, de tromperie, voire de meurtre » et a lancé un appel moral au juge. « Si vous, en tant que juge, rejetez notre demande d’audition de ces témoins, ce dont je doute, le sang déjà sur les mains des accusés sera bientôt sur les vôtres. Cette affaire doit devenir un débat public qui ne peut être tranché que devant un tribunal. La politique a déjà prouvé son impuissance. Le tribunal doit maintenant faire ses preuves. Je vous souhaite beaucoup de sagesse dans votre décision. »

Stassen, visiblement ému, a ensuite été accueilli par un tonnerre d’applaudissements et le slogan « Peter merci » par des centaines de partisans, dont l’épouse de Van Kessel.

Après avoir entendu les parties, le juge a indiqué qu’il lui faudrait environ six semaines pour rendre une décision.

Stassen interpelle également le juge sur les directives de presse : « Vous êtes le chef dans la salle d’audience »

Les nouvelles directives sur la presse, mises en œuvre par le pouvoir judiciaire le 1er juin 2025, restreignant la liberté du journalisme, violent la liberté constitutionnelle de la presse et encouragent la censure. Le procès de mercredi dernier l’a clairement démontré. Par exemple, le photographe de De Andere Krant, Markus Kamphuis, titulaire d’une carte de presse de la police, n’a pas été autorisé à prendre de photos, malgré les dispositions contraires du règlement. Le journaliste Ido Dijkstra, qui ne possédait pas de carte de presse de la NVJ, a bénéficié d’une clémence exceptionnelle du tribunal de Leeuwarden en tant que journaliste. La sténographe judiciaire Djamila le Pair souhaitait filmer l’intégralité de l’affaire, mais sa demande a été refusée. Cela a été une source de frustration pour Peter Stassen. Il a déclaré à la juge qu’elle n’était absolument pas tenue de se conformer à ces règles, « car il n’y a qu’un seul chef au tribunal, et c’est vous. Dans un État de droit, chacun doit pouvoir faire son travail de manière égale. La censure ne devrait avoir aucune chance. L’État de droit est compromis si les journalistes ne peuvent pas faire leur travail correctement. Si des journalistes paient en échange d’un morceau de plastique (comme des cartes de presse) et s’engagent ensuite à respecter toutes sortes de règles, cela n’a rien à voir avec la liberté de la presse. À mon avis, c’est vous qui décidez si la censure est autorisée dans ce tribunal, et non une quelconque directive de presse. » La juge a déclaré reconnaître « l’intérêt général de l’affaire », mais n’a pas précisé le contenu de l’argumentation de Stassen. Elle a bien mentionné qu’elle ferait réaliser un enregistrement audio, mais après l’objection de l’un des avocats de la défense, le sort qui en serait réservé restait flou.

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Transition de genre et Espagne, à rebours de l’évolution mondiale antiwoke

La folle loi espagnole proposée sur la transition de genre

Par le Dr G. Delépine chirurgien cancérologue statisticien

L’idéologie Woke, en perte de crédibilité aux USA, tente de résister et se manifeste en UE par sa volonté d’imposer ses croyances aux familles par des lois parfois ubuesques. Un exemple caricatural récent concerne l’Espagne où le groupe parlementaire socialiste tente de faire passer une loi qui sanctionnerait les parents refusant les traitements hormonaux ou une opération de changement de sexe pour leurs enfants mineurs.

Des peines de prison pour les parents qui veulent protéger leur enfant !

Le projet de loi prévoit d’envoyer en prison pour une durée pouvant aller jusqu’à deux ans les parents qui recherchent des conseils médicaux ou psychologiques pour prendre soin de la santé des mineurs qui ont été incités ou poussés à devenir transgenres, et de leur retirer leur droit de les élever et de prendre des décisions les concernant.

Les sanctions prévues par ce projet de loi s’ajouteraient aux amendes prévues précédemment par la loi 4/2023 du 28 février pour « l’égalité réelle et effective des personnes transgenres et pour la garantie des droits des personnes LGTBI », plus connue sous le nom de loi trans, pouvant aller jusqu’à 150.000 euros.

Ce projet de loi prévoit également de punir les professionnels de santé, qui refuseraient de procéder à une transition de genre. La proposition controversée a été approuvée pour examen en séance plénière du Congrès le 24 juin 25. Tous les groupes parlementaires, à l’exception de VOX, ont voté en faveur de ce projet.

