Se souvenir

Le texte ci-dessous est une fiction.
Toute ressemblance avec des personnes ou des événements existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence. JCI

C’est en fĆ©vrier 2020 que la rumeur vĆ©hiculĆ©e par les mĆ©dias a commencĆ© Ć  se rĆ©pandre. Un virus redoutable s’abattait sur l’Europe. Venu de Chine, où il continuait de dĆ©vaster une rĆ©gion entiĆØre, il se rĆ©pandait rapidement en Italie du Nord, faisant de nombreuses victimes. C’était en 2020, en France et nous Ć©tions toujours en Ć©tat d’urgence sĆ©curitaire Ć  cause des attentats. Nous avions 20 ans et la belle et lĆ©gitime insouciance de la jeunesse avait abandonnĆ© notre gĆ©nĆ©ration depuis longtemps. L’ultralibĆ©ralisme avait Ć©puisĆ© toutes nos ressources et commenƧait Ć  Ć©radiquer l’humain de la planĆØte.

La communication, dans un premier temps, fut trĆØs rassurante. Le gouvernement nous fit savoir que « chez nous », en France, la situation Ć©tait totalement maĆ®trisĆ©e. Aucune chance que ce virus passe nos frontiĆØres. Un peu comme le nuage radioactif venu de Tchernobyl et qui fut bloquĆ© Ć  l’entrĆ©e de notre pays en 1986. De toute maniĆØre, notre nation Ć©tait prĆŖte Ć  affronter n’importe quelle pandĆ©mie. Notre ministre de la SantĆ©, qui devait, quelque temps plus tard, dĆ©missionner pour briguer un poste Ć  la mairie de Paris Ć©tait catĆ©gorique. Nous n’avions aucune raison de nous inquiĆ©ter et c’est pourquoi le 15 mars nous pouvions aller voter pour les municipales. Pourtant, deux jours plus tard, le pays Ć©tait totalement confinĆ©. C’est ainsi, dans une complĆØte dissonance cognitive, que le rĆ©gime totalitaire de PandĆ©mia posa ses premiers jalons en France, mais aussi sur toute la planĆØte dont la moitiĆ© de ses habitants fut Ć©galement contrainte Ć  un maintien Ć  rĆ©sidence.

Bien entendu, nous ne savions pas que, jamais, dans l’histoire de la mĆ©decine, aucune Ć©pidĆ©mie n’avait Ć©tĆ© Ć©teinte en isolant les non-malades. Cette mesure nous semblait logique, cohĆ©rente. Le slogan « Restez chez vous ! » se mit Ć  fleurir un peu partout dans les mĆ©dias et sur les rĆ©seaux sociaux. Nous Ć©tions presque heureux de pouvoir participer Ć  cette action nationale, mais aussi planĆ©taire, mĆŖme si, pour la majoritĆ© des citoyens, rester cloĆ®trĆ© 24 heures sur 24 dans 30, 40 ou 50 mĆØtres carrĆ© avec des enfants en bas Ć¢ge Ć©tait un vrai calvaire. MĆŖme si le nombre des violences conjugales devait exploser. MĆŖme si une quantitĆ© phĆ©nomĆ©nale de personnes devait renoncer Ć  soigner leurs propres maladies. Le Covid 19 (c’était le nom de la maladie provoquĆ©e par le virus qui lui s’appelait le SARS-CoV-2) Ć©tait devenu l’ennemi public numĆ©ro un.

Puis, pendant ce confinement qui dura deux mois, les choses ont lentement dĆ©gĆ©nĆ©rĆ© jusqu’à partir en vrille. On nous a demandĆ© de faire nous-mĆŖmes nos propres autorisations de sortie. Pas plus d’une heure, obligation de ne pas s’éloigner au-delĆ  d’un kilomĆØtre de son domicile et seulement pour des motifs autorisĆ©s. Les contrevenants s’exposaient Ć  des amendes ou des peines de prison aprĆØs trois rĆ©cidives. Des hĆ©licos furent mĆŖme spĆ©cialement dĆ©diĆ©s Ć  la traque de promeneurs solitaires en montagne, sur les plages ou en forĆŖt. Alors, un monde virtuel s’imposa Ć  nous : enseignement, contacts familiaux, culture, travail (quand c’était possible) ne devinrent accessibles que par le filtre des Ć©crans. Pendant ce temps, certains services de rĆ©animation Ć©taient en zone rouge : plus assez de lits, pas de masques (les stocks de l’État avaient disparu), pas de protections ni de blouses, pas de tests, pas assez de personnel. Il faut savoir que 69 000 lits hospitaliers avaient Ć©tĆ© supprimĆ©s durant les 15 derniĆØres annĆ©es par les gouvernements successifs, de gauche comme de droite…

Rapidement, tous les services des hĆ“pitaux de France autres que ceux du Covid 19 se sont vus dĆ©sertĆ©s ou transformĆ©s en unitĆ© Covid selon les besoins de l’épidĆ©mie. Des soins et des opĆ©rations ont Ć©tĆ© reportĆ©s. On appelait Ƨa un Plan blanc. Le soir Ć  20 heures, il fallait mĆŖme applaudir aux fenĆŖtres le personnel soignant devenu des hĆ©ros, mais toujours maintenu par nos dirigeants dans le plus total dĆ©nuement et qui en paya un lourd tribut. Curieusement, la mĆ©decine de ville semblait Ć©cartĆ©e de toute cette histoire. Le Conseil scientifique, composĆ© de compĆ©tences douteuses, mais toutes arrosĆ©es par les labos pharmaceutiques, nous avait dit qu’aucun traitement n’existait et qu’il fallait attendre la venue d’un vaccin. Ainsi, si l’on commenƧait Ć  ressentir les symptĆ“mes de la maladie, la seule chose Ć  faire Ć©tait de prendre du paracĆ©tamol et d’attendre la guĆ©rison ou d’appeler le SAMU en cas de dĆ©tresse respiratoire ou si l’on se sentait dĆ©funter.
En fait on avait peu d’information sur ce virus, sur sa contagion, sur la gravitĆ© de la maladie et les symptĆ“mes qu’il provoquait. Cependant, tous les soirs sur les chaĆ®nes d’information tĆ©lĆ©visĆ©es et radiophoniques les morts Ć©taient comptĆ©s par le sombre directeur gĆ©nĆ©ral de la SantĆ©.

Dans le mĆŖme temps, nos ministres nous dirent que les masques, pour le grand public et ceux qui travaillaient encore, Ć©taient totalement inutiles. Il fut d’ailleurs rapidement devenu impossible d’en trouver et les pharmaciens qui en avaient encore se virent mĆŖme interdits d’en vendre ou mĆŖme d’en donner sous peine d’amende, voire de prison. Devant l’absence de tests, les labos vĆ©tĆ©rinaires, habituĆ©s Ć  ce genre d’exercice, ont alors proposĆ© leur aide qui contrairement Ć  leurs homologues allemands, a Ć©tĆ© refusĆ©e par les instances gouvernementales. Des nĆ©gociants, travaillant depuis longtemps avec la Chine et qui avaient la possibilitĆ© d’importer de grosses quantitĆ©s de masques grĆ¢ce Ć  leurs contacts furent Ć©galement Ć©cartĆ©s.

