Qui veut nous cacher quoi ? Le 21 septembre dernier, j’ai été stupéfait de lire l’article rédigé par mon ami Marcan, journaliste citoyen belge, pour le média BAM! (Belgian Alternative Media). On y apprend que la Commission européenne a organisé un exercice de simulation de pandémie en collaboration avec le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Cette grande répétition générale d’une catastrophe sanitaire mondiale avait pour objectif de tester les mécanismes de gestion de crise par les deux institutions et de mettre à l’épreuve leurs canaux de communication.
Fort bien, on n’en attend pas moins de l’Union Européenne. Gouverner, c’est prévoir, et on peut se féliciter que la bureaucratie bruxelloise se préoccupe de coordonner l’action des 27 pays membres en cas d’urgence dépassant la capacité de réponse des nations. Ce qui est très intriguant, c’est que cet exercice baptisé « Blue Orchid » (« Orchidée Bleue ») s’est déroulé le 8 février 2019, soit 10 mois avant l’ouverture du Corona Circus, et 8 mois avant le fameux Event 201 de New-York, où Américains et Chinois ont « joué » à prévoir une pandémie coronavirale. Ça fait beaucoup de coïncidences en l’espace d’une seule année.
Simulation dissimulée
Ce qui est encore plus intriguant, c’est que l’entraînement sur le sol européen s’est déroulé dans le plus grand secret, contrairement à sa version américaine du mois d’octobre. Sur l’Event 201 , on sait tout ou à peu près. On connaît ses recommandations finales (anticiper notamment les réticences à la vaccination et lutter contre la désinformation en censurant les réseaux sociaux), on connaît tous les participants (le directeur du CDC américain et son homologue chinois, le World Economic Forum, la fondation Bill et Melinda Gates, le John Hopkins Institute, l’industrie pharmaceutique, la CIA…) et on a accès aux documents relatifs à cet événement qui a été filmé et photographié en toute transparence.
Rien de tout cela pour « notre » exercice Orchidée Bleue : on ne saurait même pas qu’il a eu lieu si un député européen autrichien n’avait pas interrogé la Commission sur sa participation à d’autres simulations de crise sanitaire. C’est en effet le député Gerald Hauser, élu du parti FPÖ, qui a interpellé l’exécutif européen le 11 mars 2025 en lui posant trois questions précises . Et c’est grâce à lui que dans sa réponse du 30 juin, le Commissaire européen à la santé, le Hongrois Oliver Vàrhelyi, a bien dû dévoiler l’existence de Blue Orchid.
Chose incroyable et démocratiquement intolérable, on ne sait absolument rien de ce qui s’est passé le 8 février 2019. Dans une deuxième question posée le 29 juillet, Gérald Hauser s’indigne qu’il n’a trouvé aucune information ni publication sur l’Orchidée Bleue. Aucune trace non plus de cet exercice sur les sites de la Commission et de l’ECDC. Comme le dénonce Marcan dans son article, ce n’est pas normal car d’ordinaire, les exercices internes donnent lieu à un minimum de communication officielle. Même les alertes incendies sont consignées quelque part et font l’objet d’un rapport. Ici, c’est le trou noir, le vide intersidéral, l’obscurité totale !
Questions en suspens
N’en croyant pas mes yeux, j’ai pensé que le député autrichien et le journaliste citoyen n’avaient pas bien cherché sur internet. Sur la toile, avec de bons mots-clés en anglais, on devait forcément retrouver quelques infos sur l’Orchidée Bleue. Et bien bernique ! Chou blanc sur toute la ligne ! J’ai compulsé les 20 premières pages de Google avec plusieurs entrées et le moteur de recherche ne renvoie qu’à des sites de fleuristes et de botanistes. Les seules occurrences pertinentes concernent les questions parlementaires de Gerald Hauser et l’article de BAM!.
Plus étonné que jamais, j’ai demandé à ChatGPT ce qu’il savait de Blue Orchid et voici ce que l’IA m’a textuellement répondu : « Je n’ai pas trouvé d’information crédible confirmant l’existence de l’exercice “Blue Orchid” organisé par la Commission Européenne en février 2019 — du moins, rien de public ou officiellement documenté — et plusieurs sources semblent confirmer cette absence. » Pour l’intelligence artificielle, il n’est même pas sûr que l’événement se soit effectivement déroulé, c’est dire à quel point les organisateurs tenaient à la confidentialité !