Ces traitements pour mineurs sont abandonnés par la majorité des pays qui les avaient autorisés[1]

Les traitements hormonaux et la chirurgie de transformation sexuelle des mineurs ont été utilisés en Angleterre, en Suède, au Danemark, en Finlande , aux USA où  leur expérience les a conduits à les interdire ou à limiter fortement leurs indications.

En Suède, premier pays du monde à avoir autorisé, en 1972, les traitements pour changer de sexe des mineurs, un rapport de l’autorité nationale de la santé[2] a révélé qu’une fille sur trois âgée de 13 à 17 ans considérée comme atteinte de dysphorie de genre souffre en réalité de trouble anxieux, un autre tiers de dépression, une sur cinq de TDAH et une sur sept d’autisme.

En 2019, dans le journal Svenska Dagbladet, Christopher Gillberg, psychiatre de Göteborg (Suède) mondialement reconnu s’est alarmé :« Le traitement hormonal et la chirurgie sur les enfants sont une grande expérience qui risque de devenir l’un des pires scandales médicaux du pays. ».

D’après Sven Roman[3], psychiatre pour enfants, la majorité des patients dans cette situation souffrent d’autres maux qu’il est possible de traiter : « 90% des jeunes patients que je croise souffrent d’autres pathologies qui sont en fait leur vrai problème : ils sont autistes, atteints de dépression, d’anxiété, de syndrome post-traumatique (….) Pour tous ces troubles, nous avons des traitements dont l’efficacité a été prouvée par la science, mais pas pour la dysphorie de genre quand elle touche les enfants » « On devrait faire le travail que l’on a toujours fait dans la psychiatrie infantile : les écouter, leur parler, savoir pourquoi ils pensent ce qu’ils pensent et là, on pourrait les aider. »

En mars 2021, l’hôpital Karolinska (Suède), pionnier du traitement de la dysphorie de genre, a décidé de ne plus administrer de traitement hormonal aux patients mineurs[4], car il pourrait favoriser les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, les thromboses et certains cancers.

En février 2022 l’agence sanitaire suédoise a décidé « d‘arrêter l’hormonothérapie de transition de genre pour les mineurs, sauf dans de très rares cas » «et que les mastectomies pour les adolescentes souhaitant faire la transition devraient être limitées à un cadre de recherche ».

En décembre 2022, dans un communiqué le chef du Conseil national de la santé et de la protection sociale, Thomas Linden a rappelé : « l’état incertain des connaissances appelle à la prudence ».

En Grande-Bretagne

En 2004, le Gender Recognition Act a permis aux personnes souffrant de dysphorie de genre de changer légalement de sexe et interdit la discrimination sur la base de l’identité de genre dans le logement, l’embauche, la fourniture de biens et de services et l’entrée dans les forces armées britanniques.

Le service pédiatrique de la clinique Tavistock, promoteur des traitements transgenres chez les mineurs avec des bloqueurs de puberté, des hormones croisées et des traitements chirurgicaux a vu le nombre de demandeurs augmenter de manière considérable.[5]

Jusqu’à ce qu’une malade, Keira Bell, amputée de ses seins et traitée aux hormones regrette les traitements prodigués à Tavistock et l’attaque en justice pour consentement mal éclairé. Fin 2020, elle a gagné son procès en première instance contre la clinique qui avait donné son feu vert trop rapidement pour des traitements et mutilations qu’elle regrettait. Les juges ont estimé : « il est hautement improbable qu’un enfant âgé de 13 ans ou moins soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté ».

A la suite de cette affaire le ministère de la santé a commandité une étude indépendante au docteur Hilary Cass[6] qui a démontré que le service pédiatrique de l’hôpital Tavistock n’avait pas réalisé « de collecte de données systématique et cohérente » et que « son approche n’a pas été soumise à certains des contrôles de qualité habituels lorsque des traitements nouveaux ou innovants sont introduits ». De plus les médecins avaient été « soumis à une pression pour qu’ils adoptent une approche affirmative inconditionnelle  ». Ce qui allait « à l’encontre du processus standard d’évaluation clinique et diagnostic qu’ils ont été formés à entreprendre dans toutes les autres situations cliniques ».  Ces constatations ont entrainé la fermeture du service spécialisé.