Et puis une grande partie de la vie Ć©conomique s’est arrĆŖtĆ©e. On s’est vite rendu compte que notre alimentation et la plupart des biens de consommation dĆ©pendaient totalement de l’extĆ©rieur du pays. Qu’ils faisaient parfois un long voyage avant d’arriver dans nos foyers. Le spectre de la pĆ©nurie planait au-dessus des populations. Du coup, la nĆ©cessaire dĆ©croissance, tant attendue par certains, Ć©tait, si je peux dire, Ć  notre porte. Mais ce n’était Ć©videmment pas sous cette forme brutale et barbare que ses partisans l’avaient imaginĆ©e.
Il fallait attendre, attendre que ce Covid19 sans traitement trouve son vaccin.

C’est Ć  ce moment que sur les rĆ©seaux sociaux est apparu un type qui prĆ©tendait avoir le remĆØde contre le mĆ©chant virus ; une vieille molĆ©cule contre le paludisme, pas chĆØre et facile Ć  fabriquer. Elle pouvait dĆØs les premiers symptĆ“mes de la maladie, selon lui et son Ć©quipe, soigner et guĆ©rir. Ce mĆ©decin/chercheur, un peu chevelu et barbu, directeur d’un institut hospitalo-universitaire (IHU) en maladies infectieuses Ć  Marseille, et classĆ© mondialement comme l’un des meilleurs dans son domaine fut rapidement huĆ© et traitĆ© de fou par tous nos mĆ©dias et scientistes psychorigides dont la religion venait d’être salie. Ce mĆ©crĆ©ant avait Ć©cartĆ© l’Evidence-Based Medicine au profit d’un pragmatisme reposant sur l’observation, l’expĆ©rience et le soin. Grave erreur, mĆŖme si blasphĆ©mer Ć©tait encore thĆ©oriquement possible en France.
Qu’il teste et soigne avec son unitĆ© des milliers de personnes n’y changea rien. Que de multiples Ć©tudes, anciennes et plus rĆ©centes, produites par les Chinois, prouvent que le protocole qu’il utilisait, fonctionnait, non plus. La Science dans sa grandeur dogmatique avait dĆ©cidĆ© que seule une Ć©tude occidentale en double aveugle et contre placebo pouvait valider ce remĆØde farfelu. Ce qui n’était pas trĆØs Ć©thique, car donner un placebo Ć  quelqu’un dans un Ć©tat critique va un peu Ć  l’encontre du serment d’Hippocrate. Mais bon, passons. Nous apprĆ®mes d’ailleurs dans la foulĆ©e que trĆØs peu de temps aprĆØs le dĆ©but de l’épidĆ©mie, cette molĆ©cule contenue dans diffĆ©rents mĆ©dicaments dĆ©livrĆ©s sans ordonnance Ć  des millions de personnes et depuis plus de 50 ans venait d’être classĆ©e dans la catĆ©gorie des poisons. Son utilisation n’était maintenant autorisĆ©e que dans un cadre hospitalier. Mais curieusement, durant cette pĆ©riode, l’armĆ©e franƧaise en acheta une tonne.

En fait, l’étude randomisĆ©e tant attendue ne vit jamais le jour officiellement. En revanche, plusieurs autres Ć©tudes bidon concoctĆ©es par des scientifiques corrompus s’en donnĆØrent Ć  cœur joie contre le traitement qui perturbait les plans d’un Big Pharma totalement dĆ©complexĆ©. Devant leur amateurisme et la multitude de leurs biais, les prestigieuses revues les ayant publiĆ©es furent tout de mĆŖme obligĆ©es de se rĆ©tracter, mais il Ć©tait trop tard, le mal Ć©tait fait. De nombreux pays interdirent donc, dans le traitement du Covid, l’utilisation de la molĆ©cule persĆ©cutĆ©e, en s’appuyant sur des Ć©tudes erronĆ©es alors que nombre de mĆ©decins, people ou politiques se traitĆØrent avec, sans Ć©tat d’âme mais dans le plus grand secret.
Heureusement, dans d’autres hĆ“pitaux, d’autres mĆ©decins soignĆØrent. Des mĆ©decins de ville aussi. Ce qui leur valut d’être menacĆ©s de radiation par le Conseil de l’Ordre. Depuis quand un toubib devait-il soigner ses patients ? Puisqu’il n’y avait, scientifiquement, pas de remĆØde ! C’est peut ĆŖtre pour Ƨa que les personnes de plus de 75 ans se virent, par dĆ©cret gouvernemental, refuser l’accĆØs aux hĆ“pitaux pendant que dans les ehpad et mĆŖme Ć  domicile, en guise de derniers sacrements, ce mĆŖme dĆ©cret, dans un souci de compassion, autorisait (encourageait ?) les mĆ©decins Ć  leur injecter un sĆ©datif totalement dĆ©conseillĆ© dans les dĆ©tresses respiratoires, facilitant ainsi une issue fatale que rien ne permettait d’attribuer au cruel virus, puisque ces personnes n’étaient pas testĆ©es et qu’il Ć©tait interdit, selon les directives de l’OMS, de les autopsier.
Finalement, et en s’appuyant sur l’une des Ć©tudes fallacieuses et dĆ©publiĆ©es, le mĆ©dicament gĆŖnant fut totalement interdit par notre ministre de la SantĆ©, l’Agence nationale de sĆ©curitĆ© du mĆ©dicament et la Haute autoritĆ© de santĆ©. Ainsi que l’antibiotique associĆ© au traitement. Curieux d’interdire Ć  la fin du pic Ć©pidĆ©mique un antibiotique utilisĆ© lui aussi depuis si longtemps sur les coronavirus, non ? Car contrairement Ć  la croyance populaire, les mĆ©decins ne pouvaient ignorer que certains macrolides ont une rĆ©elle action anti-virale. De nombreuses Ć©tudes l’avaient dĆ©jĆ  dĆ©montrĆ©. Son usage aurait Ć©galement Ć©vitĆ© les complications bactĆ©riennes comme celles responsables, bien plus que le virus, de l’hĆ©catombe provoquĆ©e par la grippe espagnole. HĆ©las, les antibiotiques n’étaient pas encore connus Ć  cette Ć©poque.
En gros, les toubibs avaient perdu leur droit de prescrire.

