Vaccin COVID-19 : La CJUE engage la responsabilitƩ des mƩdecins
Source : cabinet d’avocats Ellipsis
La Cour de justice de lāUnion europĆ©enne tranche sur la prescription obligatoire des vaccins COVID-19 et la responsabilitĆ© des mĆ©decins
La Cour de justice de lāUnion europĆ©enne (CJUE) a rĆ©cemment rendu une dĆ©cision qui pourrait avoir un impact majeur sur la responsabilitĆ© des professionnels de santĆ© ayant administrĆ© les vaccins contre le COVID-19. Selon cet arrĆŖt, une prescription mĆ©dicale Ć©tait nĆ©cessaire pour lāadministration de ces vaccins, ce qui remet en cause la maniĆØre dont la campagne de vaccination a Ć©tĆ© menĆ©e dans plusieurs pays europĆ©ens.
Lāimportance de la prescription mĆ©dicale
Lāaffaire portĆ©e devant la CJUE par le professeur Frajese met en lumiĆØre un point fondamental : les mĆ©decins avaient la libertĆ© dāĆ©valuer la pertinence dāune vaccination pour leurs patients. Contrairement Ć ce qui a Ć©tĆ© appliquĆ© dans certains Ćtats membres, lāautorisation de mise sur le marchĆ© des vaccins COVID-19 nāimpliquait aucune obligation pour les mĆ©decins de prescrire ou dāadministrer ces vaccins.
La Cour rappelle que la relation médecin-patient repose sur un principe essentiel : la liberté de prescription. Chaque professionnel de santé doit pouvoir, en fonction des spécificités du patient, choisir le traitement le plus adapté, en toute indépendance. Ainsi, ceux qui ont choisi de ne pas recommander ces vaccins ou de les déconseiller ne peuvent être poursuivis ni disciplinés pour cette raison.
Les consƩquences sur la responsabilitƩ des mƩdecins
LāarrĆŖt de la CJUE prĆ©cise que les mĆ©decins ayant administrĆ© ces vaccins sans Ć©valuation individuelle du patient pourraient voir leur responsabilitĆ© engagĆ©e. En effet, le fait que ces vaccins aient reƧu une autorisation de mise sur le marchĆ© (AMM) ne suffisait pas Ć exempter les praticiens de leur devoir dāanalyse des risques pour chaque patient.
Cela signifie que les professionnels de santĆ© qui ont procĆ©dĆ© Ć la vaccination sans prescription spĆ©cifique pourraient ĆŖtre poursuivis pour faute mĆ©dicale. La Cour souligne que la protection juridique dont bĆ©nĆ©ficiaient les mĆ©decins ne sāapplique que si lāadministration des vaccins a respectĆ© les rĆØgles en vigueur, ce qui inclut lāĆ©valuation individuelle de chaque patient.
Lāimpact sur les recours en justice
Les dĆ©cisions de la CJUE sāimposent aux juges nationaux, et cet arrĆŖt pourrait influencer de nombreuses procĆ©dures en cours. En particulier, les personnels de santĆ© suspendus ou radiĆ©s pour avoir refusĆ© dāadministrer ces vaccins pourraient voir leur situation rĆ©examinĆ©e Ć la lumiĆØre de cette jurisprudence.
Par ailleurs, les personnes ayant subi des effets indĆ©sirables aprĆØs la vaccination disposent dĆ©sormais dāun argument supplĆ©mentaire pour engager des actions en responsabilitĆ© contre les mĆ©decins et les autoritĆ©s sanitaires. Lāabsence de prescription mĆ©dicale constitue une violation des rĆØgles Ć©tablies, rendant possibles des demandes dāindemnisation pour prĆ©judice corporel.
Une dƩcision qui redƩfinit la libertƩ de soins
Cette dĆ©cision de la CJUE marque un tournant majeur dans lāapproche des politiques de santĆ© publique. Elle rĆ©affirme le principe selon lequel les mĆ©decins doivent conserver leur libertĆ© de prescription et rappelle que toute obligation de vaccination doit ĆŖtre encadrĆ©e par des rĆØgles claires respectant les droits des patients.
Alors que les débats sur les politiques vaccinales continuent, cette décision apporte une clarification essentielle : les professionnels de santé doivent être libres de prescrire ou de déconseiller un traitement, en fonction des besoins réels de leurs patients, sans subir de pressions extérieures.
Si vous ĆŖtes victime dāun effet secondaire suite Ć la vaccination, il est important de savoir que vous avez des droits. Lecabinet ELLIPSIS AVOCATS se spĆ©cialise dans la dĆ©fense des victimes de dommages corporels et vous accompagne pour obtenir une indemnisation et faire valoir vos droits face aux autoritĆ©s compĆ©tentes.
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Référence :CJUE, n° C-586_23, Arrêt de la Cour, Giovanni Frajese contre Commission européenne, 30 janvier 2025 _ Doctrine
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