Le 16 avril 2025, la Cour suprême britannique a rappelé par une décision unanime des cinq magistrats que les termes “femme” et “sexe” dans la loi se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique »[7]. Confirmant qu’il est légal d’exclure les « femmes » transgenres de certains espaces réservés aux femmes – comme des centres d’hébergement ou dans des hôpitaux. L’association Sex Matters, qui était associée à ce recours, a d’ores et déjà affirmé qu’il n’y avait plus « aucune excuse » pour autoriser les femmes transgenres à participer à des événements sportifs féminins.

En Finlande

Une loi récente[8] permet aux adultes qui se sentent transgenres de changer légalement de genre par un processus d’auto-déclarations sans passer par un processus d’approbation médical et psychiatrique, mais exclue les mineurs de moins de 18 ans. Mais après un rapport [9] soulignant les risques des traitements hormonaux en juin 2020, la Finlande a également changé ses recommandations précédentes en donnant la priorité à la thérapie psychologique.

En Norvège

En 2023 Le Norwegian Healthcare Investigation Board a révisé ses lignes directrices sur le changement de genre pour les mineurs, car il ne les considère plus fondées sur des preuves scientifiques[10]. Il recommande au Ministère de la santé que « l’utilisation des bloqueurs de puberté, d’hormonothérapie et de chirurgie de changement de genre [soit] limitée aux contextes de recherche et ne [soit] plus fournie dans des contextes cliniques ». Le but des recherches étant de déterminer objectivement si un traitement est efficace ou non.

Au Danemark

En 2014, le Danemark est devenu le premier pays européen à adopter une loi permettant aux adultes de ne pas avoir besoin d’un diagnostic de dysphorie de genre pour enregistrer un changement de sexe légal. En 2016 un service danois centralisé de de transition genre pédiatrique a été créé, selon une approche proche du modèle néerlandais comprenant l’accueil, l’évaluation, la consultation et l’orientation vers des bloqueurs de puberté et des hormones intersexuelles. En 2017, il est devenu le premier pays au monde à retirer le        « trouble de l’identité de genre » de la liste des maladies mentales établie par les autorités de santé publique.

Mais devant les résultats discutables de l’hormonothérapie une restriction progressive des soins de transition aux mineurs s’est affirmée; en 2022, seulement 6 % des personnes orientées vers la clinique centralisée danoise spécialisée dans le genre se sont vus prescrire des interventions endocriniennes (bloqueurs de puberté et/ou hormones transsexuelles).

Le 31 mai 2023 Sophie Løhde, ministre de la santé a déclaré au Parlement danois[11]: « il est essentiel que toute décision relative à un traitement médical repose sur des bases professionnelles solides… le système hospitalier, est, comme chacun sait, devenue plus réticent à proposer des traitements hormonaux qu’auparavant…Cette réticence est particulièrement marquée chez les jeunes souffrant de troubles sexuels liés à la puberté. Le Conseil national de la santé danois a publié de nouvelles directives prévoyant qu’il n’est plus possible de proposer un traitement chirurgical de réassignation sexuelle aux enfants de moins de 18 ans…

Évolution récente aux USA

Lors de son retour à la Maison Blanche, le président Donald Trump a déclaré :    « à partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera de dire qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin« . Il a signé depuis plusieurs décrets, pour restreindre les procédures de transition pour les mineurs, pour exclure les personnes transgenres de l’armée et  couper les subventions fédérales aux organisations qui permettraient à des élèves transgenres de participer à des compétitions sportives féminines.

Le 31 janvier 2025 le CDC principale agence sanitaire des Etats-Unis, a retiré de nombreux textes relatifs aux questions de genre et de diversité.

En mars 2025 devant le congrès le président Trump s’est félicité d’avoir mis fin aux prétendues politiques de diversité, d’équité et d’inclusion » et a réclamé au Congrès une loi « interdisant et criminalisant définitivement les changements de sexe sur les enfants » : « Notre message à chaque enfant américain est que vous êtes (…) exactement comme Dieu vous a créé. »

Le 28 février 2025 l’Iowa est devenu le premier Etat américain à supprimer de son code des droits civils les règles protégeant les personnes transgenres. La loi promulguée par Kim Reynolds, définit les termes « sexe » et « genre » comme des synonymes, définis exclusivement par le sexe biologique de naissance et non au « genre ressenti » des individus. Ce texte supprime également toute référence à « l’identité de genre » dans la liste des règles antidiscrimination à l’embauche, par exemple.