Alors, ceux qui devaient mourir moururent, certains furent gravement secouĆ©s, mais la grande majoritĆ© des contaminĆ©s fut quand mĆŖme asymptomatique. Bien que provoquant des pathologies Ć©tranges, ce virus n’était finalement pas si mortel ni contagieux, bien qu’en matiĆØre de lĆ©talitĆ©, la France ait occupĆ© le haut du podium par rapport Ć  certains de ses voisins europĆ©ens ou africains qui n’appliquaient pas les mĆŖmes mesures et soignaient avec le traitement interdit. Les chiffres officiels, pour ceux qui voulaient bien se donner la peine de les consulter, pouvaient en attester. On avait plus de 99 % de chance de ne pas succomber du Covid si on le croisait. D’ailleurs, mourrait-on du Covid ou avec le Covid (le CDC devait constater plus tard que le Covid 19 seul ne concernait que 6 % de la totalitĆ© des dĆ©cĆØs attribuĆ©s Ć  cette maladie) ? La plupart des dĆ©cĆØs concernaient des personnes trĆØs Ć¢gĆ©es avec de grosses pathologies ou d’autres plus jeunes, mais avec de grands facteurs de comorbiditĆ©. Bien sĆ»r, tout individu, scientifique ou pas, Ć©chafaudant ces constats Ć©tait immĆ©diatement rangĆ© par les bien-pensants dans la case des pervers narcissiques et complotistes. En fait, la majoritĆ© des gens ne voulaient pas se prononcer, arguant le fait qu’ils n’étaient ni mĆ©decin ni virologue ou Ć©pidĆ©miologiste et dĆ©lĆ©guant leur pensĆ©e aux sachants, en tous cas la partie d’entre eux largement mĆ©diatisĆ©e qui propageait la seule vĆ©ritĆ©, sans pour autant ĆŖtre exempts de conflits d’intĆ©rĆŖts avec l’industrie pharmaceutique.

Puis on nous libĆ©ra. L’étĆ© fut mitigĆ© : virus, pas virus, annonces de traitement par les labos, puis rĆ©tractations, avions-nous le droit de sortir du territoire, nos voisins Ć©trangers pouvaient-ils venir chez nous ? Les informations contradictoires ne furent pas en manque de la part de nos dirigeants. Quoi qu’il en soit, la peur ne devait pas retomber. Depuis la fin du printemps, il Ć©tait dĆ©jĆ  question d’une deuxiĆØme vague Ć©pidĆ©mique qui allait nous submerger dĆØs la sortie du dĆ©confinement. Comme elle ne vint pas comme prĆ©vu, on nous l’annonƧa successivement pour aprĆØs la fĆŖte de la musique, le retour des vacances estivales puis l’automne. On parla d’un nouveau confinement, alors que, une fois encore, si l’on voulait bien s’informer, de nombreuses Ć©tudes en montraient l’inutilitĆ© et la nocivitĆ© (l’OMS finit d’ailleurs par le dĆ©conseiller). Les masques Ć  l’intĆ©rieur de tout espace public furent rendus obligatoires. Et les propos alarmistes relayĆ©s par les mĆ©dias mainstream, propriĆ©tĆ©s de milliardaires dĆ©gĆ©nĆ©rĆ©s, s’amplifiĆØrent jusqu’au mois de septembre. La rentrĆ©e des classes se fit masquĆ© ; pour les enseignants, mais aussi les Ć©lĆØves Ć¢gĆ©s de plus de 11 ans. On asphyxia donc nos enfants, parfois comme ce fut le cas en Allemagne, jusqu’à la mort, les enseignants faisant scrupuleusement appliquer les consignes de l’État et les forces de l’ordre investissant les Ć©tablissements scolaires afin de vĆ©rifier que lesdites consignes Ć©taient bien respectĆ©es. Les Ć©lĆØves en Ć©taient rĆ©duits Ć  se cacher dans les toilettes pour pouvoir respirer. Puis le nombre de tests PCR (ceux dont on avait tant manquĆ© durant le pic Ć©pidĆ©mique, mais dont la fiabilitĆ© Ć©tait plus que douteuse) s’accĆ©lĆ©ra, dĆ©passant le million par semaine et transformant en gouffre le budget de notre SĆ©curitĆ© sociale. Des foules terrorisĆ©es, mais sans symptĆ“me vinrent faire la queue pour se faire tester. Et les « cas positifs » grimpĆØrent en flĆØche. ForcĆ©ment, puisque le nombre de cycles d’amplification rĆ©alisĆ©s sur ces tests pour dĆ©tecter une trace du virus restait trĆØs Ć©levĆ© et qu’il n’était, de toute faƧon, pas communiquĆ© par les labos ni aux mĆ©decins, ni aux patients. Une sorte de psychose collective s’installa. Il ne s’agissait pourtant que de « cas positifs », c’est-Ć -dire de personnes ayant croisĆ© un jour un coronavirus, pas forcement le SARS-CoV-2. Et trĆØs majoritairement de faux positifs, vu la quantitĆ© de cycles d’amplification pratiquĆ©e. Donc, trĆØs peu de gens malades, peu d’hospitalisations ou de mises en rĆ©animation, les chiffres officiels pouvaient une fois de plus le dĆ©montrer. Le rapport 2020 de l’ATIH fera Ć©tat l’annĆ©e suivante d’un taux d’hospitalisation de seulement 2 % pour le covid Mais la peur, distillĆ©e par les mĆ©dias, s’était installĆ©e. Une peur irrationnelle qui avait investi tous les cerveaux. Les critĆØres d’identification d’une Ć©pidĆ©mie avaient changĆ© discrĆØtement : on ne parlait plus de malades ni de morts, mais de cas. Le glissement sĆ©mantique avait opĆ©rĆ©. Ne pas respecter ces nouvelles rĆØgles et ce discours sĆ©curitaire revenait Ć  mettre la vie d’autrui en danger, mais aussi Ć  s’exposer Ć  des sanctions trĆØs sĆ©vĆØres. Toute personne, enfants compris, dite « positive » Ć©tait immĆ©diatement exclue et mise en quarantaine.