Pourquoi cet exercice bien réel devait-il rester confidentiel si le but déclaré était de se préparer collectivement à une épidémie dévastatrice ? Pourquoi l’avoir caché si longtemps aux populations européennes ? Dans sa deuxième question adressée à la Commission, le député autrichien réclame trois explications : 1) Quels étaient les scénarios envisagés pour cet exercice ? 2) Quelles leçons et conclusions en ont été tirées ? 3) Comment le public peut-il obtenir des détails, notamment sur les participants et les institutions impliquées ? À ce jour, Gerald Hauser n’a pas encore reçu de réponse à son interpellation…
Hypothèse complotiste
Elle viendra certainement, probablement avant la fin de l’année. Le commissaire Oliver Vàrhely est un proche de Viktor Orban et il n’a aucune raison de faire des cadeaux à la Présidente Ursula von der Leyen. Il était déjà membre de la première équipe de la hyène corrompue et il a passé ses cinq années de premier mandat à défendre les intérêts de la Hongrie plutôt qu’à s’aligner sur Bruxelles. En 2024, le Fidesz hongrois s’est par ailleurs allié avec le FPÖ autrichien et le parti populiste tchèque ANO pour former le groupe parlementaire « les Patriotes pour l’Europe ». Puisqu’ils sont du même (tri)bord, on peut présumer que Vàrhely est en train de remuer le cocotier pour Hauser et on peut même se demander si sa sortie du 30 juin n’était pas une première noix jetée dans la mare. Vivement la suite de ce feuilleton politique !
Sans préjuger de son dénouement, on peut se permettre d’émettre une hypothèse. Quand un programme est clandestin, c’est logiquement parce que certains de ces aspects doivent être occultés. L’omerta est de règle dans la mafia, les services secrets tablent précisément sur le secret et l’armée a besoin de se muer en « grande muette » pour camoufler une part de ses activités. Et si c’était ça, la motivation de l’extrême discrétion européenne ? Dans une infolettre précédente, j’ai décrit l’évidente mainmise du Pentagone et de l’OTAN dans le pilotage de la pandémie. Aux Pays-Bas, les autorités ont d’ailleurs récemment confirmé qu’elles devaient en référer confidentiellement à l’Alliance Atlantique dans ce type de crise sanitaire.
Or les liens entre l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et la Commission Européenne sont plus que étroits, on le voit encore très bien avec le conflit ukrainien. Et le siège des deux institutions sont situés à Bruxelles. Je peux me tromper mais je parierais volontiers ma chemise qu’il y avait des uniformes kakis lors des réunions préparatoires de l’Orchidée Bleue, ainsi que des officiers de différents services de renseignement. Mon intuition, je la fonde sur le fait que dès le début de la mascarade, on nous a fait croire que le covid était possiblement une attaque biologique nécessitant la mobilisation des forces armées et des services spéciaux. Aux États-Unis, c’est clairement la réaction aux risques CBRN (chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires) qui a dicté la politique suivie contre la pseudo pandémie. À mon avis, on s’apercevra qu’il en fut de même de ce côté-ci de l’Atlantique lorsque Blue Orchid aura livré ses secrets.
Une arme biologique ou biomimétique ?
Chez l’Oncle Sam, ça fait belle lurette que la crainte des virus « militarisés » accapare les états-majors et les structures en lien avec l’armée américaine. Dans leur « Manifeste conspirationniste » édité au Seuil en avril 2022 et dépublié par l’éditeur l’année suivante (du jamais vu dans l’histoire de l’édition !), les auteurs anonymes de cet ouvrage très documenté rappellent qu’il y a eu une kyrielle de simulations pandémiques depuis plus de 20 ans. Blue Orchid et l’Event 201 n’étaient que les énièmes épisodes d’une longue série. Or qui retrouve-t-on presque toujours aux manettes de ces exercices souvent organisés aux USA ? Le Center for Health Securityqui est en fait né en 1998 sous le nom de Center for Civilian Biodefense Stratégies,un département du John Hopkins Institute officiellement destiné à « la lutte contre le bioterrorisme ». Le nom a changé mais l’obsession américaine des virus ou bactéries « weaponized » est restée intacte.