Dans l’Idaho une loi interdit les procédures médicales pour les mineurs transgenres. Après sa validation le 15 avril 2024 par la Cour suprême fédérale le procureur général de l’Idaho a salué une décision qui « permet à l’Idaho de faire respecter sa loi qui protège les enfants de procédures et traitements expérimentaux néfastes ».

Au Texas la loi interdit aux professionnels de la santé de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans et prévoit une exception pour les enfants mineurs recevant déjà des médicaments bloquant les hormones ou bénéficiant d’une thérapie hormonale, mais exige dans ce cas un sevrage médical sur une période appropriée.

Au Tennessee la loi interdisant aux mineurs transgenres l’accès aux traitements de transition a été votée, puis validée par La Cour suprême américaine[12].

Actuellement 27 États américains (dont la Floride, l’Oklahoma et le Missouri) ont adopté des législations interdisant les traitements hormonaux destinés aux mineurs.

Il faut aider les mineurs qui se sentent trans, mais pas brutaliser leurs parents

L’adolescence est pour beaucoup une période difficile, car elle impose d’intégrer le changement complexe de son corps qu’entraîne la puberté. C’est une expérience très inconfortable. Ce malaise fréquent a été considérablement amplifié par les confinements qui ont entraîné la rupture des relations amicales et amoureuses à un moment où ils étaient particulièrement importants.

Lorsqu’un influenceur internet attribue ce mal être au genre, il risque d’être cru et de diriger l’ado vers des traitements et une communauté qui piège l’individu dans une nasse communautaire, où sa complexité comme sa culture sont réduites à un fonctionnalisme d’appartenance.

Il faut rappeler que la très grande majorité (85 %) des adolescents qui croient souffrir de dysphorie de genre verront cette souffrance disparaître après leur puberté et que cette dysphorie apparente exprime dans 70 à 80 % des cas une pathologie psychiatrique sous-jacente dont la méconnaissance empêcherait un traitement adapté. L’enfant dysphorique est en proie à la confusion ou à la détresse. Les parents doivent s’efforcer d’entendre, d’écouter, de poser des questions et d’en savoir plus sur ce que dit l’enfant.

Ce ne sont pas eux qu’il faut stigmatiser, mais la propagande permanente que diffusent les médias et certains influenceurs internet pour les faire entrer dans une communauté dont le fonctionnement évoque parfois celui des sectes (message d’amour envers les impétrants).

Les mineurs qui se sentent transgenres ne sont que des victimes de lobbys médicaux et pharmaceutiques qui vivent de leur malaise et financent influenceurs et médias pour élargir leur marché.

Ce projet de loi qui veut retirer la garde aux parents qui s’opposeraient à la transition de genre de leurs enfants ne vise pas à protéger les personnes LGBT, mais à imposer un programme transgenre qui porte atteinte aux droits des femmes, des enfants et des familles.

Une folie qui va à l’encontre de la tendance mondiale qui est d’interdire les soins d’affirmation de genre chez les mineurs. On peut espérer que la prudence des députés espagnols l’emportera sur l’idéologie lors du vote final.

[1] https://docteur.nicoledelepine.fr/transgenrisme-experiences-des-pays-etrangers-pour-proteger-les-mineurs/

[2] https://www.socialstyrelsen.se/globalassets/sharepoint-dokument/artikelkatalog/kunskapsstod/2023-1-8330.pdf

[3] https://www.rts.ch/info/monde/12295658-la-suede-freine-sur-la-question-du-changement-de-sexe-des-mineurs.html

[4] https://www.genethique.org/dysphorie-de-genre-un-hopital-abandonne-le-traitement-hormonal-chez-les-mineurs-juge-experimental/

[5] https://www.courrierinternational.com/article/transidentite-la-clinique-tavistock-recit-d-un-scandale-medical-britannique

[6] Independent review of gender identity services for children and young people

https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report/final-report-faqs

[7] https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/16/au-royaume-uni-la-definition-legale-d-une-femme-repose-sur-le-sexe-biologique-et-non-sur-le-genre-tranche-la-cour-supreme_6596617_3210.html

[8] https://www.euronews.com/2023/02/01/finland-passes-new-progressive-trans-rights-laws-on-gender-recognition

[9] https://palveluvalikoima.fi/sukupuolidysforia-alaikaiset

[10] https://www.genethique.org/genre-la-norvege-change-de-cap/

[11] https://www.transkoen.dk/2023/06/01/opsigtsvaekkende-gode-nyheder-sundhedsministeren-lover-stop-for-koensskifte-til-boern-med-pludselig-opstaaet-koensdysfori-rogd-samt-stop-for-kirurgisk-koensskifte-til-boern-under-18-aar/