Le masque devint bientĆ“t obligatoire en toute circonstance. Dedans, dehors, Ć  la ville, Ć  la campagne, pour travailler, en famille. Il fut mĆŖme chaudement recommandĆ© dans nos rapports intimes par nos amis canadiens. La folie quoi ! Des personnes seules et masquĆ©es au volant de leur voiture furent rapidement monnaie courante. Certains faisaient mĆŖme leur footing avec cette museliĆØre rapidement nausĆ©abonde, vĆ©ritable piĆØge Ć  bactĆ©ries et virus. De nouvelles pathologies se mirent Ć  fleurir : acnĆ©, rougeur, rosacĆ©e, dermite, eczĆ©ma, essoufflement, dĆ©shydratation… Ne parlons pas du gaz carbonique inhalĆ© provoquant des vertiges ni des produits toxiques contenus dans certains masques.
Pourtant, aucune Ć©tude scientifique sĆ©rieuse n’était capable de dĆ©montrer les bĆ©nĆ©fices et l’efficacitĆ© d’un tel bĆ¢illon. La police se mit Ć  traquer les citoyens non masquĆ©s. Tout contrevenant s’exposait Ć  une amende, voire une peine de prison aprĆØs trois rĆ©cidives. Les forces de l’ordre d’un Ć©tat australien, bien que l’Australie ne comptait pratiquement plus de dĆ©cĆØs, pouvaient mĆŖme, sous le coup d’une dĆ©nonciation, les jeter en prison sans autre forme de procĆØs. En revanche, dans le mĆŖme temps, l’État franƧais continuait de supprimer un nombre considĆ©rable de lits d’hĆ“pitaux et de moyens pour la SantĆ©. De son cĆ“tĆ©, la censure commenƧa Ć  opĆ©rer sur les rĆ©seaux sociaux. AssociĆ©s aux fake checkers de grands quotidiens, les GAFAM devinrent les gardiens de la bonne pensĆ©e. Loin, bien sĆ»r, de tout propos haineux, il devint impossible de partager des informations non conformes Ć  la parole officielle. Les mensonges et les mesures absurdes de l’État, les chiffres manipulĆ©s sur le nombre de « cas », l’absence de traitements prĆ©coces, pourtant efficaces, le nombre d’hospitalisations et mĆŖme de morts attribuĆ© un peu trop souvent et facilement au Covid, ne pouvaient pas ĆŖtre remis en question sans que l’on soit traitĆ© de traĆ®tre Ć  la Nation, de dangereux complotiste ou mĆŖme de rĆ©visionniste. Les enfants et les adolescents furent sommĆ©s avec l’aide d’une propagande abjecte de s’éloigner dĆ©finitivement de leurs grands-parents s’ils ne voulaient pas les tuer en les contaminant. Des scientifiques, des mĆ©decins et des chercheurs parfois seuls ou en collectifs, Ć  partir de donnĆ©es factuelles, essayĆØrent pourtant d’endiguer la peur, mais malgrĆ© leurs diplĆ“mes, leurs titres et leur expĆ©rience ils furent ridiculisĆ©s, traitĆ©s de « rassuristes » par les mĆ©dias dont la voix Ć©tait devenue parole d’évangile. ƀ ce moment, plus de 90 Ć©tudes Ć©manant de chercheurs renommĆ©s et en faveur d’un protocole utilisant la molĆ©cule interdite, associĆ©e ou non Ć  des macrolides ou du zinc, virent Ć©galement le jour. Que ces modes de soins soient utilisĆ©s avec succĆØs dans de nombreux pays Ć©mergents ne changea pourtant pas l’opinion franƧaise. Les mĆ©dias Ć©taient catĆ©goriques : tout ceci Ć©tait inefficace et dangereux, car non prouvé ! La majoritĆ© des mĆ©decins dĆ©sinformĆ©s continuĆØrent donc Ć  les ignorer (parfois sans savoir que la molĆ©cule en question venait tout de mĆŖme d’être discrĆØtement rĆ©autorisĆ©e sur ordonnance) tout en fustigeant, sur les forums dĆ©diĆ©s Ć  leur profession, leurs confrĆØres prescripteurs de ces traitements. Une odeur pestilentielle de totalitarisme s’était rĆ©pandue sur notre planĆØte dĆ©jĆ  pas trop en forme.

L’expĆ©rience de Milgram, associĆ©e Ć  La ThĆ©orie du choc, se dĆ©roulait, sous nos yeux aveuglĆ©s, Ć  l’échelle de l’humanitĆ©. On nous tuait au nom de la vie.
Quand je pense qu’il eut suffi que tous ces gens bien portants et sans symptĆ“mes ne se fassent pas tester pour que tout s’arrĆŖte, se dĆ©gonfle. Avaient-ils seulement compris que dans la logique de leur folle terreur ils devraient se faire tester tous les cinq jours, encore et encore ? Savaient-ils que quotidiennement et bien avant l’épidĆ©mie, mouraient entre 1 600 et 1800 FranƧais ? Peut-ĆŖtre, tout simplement, venaient-ils de rĆ©aliser qu’ils Ć©taient mortels ? Nous Ć©tions devenus les instigateurs de notre propre souffrance. Une fiction maintenait les populations dans la sidĆ©ration et seul, nous disaient un inquiĆ©tant milliardaire et ses serviteurs, un vaccin d’un nouveau type administrĆ© aux 7 milliards d’individus peuplant la planĆØte, les sauverait du terrible flĆ©au. Mais pouvions-nous vraiment faire confiance Ć  un informaticien dont la principale obsession Ć©tait de rĆ©duire la population mondiale ?
Ce vaccin Ć©tait pourtant une vĆ©ritable folie en termes de bĆ©nĆ©fices/risques puisque le taux de lĆ©talitĆ© de ce virus, proche de celui de la grippe Ć©tait ridiculement bas et qu’il Ć©tait possible de soigner les malades dĆØs la premiĆØre phase de la maladie. En revanche et selon les sources de l’ONU, 25 000 ĆŖtres humains mouraient de faim chaque jour dans le monde. Un fait sĆ»rement sans importance face au Covid, puisqu’une loi autorisant les vaccins ARNm fut quand mĆŖme votĆ©e en catimini et sans dĆ©bat au parlement europĆ©en. Aux Ɖtats-Unis, une sociĆ©tĆ© inconnue et n’ayant jamais rien produit dans ce domaine se trouva mĆŖme parmi les leaders dans cette course au vaccin qui de toute faƧon, Ć  cause des multiples mutations constatĆ©es du virus, semblait illusoire. Orwell faisait figure de rigolo face Ć  la poignĆ©e de dingos, qui en plusieurs dĆ©cennies et grĆ¢ce Ć  leur pognon, avait accĆ©dĆ© Ć  tous les pouvoirs et corrompus, voire investi la quasi-totalitĆ© des gouvernements mondiaux pour finalement mettre en place une rĆ©pression financĆ©e par nos propres impĆ“ts et animĆ©e par des forces de l’ordre ayant totalement oubliĆ© leur mission : protĆ©ger les populations et non les persĆ©cuter.

Au cours des mois suivants, les multiples mutations du virus le rendirent infiniment moins dangereux pour les personnes fragiles ou trĆØs Ć¢gĆ©es qui pouvaient le rencontrer. En cet automne 2020, la surmortalitĆ© dont Ć©tait responsable le Covid, s’élevait d’aprĆØs l’INSEE Ć  30 000 personnes. Pourtant, si l’on tenait compte des donnĆ©es suivantes, en France, l’action meurtriĆØre de ce virus pouvait ĆŖtre remise en cause :
– Curieusement, la grippe de 2019/2020 n’avait fait officiellement que 72 morts contre une moyenne de 10 000 les prĆ©cĆ©dentes dĆ©cennies. Où Ć©taient passĆ©s ces morts ? La grippe avait-elle fait cette annĆ©e un deal avec le Covid ?
– L’interdiction de soigner avait entraĆ®nĆ© un dĆ©bordement des hospitalisations et des rĆ©animations, mais surtout tuĆ© beaucoup de monde. Un professeur de mĆ©decine rĆ©putĆ© Ć©valuait ces dĆ©cĆØs Ć  20 000.
– Aucun chiffre n’était disponible quant aux morts provoquĆ©es par la canicule particuliĆØrement sĆ©vĆØre de l’étĆ© 2020.
– Combien de dĆ©cĆØs avaient-ils pu ĆŖtre causĆ©s par le refus d’hospitalisation des plus de 75 ans, l’absence de soins, de consultations et le report d’opĆ©rations imposĆ©es par le confinement ?
– Combien devions-nous dĆ©nombrer de suicides provoquĆ©s par l’incessante propagande anxiogĆØne, l’effondrement de nos dĆ©fenses immunitaires, la destruction des emplois et la montĆ©e de la pauvreté ?
– Combien de morts sans rapport avec le Covid lui avait-on attribuĆ©es ?