En juin 2021, cette bande de bio-paranos a notamment organisé l’exercice Dark Winter sur la base militaire d’Andrews, dans le Maryland. Censée anticiper une attaque de la population américaine avec l’agent viral de la variole, cette simulation a plutôt prophétisé avec brio les attaques à l’anthrax de septembre suivant , une semaine après le 11 septembre. Pour mémoire, ces lettres empoisonnées au bacille du charbon étaient envoyées à différents médias et politiciens, généralement hostiles à l’état d’exception du Patriot Act. Il y eut cinq morts et on fit porter le chapeau d’abord à Al-Qaïda, puis à l’Irak, et enfin à un malheureux virologue du laboratoire bactériologique de Fort Detrick, lequel chercheur s’était opportunément « suicidé » peu auparavant. Une bien grosse ficelle pour hisser un faux drapeau…
Pour moi, le bioterrorisme est en soi un gigantesque « false flag ». Il n’existe toujours pas la moindre preuve que quiconque soit déjà parvenu à bricoler un agent infectieux et à le transformer en tueur de masse. Ce mythe hollywoodien, qui est aujourd’hui récupéré théâtralement par Donald Trump, est à mon sens une diversion destinée à camoufler une autre catégorie d’armes, bien réelle celle-là. Laquelle ? L’arme neurotoxique imitant à la perfection un fléau pandémique. À l’appui de ma supposition, je vous rappelle d’une part qu’une étude de 2018 a montré que les nanoparticules électroniques étaient désormais « aéorosolisables », autrement dit qu’elles pouvaient voyager sur des microgouttelettes en suspension dans l’air et qu’elles pouvaient ainsi « infecter » des humains à la manière des virus selon le postulat pasteurien. D’autre part, je vous suggère de visionner la conférence donnée en 2017 à l’Université de Georgetown par le Dr James Giordano, expert en neurotechnologie.
Si vous ne maîtrisez pas l’anglais, voici la traduction d’un passage essentiel épinglé par la journaliste Corinne Lalo dans son excellent ouvrage « Fausses pandémies, vrais mensonges » : « Si je suis un groupe terroriste, je vais me rendre dans plusieurs villes et je vais y provoquer des foyers épidémiques dispersés en y diffusant des nanoparticules neurotoxiques. Je vais choisir des individus cibles, des influenceurs qui partageront leur expérience de la maladie sur les réseaux sociaux. Internet sera le vrai virus, car tous les hypocondriaques se croiront malades. Ces influenceurs pourront aussi être ciblés par des ondes électromagnétiques car le cerveau est un organe électromagnétique ». Et le Dr Giordano d’ajouter : « Nos collègues de la branche médicale de l’OTAN ont montré que la dispersion de nanoparticules peut être utilisée pour provoquer ce qui ressemble à l’apparition subite d’un grand foyer épidémique ».
En d’autres termes, les armes chimiques et/ou électromagnétiques qui simulent des maladies et épidémies virales existent déjà dans les arsenaux occidentaux. Et il serait bien naïf de penser qu’elles ont été conçues pour y rester. Personnellement, je soupçonne que pareils poisons « biomimétiques » ont été dispersés dans le cadre de la psy op’ Covid-19. Au lendemain de la grande manifestation bruxelloise du 23 janvier 2022 réprimée à grands coups de grenades lacrymogènes, nous sommes des dizaines, peut-être des centaines, à avoir développé une grosse grippe bizarroïde. Pour les plandémistes, n’était-ce pas l’occasion rêvée de répandre la fiction des gains de fonction parmi la résistance ? À toute fin utile, je signale que la Belgique héberge aussi le SHAPE, le quartier général de l’OTAN en Europe…
Un variant de roman et une fleur qui n’existe pas
Quitte à me répéter inlassablement, il est patent qu’il n’y a jamais eu de virus pathogène impliqué dans l’hystérie covidienne. Cette dernière résulte d’un récit soigneusement fabriqué par des ingénieurs sociaux chargés de terrifier les foules. Avec un bon narratif, on peut faire croire n’importe quoi à des populations apeurées. Tenez, prenez le surnom donné au soi-disant dernier variant qui serait en train de circuler en Europe : Frankenstein ! En choisissant cette créature fictive (mais monstrueuse et échappant à son créateur) pour étiqueter les dernières séquences génomiques prétendument identifiées par PCR, les manipulateurs affichent explicitement leur intention de continuer à sidérer par la terreur.
Très curieusement, les personnes à l’origine de l’exercice Blue Orchid ont également opté pour un nom de code puisé dans l’imaginaire : une orchidée bleue, ça n’existe pas dans la nature ! Il y a bien des variétés sud-asiatiques de teinte violette avec des reflets bleutés, mais la fleur bleue qu’on peut trouver dans le commerce est en réalité une orchidée blanche dans laquelle les producteurs ont injecté du bleu de méthylène. Le colorant chimique est inoculé dans la tige et il se propage transitoirement aux pétales, donnant l’illusion d’un bleu roi ou d’un bleu azur. Inconsciemment ou volontairement, les simulateurs européens ont donc baptisé leur exercice avec un nom commun et une épithète qui fleure bon l’arnaque, l’artifice et le mensonge . Mon sentiment est que le dévoilement des tenants et aboutissants de Blue Orchid va nous rapprocher du pot-aux-roses.
Yves Rasir