Une étude italienne explique comment les autorités ont trompé le public pour donner l’illusion que les vaccins anti-COVID étaient sûrs et efficace en classant les personnes vaccinées depuis moins de 14 ou de 21 jours dans la catégorie « non-vaccinées ». L’étude démontre l’impact concret de cette manipulation statistique sur la mortalité, mais l’ensemble des indicateurs épidémiologiques ont été sciemment falsifiés grâce à biais durant la pandémie.
Un nouvel article évalué par des pairs (Alessandria et al.)[1],[2] décrit la ruse qui a permis aux autorités sanitaires durant la pandémie de COVID-19 d’attribuer tous les effets indésirables des injections contre le COVID aux personnes non vaccinées, notamment la mort, et de créer de toutes pièces une pandémie de non-vaccinés, provoquée en réalité par leurs pairs injectés : le biais de comptage des cas.
Cette technique, utilisée dans l’ensemble des pays qui ont utilisé les mêmes mesures coercitives pour forcer leur population à se faire vacciner avec des injections basées sur la technologie à ARN messager, dont les effets étaient inconnus au moment où les vaccins ont été déployés, a consisté à classer comme « non vaccinés » toute personne ayant reçu une injection depuis moins de 14 ou 21 jours. Dans certains cas, lorsque le décès survenait immédiatement après l’injection, le statut vaccinal n’était tout simplement pas déclaré.
Ce biais n’a pas affecté uniquement la représentation de la sécurité des vaccins, mais également celle de leur efficacité, puisque les cas d’infections au COVID apparues peu après l’injection, notamment celles survenues dans les 7 premiers jours où les données cliniques de Pfizer ont démontré que le vaccin provoquait une immunosuppression, ainsi que les hospitalisations pour ou avec une forme grave de COVID ont été également attribuées aux non-vaccinés.
L’un des auteurs de l’étude, Panagis Polykretis, a discuté de ces résultats avec le Dr Campbell, qui a créé une chaîne YouTube en 2020 pour commenter les études scientifiques en pensant convaincre les non-vaccinés que le slogan « sûr et efficace » serait confirmé par la science, et qui a en réalité permis à des millions d’internautes de prendre la mesure de ce mensonge institutionnel. Il explique en quoi consiste le « biais de comptage de cas » et comment il a justifié par les autorités sanitaires du monde entier :
Cet effet appelé « biais de comptage des cas » crée essentiellement une erreur de classification, car il repose sur l’idée qu’une personne n’a pas développé une immunité suffisante contre le virus pendant une période d’environ deux semaines, généralement 14 jours après la vaccination. Dans certains pays, cette période a été modifiée. En Angleterre, par exemple, je crois qu’elle était de 21 jours. Cette période allait donc de 14 à 21 jours. En Italie, où cette étude a été menée, la période était de 14 jours. Donc, en gros, pendant les 14 premiers jours de cette période, toutes les personnes vaccinées ont été considérées comme non vaccinées, ce qui a eu pour effet que tous les effets indésirables qu’elles ont subis, mais aussi les infections et les hospitalisations, ont été transférés au groupe des non-vaccinés, ce qui a entraîné une augmentation artificielle du taux de mortalité, du taux d’infection et du taux d’hospitalisation des personnes non vaccinées.
"Pandemic of the Unvaccinated".
— Humanspective (@Humanspective) December 9, 2025
NEW peer reviewed paper just exposed the "sly trick" of the "case counting bias" which lumped all the adverse effects of mRNA covid injections into the "unvaccinated" group.
In Italy, a lawyer managed to obtain complete data to assess who was… pic.twitter.com/Oiv0SX9VjK
Le fait que l’ensemble des pays aient adopté cette technique qui ne repose sur aucune justification épidémiologique n’est pas une révélation en soi. Ce biais a été mis en évidence précocement durant la pandémie sans aucune prise en compte par les autorités sanitaires, ce qui confirme que l’intérêt exclusif de cette fenêtre de comptage des cas a été de dissimuler l’inefficacité, la toxicité et la létalité des injections.
La force de l’étude, en revanche, est qu’elle matérialise l’impact de ce biais grâce à l’utilisation des données de mortalité par statut vaccinal obtenues par les biais d’une requête judiciaire. L’article fournit un graphique (Figures 1, 2 et 3) montrant comment l’administration de la première dose (ligne en pointillés) est associée à une hausse de la mortalité chez les non-vaccinés, qui suit exactement la tendance, alors qu’elle est censée par principe n’avoir un impact que chez les vaccinés. Dans cette population en revanche, la mortalité diminue, mais pas dans des proportions aussi importantes, ce qui signifie que même en utilisant ce biais de comptage, la vaccination est associée à une hausse de la mortalité :
Un avocat italien nommé Lorenzo Melacarne a déposé une demande FOIA auprès de la région Émilie-Romagne et a pu obtenir le taux de mortalité par statut vaccinal de la population. Lorsque vous disposez de ce type de données – en Angleterre, l’Office national des statistiques les publiait jusqu’en mai 2023, si je ne me trompe pas, puis a cessé de le faire, probablement parce qu’il a compris que des scientifiques du monde entier pouvaient effectuer ce type d’analyse –,si vous disposez de ce type d’ensembles de données, alors vous pouvez calculer ces tendances.
Ici, nous pouvons voir que lorsque la ligne pointillée rouge commence à monter, c’est-à-dire lorsque la vaccination commence à augmenter, vous avez une baisse très nette du taux de mortalité des personnes vaccinées et, en parallèle, une augmentation très nette du taux de mortalité des personnes non vaccinées, car en gros, les effets des personnes vaccinées se sont déplacés vers le groupe des personnes non vaccinées pendant cette période.
Figure 1 : Mortalité et nombre cumulé de vaccinations avec au moins une dose pour les 50-59 ans.

Figure 2 : Mortalité et nombre cumulé de vaccinations avec au moins une dose pour les 60-69 ans.

Figure 3 : Mortalité et nombre cumulé de vaccinations avec au moins une dose pour les 70-79 ans.

Ces courbes démontrent que l’impact de ce biais est retrouvé dans les trois tranches d’âge évaluées, ce qui, selon les auteurs, a pu « conduire à des décisions erronées en matière de santé publique ». Ils appellent sur ce principe les autorités à libérer les données de mortalité par statut vaccinal, qu’ils ont tous en leur possession, mais qu’aucun ne semble disposer à divulguer.
Références
[1] Alessandria M, Trambusti G, Malatesta GM, Polykretis P, Donzelli A. Classification bias and impact of COVID-19 vaccination on all-cause mortality: the case of the Italian region Emilia-Romagna. Autoimmunity. 2025 Dec;58(1):2562972. https://doi.org/10.1080/08916934.2025.2562972.
[2] L’article est cosigné par les auteurs d’une précédente étude qui a établi en 2024 que les personnes vaccinées contre le COVID subissaient une perte d’espérance de vie de 37 %.