Alors, qu’en Ć©tait-il rĆ©ellement de la dangerositĆ© de ce virus ? Les gens Ć©taient totalement perdus, submergĆ©s par un flot incessant de dĆ©sinformation mortifĆØre, ils avaient oubliĆ© toute facultĆ© de rĆ©flexion. Une dĆ©tresse psychologique engendrant parfois des troubles psychiatriques semblait mĆŖme envahir les esprits les plus rationnels.

Puis, toujours pour notre bien, le curseur des restrictions monta d’un cran. Le Premier ministre nous fit savoir que si les FranƧais ne comprenaient pas (quoi ?) il allait mettre en place des mesures bien « saignantes ». Il fut donc d’abord dĆ©crĆ©tĆ© un couvre-feu dans les principales mĆ©tropoles franƧaises puis certains dĆ©partements. Le virus avait-il l’heure Ć  son poignet ? Tout ce qui avait un pouvoir de dĆ©tente, de bien-ĆŖtre, ferma ou fut rĆ©glementĆ© par des restrictions menant Ć  la faillite : restaurants, salles de sport, de spectacle tirĆØrent dĆ©finitivement leur rideau… Les rĆ©unions familiales, ainsi que les gestes d’affection, furent officiellement dĆ©conseillĆ©es et limitĆ©es en nombre comme les repas Ć  table entre amis qui ne devaient plus dĆ©passer six convives. Des arrĆŖtĆ©s interdisaient mĆŖme sur certains dĆ©partements le transport d’instruments de musique ! Les Belges, quant Ć  eux, furent obligĆ©s de dĆ©clarer leur « bulle sociale » aux autoritĆ©s. Ils venaient de tuer nos petits moments de bonheur. Avec l’assentiment d’une population toujours en proie Ć  la sidĆ©ration, hypnotisĆ©e par son bourreau.

Paradoxalement, transports en commun et hypermarchĆ©s restaient bondĆ©s. La demande de recommandation temporaire d’utilisation de la molĆ©cule gĆŖnante et stigmatisĆ©e depuis le dĆ©but de la crise fut refusĆ©e Ć  l’IHU de Marseille par l’ANSM et le labo qui ravitaillait leur pharmacie cessa de les approvisionner. La volontĆ© des instances supĆ©rieures de ne pas vouloir soigner dans la premiĆØre phase de la maladie devenait criminelle : puisqu’il n’avait pas Ć©tĆ© possible, malgrĆ© toutes les Ć©tudes bidon, de dĆ©montrer la dangerositĆ© (en respectant les posologies et prĆ©cautions d’utilisation) de ce mĆ©dicament connu depuis 60 ans, comment pouvait-on en limiter Ć  nouveau son usage ? D’autant qu’à ce moment, un site internet recensait une centaines d’études dans le monde en dĆ©montrant l’efficacitĆ©. C’est aussi Ć  cette pĆ©riode que des gĆ©nĆ©ticiens rĆ©vĆ©lĆØrent que ce virus Ć©tait Ć  gains de fonctions dont la principale Ć©tait de faciliter la pĆ©nĆ©tration des cellules. En d’autres termes, les sĆ©quences de son gĆ©nome n’existaient pas dans la nature mais faisaient, en revanche, l’objet d’un brevet dĆ©posĆ© en 2006.
La vie sociale Ć©tait devenue un cauchemar sans fin orchestrĆ© par le mensonge, la dĆ©fiance et la terreur. Les non-porteurs de masque dans des lieux dĆ©serts finiraient-ils par ĆŖtre lynchĆ©s sur la place publique par les zombies qui leur servaient de congĆ©nĆØres ?

De leur cĆ“tĆ©, les mouvements politiques ou syndicaux Ć©taient toujours aussi silencieux. Avaient-ils compris ou Ć©taient-ils toujours empĆŖtrĆ©s dans leurs jeux de pouvoir ? Puis arrivĆØrent de nouveaux confinements (zĆ©ro mort pour l’Irlande le jour de son reconfinement) et de nouvelles privations de libertĆ©, de nouvelles lois. ƀ de rares exceptions comme la SuĆØde qui sans confinement, ni masque, ni couvre-feu, ni peur semblait totalement sortie, et sans dĆ©gĆ¢ts collatĆ©raux, de cette Ć©pidĆ©mie, la majoritĆ© des Ć©tats de la planĆØte s’étaient soumis au totalitarisme de ce nouvel Ordre mondial qui ne disait toujours pas son nom, imposant les mĆŖmes mesures incohĆ©rentes d’un point de vue scientifique, mais liberticides et sans deadline. Nous n’étions plus autorisĆ©s Ć  sortir de chez nous que pour aller travailler. Pour ceux, bien Ć©videmment qui avaient encore du travail, car une apocalypse Ć©conomique Ć©tait en train d’aligner rapidement les pays riches sur le niveau des plus pauvres. Des millions d’entreprises avaient sombrĆ© dans la faillite entraĆ®nant avec elles autant d’humains dans la misĆØre et la mort. La surconsommation n’était plus qu’un lointain souvenir et pour beaucoup, manger Ć©tait devenu leur seule prĆ©occupation. Le « grand reset » annoncĆ© par ces grands malades qu’étaient nos Ć©lites mondialistes lors du prochain forum de Davos Ć©tait il dĆ©jĆ  en marche ? Des rĆ©voltes rĆ©primĆ©es par des mĆ©thodes barbares et sanglantes Ć©clatĆØrent partout dans le monde.

Puis les vaccins arrivĆØrent. Sans pour autant faire tomber les mesures liberticides, puisqu’un passe sanitaire fut mĆŖme ajoutĆ© Ć  la liste : test PCR ou preuve d’injection (grĆ¢ce Ć  une application sur smatphone) pour aller dans la plupart des lieux publics y compris les Ć©tablissements hospitaliers. Cet apartheid ne sembla pas, malgrĆ© de nombreuses manifestations, Ć©mouvoir la grande majoritĆ© des citoyens ni les clans politiques, sauf, peut-ĆŖtre et curieusement, ceux Ć  la rĆ©putation sulfureuse. La transformation de ce cet outil de contrĆ“le en passe vaccinale ne fit pas plus de vagues. Il Ć©tait dĆ©sormais impossible, sans preuve de vaccination, d’accĆ©der aux lieux publics et rĆ©crĆ©atifs, dont, comble de l’absurditĆ©, les stations de ski. Les personnes gravement malades n’échappĆØrent pas davantage Ć  cette nouvelle rĆØgle. Pour recevoir son traitement Ć  l’hĆ“pital, il fallait ĆŖtre injectĆ©.
Pendant ce temps, le port du masque, gĆ©nĆ©ralisĆ© en toutes situations, avait transformĆ© les humains en des zombies terrorisĆ©s, obĆ©issants et vides de pensĆ©e. Jamais un tel vent de folie n’avait soufflĆ© sur nos sociĆ©tĆ©s depuis peut-ĆŖtre la derniĆØre guerre mondiale. Les rĆ©fractaires Ć  l’injection furent livrĆ©s Ć  la vindicte populo-mĆ©diatique, traitĆ©s d’irresponsables, d’assassins et privĆ©s de leur travail dans certains secteurs professionnels. Les plus touchĆ©s furent les 15 000 soignants et 5 000 pompiers qui du jour au lendemain se retrouvĆØrent sans aucun revenu avec interdiction de travailler dans un autre secteur, sauf Ć  dĆ©missionner de la fonction publique. De nouveaux boucs Ć©missaires venaient d’être dĆ©signĆ©s : les anti-vax. Le glissement sĆ©mantique poursuivait son chemin. Certains commentateurs trĆØs en vue proposĆØrent sans Ć©tat d’âme de les affamer et de ne plus les soigner. Ces complotistes dĆ©cadents et dangereux pour la sociĆ©tĆ© Ć©taient devenus l’origine de tous nos tourments.