[12] https://www.lfm.ch/actualite/international/usa-interdiction-des-traitements-de-transition-aux-mineurs-validee/

ÉDUCATION SEXUELLE À L’ÉCOLE ET THÉORIE DU GENRE = ENFANTS SACCAGÉS

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Aaron Russo : l’interview

Quelques mois avant de mourir le réalisateur américain (14 février 1943, New York – 24 août 2007) parle à cœur ouvert, et pour avoir été proche d’elle, de la nature de l’élite au pouvoir et des pratiques servant son programme. Cette vidéo n’est pas récente (2007) mais bon nombre des événements qui se sont produits depuis semblent en valider le propos. Très utile à la compréhension du monde et de ses chaos. Une clé pour sortir de l’illusion.

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Interdit d’exercer ! Covid-19 : les 31 commandements de l’Ordre

Source : librinova

Trente et un, autant de commandements de l’Ordre que de jours de ce mois de mars 2025, mois de repos forcé pour le Dr Philippe de Chazournes suite à son interdiction d’exercer sur plainte de l’ARS de la Réunion pour avoir osé remettre en cause la gestion par l’État de la crise Covid. Après un premier ouvrage donnant la parole à des Becs’Oz courageux à propos duquel André Bercoff écrivait dans sa préface « Ouvrez ce livre : il vous ouvrira », il témoigne dans ce deuxième livre de la souffrance des victimes et des soignants à qui on a imposé des injections expérimentales. Il souligne l’importance de se réconcilier avec les différents acteurs du monde sociétal et en santé en appelant à un retour à l’humanisme dans la pratique des soins, soulignant la nécessité de privilégier le bien-être des patients avant les intérêts financiers, industriels ou politiques.

Dans sa préface, Alexandra Henrion Caude, généticienne, se demande « Comment vivre face à l’indignité que représente la confiscation d’un outil de travail ? Il n’y a pas de mots. Je crois qu’aucune société n’avait franchi cette violence. »

Martine Wonner, ex-députée, cible des fact-checkeurs, femme à abattre que l’on a humiliée, insultée, menacée revient sur le décès de sa maman, « si heureuse qu’elle ait pu échapper à la froideur d’une chambre inhospitalière, voire d’un brancard dans un couloir déshumanisé ».

La forme numérique permet d’accéder en quelques clics à des dizaines de liens internet ou vidéos souvenirs.

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La psychologue Marion Saint-Michel alerte sur les dérives du pouvoir et ses effets sur les citoyens

Psychologue clinicienne et diplômée en sciences politiques, Marion S.Michel décrypte les dérives de notre système politique, entre malveillance structurelle, manipulation et gouvernance perverse. Un entretien éclairant sur les coulisses du pouvoir.

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Nouvelle enquête sur les finances de l’OMS

Source : Essentiel News

L’Australian Medical Professionals Society (AMPS) a mené une enquête indépendante sur l’OMS, ses bailleurs de fonds et les bénéficiaires de ses décisions, afin de déterminer si l’OMS agit en tant qu’agence indépendante et impartiale, à laquelle on peut faire confiance pour protéger la santé publique.

Le nouveau rapport de l’AMPS : « Follow the Money, WHO’s directing global health policy? » révèle comment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a permis à des intérêts commerciaux de corrompre la politique de santé mondiale et les a même encouragés.

Résumé:

L’enquête de l’AMPS a examiné la possibilité pour les donateurs de l’OMS d’influencer les décisions de l’Organisation en matière de politique de santé mondiale. Pour ce faire, elle a examiné les mécanismes de financement de l’OMS et les affiliations de ses 100 principaux donateurs à des fins spécifiques en 2022-2023, en utilisant les données du site web de l’OMS. Parmi les points clés observés, on peut citer les suivants:

  • L’OMS invite les investisseurs, en leur offrant des rendements de 3 400%, et permet aux donateurs de son programme à des fins déterminées d’avoir leur mot à dire sur la manière dont leurs fonds sont dépensés.
  • La majorité des 100 premiers donateurs du programme de dons spécifiques de l’OMS sont des sociétés pharmaceutiques ou des sociétés alignées sur des intérêts pharmaceutiques.
  • 100% des sociétés pharmaceutiques ont donné un total de 28 722 232 de dollars directement à l’OMS à des fins spécifiques, en violation des lignes directrices de l’OMS, et ont fait des dons à d’autres donateurs du top 100.
  • 58 organisations ont donné un total de 1 741 237 890 $ et 56 (96,5%) de ces organisations ont été considérées comme alignées sur les intérêts de l’industrie pharmaceutique, recevant des fonds, coopérant à des projets ou promouvant des produits pharmaceutiques et élargissant les marchés pharmaceutiques.
  • 100% des agences des Nations Unies, qui ont fait don de 494 683 067 dollars, étaient liées à l’industrie pharmaceutique ou engagées dans des projets pharmaceutiques.
  • 100% des banques, qui ont fait don de 131 820 000 dollars, ont bénéficié de projets pharmaceutiques. 100% des instituts de recherche, qui ont fait don de 9 640 000 $, étaient liés d’une manière ou d’une autre à l’industrie pharmaceutique.
  • 100% des administrations régionales, qui ont fait don de 13 380 978 $, ont entretenu des liens utiles avec l’industrie pharmaceutique.
  • 100% des entreprises non pharmaceutiques, qui ont donné 9 418 000 $, ont eu des liens avec l’industrie pharmaceutique.
  • 100% des autres organismes, qui ont donné 369 427 000 $, étaient liés à l’industrie pharmaceutique.
  • Il existe des liens entre un grand nombre des 100 premiers donateurs, notamment des financements croisés, des collaborations, du personnel croisé et des liens au niveau de la gouvernance.
  • Des hiérarchies ont été identifiées dans les relations inter-organisationnelles, les groupes familiaux Gates et Rockefeller occupant des positions clés.
  • Les modalités de financement de l’OMS sont contraires à ses propres lignes directrices et créent un conflit d’intérêts pour l’Organisation.
  • Les donateurs ont la possibilité d’influencer les activités de l’OMS, ce qui confère aux intérêts pharmaceutiques une influence considérable sur la santé mondiale.

Nombreux sont ceux qui pensent que l’OMS est un organisme indépendant qui se consacre à l’amélioration de la santé mondiale », a déclaré le Dr Duncan Syme, président de l’AMPS. Cependant, notre enquête montre que l’OMS agit principalement pour le compte de l’industrie pharmaceutique, échangeant de l’argent contre des faveurs.

Le fait que l’OMS promette des retours sur investissement aussi lucratifs et permette aux donateurs de préciser l’utilisation de leurs fonds constitue un véritable conflit d’intérêts pour l’Organisation », a déclaré le professeur Ian Brighthope, de l’Australasian College of Nutritional and Environmental Medicine (Collège australasien de médecine nutritionnelle et environnementale). Il est clair que l’industrie pharmaceutique exerce une influence fâcheuse sur la politique de santé mondiale et que les meilleurs intérêts du public ne sont pas servis.

L’AMPS demande aux autorités australiennes de reconnaître la nature compromise des politiques de l’OMS et de se retirer de deux « traités » de l’OMS. Les amendements au RSI devraient entrer en vigueur le 19 septembre 2025 si notre gouvernement ne les rejette pas d’ici le 19 juillet 2025. Ils demandent en outre au gouvernement fédéral de se retirer de l’OMS jusqu’à ce que l’Organisation mette de l’ordre dans ses affaires.

Les Australiens méritent la meilleure approche possible en matière de santé », déclare le Dr Syme, « et non des politiques conçues par les industries pharmaceutiques pour profiter à leurs actionnaires aux dépens des contribuables ».

https://amps.redunion.com.au/news/follow-the-money-commercial-interests-influence-global-health-policy

Télécharger le rapport : https://amps.redunion.com.au/policy-advocacy

Renseignements pour les médias: AMPS – Australian Medical Professionals’ Society
hotline@redunion.com.au | www.amps.redunion.com.au

De combien de fonds l’OMS a-t-elle besoin pour son quatorzième programme général de travail (GPW 14)?