« Tous vaccinĆ©s, tous protĆ©gĆ©s » fut le mantra martelĆ© Ć  longueur de journĆ©e par tous les mĆ©dias et par tous les moyens dont les panneaux d’affichage des sociĆ©tĆ©s d’autoroute. Pendant un an et demi, on « vaccina » Ć  tour de bras. D’abord les vieux, puis les moins vieux pour finir avec les enfants (qui rappelons-le, ne risquaient rien avec ce virus). Les doses s’enchaĆ®nĆØrent : 1, 2, 3, 4, 5… La norme devint une injection tous les trois mois. Pouvions-nous encore sĆ©rieusement parler de vaccin ? Pour certains, le doute n’était toujours pas permis bien que les vagues de variants se succĆ©daient encore, rendant malades des colonies de doubles, triple ou quadruple injectĆ©s Ć  l’immunitĆ© naturelle dĆ©truite par ces produits qui selon des virologues renommĆ©s, facilitaient mĆŖme la contamination. Ce truc ne marchait manifestement pas. En revanche il invalidait et tuait beaucoup. Les courbes de surmortalitĆ© des agences officielles grimpaient en flĆØche dans toutes les tranches d’âge, sans qu’aucun mĆ©dia n’en relaie la gravitĆ© mais en travestisse les causes. On assista, impuissants Ć  une avalanche d’accidents cardio-vasculaires ; pĆ©ricardites, myocardites, thromboses, les jeunes sportifs tombaient comme des mouches. On vit une vĆ©ritable Ć©pidĆ©mie de troubles menstruels et de fausses couches. Ceux qui n’avaient jamais entendu parler du syndrome de la mort subite de l’adulte le dĆ©couvrirent dans la presse. Beaucoup de choses devinrent officiellement dangereuses comme faire ses lacets ou faire la sieste. On parla mĆŖme de l’infarctus de l’enfant comme d’une normalitĆ© en hausse… Il fallait bien justifier cette hĆ©catombe d’effets secondaires graves et mortels.
Finalement, au bout de quelques mois, le passe vaccinale fut tout de mĆŖme levĆ©. L’opacitĆ© sur les contrats liant l’Europe aux laboratoires pharmaceutiques commenƧa Ć©galement Ć  poser problĆØme Ć  certains eurodĆ©putĆ©s. Il s’agissait tout de mĆŖme de 72 milliards d’euros ponctionnĆ©s aux EuropĆ©ens pour l’achat de 4,5 milliards de doses. Soit 10 doses par habitant. Pfizer fut contraint par la Justice amĆ©ricaine de libĆ©rer des milliers de pages concernant l’évaluation de ses produits. Ainsi, les biostatisticiens purent constater la multitude de biais dans les Ć©tudes rĆ©alisĆ©es par cette entreprise dĆ©jĆ  condamnĆ©e pour fraude Ć  des milliards de dollars dans le passĆ©. En outre, personne ne savait rĆ©ellement ce que contenaient ces sĆ©rums. Des Ć©quipes de scientifiques indĆ©pendants, dans diffĆ©rents pays, y trouvĆØrent Ć©trangement du matĆ©riel qu’ils supposĆØrent ĆŖtre des nanotechnologies. La protĆ©ine spike, toxine avĆ©rĆ©e, produite par notre corps grĆ¢ce l’ARN messager et sensĆ©e rester sur le lieu d’injection semblait se dissĆ©miner dans diffĆ©rents organes. Les trop rares autopsies pouvaient en tĆ©moigner. Autre curiositĆ©, certains « vaccinĆ©s » devenaient aimantĆ©s sur la zone d’injection. Des tas de vidĆ©os circulĆØrent sur le Net où l’on voyait toutes sortes d’objets mĆ©talliques littĆ©ralement collĆ©s sur les Ć©paules de personnes fraĆ®chement piquĆ©es. Un code alphanumĆ©rique, dĆ©tectable en activant le bluetooth de certains smartphones, semblait Ć©galement avoir Ć©tĆ© attribuĆ© Ć  ces personnes. La rĆ©alitĆ© avait rattrapĆ© la science-fiction.
En toute logique, puisque ce truc n’empĆŖchait ni la transmission ni, avec les nouveaux variants, les rares formes graves de la maladie (les faits et les statistiques accessibles et non dissimulĆ©es pouvaient en attester), le nombre de volontaires pour les doses Ć  venir chuta considĆ©rablement. Une haute responsable de Pfizer, lors d’une audience au Parlement europĆ©en, fut contrainte d’avouer que l’entreprise n’avait fait aucun test concernant les contaminations, laissant l’auditoire dans une forme de dĆ©sarroi proche de la stupeur.
Alors, Ć  quoi donc pouvaient bien servir ces produits ? Pourquoi avoir choisi l’ARN messager ? Pourquoi avoir choisi la protĆ©ine la plus mutagĆØne de ce virus dont il ne faisait d’ailleurs pratiquement plus aucun doute que son origine, humaine, Ć©tait le rĆ©sultat d’une fuite de laboratoire ? Pourquoi la propagande des mĆ©dias continuait-elle Ć  encourager ces injections ?

Bien sĆ»r, il restait encore des citoyens masquĆ©s et vivant dans la peur du virus, mais la sidĆ©ration collective quant au covid Ć©tait clairement en voie de rĆ©sorption. Le rĆ©gime de PandĆ©mia commenƧait Ć  s’effriter.
Ɖtait-ce pour cela que nous fumes plongĆ©s sans transition dans un climat de guerre, celle entre l’Ukraine et la Russie. Ce conflit, qui n’était pourtant pas le nĆ“tre, nous priva alors de ressources en Ć©nergie, car il fallait bien punir l’envahisseur russe qui avait rĆ©agi aux provocations des Ɖtats-Unis qui Ć©taient en train de rompre les accords de Minsk. Certes, la Russie n’était pas un modĆØle de dĆ©mocratie, mais tout le monde semblait avoir oubliĆ© qu’une partie du peuple ukrainien russophone subissait depuis des annĆ©es l’oppression et les bombardements d’un Ć©tat fantoche dirigĆ© par un clown pathĆ©tique et corrompu, bras armĆ© de l’OTAN, Ć©paulĆ© par des factions nazies. OubliĆ© l’Ukraine et ses trafics d’armes et d’organes, de drogue, ses rĆ©seaux de prostitution, de pĆ©dophilie, et ses laboratoires clandestins au service de l’État profond amĆ©ricain. OubliĆ©, que toute guerre est toujours dĆ©gueulasse, indigne de notre statut d’être humain et qu’elle remplit invariablement les mĆŖmes poches en dĆ©cimant des populations qui ne l’ont pas choisie. Une fois de plus la pensĆ©e binaire avait envahi l’espace mĆ©diatique. Les drapeaux jaune et bleu se mirent Ć  fleurir sur les rĆ©seaux sociaux. On pensa mĆŖme dĆ©baptiser des Ć©tablissements portant des noms un peu trop slaves. Des milliers de mains applaudirent les sanctions contre les Russes dont les importations de pĆ©trole et de gaz furent stoppĆ©es, plongeant une Europe belliciste dans un embargo volontaire. Le Russe Ć©tait devenu l’ennemi sanguinaire Ć  combattre. Une mesure bien Ć©videmment sans consĆ©quence pour l’ancienne URSS, mais qui allait entraĆ®ner les citoyens dans de nouvelles restrictions, particuliĆØrement de chauffage. L’inflation et les pĆ©nuries devinrent incontrĆ“lables et la vie impossible. Le petit coq prĆ©sidentiel qui gouvernait la France, seul, aux ordres de ses maĆ®tres mondialistes et de leur avant-garde europĆ©enne, et pour un deuxiĆØme mandat, nous servit encore, sur un ton martial, un discours culpabilisant autant que dĆ©bilitant qui allait faire de notre futur hivernal, et malgrĆ© le « rĆ©chauffement climatique », une vĆ©ritable petite ĆØre glaciaire. En gros il allait falloir faire des Ć©conomies et se geler le cul pour sauver l’Ukraine. Et le fleuron du gĆ©nie franƧais ne pourrait rien Ć  nos frimas : le hasard avait voulu que juste Ć  ce moment, on s’aperƧoive que la plupart des cuves de rĆ©acteurs de nos centrales nuclĆ©aires comportaient les mĆŖmes fissures d’origine que celles de notre futur EPR. Les coupures seraient donc inĆ©vitables. La seule bonne nouvelle, finalement, Ć©tait que ces cuves dĆ©fectueuses depuis cinquante ans ne nous avaient pas encore pĆ©tĆ© Ć  la gueule. La menace d’une guerre nuclĆ©aire qui filtrait dans les mĆ©dias devenait pour la France assez ridicule dans le sens où le lobby nuclĆ©aire avait Ć©tĆ© suffisamment actif pendant des dĆ©cennies pour que l’on arrive au mĆŖme rĆ©sultat sans qu’aucun missile ne vienne s’écraser sur notre territoire.
La tempĆ©rature dans les foyers fut donc limitĆ©e Ć  19 Ā°. On crĆ©a mĆŖme pour l’occasion une police des tempĆ©ratures. Tout contrevenant s’exposait bien sĆ»r Ć  une amende.

Puis, aprĆØs presque trois annĆ©es de dystopie, la caste aux manettes du monde dĆ©voila peu Ć  peu ses projets pour l’humanitĆ©. Le Forum Ć©conomique mondial dirigĆ© par un sinistre chauve en Ć©tait l’un des acteurs principaux. Ce mĆŖme monsieur n’avait-il d’ailleurs pas Ć©crit dans son livre The great reset que « nous ne ne possĆ©derions plus rien et que nous serions heureux » ? Ɖtait-ce la fin de la propriĆ©tĆ© pour le petit peuple ? Ɖtait-ce la fin, Ć©galement, de certaines valeurs fondatrices ? Les mots, Ć  cette pĆ©riode, avaient perdu de leur sens pour s’en voir attribuĆ© de nouveaux par une novlangue destructrice. Par exemple, on ne disait plus « pauvre », mais « en situation de sobriĆ©tĆ© subie ». Cette construction du langage Ć©tait au service de ce que l’on appelait le wokisme, une forme de pensĆ©e binaire où l’exception devenait une rĆØgle s’appuyant sur le dĆ©tournement d’idĆ©es vertueuses et l’inversion des valeurs. Ainsi l’écologie devint un outil totalitaire, le racisme une culpabilisation Ć  ĆŖtre blanc, la libĆ©ration sexuelle un encouragement au transgenre, la concertation le 49.3, le droit Ć  l’avortement la possibilitĆ© d’avorter au neuviĆØme mois, la libertĆ© d’expression une nuisance Ć  la dĆ©mocratie.
En fait, le transhumanisme Ć©tait en marche. Une campagne d’affichage du planning familial nous affirmait qu’aujourd’hui les hommes « pouvaient ĆŖtre enceints », Le Monde nous disait que l’hĆ©tĆ©rosexualitĆ© Ć©tait ringarde, les utĆ©rus artificiels allaient devenir la norme et le piratage du cerveau humain ainsi que la suppression de notre libre arbitre une rĆ©alitĆ© incontournable. L’intelligence artificielle serait le moteur de cette idĆ©ologie effrayante. Une dĆ©construction de la pensĆ©e collective, fruit de plusieurs siĆØcles de culture, d’histoire, de religions, de luttes et de valeurs morales Ć©tait en cours. Le passĆ© devait ĆŖtre effacĆ© de notre mĆ©moire, nos institutions, la santĆ©, l’éducation, la justice, disparaĆ®tre avec nos systĆØmes de protection sociale comme, par exemple, les retraites et l’assurance chĆ“mage.

ParallĆØlement, la censure sur les rĆ©seaux sociaux et les mĆ©dias devint trĆØs offensive. Toute position ou idĆ©e en dĆ©saccord avec la doxa devenait une dĆ©viance quasi psychiatrique qu’il fallait Ć©radiquer. L’opposition politique devint de fait du complotisme, voire du terrorisme. On organisa mĆŖme Ć  ce sujet et dans diffĆ©rents pays des « assises des dĆ©rives sectaires et du complotisme ».
La caste mondialiste, composĆ©e d’une poignĆ©e d’oligarques psychopathes Ć©tait en train de cocher sur leur agenda, toutes les Ć©tapes nĆ©cessaires Ć  leur volontĆ© de maĆ®triser l’humanitĆ© et de la maintenir dans une seule polaritĆ©, ainsi que celles leur permettant de s’accaparer les derniĆØres ressources terrestres et biens privĆ©s.
L’affaire Ć©tait dĆ©jĆ  bien engagĆ©e puisque trois fonds de pension, Black Rock, Vanguard et State street, possĆ©daient dĆ©jĆ  pratiquement la totalitĆ© de toutes les compagnies de la planĆØte.
InfiltrĆ©s partout, les agents de cette oligarchie eugĆ©niste, formĆ©s Ć  l’école des Young leaders, se trouvaient maintenant Ć  la tĆŖte des Ć©tats, dans toutes les ONG, la culture, la santĆ©, l’économie, la justice mais aussi les religions. DĆ©cennie aprĆØs dĆ©cennie, cette pieuvre mafieuse Ć©tait arrivĆ©e Ć  ses fins grĆ¢ce Ć  une corruption gĆ©nĆ©ralisĆ©e Ć©paulĆ©e par des idiots utiles et conformistes soumis Ć  leurs hiĆ©rarchies.