L’OMS a besoin de 11,1 milliards de dollars pour le budget de base du quatorzième programme général de travail, c’est-à-dire pour mener à bien ses principales activités de 2025 à 2028. Environ 4 milliards de dollars sont attendus des contributions mises en recouvrement, ce qui laisse un besoin de financement de 7,1 milliards de dollars ; le cycle d’investissement vise à collecter des fonds pour répondre à ce besoin.

https://www.who.int/about/funding/invest-in-who/investment-round/frequently-asked-questions
https://www.who.int/about/funding/invest-in-who/investment-round

Contributions volontaires par fonds et par contributeur, 2024

Télécharger

https://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/WHA78/A78_INF3-en.pdf

Voici la liste des principaux donateurs de l’OMS:

  • États-Unis : 958 millions de dollars
  • Fondation Bill et Melinda Gates: 689 millions de dollars
  • Gavi, l’Alliance du vaccin: 500 millions de dollars
  • Commission européenne: 412 millions de dollars
  • Banque mondiale: 268 millions de dollars
  • Allemagne: 324 millions de dollars
  • Royaume-Uni: 215 millions de dollars
  • Canada: 141 millions de dollars
  • Banque européenne d’investissement: 119 millions

Nouvelle enquête sur les finances de l’OMS Lire la suite »

Plus de 700 études revues par les pairs : la bibliothèque des risques des vaccins à ARNm contre la COVID-19 est en ligne

Source : France Soir

Le 1 juillet 2025 une librairie d’études scientifiques revues par les pairs intitulée « effets néfastes du vaccin à ARNm contre la COVID-19 », compilée par une équipe d’experts incluant le Dr Martin Wucher, le Dr Byram Bridle, le Dr Steven Hatfill, Erik Sass, et d’autres chercheurs a été publiée. Cette compilation, accessible via Zenodo (DOI: 10.5281/zenodo.15787612), regroupe plus de 700 études évaluées par des pairs, suggérant des dangers biologiques fondamentaux liés à la technologie des vaccins à ARNm. Cet article explore le contenu de ce post et de la librairie, en mettant en lumière les implications potentielles pour la santé publique.  

https://zenodo.org/records/15787612
Exploration de la Librairie sur Zenodo

La librairie, mise à jour le 1er juillet 2025 (version 2), est une ressource exhaustive hébergée sur Zenodo que les autorités scientifiques et sanitaires peuvent donc consulter. Voici un aperçu des sections clés :

  • Pathogénicité de la protéine spike (375 études) : cette section compile des preuves que la protéine spike, initialement conçue comme un antigène de surface du SARS-CoV-2, devient pathogène lorsqu’elle est produite en grande quantité par les vaccins. Les dommages incluent des atteintes cardiovasculaires (comme la myocardite) et neurologiques, un point illustré par les images de cœurs et de cerveaux dans le post.
  • Biodistribution (61 études) : ces recherches montrent que l’ARNm et la protéine spike ne restent pas localisés au site d’injection, mais se propagent dans des organes comme le cœur, le foie et les ovaires, soulevant des questions sur la sécurité à long terme.
  • Persistance de l’ARNm et de la protéine spike (41 études) : des études animales et humaines confirment que l’ARNm et la protéine spike persistent bien au-delà des quelques jours initialement estimés, parfois plus d’un an, comme suggéré par les articles ouverts dans l’image.
  • Toxicité des nanoparticules lipidiques (LNP) (80 études) : Les LNP, essentielles pour encapsuler l’ARNm, sont associées à des réactions inflammatoires et allergiques, notamment via le PEG, un allergène connu.
  • Imprinting immunitaire (140 études) : ce phénomène, connu sous le nom de « péché antigénique original », indique que les vaccins pourraient limiter l’adaptabilité du système immunitaire face à de nouveaux variants.
  • Variants viraux ou émergence de variants (70 études) : les données suggèrent que les vaccins ont pu accélérer l’évolution de variants échappant à l’immunité induite.
Implications et Réactions

Le post de Nicolas Hulscher, accompagné d’une image frappante d’un livre intitulé COVID-19 mRNA Vaccine Harms, détaille ces six catégories avec des commentaires percutants : « Ces études indiquent que la protéine spike cause des dommages vasculaires, neurologiques, cardiaques et immunologiques », « les ingrédients des vaccins se dispersent dans tout le corps, s’accumulant dans des organes vitaux », et « ces éléments persistent dans l’organisme pendant des années, contrairement aux affirmations initiales ». 

🚨 BREAKING: Landmark Peer-Reviewed Research Library on mRNA Injection Harms Just Released

Over 700 peer-reviewed studies confirm the fundamental biological dangers posed by mRNA technology.

Here’s what’s inside ⬇️

I. Spike protein pathogenicity research library (n=375)
Spike… pic.twitter.com/VI4ExRGFf5

— Nicolas Hulscher, MPH (@NicHulscher) July 2, 2025

Cette publication a suscité un éventail de réactions sur X, allant de demandes urgentes de retrait des vaccins à des appels pour intégrer ces données dans des systèmes d’IA comme Grok 3, ou ChatGPT, souvent critiqués pour leur alignement sur un « consensus scientifique » établi. Certains utilisateurs expriment une frustration face à l’absence de responsabilité, tandis que d’autres insistent sur l’urgente nécessité de réévaluer les politiques de santé publique.

Bien que la librairie n’établisse pas une causalité définitive, elle répond aux critères d’observation prolongée et de transparence, remettant en question les protections légales actuelles contre la responsabilité.

Perspective Critique

Cette compilation représente un effort remarquable pour centraliser des données critiques, répondant directement aux objections des autorités sanitaires qui invoquaient souvent un manque d’études de référence, préférant s’appuyer sur les données des fabricants. Les thérapies géniques à ARNm, développées rapidement sous des autorisations d’utilisation d’urgence (EUA), ont fait l’objet d’études post-autorisation, mais les décisions initiales ont parfois ignoré les principes de prudence habituels.

Par exemple, la vaccination des femmes enceintes a été recommandée malgré un manque initial de données, imposant des contraintes significatives à ce groupe vulnérable lors de visites médicales. Des études récentes (Manniche et al.,  Guetzkov et al) suggèrent une toxicité et un impact sur le fœtus, renforçant les inquiétudes.

Cependant, cette librairie met en lumière des lacunes dans les premières évaluations de sécurité, ce qui en soit pose un réel problème dans la prise de décision des autorités sanitaires. Certains appellent d’ores et déjà à une validation indépendante et une analyse contextuelle par des organismes de santé comme l’OMS ou la FDA, alors que ces mêmes entités, ayant approuvé ces vaccins en urgence et parfois en contournant des règles élémentaires de précaution, pourraient se trouver en conflit d’intérêts pour réévaluer ces données ex post !  Un point sur lesquels les chercheurs indépendants seront sans nul doute particulièrement attentifs laissant la question en suspens : 

« Comment des organismes ayant approuvé ces produits en urgence, parfois en enfreignant certaines règles élémentaires de précaution vont-ils pouvoir prendre en cause des études ex post qui viendraient contredire certaines de leurs décisions ou recommandations ? »

La boucle est-elle sur le point de se refermer avec les enjeux de la perte de chance

Cette publication marque un tournant dans le débat sur la sécurité des vaccins à ARNm. Avec plus de 700 études peer-reviewed, cette librairie offre une ressource précieuse pour les chercheurs, les décideurs et le public. Elle appelle à un dialogue immédiat et équilibré, afin d’intégrer ces nouvelles données aux preuves d’efficacité contre les formes graves de COVID-19 et ainsi avoir une balance bénéfice risque réelle et indépendante. Si la toxicité venait à dépasser les bénéfices, une suspension des autorisations pourrait être envisagée. Mais comment en est-on arrivé là ?

La boucle pourrait bien se boucler en revenant à la question des traitements précoces, délibérément écartés ou discrédités lors de la pandémie. Comme le souligne un article de France-Soir d’aout 2020, (Guerre du vaccin : États-Unis, Russie, Chine, UE – Il faut éliminer le soldat hydroxychloroquine), l’élimination systématique des thérapies précoces (comme l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine) par les autorités et l’industrie pharmaceutique aurait servi à imposer les vaccins comme seule solution viable, maximisant les profits et consolidant un contrôle narratif. Cette stratégie aurait pu être motivée par des intérêts économiques et géopolitiques, où la rapidité de développement des vaccins à ARNm a primé sur une évaluation rigoureuse des alternatives.

Le professeur Christian Perronne déclare : « cette marginalisation a entraîné une perte de chance significative pour les patients. Des milliers d’individus, privés d’options thérapeutiques précoces potentiellement efficaces, ont vu leur état se dégrader, augmentant les hospitalisations et les décès. Si les données de la librairie confirment des risques majeurs, cette perte de chance pourrait être considérée comme une tragédie évitable, exacerbée par une focalisation unilatérale sur les vaccins. 

Les autorités sanitaires ont le devoir de prendre en considération cette compilations d’études. Ne pas le faire serait accentuer plus encore la perte de chance éventuelle des patients »

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