La finance avait privatisĆ© le monde et semblait arriver dans une impasse. L’OMS avait pris le contrĆ“le de la SantĆ© mondiale et le cartel des grandes entreprises pharmaceutiques, sous la direction d’un froid et lugubre mĆ©decin, conseiller de longue date du bureau ovale, en Ć©tait leur bras armĆ©.
La Science, pas la vraie, mais celle de la propagande, Ʃtait devenue la nouvelle religion et les mƩcrƩants pourchassƩs.
L’écologie s’était transformĆ©e en dogme totalitaire ajoutant au pass vaccinal un pass carbone sans que pour autant rien ne soit fait pour endiguer l’extinction des espĆØces ou l’abandon de tout pesticide. Des milliers de cargos continuaient toujours Ć  sillonner les mers, dĆ©peuplĆ©es de leurs faunes et vĆ©gĆ©taux, mais remplies de plastiques.
L’inflation continuait de grimper avec le prix de l’énergie, entraĆ®nant en occident, la faillite de centaines de milliers de petites et moyennes entreprises qui n’avaient pas encore succombĆ© aux confinements successifs.
L’argent numĆ©rique et la suppression du liquide, ultime moyen de contrĆ“le du bĆ©tail que nous Ć©tions, couplĆ© Ć  un crĆ©dit de carbone, allaient finaliser le plan mondialiste de rĆ©organisation planĆ©taire.
Dans les mĆ©dias, des sujets sur la dĆ©population comme ultime solution au rĆ©chauffement climatique, commenƧaient d’ailleurs Ć  Ć©clore et Ć  investir les esprits.
Fallait-il ĆŖtre totalement aveugle pour ne pas voir qu’un processus de destruction massif visant les populations Ć©tait en marche ? La plupart d’entre nous l’étaient, le cerveau rincĆ© par la propagande et la futilitĆ© matĆ©rialiste.

Famines, guerres et maladies, durant ces annĆ©es, un quart de l’humanitĆ© fut dĆ©cimĆ©. Le virus n’en fut bien Ć©videmment pas la cause, mais bien la destruction de tous les Ć©tats occupĆ©s par les fous de Davos. Mais ce furent en premier lieu les vaccinations massives ou plus exactement les injections gĆ©niques expĆ©rimentales vers lesquelles les naĆÆfs s’étaient ruĆ© pour retrouver une hypothĆ©tique libertĆ©, qui furent dĆ©vastatrices, entraĆ®nant de multiples pathologies gravissimes et de morts dans des proportions gigantesques. Aujourd’hui encore nous en subissons les consĆ©quences, entre autres, par le niveau trĆØs Ć©levĆ© de stĆ©rilitĆ© des jeunes adultes.

Je ne me souviens plus quand, où et comment le changement Ć  commencĆ© Ć  poindre. Lentement, les survivants se sont organisĆ©s. Des comitĆ©s de lutte clandestine naissaient un peu partout dans le monde. Les classes sociales dites « supĆ©rieures » Ć©galement menacĆ©es d’anĆ©antissement se rĆ©veillĆØrent lentement lorsque, enfin, elles comprirent quel sort leur Ć©tait promis et que ce qui se passait avec tant de similitudes au sein de presque toutes les nations n’était plus de l’ordre de manœuvres politiques excessives. Car pour l’Ordre mondial en marche, la quatriĆØme rĆ©volution industrielle, la fusion de notre identitĆ© physique, numĆ©rique et biologique Ć©taient la seule voie possible pour l’humanitĆ©. Ainsi le scientifique le plus pointu n’avait pas plus de valeur qu’un technicien de surface. Ce principe d’égalitĆ©, tout Ć  fait juste et normal et qui n’avait jamais existĆ©, hĆ©las, dans notre ancien monde dit « moderne », devenait dans ce contexte gĆ©nocidaire une rĆ©alitĆ© terrifiante pour toute une catĆ©gorie d’individus anciennement aisĆ©e, de droite ou issue d’un socialisme libĆ©ral, ce qui revenait au mĆŖme. Alors, mĆ©decins, chercheurs, juristes, journalistes, notables et adeptes des Bisounours, qui avaient dĆ©jĆ  basculĆ© d’une peur Ć  l’autre, de celle du virus Ć  celle de la dictature Ć©tablie, finirent eux aussi par entrer en rĆ©sistance, car ils avaient encore un peu Ć  perdre dans cette apocalypse. En fait, l’épidĆ©mie avait vite Ć©tĆ© oubliĆ©e tant le chaos Ć©tait grand, dans les corps, mais aussi les tĆŖtes.
Le basculement vers la lumiĆØre se fit vĆ©ritablement lorsque les forces de l’ordre et l’ArmĆ©e refusĆØrent progressivement leur rĆ“le de bourreaux. Comprenant qu’ils Ć©taient aussi les esclaves et la main armĆ©e d’un dogme dont le totalitarisme s’appuyait sur la plus furieuse des folies, nombre d’entre eux rejoignirent les forces rĆ©sistantes jusqu’à ce que la totalitĆ© de ces milices d’État, de plus en plus faibles, capitule. La forteresse commenƧait enfin Ć  cĆ©der. Jusqu’au renversement, jusqu’à la victoire. Jusqu’à ce que tous les acteurs cinglĆ©s de ce gĆ©nocide mondial soient arrĆŖtĆ©s, jugĆ©s et condamnĆ©s.

Les procĆØs s’enchaĆ®nĆØrent, beaucoup de vestes se retournĆØrent, les relations brisĆ©es le restĆØrent et le dĆ©ni, malgrĆ© tout, persista chez un grand nombre d’esprits.
Les architectes fanatiques de l’eugĆ©nisme et du transhumanisme, quant Ć  eux, ne remirent jamais en question le bien-fondĆ© du plan qu’ils avaient Ć©chouĆ© Ć  mettre en place afin de garder pour leur usage personnel les derniĆØres ressources terrestres. Ils Ć©taient les Ć©lus, une rĆ©duction drastique et un contrĆ“le des humains Ć©taient donc dans leur logique monstrueuse, une mesure incontournable.

Dix annĆ©es plus tard, les cicatrices Ć©taient Ć©videmment encore prĆ©sentes, mais l’humanitĆ© avait rĆ©solument changĆ© de paradigme. La raretĆ© des ressources essentielles ne lui avait de toute faƧon pas laissĆ© le choix. Une vie inconditionnelle et renouvelable sur le long terme semblait possible pour tous les ĆŖtres et espĆØces de cette planĆØte. Le matĆ©rialisme avait laissĆ© la place Ć  plus de spiritualitĆ©.

Nous œuvrons tous, aujourd’hui, Ć  maintenir debout ce fragile Ć©quilibre.

Paris, le 25 aoƻt 2062.

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